Chapitre 2

Je me réveilla à l'aube, la poupée de Rogue serrer dans mes bras. Poupée que mon amie m'avait fabriquer.

Je sourie en regardant l'homme dormir paisiblement, sur le dos, les couvertures montant et descendant au rythme de sa respiration régulière.

Je le regarda longuement. Ne savant trop quoi faire avec ce James. Je ne savais pas ou il vivait, son âge, sa profession.

Soudain je rougis, me rappelant tout ce que j'avais dit à cet étranger.

Quelle idiote ! Pensais-je. Te confier à un homme que tu ne connais pas...

En plus, il avait sortit un pyjama vert avec des serpents argent dessus. Je ne sais pas ou il l'avait prit, mais il l'avait.

Il y a quelque chose de louche chez cet homme. Pensais-je. Comme Rogue ont dirait qu'il ne dit pas toute la vérité !

Je soupira. M'assied sur mon lit et m'étira doucement en gémissant.

Sur le sol, James aussi se levait. Je le regarda et je failli fondre sur place. C'était comme voir Rogue se lever.

Merde, je devient folle.

Emma, cesse de penser a lui, il n'existe pas, tu entend? N'EXISTE PAS!

Il ouvrit les yeux, regardant autour de lui. Il fronça les sourcils, comme s'il se demandait ou il était, puis les défronça aussitôt en soupirant.

-Vous avez bien dormi? Demandais-je d'une voix douce.

Il haussa les épaules.

-Ouais... vous?

Il haussa un sourcil en voyant ma poupée serrer contre mon cœur.

Je la cacha aussitôt derrière mon dos.

-Très bien dormi. Vous voulez déjeuner?

Il ouvrit grand les yeux, s'assied subitement en me regardant.

-Manger? Ho qu'oui!

Je sauta à pied joint sur le sol, ne m'occupant même pas de m'habiller, vêtu de mon simple T-shirt blanc m'arrivant au genou.

J'alla jusqu'a la porte et l'ouvrit.

-Vous venez? Demandais-je en le regardant.

Il poussa un soupir d'exaspération en se regardant dans le miroir. Ses cheveux noirs étaient sans dessus-dessous, son pyjama avec quelques boutons détachés et son pantalon était tout fripé, un peu a l'envers.

-Ouah, vous êtes vraiment élégant le matin! Dit-je en riant et sortant de la pièce.

J'alla dans ma cuisine. Quelques minutes plus tard, James me rejoint, habillé, propre et net.

Je le regarda, surprise.

-Comment vous avez fait ça!?

-Secret de.. Famille. Dit il en faisant un rictus.

Il s'avança vers moi. Homme chic, propre et élégant contre une fille déboussolée, fatiguée et en simple chandail. Il prit la poêle que je tenait entre les mains.

-Aller vous asseoir, aujourd'hui je fait votre petit déjeuner.

J'allais protester qu'il était mon inviter, que c'était ma cuisine, mais je ferma automatiquement la bouche avec le regard qu'il me lança.

-Vous m'avez aider, loger, habiller et nourrit. Il faut bien que je fasse quelque chose en retour.

Je ne protesta pas, trop contente de ne pas faire la cuisine, puisque je suis loin d'être un cordon bleu.

15 minutes plus tard, j'était assise devant un grand festin avec un homme fier de lui devant moi.

Je me servie d'omelette au jambon, bacon, saucisses, toast, fromage. Tout d'un bon déjeuner.

-Vous êtes vraiment bon! Dit-je en engloutissant un morceau d'œuf.

Il me sourit.

-C'est pas plus dur que faire des potions.

Puis soudain il ouvrit grand les yeux.

-Heu je veux dire, de la chimie. Ouais c'est ça, chimie.

Je le regarda, suspicieuse et intrigué. J'eut soudain une idée.

-Très bien. Vous aller pouvoir m'aider.

Il avala son jus d'orange de travers.

-Ha... Ha oui?

Je lui fit un clin d'œil.

-Ouais!

-Bon bien... d'accord, ça va me faire plaisir...

Je sourie, satisfaite. J'allais découvrir son identité. Je verrai alors a quel genre d'homme j'ai affaire.

*****

-C'est pourtant simple! Dit-je en levant les yeux au ciel.

Non mais il est vraiment fatigant avec ses questions celui la!

Nous étions assis, sur un banc de parc. Il faisait soleil, chaud. J'étais bien avec mes bermudas et ma camisole bleue.

Je le regarda en fronçant un sourcil.

Chandail noir, pantalon noir. Il vit ou, bordel?

-Je pensais à ça justement. Mes parents arrivent après-demain, et je sais toujours pas ou est-ce que vous habitez et ce que vous faites dans la vie.

Héhé, la c'est à mon tour de poser les questions.

Il sembla quelque peu nerveux.

-On peut rentrer? J'ai heu...froid.

Je leva les yeux au ciel.

*****

-Vous êtes vraiment quelqu'un vous!

Nous étions à présent sur le chemin du retour.

-Je dois prendre cela comment, avec joie ou avec peine? Demanda t'il, sarcastique.

-Avec vos main, mais reposer le après.

-...Vous êtes pitoyable.

-Et vous refuser de répondre à mes questions! Dit-je, du tac au tac.

Il grommela quelque chose. Je sourie, satisfaite.

Nous entrâmes dans la maison, puis-je l'entendit soupirer à l'extérieur.

-Oui? Demandais-je. Je peux faire quelque chose pour vous, Monsieur James?

-Arrêter de me taper sur les nerfs! Dit-il.

Je me retourna vivement.

-Une seule phrase de plus et je vous jette dehors. Ma patience a des limites, cessez de jouer à ce petit jeu avec moi. Dit-je d'une voix menaçante.

Il sembla surpris. Non mais il me prend pour qui lui? Une idiote qui se laisse marcher sur les pieds?

J'haussa un sourcil en signe de défi et alla m'asseoir sur le sofa du salon, allumant la télé.

Il resta quelques secondes planté au pas de la porte, puis il alla dans la pièce ou j'étais et s'assied doucement a coté de moi.

-Vous ne comprenez donc pas... Je ne peux pas vous le dire!

Je ferma la télé et le regarda, aucune émotion sur le visage.

-Vous êtes quoi? Un espion, un policier, un agent du F.B.I, peut-être?

Je m'esclaffa de rire, mais arrêta en voyant son visage sérieux.

-Huh?

Il s'avança très près de moi, nos lèvres se touchant presque, il prit ma main dans la sienne.

-Je vais tout vous dire. Dit-il dans mon oreille. Si vous promettez de le dire a personne.

Je le repoussa vivement d'une main.

-Essayer pas de m'amadouer. Dit-je en croisant les bras. Dites-moi tout qu'on en finisse.

-Promettez-moi que vous ne direz rien.

-Sauf si sa concerne un trafic de drogue.

Il me fit un mince sourire.

-Ce n'est rien qui de tout ce qui concerne les moldus.

-...

-Quoi? J'ai dit quelque chose de mal?

-...

-...?

-...Moldus. Pourquoi vous avez dit ça?

Il sembla réfléchir.

-HO! Ha ben heu...

-Vous êtes vraiment pas net vous Dit-je en me relevant.

Non mais il se prend pour quoi lui, il sait que je suis fan de Harry Potter et il se joue de moi!

Il me prit par le bras et me rassis.

-J'ai besoin de vous, Miss Thompson.

-... Comment savez vous mon...

-Vous êtes mon seul, et unique espoir. Dit-il en noyant ses yeux noirs dans les miens.

Puis je commença à comprendre, mais mon esprit refusait à assimiler la réponse.

-Non. Je n'y crois pas. Dit-je.

Je commençais à voir rouge.

-Cessez de vous amuser à mes dépends! Vous savez que je suis fan de Severus Rogue, depuis le début que vous faites exprès! Dites-moi, qui vous as payer, hein? QUI?!

-Vous voulez une preuve? Demanda t'il, comme si je lui avais jamais hurler dessus.

Je le regarda furieusement.

-Si vous avez du temps a perdre.

Il leva sa manche gauche, et je fut bouche bée.

-Non... c'est pas possible, elle doit être fausse.

Mais je voyais bien sa marque changer de couleur, passer du noir au rouge sang, disparaître, puis réapparaître.

-...Gravée par Lord Voldemort lui-même... Commença t'il.

-Sur chaque bras de ses fidèles...

-Par le fer brûlant.

-Alors vous êtes vraiment... Je veux dire... Je ne peux tout simplement pas y croire. Ce doit être un tour d'une de mes amies je...

Je regarda autour de moi, cherchant un appui, démontrer que ce n'est pas vrai. Mais j'avais toutes les preuves du contraire.

-Croyez-moi.

Il prit mon visage entre ses mains et le tourna vers moi.

-Croyez-moi.

Je dégluti difficilement.

-D'accord. Je...je vous fais confiance.

-Bien. Dit-il.

Il me lâcha, et comme si de rien était, sortit une baguette magique, murmura quelque chose et une seconde plus tard, il portait une robe noire.

J'ouvrit grand les yeux, fixant sa baguette.

-Comment vous...

-Je suis Severus Rogue, professeur de Potion a Poudlard, je ne vais pas rester habillé en moldu toute ma vie, quand même.

On aurait dit que, simplement en tenant sa baguette magique, un autre homme était apparu.

-Vous voulez entendre toute l'histoire, ou rester planté la a avaler les mouche? Dit-il, amusé.

Je le regarda, une partie me disant de le croire, et l'autre de rester distante.

Pourtant...

-Je vais vous écouter. Dit-je.

-De toute façon, si vous ne me croyez pas, je n'aurai qu'a vous jeter l'oubliette et me sauver à quelque part dans le fin fond de l'Angleterre.

Je le regardais fixement.

-Vous n'oseriez pas...

Il tourna sa baguette entre ses doigts, souriant d'un air quelque peu absent.

-D'accord, je vous écoute. Dit-je en m'enfonçant confortablement dans mon fauteuil.

Il se plaça plus confortablement, serra sa baguette dans sa poche, et me regarda sérieusement.