Au Coin de la Rue
Comme a l'habitude, je descends de mon autobus qui me mène à ma maison. Il est seize heures trente, j'arrive au coin de ma rue, épuisée. J'ai eu une journée épuisante aujourd'hui.
Mathématique, Chimie, Français et Anglais. Au moins, c'est la fin de la semaine, et mes parents sont partis à Québec pour tout le week-end.
Je vais enfin pouvoir me reposer! Pensais-je en souriant.
Je tourne à droite, mon sac a dos pesant sur mon épaule. Une voiture noire passe devant moi, et puis-je vis quelque chose d'inhabituel juste de l'autre coté.
Sur le sol, quelque chose --un homme-- est étalé sur le sol, gémissant, emplis de sang tout le long de son corps.
Je regarde la scène, horrifié. Qu'est-ce que je peux faire?
Je panique, je n'ai pas de cellulaire sur moi, et le téléphone le plus proche est dans ma maison.
Mais ce serait pourtant idiot de laisser un inconnu entrer chez moi.
Je m'approche doucement de l'homme --en robe noire, qui plus est-- puis-je pousse un soupir de soulagement.
Sa poitrine se soulève doucement, il respire encore!
Je suis à quelque centimètre de lui a présent.
-Est... Est-ce que vous m'entendez, monsieur? Demandais-je timidement.
L'homme gémit, dans ce qui semblait être un oui.
Soudainement, il prit mon bras, et dans ce qui lui paraissait un effort effroyable, il leva la tête et je rencontra ses yeux. Des yeux si étranges... noirs et profonds...
Je fut tirer de mes pensés par une voix rauque, rugueuse.
-Aider...
Il gémit et ferma les yeux de douleur, sa main crispée sur mon bras, comme un dernier appui.
-...besoin... besoin d'aide... dit-il.
Il ouvrit à nouveau les yeux qui roulèrent dans leur orbite, puis sa tête tomba sur son torse.
Prenant mon courage a deux mains, bien que je n'aie que 16 ans, je mis son bras autour de mes épaules, le mit debout et le transporta tout le long de ma rue.
Je peux assurer, que porter un homme est dix fois plus dures que de porter un simple sac a dos.
C'est ainsi, que le 28 mai 2003, j'étendais un homme inconscient et ensanglanté sur mon propre lit.
Je commençais à signaler le 911 quand la voix rauque m'interrompit.
-Non... Dit-il.
Je raccrocha le combiné et me retourna vers le lit. L'homme avait le regard suppliant posé sur moi.
Pourquoi il ne voulait pas que j'appelle de l'aide, je ne le savais pas, mais je lui souris.
Quelques instant plus tard, je m'avança vers lui et lui déposa une serviette froide sur le front.
Il se raidit à ce contact.
-Attendez-moi, je reviens dans une minute.
J'alla dans la chambre de mes parents, alla chercher des pantalons de mon père et une de ses chemises, puis revint voir l'homme.
-Votre nom? Demandais-je en déposant les vêtements a ses pieds.
Je faillis rire à son air ahuri, et un peu innocent. Je vis une lueur triste dans son regard.
Il soupira, regarda les vêtements, puis me sourit en s'assoyant doucement.
Je m'assieds à ses cotés.
-Heu... James. Dit-il
On aurait dit qu'il avait réfléchi rapidement avant de dire son nom, mais je ne le remarqua pas.
Je tendit la main.
-Emma.
Il la serra brièvement.
Je ne savais pas que ce simple geste ne changerait pas une vie, mais bien un monde.
Comme a l'habitude, je descends de mon autobus qui me mène à ma maison. Il est seize heures trente, j'arrive au coin de ma rue, épuisée. J'ai eu une journée épuisante aujourd'hui.
Mathématique, Chimie, Français et Anglais. Au moins, c'est la fin de la semaine, et mes parents sont partis à Québec pour tout le week-end.
Je vais enfin pouvoir me reposer! Pensais-je en souriant.
Je tourne à droite, mon sac a dos pesant sur mon épaule. Une voiture noire passe devant moi, et puis-je vis quelque chose d'inhabituel juste de l'autre coté.
Sur le sol, quelque chose --un homme-- est étalé sur le sol, gémissant, emplis de sang tout le long de son corps.
Je regarde la scène, horrifié. Qu'est-ce que je peux faire?
Je panique, je n'ai pas de cellulaire sur moi, et le téléphone le plus proche est dans ma maison.
Mais ce serait pourtant idiot de laisser un inconnu entrer chez moi.
Je m'approche doucement de l'homme --en robe noire, qui plus est-- puis-je pousse un soupir de soulagement.
Sa poitrine se soulève doucement, il respire encore!
Je suis à quelque centimètre de lui a présent.
-Est... Est-ce que vous m'entendez, monsieur? Demandais-je timidement.
L'homme gémit, dans ce qui semblait être un oui.
Soudainement, il prit mon bras, et dans ce qui lui paraissait un effort effroyable, il leva la tête et je rencontra ses yeux. Des yeux si étranges... noirs et profonds...
Je fut tirer de mes pensés par une voix rauque, rugueuse.
-Aider...
Il gémit et ferma les yeux de douleur, sa main crispée sur mon bras, comme un dernier appui.
-...besoin... besoin d'aide... dit-il.
Il ouvrit à nouveau les yeux qui roulèrent dans leur orbite, puis sa tête tomba sur son torse.
Prenant mon courage a deux mains, bien que je n'aie que 16 ans, je mis son bras autour de mes épaules, le mit debout et le transporta tout le long de ma rue.
Je peux assurer, que porter un homme est dix fois plus dures que de porter un simple sac a dos.
C'est ainsi, que le 28 mai 2003, j'étendais un homme inconscient et ensanglanté sur mon propre lit.
Je commençais à signaler le 911 quand la voix rauque m'interrompit.
-Non... Dit-il.
Je raccrocha le combiné et me retourna vers le lit. L'homme avait le regard suppliant posé sur moi.
Pourquoi il ne voulait pas que j'appelle de l'aide, je ne le savais pas, mais je lui souris.
Quelques instant plus tard, je m'avança vers lui et lui déposa une serviette froide sur le front.
Il se raidit à ce contact.
-Attendez-moi, je reviens dans une minute.
J'alla dans la chambre de mes parents, alla chercher des pantalons de mon père et une de ses chemises, puis revint voir l'homme.
-Votre nom? Demandais-je en déposant les vêtements a ses pieds.
Je faillis rire à son air ahuri, et un peu innocent. Je vis une lueur triste dans son regard.
Il soupira, regarda les vêtements, puis me sourit en s'assoyant doucement.
Je m'assieds à ses cotés.
-Heu... James. Dit-il
On aurait dit qu'il avait réfléchi rapidement avant de dire son nom, mais je ne le remarqua pas.
Je tendit la main.
-Emma.
Il la serra brièvement.
Je ne savais pas que ce simple geste ne changerait pas une vie, mais bien un monde.
