Auteur : Ellyah ! et Maryannet qui m'a énormément aidé ! En fait on a pratisquement fait le chap ensemble ! je te remercie encore !
Titre : Wishcraft
DisclameirHarry & co ne m'appartiennent pas ! je les ai empruntés à miss rowling
Petite Note : je fais un gros merci à Vous qui m'avez laissé des reviews !
Harryette : Voici la suite ! pour toi ô ma vil serpentard adorée ! T'inquiète pas je vais tt expliquer, de toute il est fort probable que je t'envoie le 1er chapitre avant de le mettre en ligne ! Histoire de savoir ce que tu en penses ! Gros gros bisous ! et merci pour ta précieuse aide !
Cyngathi Merci pour tes compliments et ton idée, ça m'a fait énormément plaisir !
Mystick la raison qui explique que ce chapitre soit si court est que… ce n'en est pas un ! C'est juste un prologue, pour mettre en appétit. Donc là ca risque d'être un peu plus long ! en tt cas merci bp pour tes compliments !
Chapitre 1 : Désir malsain…
Ellyah remit sa plume dans l'encrier, contemplant ainsi la lettre qu'elle venait d'écrire à son parrain. Elle n'était pas persuadée que ce fut une bonne idée de lui écrire mais elle n'avait pas vraiment le choix, la jeune fille avait besoin de se confier. Son père lui avait reparlé du jeune Malefoy. Elle ignorait encore pourquoi il s'obstinait tant à lui parler de ce garçon qu'elle n'avait jamais vu mais depuis un temps plus rien ne l'étonnait venant de son " Père ".
Elle fut sortie de sa réflexion par de petits coups répétés à la porte.
- Oui ?
Une tête ornée de deux gros yeux globuleux apparut dans l'entrebâillement de la porte, l'air apeuré.
- Dobby ! entre voyons ! N'ait pas peur.
Devant la mine terrorisée de la créature qui tordait ses petites mains osseuses la jeune fille comprit immédiatement :
- Il t'as encore frappé c'est ça ?
- Non, Harry Potter est grand, il est bon. Il est celui qui a vaincu Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, il…
- Dobby ! hurla Ellyah ! Ouvre un peu les yeux. Ce n'est plus rien d'autre qu'un sale Mangemort, une crapule…un bon à rien !
-Miss Potter ne devrait pas ainsi parler de son père. Miss Potter pourrait avoir de gros ennuis.
- Dobby, reprit-elle sur un ton un peu plus posé, crois-tu réellement qu'un soi-disant ami te traiterait en moins que rien ? Qu'il te frapperait au moindre saute d'humeur ? allons cesse de te voiler la face, tu sais aussi bien que moi qu'il n'est plus le même…
- Dobby fais confiance à Mr Harry Potter. Il a toujours su agir pour le mieux.
Ellyah poussa un long soupir d'exaspération. A croire que rien ne pourrait changer la vision qu'il avait de son père.
-Enfin, si tu es venue, c'est que tu avais quelque chose à me demander, je me trompe ?
- Non,en effet. C'est au sujet de votre père…
- Tiens donc, l'interrompit la jeune fille qui fit vite silence devant l'air agacé du petit elfe.
- Je disais donc , votre père part pour un…euh disons un meeting. Il sera absent deux ou trois jours. Il..euh…tient à ce que vous veniez le saluer.
Ellyah ne put contenir un rire bien moqueur.
- Et bien, je vais aller Saluer mon très cher père !
Elle rangea le parchemin destiné à son parrain dans son tiroir, enfila une paire de pantoufle et suivit Dobby.
Dans le
vestibule, un homme portant une longue cape de velours pourpre
s'impatientait. Ses lunettes cachaient son air agacé et
pressé. Ses cheveux qu'ils en portaient en bataille lui
donnaient l'air d'un adolescent qui aurait trop vite grandi. Il
se retourna et vit sa fille descendre l'escalier. Il grimaça
en voyant sa tenue : elle portait un simple tee-shirt qui
cachait à peine ses cuisses. elle était plutôt
petite et mince, comme lui, et comme lui, elle avait de grands yeux
verts à l'intérieur desquels on voyait danser la flamme
de la passion et de l'effronterie. Comme lui, elle avait le teint
pâle et de longs cheveux indisciplinés et d'un noir de
jais.
Son regard se porta avec avidité sur son corps
svelte, sportif, sculpté par de longues années de
quidditch... Elle avait encore dans ses gestes l'innocence de
l'enfance, et pourtant son visage fin reflétait une sagesse
que seul l'adolescence peut acquérir. Il ne la voyait pas
comme son enfant devenue femme mais comme une jeune proie facile, et
cette pensée éveilla en lui un terrible désir de
la prendre, là, ici, de l'attirer à lui et de ta
toucher.
Il n'en fit rien et se contenta de frissonner en
l'observant descendre les marches du grand escalier de marbre.
Le
sport l'avait faite belle, lui avait donné de belles hanches
que son tee-shirt laissait deviner, et sa poitrine se dessinait
parfaitement au travers du tissus usé. Ses jambes bronzées
le dirent frissonner: elles étaient si luisantes et belles
qu'il éprouva l'envie de les caresser pour voir si cela
n'était pas juste un effet de lumière.
Ce n'en était
pas un, sa fille était tout simplement magnifique et il en
vint à se demander si il pourrait un jour la laisser partir,
la laisser appartenir à un autre que lui.
Elle se planta
devant lui sans parler, ne sachant que faire de ce silence obstiné
et de ce regard malsain qu'il lui faisait subir.
Elle me ressemble
songea-t-il.
Non, il ne laisserait personne que lui l'avoir avant
qu'il ne l'ait eu, lui...
Elle était et resterait sienne
jusqu'à ce qu'il en fasse cadeau à qui bon lui
semblerait.
Et le petit Malefoy lui semblait un bon parti... Il
ressemblait a à Draco...
Il eut un sourire mauvais,
envieux, qui fit frissonner la jeune fille.
- Mmmh… qu'est ce qu'il se passe ? répondit cette dernière dans une voix ensommeillée.
- Alors c'est comme ça que tu accueille ton parrain ?
- Ron ! ce que je suis contente de te voir !
La jeune fille lui sauta dans les bras, puis se recula et l'observa. Ses grands yeux bleus étaient fatigués et affublé de grandes cernes violacées. Il semblait si vieux en ce moment. Elle le serra à nouveau et ne put s'empêcher de pleurer.
Il lui tapota la tête d'un air doux.
-Allons, allons chuuuut. Dis moi ce qui ne va pas.
Ellyah ne pouvait plus s'arrêter. Toute cette peine accumulée depuis 2 ans avait besoin de sortir. Elle s'agrippa à son parrain qui se contentait de lui caresser doucement les cheveux. Un geste tendre comme elle n'en avait plus eut depuis bien longtemps. Il continua jusqu'à ce qu'il sente de fins reliefs sur son coup délicat.
- Mais, qu'est ce que…
- Oh je crois que ça vient de maman…
Ron éclata d'un grand rire franc,et devant le regard interloquée de la jeune fille il s'expliqua :
- Il s'agit d'un retourneur de temps. Hermione, enfin ta mère s'en servait étant jeune. J'ignorais qu'elle l'avait conservé ! En parlant d'ignorer, tu sais où es ton père ?
Ellyah n'eut pas le temps de répondre que la porte s'ouvrit à toute volée laissant apparaître une longue cape pourpre flottant au vent.
- Ron, Ron, Ron mon très cher vieil ami dit alors Harry d'une voix glaciale.
- Harry,répondit celui-ci très froidement, j'étais passé rendre visite à ma nièce.
- Voyez vous ça ? Comme c'est attendrissant.
Il scrutait des yeux sa fille et Ron alternativement.
Ellyah s'approcha :
- Oui, je..je me sentais un peu seule durant ton absence donc j'ai conv…
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, son père lui administra une formidable raclée, la faisant basculer en arrière. Elle tint sa joues endolorie et regarda son père, les yeux emplies d'une haine, une haine meurtrière.
-Ron, je crois qu'il est l'heure que tu t'en aille.
Ellyah, la lèvre en sang lui fit signe que ca irait. Même s'il elle savait que ca n'allait pas du tout. Le rouquin transplana donc à contre cœur, laissant la fille et le père seuls.
Ellyah
s'allongea
sur son lit; malgré la chaleur ambiante, elle avait froid.
Elle se leva et traversant la chambre, elle prit une seconde
couverture dans l'armoire. Se retournant, elle sursauta en voyant que
son père était toujours dans l'embrasure de la porte.
Elle s'efforça de lui sourire mais tout son être
frissonna en voyant la lueur qui émanait de ses yeux: celle de
l'avidité.
Elle allait se recoucher lorsqu'elle entendit
qu'il murmurait son prénom:
"-Ellyah..."
Elle
fit volte face et voyant qu'il avait pénétrer dans la
chambre entièrement, elle recula instinctivement. Il murmura
encore de sa voix suave:
"- Ellyah, viens ici."
malgré
le ton doucereux, c'était un ordre. Elle avança
bravement vers son père et ne s'arrêta que lorsqu'elle
fut à quelques centimètres de lui.
Il l'attrapa
doucement par le bras et l'attira contre lui. Son sang se glaça
au contact de ses mains sur sa peau. Comme elle aurait préféré
être battue jusqu'au sang plutôt que d'avoir à
subir cela.
Voyant son malaise, il sourit et demanda à
l'oreille de sa fille:
"- Est-ce que je te fais peur ma
petite?"
Elle répondit dans un souffle, évitant
de croiser son regard:
"- Non, père."
Lentement,
d'une main, il prit le menton de sa fille et la força à
le regarder alors que son autre main se glissait sous son tee shirt
et remontait le long de son dos.
La jeune fille eut un mouvement
brusque de recul. La peur la paralysait, elle ne pouvait crier.
Il
l'empêcha de s'échapper en resserrant son étreinte.
Un fin sourire aux lèvres, il demanda encore plus
doucement:
"- Et maintenant Elly, est ce que je te fais
peur?"
La jeune fille eut un autre mouvement brusque pour se
libérer mais en vain: il était plus fort qu'elle. Elle
dit dans un souffle, au bord de l'hystérie:
"-
Non...Je n'ai pas peur...mais s'il vous plaît,
laissez-moi..."
Tandis qu'il la tenait fermement, sa main
glissa de son dos sur son ventre et commença à la
caresser avec une douceur horrible. Elle eut un élan désespéré
pour se sortir des griffes de son père et réussit à
s'échapper. En une fraction de seconde, il avait sortit sa
baguette et avait hurlé en direction de la porte ouverte:
"-
Fermaro!"
La porte claqua et se verrouilla avant même
qu'Ellyah ait pu l'atteindre. Elle se retourna, pleurant, vers son
père. Il avait les yeux comme fou.
Il s'approcha d'elle à
grands pas et saisissant ses cheveux, la projeta sur le lit. Il lança
un puissant sort de magie noire et des liens vinrent attacher la
jeune fille. Celle-ci n'eut pas le temps d'hurler que déjà
près d'elle, il pointa sa baguette sur son visage et
murmura:
"- Nox."
Elle tenta d'esquiver le sort, mais
lorsqu'elle voulut crier, elle était bien muette.
Il lui
sourit et laissa sa main glisser doucement le long de son corps
offert et désormais nu. Se plaçant au-dessus d'elle il
mordilla son cou et, essuyant patiemment les larmes hystériques
de sa fille, il murmura :
"- Prend ceci comme une sorte
de...d'avertissement ma chère Ellyah... Je n'accepterai
plus que tu me contredises ou la moindre insolence de ta part.
Il l'embrassa une dernière fois puis partit après lui avoir rendu tout ses moyens, la laissant pleurer toutes les larmes de son corps…
