20000 lieues dans un aquarium.

Auteur : Sahad.

Remarque : Quelqu'un sait-il faire de nouvelles catégories ? Enfin, je veux dire, j'aimerais écrire une fic sur Mint na Bokura, s'il y en a qui savent, ils peuvent me le dire ? Thank ya ! Bonne lecture.

Chapitre 3 :

Kikoo ! Je m'appelle Heero, je suis revenu de vacances (ô combien chiantes) et j'ai retrouver mes amis, on est allés s'infiltrer dans un Aquarium sans payer l'entrée mais on se retrouve coincés dedans ! Et on est allés se cacher dans un passage donnant sur l'aquarium d'un triton dont je comprend la langue, qu'est-ce que c'est que ce truc ! J'ai pu rentrer chez moi en forçant un peu le passage, je me suis bien pris la tête avec mes parents en leur balançant leurs quatre vérités. Que va-t-il encore m'arriver ?

Le jeune brun s'était assoupi, assis contre la porte, les larmes l'avaient épuisé. Cependant, quelques petits coups contre la porte le réveillèrent presque en sursaut, il examina tout ce qui l'entourait avec une grande rapidité avant de récupérer complètement ses esprit et de se souvenir de la dispute du matin ; il demeura pourtant assis contre la porte, se contentant de parler d'où il était :

« Quoi ? lança-t-il presque d'un ton sec.

- Heero... C'est Maman. Ouvre-moi, s'il te plaît... murmura la voix derrière la porte.

- Sûrement pas ! répondit aussitôt le garçon.

- Heero... Bon. Je te parlerais quand tu seras plus calme. »

Toujours assis contre la porte, il écouta les pas s'éloigner dans le couloir. Non, il n'était pas près à affronter le regard de ses parents après ce qu'il avait dit, ce serait accepter toutes ses paroles, même celles dont il s'était défini, juger qu'il n'avait rien à aire dans cette famille. Les larmes menaçaient de couler à nouveau mais il s'essuya rageusement les joues en se murmurant :

« Non, je ne pleurerais plus... J'en ai fait la promesse à mon père. Mon vrai père. »

Un petit bruit contre la fenêtre de sa chambre attira son attention, levant les yeux, il découvrit son ami Quatre qui tapotait contre la vitre pendant que Trowa surveillait les alentours. Heero alla ouvrir la fenêtre :

« Quatre ? Trowa ? Mais qu'est-ce que vous fichez là ! chuchota-t-il.

- On est venu s'assurer que tout allait bien pour toi... répondit le petit blond sur le même ton. Mais... Tu as pleuré ?

- Non. J'ai mal dormi. C'est tout... mentit le brun.

- Dépêchez-vous, on n'a pas tout notre temps ! râla Trowa qui montait toujours la garde.

- Heero. ? » appela une voix.

Les trois regards se tournèrent vers la porte, le brun reprit rapidement ses esprits et se plaqua contre la porte, empêchant celle-ci de s'ouvrir. Mais quelqu'un tentait pourtant de pénétrer dans la pièce, la voix était grave, celle d'un homme. Heero se tourna vers ses amis est murmura :

« C'est mon père... !

- Heero ! Ouvre cette porte, maintenant ! ordonna a voix alors que la poignée s'abaissait déjà.

- Casse-toi ! hurla le jeune garçon en pesant de tout son poids contre la porte en bois.

- Ouvre ! »

La porte eut un sursaut, Heero poussa de plus belle pour la refermer, Quatre fit un signe à son ami, les deux garçons entrèrent dans la chambre par la fenêtre, contournant une armoire, ils la poussèrent de toutes leurs forces vers la porte jusqu'à ce que celle-ci soit bloquée.

« Heero ! Ouvre immédiatement !

- Dans l'cul ! » railla l'interpellé en tirant la langue.

Les trois garçons rirent aux éclats et sortirent par la fenêtre, courant librement dans la rue, le jeune brun oubliait ses problèmes pour un temps, ne pensant qu'aux bons moments qu'il allait passer en compagnie de ses amis. Ils allèrent retrouver Wufei qui les attendait sous un arbre dans le parc, non loin de la maison du Japonais ; là, ils racontèrent au jeune Chinois ce qu'il s'était passé.

POV Heero :

Wufei a peine à nous croire et ne rit pas à cette histoire alors que moi, j'en ai mal aux côtes ; il nous calme tous par cette phrase qui me glace sur place :

« Et comment tu feras quand tu vas rentrer ?

- ... »

Je n'y avais pas pensé, j'avais agis sur un coup de tête... J'avale lentement ma salive, je vois rapidement différents scénarios, mon ''père'' me frappant ou bien ma mère pleurant ; qu'est-ce que j'ai fait... ? Mais quel imbécile ! Je masque ma peur par un air assuré et lance :

« Ça ira, c'est pas mes vieux qui me font peur !

- Heero... T'es sûr que ça ira ? s'inquiète Quatre.

- Bien sûr que oui ! je lâche. Allez, vous venez ! »

Je coupe là notre discussion, les entraînant dans une course folle en direction d'un Game Center connu des ados et ignoré des adultes c'est un peu comme notre repaire dans les moments noirs ou lorsqu'on veut se détendre un peu, justement ce qu'il me faut. Nous pénétrons dans le bâtiment, à première vue, on pourrait le prendre pour un bar quelconque, mais pour ceux qui connaissent un peu, en passant la porte du fond, on pénètre dans un endroit immense à cinq sous-sols, rempli de machines de jeu en tout genre. Le rêve de n'importe quel jeune de notre âge. C'est avec le sourire que nous nous lançons tous les défis imaginables : tir, course, danse, épreuve de force, combat, maison de l'horreur, montagne russe (un peu petite mais on ne va pas râler), ciné à sièges mobiles, photomaton difforme, bowling, dent de la mer, labyrinthe classique et à miroir, énigmes, basket, volley, hand, ping-pong, hockey sur table, billard, baby-foot et j'en passe.

Je ne vois pas le temps passer, ce n'est que lorsque je lève le nez vers la pendule que je sens mon coeur s'arrêter : 18h30. C'est l'heure de rentrer pour mes amis car leurs parents veulent qu'ils soient là au dîner ou bien qu'ils préviennent qu'ils mangeront dehors. C'est pas vrai. ! Je sens une main se poser sur mon épaule et me retourne, c'est Trowa :

« Si tu veux, tu peux venir dormir chez moi. Je peux même te prêter des affaires.

- C'est vrai ? j'en sauterais de joie.

- Bien sûr ! »

Il ne me sourit pas, mais je sais qu'il sourit rarement. Trowa, tu es vraiment un vrai ami, merci. Nous rentrons donc, Quatre et Wufei n'habitant pas loin l'un de chez l'autre, ils partent ensemble pendant que Trowa m'emmène, nous marchons pendant un bon bout de temps avant de prendre le métro ; Trowa est celui d'entre nous qui habite le plus loin. Et entre nous, j'en suis ravi à cette heure : plus loin je serais de mes parents, mieux ça sera. Nous arrivons devant chez lui après dix minutes de train, quand nous entrons sa soeur nous sourit :

« Bonsoir les garçons ! Ça fait plaisir de te voir, Heero, depuis le temps !

- Content de te voir aussi ! elle ne sait pas à quel point je suis sincère.

- Heero reste dormir à la maison... lui annonce Trowa.

- T'aurais pu prévenir ! le gronde-t-elle. J'aurais préparé plus de bouffe !

- T'inquiète pas, Catherine ! j'interviens. Ça ira, je t'assure !

- Bon, venez manger, c'est près. »

Nous la suivons. Je ne peux pas m'empêcher de la fixer, je n'ai jamais vu leurs parents, pourquoi. ? Catherine me pose plein de question pendant le repas, pour savoir comment ça va, ce que je ferais l'année prochaine, si moi et les copains avons prévu quelques trucs, tout ça. Après le repas et l'interrogatoire en règle, nous montons à l'étage, dans la chambre de Trowa, tout est toujours rangé dans sa chambre, rien à voir avec la mienne ! Mais maintenant que nous sommes seuls, j'ai envie de lui poser cette question qui me brûle les lèvres mais il me coupe de court :

« Tu dois te demander pourquoi tu n'as jamais vu mes parents, ne ?

- Hu... Ha-hai ! comment a-t-il deviné ?

- Mes parents sont morts il y a cinq ans. Ma soeur, Catherine, ayant dix ans de plus que moi, a obtenu ma garde. Je ne la remercierais jamais assez de m'avoir sauvé : j'étais bon pour l'orphelinat. J'essaye de faire de mon mieux pour l'aider et ne pas lui mener la vie dure... Mais je sais que je ne suis qu'un boulet.

- Pou- Pourquoi tu dis ça ? je m'étonne.

- Ma soeur pourrait avoir une vie meilleure si elle n'avait pas à faire de dépense pour moi... De plus, ma présence l'empêche d'avoir un petit copain à la maison et tout, ils sont tous réticents à l'idée de vivre avec un môme sous le même toit.

- ... je ne sais pas quoi dire, mais lorsqu'il se tourne pour me regarder, ce n'est plus ce masque d'indifférence, mais belle est bien un regard emplit de tristesse et d'envie qui me scrute.

- Alors ne gâche pas tout avec tes parents. Même si c'est parfois dur, il faut savoir les pardonner car au fond, même s'ils t'engueulent ou quoi que ce soit, ils t'aiment. Tu as la chance que je n'ai jamais eu d'avoir une famille. La mienne est brisée... Alors, profite de cette chance. Profites-en pour moi, s'il te plaît. »

Je ne sais pas ce que je pourrais dire, c'est la première fois que je le vois et l'entend parler comme ça. Un bruit me coupe dans mes pensées, c'est un bruit de portière qui vient de l'extérieur, nous fixons tous deux les escaliers en tendant l'oreille. Quelqu'un sonne à la porte, j'écoute :

« Oui ? Oh ! Bonjour Mr. Yuy ! dit Catherine.

- Heero est-il là? »

Je reconnais cette voix, trop bien ! La panique me prend, je regarde partout, mes yeux se posent sur la fenêtre, je me précipite et tente de l'ouvrir ; mais le bras de Trowa m'arrête, il me fixe du regard, je secoue la tête en murmurant :

« Pas encore... ! Pas maintenant... ! »

Il me regarde quelques secondes avant de hocher la tête et d'ouvrir la fenêtre, je passe par l'ouverture et pose le pied sur l'escalier de secours, je me retourne :

« Merci Trowa !

- De rien, dépêche-toi, je vais essayer de le retenir ! »

FIN POV

Le jeune brun disparut au coin de la rue, lorsque des bruits de pas dans l'escalier ce firent entendre, le Français referma vite la fenêtre et colla son dos contre celle-ci. Un homme entra dans sa chambre, Trowa le reconnut, il avait souvent vu Heero en compagnie de ses parents par le passé, l'homme semblait énervé :

« Où est Heero !

- ... le châtain le scruta de ses yeux verts sans pour autant prononcer une seule parole.

- Répond-moi ! ordonna une nouvelle fois l'homme.

- ...

- Treize, calme-toi... ! supplia la mère de Heero qui était entrée à son tour dans la chambre.

- Tu vas me répondre, petit merdeux ! » hurla-t-il de plus belle en empoignant le jeune garçon par le col.

Les yeux verts qui fixaient toujours l'homme le paralysèrent quelques secondes tant l'impassibilité du jeune garçon était parfaite, celui-ci fit quelques pas, faisant reculer Treize, puis, la lune éclairant le visage du châtain, il murmura :

« Mr. Yuy. Je ne connais pas grand-chose de votre famille mais laissez-moi vous dire que si vous continuez de la sorte. Vous allez le perdre, et ce à tout jamais. »

Il fit quelques pas en direction de la porte dans le but d'aller au rez-de-chaussée, cependant, il s'arrêta à la hauteur de l'homme qui demeurait toujours immobile, la voix du jeune garçon fut si basse que Treize fut le seul à l'entendre :

« Si vous faites quoique ce soit à Heero, même si des années nous sépare, je vous le promet, je vous le ferais payer très cher, Mr. Yuy. »

Sur ce, il s'éloigna, laissant le père de Heero au milieu de sa chambre et n'y prêtant plus attention ; ses pas résonnèrent dans le couloir alors qu'il descendait les marches une à une, les paroles du Français résonnaient encore dans l'esprit de Treize :

« Très cher, Mr.Yuy. Je vous le ferais payer. Si vous faites quoique ce soit à Heero. Je vous le promets. »

--- A SUIVRE !

Sahad : Et oui, Trowa défend toujours ses amis, même si pour cela il doit se faire des ennemis car telle est la façon dont il a choisi de vivre !

Quatre : Où vas aller Heero maintenant ?

Wufei : Ouais et que va-t-il se passer ?

Trowa : Ça va m'apporter des ennuis ?

Heero : Je vais fuir encore longtemps ?

Duo : Je fais quoi moi ?

Sahad : Tout ça vous le saurez dans le prochain épisode de ''20000 lieues dans un aquarium'' ! Reviews, please !