20000 lieues dans un aquarium.
Auteur : Sahad.
Remarque : Désolée si par moment il y a quelques petites incohérences ou si le chapitre n'est pas posté tout de suite tout de suite mais mon putain de bordel de frère me casse les... Enfin, il m'emmerde, quoi ! Bonne lecture quand même !
Chapitre 7 :
Salut tout le monde ! C'est moi, Heero. J'ai sympathisé finalement avec mon père, nous avons ''enlevé'' Duo, mais ça n'a pas était long pour qu'ils s'en rendent comptent ! Nous sommes donc en train de faire un grand voyage pour regagner la mer, car ayant embrassé Duo, je commence à me transformer en Triton ! Un des amis de Rachid nous a trahi ! Heureusement, on a pu s'en débarrasser ! Nous sommes repartis mais Trowa a une mauvaise blessure, qu'est-ce qui nous attend encore !
POV Heero :
Nous sommes assis dans le fourgon, Duo est épuisé par le fait d'avoir chanté cette chanson pour endormir deux personnes au lieu d'une, je le tiens dans mes bras ; Wufei, lui, tient nos amis pour qu'ils ne bougent pas car un rien pourrait aggraver le cas de Trowa... Je prie pour que ça ne soit pas grave. Mais bon... C'est toujours dur de voir un de vos amis dans le besoin et que vous, vous êtes impuissant... Je sursaute, j'étais tellement perdu dans mes pensées que je n'ai pas vu Zechs s'approcher de moi, ça main passe dans mon dos en essayant de me réconforter, je lui souris. On peut encore voir sur ses joues les traces de ses larmes. La camionnette s'arrête, les portières s'ouvrent, mon père prend Trowa dans ses bras pendant que Rachid va discuter avec le médecin, ma mère quant à elle, vient s'assurer que tout le monde va bien.
Je vois Wufei fermer les yeux, il est si inquiet qu'il essaye d'entendre la conversation, je m'approche de lui et reste silencieusement à côté. Il finit par rouvrir les yeux et se tourner vers moi pour me dire :
« Rien de bien grave, apparemment, il vont profiter de son sommeil pour lui extraire la balle. Mais il affirme que si nous étions arrivés ne serait-ce que vingt minutes plus tard, Trowa pourrait ne plus être des nôtres. »
Je soupire de soulagement à cette nouvelle, Rachid revient vers nous et nous lance qu'il va emmener le fourgon dans un garage pas loin, je siffle d'admiration : il en connaît du monde ! Quatre se réveille, il ne sait plus trop où il est mais il se précipite sur nous en nous demandant où est Trowa, je lui souris et le rassure, notre ami n'est pas en danger. Le médecin arrive vers nous et lâche :
« C'est bon, c'est fini. Votre ami pourra sortir une fois bandé comme il faut.
- Je peux aller le voir ? demande Quatre d'une petite voix.
- Bien sûr. »
Quatre avance dans la clinique, je regarde Wufei, nous rigolons.
FIN POV.
Le jeune Arabe pénétra dans le bâtiment, il regarda un peu partout et, ne trouvant rien, il alla se renseigner, l'infirmière lui indiqua une chambre ; le petit blond y alla rapidement, poussant la porte, il découvrit son ami assis sur son lit, le bras bandé. Celui-ci leva les yeux vers lui et sourit :
« Ça va, je vais bien...
- J'ai eu si peur ! »
Prononçant ses paroles, Quatre prit Trowa dans ses bras, ce dernier ne le repoussa pas, il le serra à son tour de son bras valide, murmurant :
« Tout c'est bien passé, ce n'est plus qu'un souvenir.
- Un souvenir ! s'indigna le blondinet. J'étais mort d'inquiétude ! Je le suis toujours du reste. »
Le châtain ouvrit de grands yeux et scruta quelques instants son ami, puis il sourit, le remerciant de s'être inquiété pour lui, dans don for intérieur, il en était heureux, mais pouvait-il seulement le lui dire ? Cela, il ne le savait pas, puis il essaya de se lever, s'appuyant sur ses deux bras, grave erreur : il retomba lourdement au sol en grognant de douleur. L'Arabe se précipita vers lui, tentant de l'aider, puis, ils relevèrent tous deux la tête et s'immobilisèrent : ils n'étaient qu'à un ou deux centimètre du visage de l'autre, sentant son souffle sur leur visage. Puis doucement, Trowa s'avança et déposa un baiser sur les lèvres du petit blond, celui-ci ne réagit d'abord pas, ce qui fit naître dans l'esprit du Français un doute, une peur, il se recula en murmurant :
« Désolé, je n'aurais pas dû, je... »
Il ne pu finir sa phrase, Quatre s'était raccroché à lui et l'embrassait passionnément ; surpris, Trowa mit quelques instants avant de répondre à ce baiser, leurs lèvres étaient d'abord tremblantes, puis, prenant plus d'assurance, ils approfondissaient leur baiser chaque instant, leur langues dansaient une même danse, un véritable tourbillon de folie et de bonheur. Ils finirent cependant par se séparer, puis, timidement, les yeux turquoise du petit blond se levèrent vers le visage souriant de Français qui lui chuchota :
« Quatre... Je... Je suis pas très doué pour ça mais... Je... Heu...
- Je t'aime... ! le coupa le jeune Arabe. Je t'aime depuis... Le premier jour que je t'ai vu, le jour de notre rencontre. Mais j'ai mis du temps à m'en apercevoir...
- Quatre... Je t'aime aussi, j'avais peur que ce ne soit pas réciproque, pardonne-moi. »
Disant cela il se rapprocha à nouveau de son compagnon, l'embrassant tendrement.
POV Heero :
Nous attendons dehors, question de laisser un peu de temps à nos deux amis. Se diront-ils se qu'ils éprouvent l'un pour l'autre, qui était évident pour tout le monde sauf pour eux ? Je ne peux pas m'empêcher de rire, suivit de près par Wufei qui partage mes pensées. Nous voyons une sorte de camionnette sauf qu'à l'arrière, c'est à l'air libre. Nous sautons dans la benne, Duo nous suit sans rien dire, son silence me préoccupe un peu quand même, je lui lance :
« Qu'est-ce qu'il y a, Duo ?
/Rien... / répond-il. /Mais me retrouver en présence de tant d'humains me met mal à l'aise. /
Je comprend, je le prend dans mes bras en espérant que ça le réconforte un peu. Je comprends qu'il n'apprécie pas trop l'endroit, loin de son environnement naturel. Je vois Trowa et Quatre sortir de la clinique, ils se tiennent la main, je souris, Wufei aussi ; ils se sont enfin mis ensemble ! Quatre arbore un grand sourire et Trowa à un sourire qu'il n'avait jamais auparavant. Rachid fait démarrer notre ''taxi'' et nous partons, ma mère et mon père doivent se serrer un peu à l'avant alors que Duo, Trowa, Quatre, Wufei, Zechs et moi avons toute la place qu'il nous faut (malgré toutes les provisions). C'est bien plus drôle d'être comme ça ! Le vent court sur mon visage, soulevant mes cheveux, c'est génial ! Wufei s'assoit sur le toit de la camionnette (je vois mon père faire des signes mais peu importe), je vais le revoir avec Duo, il y a plein de vent frais, j'adore ! Duo aussi, je l'entends rire, ses longs cheveux se soulèvent au vent, son visage rayonnant est baigné par le soleil. Il est magnifique. Je passe mes bras autour de sa taille, ses yeux se plongent dans les miens, il sourit et m'embrasse ; je répond immédiatement, puis je l'entend dire :
/T'es en manque /
- Ouais ! je suis obligé de hausser la voix pour qu'il puisse m'entendre. Approche !
/Pourquoi / demande-t-il avec un air malicieux (agnaaaaaaa !)
- Je vais te faire une tresse ! je réplique.
/Seulement pour ça, t'es sûr / ricane-t-il.
- Non, mais pour l'instant je vais te recoiffer un peu ! »
Il accepte finalement, ce n'est pas très facile avec tout ce vent : ses cheveux m'échappent et on dirait qu'il prennent un malin plaisir à m'esquiver... Je réussi quand même à faire sa natte, il semble très content et me sourit, ça me fait plaisir. Il se couche sur moi et pose sa tête dans le creux de mon épaule gauche, je lui dépose tendrement un baiser sur le front, il rit ; son sourire est toujours aussi beau et ses yeux améthyste brillent de bonheur. Que pourrais-je demander de plus ? Nous nous arrêtons à un bon kilomètre d'un poste d'essence, Rachid sort et nous passe une bâche, comme nous lui lançons tous un regard interrogateur, il lance :
« Si quelqu'un venait à vous voir, on aura encore les flics aux trousses, Wufei descend de ton perchoir et vous, au lieu de me regarder avec cet air ahuri, restez bien sous la bâche et je ne veux rien entendre, compris ?
- Oui, chef ! » répondons-nous en coeur.
Il soupire et referme la bâche sur nous, la camionnette se remet en route et nous nous arrêtons quelques minutes plus tard, Rachid sort pour faire le plein. A travers la bâche, nous ne pouvons rien voir mais ce ne sont pas les bruits qui manquent, je vois Quatre qui se lève un peu et, avec les doigts, soulève un peu la bâche, je lui tape sur la jambe il se retourne et chuchote :
« Je ne m'en vais pas ! Je jette juste un coup d'oeil ! »
Je finis par le rejoindre, la curiosité est trop grande ! Je regarde un peu partout, il y a pas mal de monde, puis je vois un homme qui nous montre du doigt à un douanier ! Merde ! Quatre et moi nous rabaissons immédiatement ! Je regarde les autres qui n'ont pas mis longtemps à comprendre : et on fait quoi maintenant !
Bien qu'il y ait un bruit pas possible dehors, j'entends clairement des pas raisonner dans notre direction. Je n'entends presque plus que ça dans ma tête ! Mon coeur bat à la chamade et ma respiration est rapide ! Ma bouche s'entrouvre mais aucun son ne peut en sortir ! Je sens une pression incroyable sur ma nuque, les battements de mon coeur raisonnent à mes tempes, une douleur infernale me tord l'estomac ! Des frissons d'effroi ! C'est pas vrai ! Je tremble comme un lapin apeuré ! Les autres ne sont pas dans un meilleur état que moi. La sueur perle sur ma joue... Une sueur froide...
« C'est à vous ce véhicule ? une voix que je ne connais pas, probablement celle du gars.
- Hein ? Oui, c'est à moi... répond Rachid. Il y a un problème ?
- Qu'est-ce que vous transportez sous cette bâche ? l'ombre d'une main glisse sur la toile.
- Des provisions... sort Rachid. Mon frère, sa femme et moi allons retrouver des amis pour aller camper, alors vous comprenez.
- Puis-je jeter un coup d'oeil ? demande le douanier. Ne craignez rien, c'est un simple contrôle, c'est mon travail. »
Rachid essaye de maintenir la conversation... Je ne sais pas quoi faire ! Comment se sortir de là ? Je jette un regard aux autres, Zechs s'est recroquevillé, Quatre se serre contre Trowa, celui-ci se mord la lèvre inférieure, une pression dans mon dos m'affirme que Duo s'est collé à moi... Et Wufei ? Je le vois à une extrémité de la camionnette avec son petit bazar d'apprenti sorcier. Mais qu'est-ce qu'il fabrique ? Il me regarde et sourit. Mais qu'est-ce que... ? Il sort un bras du côté opposé à notre homme et balance une petite fiole. Je n'ai pas longtemps à attendre avant qu'une explosion me fasse sursauter et je ne suis pas le seul :
« Mais qu'est-ce que c'est ! hurle le douanier en s'éloignant vers la voiture qui est devenu un enfer.
- Roule ! Roule ! lance mon père à Rachid.
- Je savais bien que c'était une bonne idée d'emmener tout ça. ! » ricane Wufei d'un air de... Dingue ? Oui, c'est le mot.
Nous partons donc en trombe en plantant là le douanier qui est bien occuper avec la pauvre voiture, en soulevant la bâche je me sens rassuré : il n'y avait personne dans cette bagnole. Quatre a encore du mal à s'en remettre, je crois que son coeur a fait un superbe salto dans sa poitrine au moment de l'explosion. Nous nous éloignons, les rires ne sont pas longs à venir et Wufei accepte les félicitations avec un sourire gêné. Mais il nous fait assez peur lorsqu'il lâche :
« Cool, ce voyage me laisse donner libre court à ma folie.
- T'es vraiment un pyromane, toi ! s'exclame Trowa.
- Tu crois ? » lance ironiquement Wufei avec des yeux de malade.
C'est qu'il fait franchement peur comme ça... ! Les autres partagent visiblement mon avis ! Mais qu'est-ce qui m'a pris d'avoir un copain pareil ? Je me demande ce qui est pire : la course-poursuite avec les flics ou une minute avec Wufei mode-of-pyromane-déchaîné ? Je crois que la question ne se pose même pas. Nous enlevons la bâche tant bien que mal et reprenons nos positions initiales, mais d'un seul coup, Wufei hurle à Rachid :
« Freine ! Mais freine ! »
Rachid exécute, nous dérapons à moitié, puis je lance un regard interrogateur à Wufei qui m'ignore totalement (grrroooo). Ses yeux se ferment et il écoute, Trowa vient à côté de lui et scrute l'horizon. Wufei finit par dire :
« Il y a quelque chose qui ne me plaît pas. Je ne sais pas quoi mais... »
D'un seul coup, il se bouche les oreilles et tombe à genoux tout comme Duo, je ne comprend pas car moi, je n'entends rien, il se met à hurler :
« Les connards ! Ils utilisent des ultrasons pour se couvrir ! Je ne peux pas savoir où ils sont ni d'où ils viennent ! »
--- A SUIVRE :
Sahad : Et un autre chapitre, un !
Duo : Elle est encore plus dingue que je le croyais...
Heero : Même pas la peine de préciser.
Wufei : Depuis quand je suis un pyromane, moi ?
Sahad : Z'avez jamais fini de râler ?
Trowa : ... (traduction : Et ta fic ''Tous sublimes'' ? Tu ne la continues pas ?)
Sahad : Ah... Ben c'est que je suis un peu à court d'idée là... Haha rire gêné
Duo : Au moins on ne souffre pas.
Heero : Ferme-la ! Tu vas nous attirer la poisse !
Sahad : T'en fais pas j'en ai pas fini avec vous ! dit ça en chantonnant
G-boys : TxT
Sahad : Et voilà ! Reviews, onegai ?
