Partie 31

Merci à Meanne 77 et à Kaly pour leur correction

" Alors ? Où se trouve votre empereur ? Nous contrôlons tout le palais ! Aurait-il peur ? ".

Tous les ministres présents se mirent à trembler devant lui. Seul un, plus hardi que les autres, s'avança. Il s'inclina avec noblesse.

" Mon seigneur, nous recherchons actuellement notre empereur, mais personne ne l'a trouvé ! Mais je suis certain qu'il ne devrait plus tarder… ".

Comme pour confirmer ses dires, une porte sur la droite s'ouvrit, laissant place à un homme recouvert d'un voile rouge. Seul son visage était visible et il remarqua sa jeunesse. *Ce doit être le fils de l'empereur, mais pourquoi porte-t-il les vêtements de pouvoir ? *. Le jeune homme stoppa un instant, son regard bleu s'attardant sur lui. Après un instant, il se remit en mouvement et vint se placer devant le trône. Harlaf retint un sourire moqueur en voyant le sérieux avec lequel le jeune prince prenait son nouveau rôle, car il devinait que ces vêtements n'étaient pas là pour rien. Les premières paroles qui s'élevèrent confirmèrent ses suppositions.

" Je suis le nouveau dirigeant de ce pays, l'ancien empereur étant mort...Mon nom est Quatre Raberba Winner. Que celui qui souhaite s'entretenir avec moi approche ".

Il s'approcha donc du trône, stoppant au bas des marches. Il se présenta sans autre forme de procès et indiqua exactement ce qu'il voulait. Il savait très bien que cet enfant n'y était pour rien dans ce conflit mais il était maintenant le nouveau dirigeant des terres de Talantes et il se devait de rester le chef des Mercenaires et de protéger son peuple. Quatre lui répondit puis s'assit sur son trône. Harlaf ne dit rien face à ce manque de politesse car il devinait aisément le malaise que le blond devait ressentir. Après tout, son propre père avait été loin, trop loin. En pensant à cet homme vil, il se permit de demander la véracité de cette mort. Il fut surpris de la réponse de Quatre. * Il l'a tué lui-même ? Incroyable. On peut dire qu'il ne manque pas de courage *.

" En effet, j'aimerais vérifier par moi-même…Car vous n'êtes pas sans savoir que cet homme était un monstre… ".

Le jeune prince se leva puis lui demanda de le suivre, ce qu'il fit. C'est alors qu'il remarqua Heero et un autre homme derrière lui. Son guerrier fixait le prince avec une certaine appréhension proche de la colère. * Pourquoi a-t-il l'air fâché ? *. Il le vit faire un pas vers Quatre mais celui-ci l'ignora. Le jeune homme natté s'approcha alors rapidement comme pour l'arrêter. Il fronça les sourcils et se plaça devant Heero. Il le fixa un instant notant la légère rougeur qui attaqua les du jeune mercenaire puis reporta son attention sur l'homme à ses côtés : à peu près de la même taille que Heero, de longs cheveux châtains reliés en une natte, des yeux d'un bleu profond tirant sur le violet et l'air extrêmement mal à l'aise. Il leva un sourcil puis regarda Heero.

" Heero…Serait-ce ce que je pense ? ".

La réaction du guerrier lui donna directement la réponse et il se mit à rire. Il était heureux pour lui, Heero était tellement renfermé sur lui-même, tellement seul. Ce petit homme qui avait conquis ce cœur méritait qu'on le félicite. Il fit alors le geste de Bienvenue puis se préoccupa à nouveau de Quatre. Leurs yeux se rencontrèrent et il s'excusa. Quatre hocha la tête puis se remit en marche. Harlaf avait eu le temps de voir une étrange lueur passer dans les yeux bleus mais il ne savait pas comment l'interpréter. Il retint un soupir. Bien entendu il était content pour Heero, mais il commençait à s'inquiéter pour son fils, pensant le retrouver auprès du guerrier…

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Tout en s'avançant vers la salle où reposait le corps de son père, Quatre repensa à la scène qui venait d'avoir lieu. Harlaf avait simplement fixé Heero et Duo puis avait posé une seule question et son rire s'était ensuite élevé. Un rire rempli de joie et qui l'avait fait réagir aussitôt. Ce rire était en tout point le même que celui de Trowa. Il ne l'avait pas entendu très souvent mais assez pour faire le rapprochement. Le fait que Trowa soit le fils du grand Mercenaire se confirma dans son esprit. * Mais si c'est le cas, Trowa ne restera jamais ici…Son père voudra le reprendre avec lui. Non ! Je ne le supporterai pas ! Trowa est à moi ! *.

Il réfléchit sentant Harlaf juste derrière lui. * Je ne vois pas beaucoup de solutions. Mais il faut que je trouve *. Ils arrivèrent enfin devant la pièce. Ils y entrèrent et Quatre laissa le chef des Mercenaires vérifier ses dires.

Il avait laissé son père tel quel. Le sang avait séché et le trou béant en plein milieu de son ventre ne laissait aucun doute possible. Il regarda lui aussi ce corps et sentit une liberté qu'il n'avait jamais éprouvée jusqu'alors réalisant qu'enfin il pourrait penser et agir par lui-même sans avoir constamment son père sur le dos. A partir d'aujourd'hui, c'était lui qui déciderait de tout. Il prit une inspiration puis se détourna pour sortir de la salle. Harlaf le rejoignit presque aussitôt. Ils se fixèrent un instant puis le grand homme hocha de la tête.

" Je suis maintenant fixé sur la véracité de votre action. Je pense qu'à présent nous pourrions discuter de la paix ? ".

Quatre acquiesça. Il lui fit signe de le suivre. Les ministres, gardes et Mercenaires se mirent aussi en mouvement. Il décida d'aller dans le bureau d'étude, ils y seraient à l'aise. Il pénétra dans la pièce suivi du grand Mercenaire. Il se retourna puis décida d'agir :

" Restez dehors ! Je vais m'entretenir seul avec le seigneur Harlaf … ".

Harlaf fit aussitôt un geste à ses hommes, leur intimant de rester hors de la pièce. Mais les Talantais ouvrirent de grands yeux surpris et s'exclamèrent presque en même temps :

" Mais, Votre Altesse ! ".

Quatre les fusilla du regard puis eut un geste autoritaire.

" Dehors ! ".

Ils déguerpirent rapidement et Quatre se retrouva seul avec le père de Trowa. Celui-ci le regardait, amusé.

" Quelle autorité ! ".

Quatre baissa la tête un peu gêné de cette marque d'émotion puis se reprit aussitôt, il ne devait en aucun cas faire preuve de faiblesse. Il s'avança vers le bureau et s'y assis, montrant de la main le siège en face de lui.

" Il faut que je me fasse respecter tout de suite, sinon ces vautours vont me dévorer ".

Harlaf acquiesça doucement.

" Beaucoup d'hommes sont attirés par le pouvoir, il faut juste savoir faire la différence entre un ami et un ennemi ".

" Je suis d'accord avec vous ".

Il sourit puis posa ses mains sur la grande table.

" Je pense que nous devrions parler de ce qui vous amène ici… ".

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" Je suis contente que tu l'aies retrouvé ".

Meiran sourit puis posa son regard interrogateur sur Heero. Celui-ci secoua la tête sans rien dire, sans doute trop inquiet pour parler. Duo s'approcha puis lui proposa d'aller voir dans les pièces du palais, dont la chambre de Quatre. Heero acquiesça et le prit par la main. Ils se dirigèrent rapidement vers l'endroit où ils pensaient trouver leur ami.

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~ Devant couloir menant à la chambre de Quatre ~

Heero mit la main à son épée, prêt à étriper les quatre hommes se tenant devant lui. Duo s'interposa immédiatement.

" Non ! c'est pas une bonne idée, Heero ! Il vaut mieux attendre Quatre ".

Wu Fei et Meiran acquiescèrent vivement. Heero serra les dents et jeta un regard meurtrier aux hommes. Il repoussa Duo puis partit. * J'arrive pas à le croire ! Pourquoi refuse-t-il qu'on le voit ? Je sais bien qu'on lui a menti mais tout de même ! Tout est terminé, il pourrait essayer de comprendre ! *. Heero stoppa devant une horde d'hommes qu'il reconnut comme étant les ministres. Il écouta la conversation.

" C'est une atteinte au protocole ! ".

" Pour effectuer un traité, nous devons être présent ! ".

" Il n'est même pas encore l'empereur et il change déjà les règles ! ".

Heero fronça les sourcils puis s'appuya contre un mur. Si Quatre voulait jouer ce jeu il allait être servi et ce n'est pas lui, Heero, qui allait perdre. Il remarqua avec une légère peine que Duo ne l'avait pas rejoint. Seuls ses deux amis Mercenaires se trouvaient près de lui. * Où es-tu mon amour ? *. Il décida tout de même de rester à attendre le prince, il savait que Duo ne risquait plus rien maintenant que ses guerriers le connaissaient et l'avaient accepté.

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Duo fixait la scène avec stupeur.

" Désolé, c'est un ordre du prince ! Vous ne pouvez pas passer !

* Mais pourquoi ? *. Il se demanda ce que devait penser Quatre en ce moment. Il avait tuer son propre père et était devenu le nouveau dirigeant de Talantes. Trowa était sain et sauf selon les dires de ces gardes. Alors pourquoi ? Il sentit Heero près à sauter sur les hommes, il bougea rapidement pour l'empêcher de faire une bêtise. S'il tuait ces soldats, la guerre reprendrait certainement. Quatre ne laisserait jamais passer ça. Heero stoppa son geste sous son injonction puis les quitta l'air très en colère. Duo sentit son cœur se serrer. Même si Heero l'aimait, il y avait eu Trowa avant. Et c'était tout à fait normal que le grand brun s'en inquiète. Pourtant, maintenant il n'avait plus peur que le Mercenaire revienne sur sa décision, pas après qu'il l'ait présenté, lui, l'insignifiant Duo, à tout son peuple. Il décida d'aller attendre Quatre autre part, près d'une des sorties du grand bureau. Il espérait que son ami passerait par là, * avec un peu de chance *.

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Trowa ouvrit les yeux mais ne bougea pas. Tout d'abord, il se remémora les derniers événements. * Il est mort ! *. Il se releva brutalement sous cette pensée, et se recoucha aussitôt, ayant le tournis. * Quatre a réussi, il était choqué et j'ai voulu le réveiller. Il m'a parlé puis plus rien…*. Il s'assit lentement dans le lit et vit qu'il se trouvait dans la chambre de Quatre. Après son évanouissement, Quatre avait dû s'occuper de lui : des bandages frais recouvraient son corps meurtri. Il repensa alors aux yeux sans chaleur de son amant et il sentit son cœur se serrer. * Il était si en colère. Il doit m'en vouloir énormément. J'espère simplement qu'il me laissera le temps de tout lui expliquer…*. Il ramena les couvertures sur son corps toujours nu puis réfléchit. Maintenant que l'empereur était mort, il n'avait plus aucune raison officielle de rester à Talantes. Mais il ne désirait pas partir, quitte à faire souffrir son père. Quatre avait pris une place beaucoup trop importante dans sa vie. Il voulait qu'ils se Lient, enfin si le blond l'acceptait.

Il ferma les yeux et se concentra. Son potentiel était encore légèrement affaibli mais il avait bien récupéré, toutes ses blessures avaient été soignées et il n'avait que de vagues frissons au souvenir de ce qui s'était passé. Il décida de se lever. Il passa une jambe qu'il posa doucement à terre. Sentant que ça allait bien, il posa la deuxième puis se mit debout. Il fit un pas puis comprit que tout se passerait bien : il n'allait pas tomber. Il s'approcha en premier de l'armoire de son amant et l'ouvrit en grand. Il farfouilla quelques instants puis sortit une tunique plus grande que les autres. Il vérifia la taille puis l'enfila. Celle-ci le seyait parfaitement. Toute bleue, d'un tissu qu'il ne reconnaissait pas, elle était légère et très douce au toucher. Il se demanda pourquoi Quatre avait ce vêtement : il était très différent des tenues qu'il portait habituellement. Après un moment, il s'avança vers la porte et tenta d'ouvrir la porte, sans succès. * Mais pourquoi suis-je enfermé ? *. Il se recula et hésita à utiliser un sort de serrure pour sortir. Si Quatre l'avait enfermé c'était qu'il avait une idée derrière la tête et Trowa ne voulait pas lui désobéir, il voulait au contraire lui faire plaisir pour se faire pardonner de tous ses mensonges. Il soupira puis décida de patienter. Il s'assit sur le grand canapé et fixa avec impatience la porte de la chambre.

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Quatre sentit sa tension s'abaisser d'un cran quand il quitta le bureau. L'entretien s'était très bien déroulé jusqu'à ce qu'il pose sa réelle condition. Bien entendu, vu que c'était son propre père qui était en faute, il ne s'était pas permis de se montrer trop exigeant. Mais ce qu'il avait demandé était tellement extravagant que le grand Mercenaire l'avait fixé durant plusieurs minutes sans répondre. Ils avaient discuté longtemps dessus et Quatre savait que sa proposition était inconcevable, mais si Harlaf était d'accord alors il obtiendrait réellement ce qu'il désirait.

Et…Il avait réussi, le Mercenaire avait hésité, donnant d'excellents arguments mais Quatre avait été plus que persuasif : 'parler du peuple et tout fonctionne correctement ensuite', règle que lui avait apprise son professeur de politique et qu'il avait facilement retenue.

Il soupira puis décida d'aller voir si Trowa était réveillé.

Relevant la tête, il croisa le regard violet de son –meilleur- ami, il y avait peu.

" Duo… ".

Ils se fixèrent. Quatre sentait de la peine dans ce regard mais il avait pris sa décision.

" Quatre…Que…Qu'est-ce qui te prends ?! ".

Il commença à avancer, ignorant délibérément le châtain. Duo ouvrit de grands yeux incrédules et frissonna quand il s'arrêta à sa hauteur.

" Je te croyais mon ami, mais ce n'était pas le cas…Tu m'as bien eu je dois l'avouer ! ".

" Qua… ".

" Silence ! ".

Quatre tourna son visage vers celui, effrayé, du natté. Il fronça les sourcils et sortit de sa poche la croix qu'il lui avait donné.

" Reprends la…Mais sache qu'elle ne représente plus rien à mes yeux ! Je te rends aussi ta liberté ! Tu peux quitter Talantes ! Rejoins ton père adoptif ou pars avec ton amant, cela m'est égal ! Mais je ne veux plus jamais te revoir ! ".

Il sentit son cœur se serrer devant la douleur qu'il ressentait en Duo, mais il ne voulait pas flancher. Il laissa tomber le bijou par terre puis quitta son seul véritable ami.

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Duo sentit son cœur s'alléger en voyant Quatre sortir du bureau. Il avait eu une bonne idée d'attendre là. Il connaissait le blond par cœur, ils étaient amis depuis si longtemps. Mais en croisant le regard froid du prince, son cœur se serra de nouveau. Quatre ne bougea pas. Il prononça simplement son nom, sans émotion, comme il l'aurait fait pour un simple inconnu. Il demanda tout tremblant pourquoi il agissait ainsi et se tendit en voyant le blond s'approcher de lui. Quand il s'arrêta à son coté, il frissonna. * Quatre ? Pourquoi ? *.

" Je te croyais mon ami, mais ce n'était pas le cas…Tu m'as bien eu je dois l'avouer ! ".

Il voulut protester, lui dire qu'il lui avait toujours été fidèle même s'il lui avait caché certaines choses. Bien entendu, ce n'était pas digne de leur amitié, mais il avait eu ses raisons, ainsi que Heero et Trowa. Ne pouvait-il le comprendre ? Duo retint ses larmes et déglutit avec peine quand Quatre laissa tomber la petite croix au sol tout en le quittant. Une fois le blond hors de vue, il se laissa tomber à terre et les larmes se mirent à couler. Il prit la croix et la serra contre lui, comprenant réellement ce qui venait de se passer : il venait de perdre son seul et unique ami…

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Heero fixa son chef sortir de la pièce, seul. * Mince ! Où est Quatre ?! *. Il allait s'avancer vers le Mercenaire quand celui-ci posa un regard dur sur lui. Il fronça les sourcils puis attendit de voir ce qu'il avait à dire. Harlaf ne s'adressa pas à lui :

" Pouvez-vous me conduire jusqu'à une chambre ? ".

Les gardes s'inclinèrent avec respect et lui demandèrent de les suivre. Sa voix s'éleva à nouveau :

" Heero, suis moi ! ".

C'était un ordre et Heero se demanda ce qui se passait. Son chef avait l'air en colère. Cela s'était donc mal passé avec Quatre ? Il jeta un coup d'œil au couloir, espérant voir Duo, mais le jeune natté ne fit pas son apparition. Il suivit avec une légère crainte le père de Trowa.

" Heero ? Si tu veux, on s'occupe de Duo ".

Il remercia Meiran de la tête puis pénétra dans la chambre attribuée à son dirigeant.

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" Il avait l'air furieux ! C'est la première fois que je le voyais comme ça ! ".

Wu Fei acquiesça. En effet, il était très rare que leur chef montre ses humeurs ainsi devant tout le monde. Et apparemment, Heero allait être la cible. Il ne savait que penser et il espérait que cela ne soit pas aussi grave que cela en avait l'air.

/ Je suis certaine que tout va bien se passer, mon ange…/.

/ J'espère…/.

Ils s'avancèrent au hasard des couloirs près de là où Duo les avait quittés. Meiran poussa tout à coup un petit cri et s'élança vers une forme recroquevillée à terre. Wu Fei fronça les sourcils et s'approcha lentement d'un Duo en pleurs. Meiran tentait de calmer le châtain sans succès. Il s'accroupit lui-même auprès de lui.

" Duo ? Que se passe-t-il ? Quelque chose ne va pas ? ".

Wu Fei ne dit rien, se contentant de fixer la scène. Il remarqua alors qu'il avait les mains ensanglantées et se permit d'intervenir. Il les prit avec douceur puis ôta l'objet qui avait engendré les blessures. Il examina la petite croix. Elle ne lui rappelait rien. Il avança alors une main vers le menton de Duo et le lui releva avec délicatesse, ne voulant pas brusquer le natté. Celui-ci sembla alors réellement réaliser leurs présences et cessa de pleurer.

" Je…Je ne… ".

Wu Fei secoua la tête devant le ton hésitant.

" Tu n'as pas à te justifier ! La seule personne à laquelle tu dois rendre des comptes sera ton Lien, et à l'occasion notre chef. Si nous sommes là, c'est simplement pour t'aider. Si tu ne veux pas nous parler, ne le fais pas. Nous ne t'y obligeons pas. Sache que tu vas faire partie de notre clan et que les règles sont sans doute différentes ".

Duo ouvrit de grands yeux et acquiesça. Il murmura un petit merci puis Meiran l'aida à se relever. Wu Fei ne put s'empêcher de sourire devant la première question du natté.

" Mais où est passé Hee-chan ?! ".