Elle avait l'apparence d'une mortelle mais je savais qu'elle était immortelle... Longtemps elle est restée cachée dans les profondeur de la terre car sa peau ne pouvait pas supporter la chaleur du soleil, et maintenant que l'obscurité est revenue elle peut à nouveau errer aux yeux de tous... Elle a eu un très triste destin.... C'était une fille des hommes, égarée lors d'un voyage. Elle fut recueilli par Sauron, qui guidé par Morgoth, lui fit don d'une vie immortelle, mais elle devait exclusivement se nourrir du sang des orcs. Elle être aussi âgée que moi, même plus... Auparavant son âme de jeune adolescente était pure, mais à présent que restait il de la douce mortelle? On disait qu'elle possède de très grand dons de maléfice... C'est pour cela que je n'osais faire un geste, maintenant j'étais aux côtés d'Estel et je gardais ma main sur la sienne. Je ne sais pas pourquoi Gandalf ne faisait rien, la lumière éclatante de son âme pourrait la réduire en poussière mais pourtant il ne bougeait pas... Puis je réalisai que c'était elle qui nous corrompais...

- Mithrandir!

Il ne se tourna pas vers moi, mais Kenessa avait levé les yeux vers moi... Étais je la seule à pouvoir voir la malice et la cruauté dans son regard... J'entendis sa voix, dure et aigre dans ma tête:

- Ha! Te voilà dame d' Imladris ? Parés de bijoux sans prix tu cherches à oublier tout ce que tu vas perdre.... Tu vas mourir dans la solitude... Tu va voir les cendres d'Imladris... L'oubli de la Lorien... Tu vas être seule si seule... Et lui ton brave héros... Tu vas le voir vieillir, devenir encore plus faible.... Faible face à al mort...


Elle m'envoyait de terrible visions, je voyais mon cher Estel aux cheveux blancs allongé sur son lit de mort... Et le vent qui balaye les ruines d'Imladris... Puis la Nimrodel qui pleure dans sa solitude dans la Lorien... Moi une étrangère chez les mortels... M'allongeant pour mourir... Pour oublier... Je devais avoir tremblé ou pleuré car soudain je sentis la main d'Estel qui serrait la mienne et je revins au présent... Personne ne vit le sourire cruelle que Kenessa me fit. Pourtant personne ne bougeait... Je cherchai à de nouveau attirer l'attention de Gandalf, mais elle recommença à m'envoyer des images d'Estel agonisant sous de terribles blessures. Mais sa main sur la mienne me donnait courage, alors j'inspirai profondément et cette fois criai:

- Mithrandir! Togt calad lîn ! (apportes nous ta lumière)


Kenessa s'avança, elle gardait une expression de petite fille... Aragorn me murmura:

- Ce n'est qu'une enfant esclave...

- Non Estel....


Je commençais vraiment à m'inquiéter au sujet de Gandalf et de son inaction. il devait savoir qui elle était...

Kenessa tenait la bride du cheval d'Aragorn. Celui ci se pencha vers elle:

- Jeune demoiselle laissez nous passer...


Puis sa voix faibli, il se tue... Elle devait aussi le torturer... Il gardait le regards perdu dans le vide et ne disait pas un mot. Il ne devait surtout pas perdre espoir car sa volonté donnait courage à tout ces soldats dernières nous. Je cherchais désespérément un moyen pour arrêter tout cela, la faire disparaître. Mais à chaque fois que je cherchais à réfléchir elle m'envoyait ces terribles visions... Elle sentait nos peurs cachées... De nouveau je pouvais voir Aragorn s'allonger pour mourir, mais je me forçais à penser à autre chose quand soudain une image déchira ce cauchemar. C'était Sam penché sur Frodon en criant:

- Monsieur Frodon! Je vous porterais.... Mais on doit monter le plus vite possible pour finir ce travail...


Alors, au lieu de plaider Gandalf j'apostrophai la fille du Mal:

- Kenessa, cesse tout de suite cette mascarade...


Ma voix la fit sursauter la sorcière, son attention fut ôtée d'Aragorn et elle recula. C'est à ce moment, quand elle cogna son dos sur la porte que Gandalf ouvrit sa mante grise en nous ordonnant de reculer... Je compris enfin pourquoi il avait tant attendu... Kenessa riposta, elle ouvrit ses mains, une lueur verdâtre s'en échappait et elle cria, dans une langue inconnu, sa voix sans jeunesse et aussi ancienne que celle des ents. En elle l'âme de toute ces mauvaises créatures s'étaient entassées... Ces nuages verdâtres s'avancèrent vers nous, le poney de Meriadoc se dressa brusquement sur ses deux pattes arrières et fit tomber le pauvre Hobbit. Avant que l'on puisse lui venir en aide le poney l'écrasa avec une grande force... Je compris que ces nuages verdâtres rendait cassait la volonté de ceux qui les respiraient... Le petit Peregrin cria:

- Noooon Merry!!!!!!!!!!!

Eowyn qui était à ses côtés le retint fermement en murmurant:

- Stille nú (calme toi maintenant... )



Je ne savais pas quoi faire, malgré mes connaissance de magie blanche, je n'avais jamais eu à faire face à une telle force du mal... Un elfe de Dame Galadriel poussa tout le monde et fit face à ces nuages toxique et clama:

- Morier Vara tel' Seldarine lietha guldur !


Sa voix résonna très fort, et une lumière blanche, très aveuglante aspira cette fumée viciée... Je me penchai rapidement sur le corps du jeune hobbit.. Il ne respirait plus... Tristement, je confiai son corps à un autre hobbit... Il méritait un enterrement d'héros... Peregrin était silencieusement et stoïquement sur son poney mais dans ses yeux brillait une flamme de rage... Je ne lui dis rien, on ne pouvait pas l'aider... La douleur était encore trop forte... Aragorn se pencha tristement aussi sur le corps de Meriadoc et murmura:

- C'était un très courageux hobbit... Qui savait ce qui était important dans la vie...
Pippin... Je comprends ta peine... J'ai aussi vu un frère tombé...

Finalement Gandalf réduisit la sorcière en un amas de chair répugnant... Une forte odeur et surtout de nombreuse ondes négative se dégageait de ses restes... Aragorn eut seulement le temps de remonter sur son cheval et Gandalf de nous rejoindre quand les lourdes portes s'ouvrirent. Une violente rafale de vent nous gifla... Mais il n'y avait personne... Gandalf et Aragorn échangèrent un regard, puis continuèrent à avancer... Nous entrâmes dans le pays de l'Ombre... L'air était humide et collant... Un mauvaise odeur, de pourriture et de cendre brûlaient nos poumons... Mais le Roi du Gondor continuait à avancer... Quand le dernier homme franchis la frontière, les portes se renfermèrent lourdement... Nous étions pris au piège... Où bien était ce préméditer... Se sacrifier pour la destruction de l'anneau ? Le silence fut interrompu par la marche de centaines de bottes de fer. Seul nous les elfes pouvions les entendre... Je me penchai vers Aragorn et murmurai:

- meneg orchoth tolnt... ( des milliers d'orcs viennent)

Il se tourna vers moi d'un air surprit...

- Elessar... Roi du Gondor... La grande bataille va commencer...



Nous nous tenions prêts. l'épée à la main et le regard fixé en face de nous quand arrivèrent les premiers orcs... On n'en avait jamais vu tellement impressionnant et sauvage. Mais je pouvais sentir la rancoeur des femmes qui avaient perdus leurs proches, de ces hommes usé et humilié, et de ces hobbits déchaînés... A mes côtés j'entendis un cri parmi tant d'autres quand nous chargeâmes:

- Pour la Comté! Pour Meriadoc!