20000
lieues dans un aquarium.
Auteur : Sahad.
Remarque : On m'a demandé la suite alors la voilà ! Je fais un effort pour aller plus vite mais bon. Là, c'est que mes parents déménagent leur chambre pour la repeindre, alors je suis tranquille ! Yeah ! Bonne lecture !
Chapitre
6 :
POV Heero :
Je
me réveille doucement, par la fenêtre je peux voir qu'il
va faire jour dans pas longtemps... Je tourne la tête, Duo me
tient dans ses bras, il dort. Instinctivement, je lève la main
et caresse doucement sa joue, il bouge un peu puis ses deux grandes
améthystes me font fasse :
/Bonjour / rit-il.
- Bonjour ! » je répond en souriant.
Je me regarde, il ne manque plus que mes pieds et je ressemblerais complètement à Duo, bon et aussi cette façon qu'il a de pousser des ''pyu'' pour parler. Je me met debout et manque de tomber! Je me remets dans l'eau pour respirer un grand coup alors que Duo éclate de rire :
/Tu oublies que les Tritons ne peuvent pas respirer en dehors de l'eau /
- Marre-toi ! je grogne. Je peux encore me faire comprendre des autres, c'est déjà ça.
/Si tu tiens tant à te lever, il faut réveiller les autres pour qu'il nous apportent nos gilets... / m'informe-t-il.
- Ils ne sont pas venus nous réveiller ? je m'étonne.
/Non, pourquoi / me demande Duo.
Je ne sais pas pourquoi mais d'un seul coup, j'ai un très mauvais pressentiment ! Nos gilets n'étaient normalement pas loin de nous au cas où nous aurions voulu nous lever, c'est mon père qui les y avait laissé, alors pourquoi ne sont-ils plus là ? De plus, Rachid nous avait informés qu'il y avait un long chemin à faire et qu'il fallait se dépêcher, alors pourquoi ne sommes-nous pas déjà partis ? Tout cela est très bizarre... Je sens la main de Duo glisser sur mon bras, je l'inquiète, il y a de quoi, je lui explique. Lui aussi trouve ça bizarre. Il me regarde et me demande ce que nous devons faire... La bonne blague, j'en sais rien.
« Je vais sortir... je lance.
/Quoi ? Mais tu ne peux pas respirer hors de l'eau / s'exclame Duo.
- Avant, au bahut, quand on allait à la piscine, avec Wufei on faisait le concours de celui qui restait le plus longtemps sous l'eau sans respirer. C'est pareil, non ? »
Il ne semble pas vraiment rassuré par ce que je viens de dire. Moi aussi, j'ai peur. Peur de mourir comme ça parce que je n'aurais pas eu le temps de revenir dans la baignoire. Mais il faut que je sache ! Mon record est de une minute vingt secondes ! Ça me laisse un peu de temps ! Je prend une grande ''inspiration'' et me lève, je sors de la baignoire et de la salle de bain, mes yeux se baladent un peu partout. D'où je suis, je peux voir la cuisine et... Nos gilets ! Je me retourne et reviens dans la salle de bain, respire un peu dans la baignoire et raconte à Duo ce que j'ai vu, il se propose de m'aider. Nous nous levons et traversons le couloir le plus vite possible, la cuisine est vide ! Nous prenons les gilets et retournons en catimini dans la salle de bain. Là nous allons ne nouveau respirer un bon coup. J'attrape une serviette et me sèche le haut du corps, passe un haut que mon amie Hilde m'avait prêté sans comprendre pourquoi je voulais un truc qui découvre la majeur partie du ventre, puis le gilet... Je respire...
C'est crevant ! Je me sèche le reste et finis de m'habiller, nous renouvelons l'opération avec Duo ; une fois secs et habillés, nous allons dans la maison. Tout est silencieux. Trop silencieux ! Je mets tous mes sens en alerte, je pénètre dans la première pièce : je découvre Wufei attaché à une chaise, bâillonné. Je fais claquer ma langue, comme prévu, ses oreilles le réveillent, il lève les yeux vers moi, à ses yeux, je devine qu'il sourit... Je m'avance en demandant à voix basse à Duo de surveiller les environs, je m'avance encore jusqu'à Wufei et dénoue les noeuds, une fois libre, il enlève le foulard qui lui barre la bouche. Il murmure :
« Merci ! Il faut aller chercher les autres !
- Que s'est-il passé ? je chuchote à mon tour.
- Le dit ami de Rachid est attiré par l'argent de la récompense... grogne-t- il. Qui ne serait pas partant pour 900 000 euros... !
- Bon, on va chercher les autres ! »
Nous nous retrouvons à nouveau dans le couloir, je pousse la deuxième porte tout doucement... Quatre et Trowa son attachés, ils sont dos à dos et d'après ce que je vois, notre Français s'active déjà pour essayer de rompre les liens de notre blondinet. Je m'approche et les détache, ils me remercient et se proposent de nous aider, c'est pas de refus. Nous retrouvons presque tout le monde comme ça dans les différentes pièces de la maison... Mais lorsque nous allons partir, ma mère gémit :
« Où est Zechs ? »
Je regarde autour de moi... C'est vrai qu'il n'est pas là, je l'avais complètement oublié ! J'allais refaire le tour des chambres lorsqu'un cri venant de la remise attire mon attention, d'un geste, je fais reculer les autres et m'avance, j'entrouvre tout doucement la porte : Zechs ! Il est debout, ses mains sont attachées à une des poutres du plafond. Puis je vois l'ex ami de Rachid qui apparaît. Il dit quelque chose à Zechs mais je ne parviens pas à l'entendre ! Je fais signe à Wufei de venir, il s'approche et ferme les yeux... Il murmure :
« Il a dit : ''Tu ne veux pas qu'il arrive quelque chose à tes parents, n'est-ce pas ?'' »
A ce moment-là, Zechs secoue sa tignasse blonde et se met à hurler quelque chose qui me fait vraiment bizarre dans la poitrine :
« Si vous faites du mal à mes parents ou à mon frère, je vous tuerais ! Mon frère est très fort et il va vous faire regretter de nous avoir trahis ! Vous n'êtes rien face à lui ! Il pourrait en battre 5 comme vous !
- Silence ! » s'écrie notre homme en giflant ce petit garçon qui est à présent tremblant et pleurant de rage.
Zechs... ! Wufei me retient : ce n'est pas encore le moment d'intervenir. Je lui fais confiance mais en même temps, j'ai peur... Peur pour mon petit frère ! L'homme se place derrière lui, l'une de ses mains passe sous le T-shirt de Zechs, l'autre essaye de déboutonner son jean ! Je ne tiens plus, j'ouvre précipitamment la porte et hurle en lui donnant un violent coup de poing qui l'envoie dans le mur :
« Retire tes sales pattes de mon frère !
- Heero ! cette tignasse blonde désordonnée me sourit de toutes ses dents. Je savais que tu viendrais !
- Sale petit emmerdeur ! » gronde le gars.
Mais il n'a pas le temps d'en dire plus car Wufei apparaît dans mon champ de vision et, d'un de ses splendides coup de pied, enfonce la tête de notre ennemi dans le mur de bois ; il secoue un peu ses vêtements en murmurant d'un ton glacial :
« Ceux qui s'en prennent à plus faible que soi n'ont qu'à mourir... !
- Wufei, tu ne l'as quand même pas... ? j'ai un doute, là.
- Je ne suis pas un barbare, il est K.O pour quelques heures, suffisamment pour qu'on puisse s'en aller loin d'ici. Mais je veux qu'il sache ce que cela fait d'être attaché et bâillonné. »
Disant cela, il fait signe à Quatre qui entre avec corde et foulard, je ris et détache Zechs qui me saute au cou en disant :
« T'es le plus fort ! J'ai jamais douté que tu viendrais me délivrer !
- T'es mon petit frère, je ne pouvais pas te laisser en arrière ! je ricane. Quoique...
- Méchant ! lâche le chibi en me tambourinant le torse de ses poings.
- Mais je blague ! »
Je le prend dans mes bras et le serre contre moi, j'ai eu peur pour lui. Même si avant je faisais tout pour le nier, je suis heureux de pouvoir affirmer que Zechs est mon petit frère. Nous remontons dans la camionnette après avoir vidé le frigo dans un sac spécial dont j'ai oublié le nom, le voyage reprend et je dois dire que je suis soulagé que nous repartions sans encombres. Wufei nous affirme qu'il entend des sirènes au loin, notre homme devait les avoir appelé, c'est bête : on est parti ! Nous éclatons de rire en nous remémorant le coup de pied de Wufei, celui-ci baisse la tête en rougissant : il n'aime pas trop qu'on parle de lui, même si c'est un compliment ! Je lui passe le bras autour du cou et lui fait un savon sur la tête, il proteste, nous nous balançons quelques patates qui traînent par-ci par-là dans la fourgonnette de notre ex-hôte. C'est bon de rire... ! Je m'installe près de Duo, celui-ci passe un bras autour de ma taille en posant sa tête sur mon épaule, moi j'entoure les siennes de mon bras. Je regarde Trowa, il semble perdu dans la contemplation de Quatre qui continue de jouer avec Wufei et Zechs. Il lève les yeux vers moi, je lui souris en lançant un bref regard à Quatre, je le vois passer par toutes les teintes de rouge possible et j'éclate de rire.
Tout à coup, Wufei nous fait signe de nous taire, ce que nous faisons, il tend l'oreille et lance :
« On est pas seuls ! Une moto. »
Une balle sifflante le coupe, personne n'est blessé mais le trou dans la portière... Putain c'est quoi ces malades ! On entend une nouvelle détonation mais cette fois accompagnée d'un hurlement, je tourne la tête : Trowa s'est recroquevillé et se tient l'épaule qui dégouline de sang... Les salauds ! J'attrape un sac et le passe à Wufei, il me regarde et regarde dans le sacs, un sourire se dessine sur son visage ; il ouvre la portière : à une dizaine de mètres ce trouve ce dingue armé qui n'hésite même pas à essayer de nous descendre ! Wufei laisse tomber le contenu du sac sur la route :
« Distribution de patates ! »
La moto dérape, le conducteur fait un vol plané avant de s'écraser sur le sol, nous crions de joie, mais un gémissement de Quatre attire notre attention : il est penché sur Trowa qui se tient toujours l'épaule. Je m'approche de Rachid qui conduit et lui explique la situation, il affirme qu'un docteur n'habite pas si loin, à une trentaine de kilomètres, mais que jusque là, Trowa doit tenir le coup... Je sens comme une boule dans ma gorge, je me retourne vers les autres et leur annonce la nouvelle. Wufei ferme comme il peut les portières du fourgon, Quatre panique, Zechs pleure d'inquiétude... Duo s'approche de Trowa et Quatre, les prend dans ses bras et les berce en se mettant à chanter. Je reconnais cette chanson : c'est celle qu'il me chante chaque soir ! Nos deux amis sombrent dans le sommeil. Trowa perd quand même pas mal de sang et j'ai lu dans un livre que l'épaule était un point vital ! Il faut se dépêcher ! Je ne me le pardonnerais jamais si Trowa venait à mourir !
--- A SUIVRE !
Sahad :
Et voilà !
Trowa : ... (traduction : mal...)
Sahad : Je sais, mais faut mettre un peu de piment dans l'histoire quand même !
Quatre : Il va pas mourir quand même ?
Sahad : Sais pas.
Duo : Je vais la trucider !
Heero : charge son flingue Mission acceptée.
Sahad : sueur froide Eh, oh ! Pas de blague ! Si vous faites ça... Je demande à Samaël de continuer pour moi !
Duo : L'aut' sadique !
Trowa : ... (traduction : j'ai peur.)
Quatre : Finalement c'est pas si mal comme ça, hein les gars ?
G-boys : Ouais !
Sahad : Héhé... Donc je reste l'auteur de cette histoire ! -- Reviews !
