20000 lieues dans un aquarium.

Auteur : Sahad.

Remarque : Thanks de ton aide Luna et merci à tous pour vos reviews ! Ça me donne du courage !

Chapitre 4 :

POV Heero :

Je cours le plus vite possible à travers les rues, je sais où je vais. Je m'engouffre dans le métro en espérant qu'il n'y aura pas de contrôleur sinon je suis foutu. Je regarde le nom des stations défiler, mon coeur bat à la chamade : tout va-t-il bien se passer pour Trowa ? J'ai peur que mon ''père'' lui fasse du mal... Trowa, pardonne-moi, toi, tu m'as toujours aidé mais moi, je n'ai jamais rien fait pour toi. Pardon... ! Je lève les yeux, ma station ! Je descend vitesse grand V en évitant soigneusement les points de contrôle, je me jette dans les rues, courant toujours, je bouscule des gens, ils m'insultent mais ça je m'en fiche, je suis sourd à leurs reproches. J'arrive devant ce grand bâtiment qui semble m'offrir l'hospitalité.

Je gravis rapidement les marches, j'ai le souffle court et mon coeur menace de faire exploser ma poitrine. C'est fermé. Je ne vais pas me dégonfler pour si peu : j'ai trop besoin de le voir ! Je fais demi-tour et retourne au rez-de-chaussée, en passant, je me rappelle avoir vu un e grille. Grille d'aération, il me semble. En passant par là, je ne déclancherais pas le système d'alarme, pas comme si j'essayais de défoncer la porte d'entrée qui doit être, je crois bien renforcée. La grille est vissée au mur, merde. Je sors mon couteau suisse de ma poche. C'est celui que m'avais offert Zechs à mon anniversaire, il y a quelques années. Pas de sentimentalisme ! J'enlève comme je peux les visses et entre à quatre pattes par la bouche d'aération, il fait sombre, j'avance lentement et à tâtons (en espérant qu'aucun abruti ne mette la ventilation en marche, quoiqu'à cette heure-ci ça m'étonnerais). Je vois de la lumière un peu plus loin, c'est une autre grille, je regarde à travers, je suis à l'intérieur de l'aquarium.

Je soulève la grille en faisant le moins de bruit possible et saute, ou plutôt me laisse tomber. Je me réceptionne sans trop de mal, je suis devant l'aquarium des loutres. Je cours rapidement, la moquette me permet de ne pas faire trop de bruit, je retrouve facilement mon chemin jusqu'à l'escalier et monte très vite, comme si j'avais le diable à mes trousses. Les escaliers me semblent interminables et toutes ses images, ces souvenirs dans ma tête.

Profites-en pour moi, s'il te plaît... !

Même s'ils t'engueulent ou quoique ce soit, ils t'aiment.

Est-ce que ça ne te fait rien de nous faire de la peine !

Tu es mon frère.

Je suis une erreur de la nature !

Je n'aurais jamais dû naître !

Ça te plaît tant que ça de faire souffrir ta mère !

Même si c'est parfois dur.

Il me détestait déjà !

Je sais que tu n'es pas mon vrai père !

Tu n'as aucun droit sur moi !

Je ne suis rien d'autre que le résultat d'un autre amour de ma mère !

Je ne suis rien pour toi à part une plaie !

Mais je sais que je ne suis qu'un boulet.

La mienne est brisée...

Fous-moi la paix avant que je ne t'explose la tête !

Stop ! Je ne m'entends même plus penser ! Je tombe à genoux en me tenant la tête, les larmes m'inondent la visage, je tremble de tout mon corps pire qu'un lièvre apeuré ; mon coeur, j'ai mal... ! Si mal... !

« Pitié, faites que ça s'arrête... ! Je n'en peu plus... ! ma voix est si faible, remplie de sanglots.

/pyuuuuuuuuuuu /

Je lève la tête, je suis au dernier étage, deux améthystes me scrutent, un regard emplit d'inquiétude, je me lève et m'approche en titubant pour retomber à genoux près de lui, il laisse un coude sur le bord de l'aquarium et passe son autre bras autour de mon cou, m'attirant doucement vers lui. Je ne résiste pas, je l'enlace et, la tête dans le creux de son épaule, je pleure. Je pleure toute les larmes de mon corps :

« Duo !

/Qu'est-ce qui ne va pas / (traduit pour une meilleure compréhension)

- J'en ai marre... ! Je n'en peux plus... ! Je n'ai plus la force de me battre... ! »

Je sens son étreinte se resserrer sur mes épaules, je me sens si bien. Puis, j'entends sa voix mélodieuse s'élever près de moi pendant qu'il me berce doucement. Je me sens tout engourdi.

FIN POV.

La mère de Heero ayant pleuré pendant de longues minutes avait attiré la sympathie de Trowa qui avait fait venir Quatre et Wufei ; tous deux avait peine à réfléchir : devaient-ils parler ? Car ils avaient bien une idée d'où pourrait se trouver leur ami, mais leurs yeux se tournèrent vers Treize, l'homme restait silencieux à scruter quelque chose par la fenêtre ; Trowa ne pouvait le nier, il ne l'aimait pas vraiment, il avait bien un minimum de respect pour lui du fait que ce soit un adulte mais ça s'arrêtait là. Le jeune homme attrapa le petit blond par le bras et l'entraîna dans sa chambre, une fois seule, il murmura :

« Qu'est-ce qu'on fait ? Je me vois mal leur dire où se trouve Heero.

- Toi aussi, tu penses qu'il est allé à l'Aquarium voir Duo... remarqua l'Arabe.

- Pas de doute là-dessus... rétorqua le Français. Je pense que c'est le seul endroit où il peut se sentir à l'aise à présent. Et il m'a dit, avant de partir, qu'il n'était pas prêt à revoir ses parents.

- Alors on fait quoi ? On ne va pas retenir ses parents éternellement : Wufei a déjà du mal à consoler Mme Yuy. »

Les yeux turquoises regardèrent le jeune garçon s'asseoir sur son lit en se tenant la tête et râlant qu'il n'avait aucune brillante idée lui traversant l'esprit, Quatre ne pu réprimer un sourire qui n'échappa pas à son ami :

« Qu'est-ce qui te fait rire ?

- Oh, mais rien ! répondit aussitôt le petit blond sentant ses joues rougir. Je... Ça m'a fait rire de te voir comme ça... Je sais que c'est stupide, désolé.

- Non, non ! balbutia ce dernier. Je... C'est vrai que tout ça me stresse et que ça doit être comique à voir... »

Disant cela, il s'était levé, s'approchant doucement du jeune Arabe sans que celui-ci ne le quitte des yeux, les deux garçons n'étaient séparés que de quelques centimètres, une cinquantaine peut-être, rien n'était moins sûr pour Quatre qui se noyait littéralement dans les deux lacs émeraudes. La porte s'ouvrit violemment, poussant le blondinet qui tomba dans les bras de son ami tout aussi surpris, levant les yeux, Trowa reconnut Treize, son visage toujours impassible ; l'autre en revanche semblait plus excité (pas dans ce sens-là) que jamais :

« Je suis sûr que vous savez où se trouve Heero ! Parlez, bon sang ! Vous ne voyez pas que mon épouse est bouleversée par sa disparition !

- Si vous voulez tout savoir... répliqua le Français en s'approchant de l'homme. Et bien, vous vous mettez le doigt dans l'oeil et ce jusqu'au coude... Excusez-moi. »

Le jeune garçon poussa son ami dans le couloir et descendit les escalier, là, il retrouva effectivement la mère de Heero et Wufei qui lui passait mouchoir sur mouchoir : sa chemise était à présent trop trempé pour sécher les larmes de la femme. Le Chinois sembla soulagé de revoir ses compagnons, il s'excusa et alla les rejoindre après avoir demandé à Catherine de s'occuper de la malheureuse, ils allèrent s'enfermer dans la cuisine :

« Bon alors ? Qu'est-ce qu'on fait ? lança l'asiatique.

- Je te retourne la question... répondit Trowa.

- Moi, je pense que c'est bon... soupira l'Arabe. Ça suffit... De toute manière nous ne pouvons pas laisser éternellement Heero là-bas (il s'efforçait à ne pas prononcer le mot Aquarium au cas où on les écouterait)... S'il y reste, il pourrait avoir des ennuis.

- Quatre n'a pas tort... remarqua le Français.

- Donc ? demanda Wufei.

- On va y aller... lâcha le blond dans un autre soupir.

- On emmène l'autre avec nous ? siffla le châtain.

- Si on ne le fait pas, il nous suivra. »

Devant la constatation de leur ami, les deux garçons lâchèrent un soupir (ça devient une habitude) avant de retourner dans le salon où tout le monde était réuni. Ce fut Quatre, étant le plus diplomate des trois, qui parla :

« On sait où ce trouve Heero.

- J'en était sûr ! s'exclama Treize.

- En revanche, je vous demande de me promettre de ne rien faire à Heero.

- Pour qui me prenez-vous ? s'indigna l'homme. Et puis, ne changez pas de sujet ! Où est-il !

- Bon, dans ce cas, je me vois obligé de demander à Wufei de vous ''garder'' pendant que Trowa et moi irons le chercher. »

Bien qu'il est un air fragile, Quatre, gardant son calme, était très persuasif, il était pur et charismatique, ce qui intimida quelque peu le père :

« Soit... Je le promets...

- Comment peut-on vous faire confiance ? intervint le Français.

- J'en fais la promesse... répéta l'homme.

- Bon, dans ce cas allons-y... coupa Quatre, puis, il se retourna vers Treize. Inutile de vous dire que si vous ne tenez pas parole, Trowa se chargera de vous. »

Cette dernière réplique fit tressaillir l'homme qui lança un regard au jeune homme qui le foudroyait du sien plus noir que jamais. La petite troupe s'enfonça donc dans la nuit, allant chercher un policier car, même si cela ne les enchantait guère, ils en avaient bien besoin pour pénétrer dans l'Aquarium fermé à cette heure. Ce dernier écouta attentivement leur histoire, mettant sa confiance en l'Arabe à qui on donnerait le Bon Dieu sans confession de par son visage d'ange ; il les accompagna donc jusqu'au bâtiment plongé dans la pénombre. Les adultes se laissèrent guider par les trois adolescents, ce fut Trowa qui les mena jusqu'aux escaliers à la grande surprise des deux autres qui n'en dirent pourtant rien sur le moment, au fur et à mesure qu'ils gravissaient les marches, une chanson des plus mélodieuses emplissait l'endroit et c'est au dernier étage que les trois jeunes garçons ne purent s'empêcher de sourire pendant que les adultes touchaient terre de leur mâchoire ( 'O' ) : le jeune Japonais dormait profondément, sa tête reposant au creux de l'épaule du Triton qui chantait en le berçant doucement, celui-ci s'arrêta net en apercevant les nouveaux arrivants, les deux yeux cobalt s'ouvrirent lentement dès la dernière note.

POV Heero :

J'émerge doucement d'un superbe rêve, je ne m'en souviens pas mais c'est la sensation que j'ai, un superbe rêve. Mais lorsque je reviens à moi, je sursaute et mes yeux se dilatent : mes parents, mes amis, un flic. Treize me regarde. Je ne sais pas si c'est de la rage, de la haine ou quoique ce soit d'autre, je ne parviens pas à lire dans ses yeux. Mais j'ai peur ! Instinctivement, je referme mes bras autour du cou de Duo qui est toujours là, il fixe mon ''père'' avec de drôle d'yeux. Celui-ci s'avance, je recule un peu, mais je découvre que je suis au bord de l'aquarium, je risque le bain de minuit ou pas ? J'en serais tenté : je suis complètement assouvi par ma peur. C'est grave, je n'arrive presque pas à bouger !

Quatre lève son bras, empêchant mon ''père'' d'approcher, il ne le regarde pas. Mais il se fait obéir. C'est quoi ce bin's ? Il me lance d'une voix calme et chaleureuse :

« Ne t'en fais pas... Tout ira bien... Il me l'a promis. »

Ça ne me rassure qu'un tout petit peu. Même si c'est quatre qui le dit, je ne sais pas, j'ai peur. Treize s'approche encore, Quatre l'a laissé passer, il s'approche doucement, comme on le ferait pour un petit animal terrifié. Et c'est ce que je suis. J'ai peur. Trop peur ! Il n'est qu'à un mètre de moi. ! Mais d'un seul coup il s'arrête. Duo lâche un pyu sonore et a une espèce de collerette qui s'est ouverte dans son dos, son visage laisse bien voir qu'il n'est pas d'accord. Trowa s'avance à son tour et se place entre moi et mon ''père'', il lâche :

« J'ai toujours eu une confiance inébranlable en l'instinct des animaux. Et aucune en vous. Partez. Heero restera chez moi ou même ici s'il le veut. Il est libre d'exprimer son choix. »

Tous tournent leur yeux vers moi sauf Trowa qui me tourne toujours le dos. Duo relâche un peu son étreinte sans pour autant quitter mon ''père'' du regard. Je me relève un peu (j'étais pratiquement couché) et d'une toute petite voix, que je reconnais à peine, je dis :

« Je voudrais... Rester chez Trowa. »

Ma mère explose en sanglots, je regrette de la voir pleurer, quelque part, ça me fait mal, mais. Je ne sais pas quoi faire, Duo relâche son étreinte, sa collerette a disparu. Je le regarde, l'appelant à l'aide, il ''murmure'' :

/Ne t'inquiète pas, Trowa (c'est ça ?) veillera sur toi, je lui fais confiance. /

- Mais... Est-ce que je... ?

/C'est ton choix, il faut savoir parfois faire des sacrifices. Et puis, tu pourras toujours venir me voir quand ça n'ira pas, ne /

Je ne sais pas vraiment ce qui me prend mais je souris et colle mes lèvres aux siennes, je le sens sursauter, mais il ne me repousse pas et passe même ses bras derrière ma nuque pour approfondir notre baiser. Je me sens voler. Mais brusquement, Duo me repousse, je retombe sur le derrière (aïe !) et le regarde, je ne comprend pas et, en même temps. Ça me fait mal. Je le vois passer sa main sur ses lèvres, des larmes s'échappent de ses yeux. Mais qu'est-ce qu'il a ? J'ai fait quelque chose de mal ? Je lui ai fait mal ? Il me fixe toujours et pleure plus encore :

/Pardon ! Pardon Heero /

- Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il y a ? je m'inquiète.

/Je n'aurais jamais dû t'embrasser, tu vas. /

- Je vais quoi ? » là, c'est un peu de la peur que je ressens.

Duo me regarde toujours, des larmes perlant sur ses belles joues, ce que je hais le voir triste ! Je sèche ses larmes du revers de ma main, il ne dis rien puis, d'un seul coup, je sursaute car c'est bien sa voix que j'entend et pas un pyu comme d'habitude que j'interprète :

« Je suis désolé ! A cause de moi tu vas... Tu vas devenir comme moi ! il éclate en sanglot en me serrant dans ses bras.

- Duo... Ne pleure pas. S'il te plaît. J'ai l'impression que c'est moi qui te fais pleurer et ça me fait mal... je murmure. Combien de temps me reste-t- il ?

- Je ne sais pas vraiment, assez longtemps... lâche-t-il entre deux larmes. Si tu savais comme je suis désolé...

- Chhht... Arrête de te lamenter ! je pose un doigt sur ses lèvres. Laisse- moi le temps de dire quelques trucs aux autres. »

Je me lève et me tourne vers les autres qui me regardent avec de grands yeux, Trowa s'approche de moi le premier et me prend dans ses bras, je le prend aussi dans mes bras, c'est mon meilleur ami et il a tout fait pour moi. Il s'écarte un peu et, les mains toujours sur mes épaules, il dit :

« Tu vas me manquer... Mais... Ta transformation n'est pas pour tout de suite, pas vrai ?

- Que veux-tu dire ? je ne comprend pas bien.

- Tu crois que je vais laisser mon meilleur ami dans un Aquarium avec un propriétaire comme si c'était un animal domestique ! Tu rêves ! Quatre, Wufei et moi, on vous ramène en mer ! »

Je le fixe et puis tourne les yeux vers mes deux autres amis, ils sont tout à fait d'accord et rien ne les fera changer d'avis apparemment. Je souris et les prend dans mes bras en les remerciant mille fois ! Wufei lance un regard inquiet vers le flic qui nous regarde, celui-ci nous sourit :

« Allez, je vais vous aider. Cette histoire me plaît et puis, c'est vrai que j'ai toujours considéré l'aquarium comme une prison.

- Rachid ! T'es génial ! braille notre Chinois sous notre air hébété.

- Tu le connais !

- Bah tiens ! J'allais pas demander de l'aide à n'importe qui ! ricane-t- il. Tu nous vois écoper une amende pour avoir pénétré dans un Aquarium sans payer et tout ? »

Nous sourions, notre Wufei nous étonnera toujours. Mes yeux se posent sur ma mère, mon ''père'' et Zechs. Je m'approche d'eux, mais pas trop (j'ai toujours peur de Treize), je murmure :

« M'man... Je sais que j'ai été un vrai connard et un sale gosse de première mais... C'est vraiment important pour moi... Vital, en fait... Et... Si vous... Tu...

- Même si tu m'énerves, moi, je t'aiderais ! me coupe Zechs avec un grand sourire. Même si tu deviens un... Poisson, tu restes mon grand frère ! --

- Zechs... Petit frère ! je manque de chialer, encore !

- Heero... je relève la tête vers ma mère. C'est vrai que tu as été difficile et que tu nous as fait de la peine, mais tu es un adolescent, c'est normal. Et tu es mon fils. Si ça peut te rendre heureux, alors je ferais ce que je pourrais pour que tu conserves l'image d'une bonne mère pour toi. »

Ces paroles me font fondre. Je me jette dans les bras de mon petit frère et de ma mère en hurlant presque une litanie de merci, que je les aime plus et surtout pardon pour tout. Je m'écarte un peu et regarde Treize... Celui-ci ne laisse rien paraître... J'ai peur. Je l'avoue.

« Heu... P'pa...

- Ne m'appelle pas comme ça... me coupe-t-il. Ça sonne faux venant de toi, ça ne t'est pas naturel. Je sais bien que tu ne me portes pas dans ton coeur. Fais ce qu'il te plaît, je t'aiderais, je peux bien faire ça pour le fils de mon meilleur ami, Odin.

- P'pa... ! j'ai dû mal à y croire.

- J't'ai dit de pas m'appeler comme ça ! (quel rabat-joie !)

- Merci P'pa ! Je t'adore ! je hurle en me jetant dans ses bras.

- M'appelle pas comme ça ! Qu'est-ce que t'es têtu ! Tu ne changes pas !

- Merci P'pa ! Je t'adore P'pa ! Pardon pour tout P'pa !

- Tu me cherches, c'est ça ? »

Il me chatouille les côtes, je me tord de rire, c'est si bon de rire. Quand j'y pense, lorsque j'ai su que Treize n'était pas mon vrai père, j'ai tout fait pour m'éloigner de lui, les pires conneries seulement pour le faire enrager... Quel imbécile, je suis passé à côté d'un des plus beaux trésors de la vie... Mais il m'arrête :

« Il faut se dépêcher, tu as déjà des palmes qui poussent entre les doigts. »

Je baisse les yeux et regarde mes mains, entre mes pouces et mes index, il y a de la peau. J'ai le coeur qui bat vite. Treize me secoue par les épaules :

« C'est pas le moment de rêvasser ! Rachid ?

- Oui ?

- Essaye de nous trouver une camionnette ! Chérie ? Occupe-toi de la paperasse ! Pendant ce temps je vais essayer de confectionner des gilets spéciaux qui vous permettront de respirer hors de l'eau.

- P'pa... je lâche.

- Tu le fais vraiment exprès, toi... ricanne-t-il.

- Pardonne-moi... je murmure. J'ai vraiment été injuste avec toi... Merci pour ce que tu fais...

- C'est rien, va... il m'ébouriffe les cheveux. T'es un sale gosse mais je t'aime bien quand même ! »

Tout va pour le mieux ! Enfin... Pour l'instant.

--- A SUIVRE...

Sahad : Yoh ! Ça d'vient vraiment ''sauvez willy'', là ! ToT

Duo : Bah. Ça va. On souffre pas trop ! Pour moi, ça me va.

Sahad : Pour l'instant.

Duo : Comment ça pour l'instant ?

Sahad : Vi, pour l'instant ! -O

Trowa : C'est pas vrai.

Quatre : J'le sens mal.

Wufei : J'me sens mal.

Heero : Au secours.

Sahad : Allez ! c'est pas la mort!