20000 lieues dans un aquarium.

Auteur : Sahad.

Note : ... Aucune. Ah si, bonne lecture.

Chapitre 10 :

Salut tout le monde ! C'est moi, Heero. Nous avons ''enlevé'' Duo, mais ça n'a pas était long pour qu'ils s'en rendent comptent ! Nous ne sommes plus très loin de la mer ! Mais une bande de fou furieux nous poursuit ! Yamete ! Enfin, le plus important est que tout va bien. Tout ?

POV Heero :

Ma gorge me fait mal, je ne sais pas trop pourquoi... Wufei porte la main à ses côtes, la balle l'a seulement frôlé et pourtant sa blessure saigne pas mal. Quatre le bande avec ce qu'on a sous la main, autrement dit : T-shirt déchiré, etc. Il fait une sale grimace quand on lui passe l'alcool 90° sur la plaie... Duo a passé son tour à Rachid et est revenu près de moi. Ça me réconforte un peu même si je sais que les voitures de flics ne sont pas bien loin : on entend suffisamment les sirènes. Je murmure :

« Ça n'en finira donc jamais ?

- Pas tant que nous n'aurons pas atteint la mer... me répond Trowa.

- Oui, nous, nous serons saufs, mais vous ? s'inquiète Duo.

- ... »

Trowa ne répond rien, il se contente de tourner la tête en direction de Quatre. C'est vrai, je n'y avais pas réfléchi... Duo et moi serons hors de danger mais et eux ? Ils seront probablement arrêtés et emprisonnés... ! Je ne peux pas l'admettre ! Je regarde Treize :

« P'pa.

- Hm ? il lève les yeux vers moi.

- Comment allez-vous vous échapper une fois que nous serons dans la mer ?

- Sincèrement... Je ne sais pas... me répond-t-il. Bah, nous trouverons bien une solution. »

Ça ne me rassure pas tellement. Et je me vois mal essayer de tous les transformer en Tritons... Je jette un regard à Zechs, il s'est endormi dans les bras de ma mère, il est si serein. Je sens les bras de Duo se resserrer sur moi, je le regarde, il chuchote :

« Tout ira bien, ne t'inquiète pas...

- Comment peux-tu en être aussi sûr ? je demande.

- Je n'en suis pas sûr... J'espère, c'est tout. »

Ça ne me réconforte pas vraiment. D'un seul coup, j'entends une détonation et puis... Plus rien...

Quand je rouvre les yeux, je suis parterre... J'ai une affreuse migraine et mal partout... J'essaye de me lever et retombe lourdement, mes membres sont trop endoloris. Le soleil va bientôt se coucher... Argh ! J'ai trop mal ! J'essaye au moins de lever ma tête pour voir où sont les autres. Je n'y arrive pas ! J'ai mal ! Même respirer est dur. Une idée me traverse l'esprit, je prend une grande inspiration, ce qui ne fait pas du bien, et lâche un ''pyu'' très sonore. Si Duo est là, il me répondra et peut-être aura-t-il vu les autres... J'attends. J'entends un gémissement, une voix que je connais. Je laisse tomber ma tête sur le côté à défaut de ne pouvoir la soulever... C'est Trowa ! Il se traîne vers moi et me regarde. Apparemment, il a moins de mal que moi... J'articule :

« Qu'est-ce qu'il s'est passé... ?

- Ces cons ont fait sauter le fourgon. C'est une chance que nous soyons encore en vie... Pas trop de casse ? demande-t-il.

- Je ne peux pas bouger. J'ai trop mal... je lance.

- Je vois.

- Tu as vu les autres ? la question me fait peur, la réponse bien davantage, mais je veux savoir.

- Non... Je n'ai vu personne. Je viens de me réveiller, enfin, il y a environ cinq minutes... dit-il.

- Aide-moi à m'asseoir, s'il te plaît. »

Il ne refuse pas, mais c'est au prix de bien des efforts et des plaintes de douleur que nous arrivons à nous asseoir tous les deux. Je m'examine... Pas étonnant que j'ai mal : à par-là où est le gilet, ma peau est brûlée presque de partout. Heureusement, mes vêtements n'ont pas totalement rendu l'âme, il y a de quoi me couvrir ce qu'il faut quand même... Je regarde autour de nous. Pas bien loin, je vois des corps... Wufei ? Quatre ? Les autres ? Je ne sais pas, je me tourne vers Trowa, il comprend et plisse les yeux. Je les vois s'agrandirent d'un seul coup. De la peur... ?

« Qu... Quatre... ! »

Je ne peux rien faire, il bascule sur le côté et commence à se traîner vers le corps inerte, il ne cesse de l'appeler sans jamais obtenir une réponse. Je ne peux même pas cligner des yeux, je sens les larmes qui commencent à couler sur mon visage, ça me brûle les joues... Quatre... Trowa l'appelle encore et encore, sa voix laisse comprendre qu'il pleure et qu'il utilise toutes ses forces.

« Quatre... ! »

Je ferme les yeux, cette scène me fait trop mal, j'arrive à surmonter ma douleur et mes boucher les oreilles, je ne peux plus entendre ! Plus ses appels ! Pitié arrêtez ça ! C'est qu'un mauvais rêve ! Un cauchemar ! Arrêtez çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Je me sens basculer et partir... Je perds connaissance.

Je ne rouvre les yeux que bien plus tard : la nuit est déjà tombée... Mon corps me fait encore mal... Mon Dieu, tout cela était-il réel ? La douleur s'est un peu estompée, j'arrive à m'asseoir, je suis dans un lit. Je suis bandé presque de partout et mon gilet n'a pas bougé. Je regarde partout avec précipitation, je découvre Trowa assis parterre avec Quatre dans les bras. Quatre respire, il est vivant. Je soupire de soulagement ; Trowa et lui sont couverts de bandages eux aussi. J'essaye de me lever, mais mes jambes me font si mal que je tombe en lâchant un ''pyu'' sonore de douleur ! Hein ? Un ''pyu'' ? J'essaye d'articuler quelque chose mais un minable ''pyu'' sort de ma gorge... Pourquoi ? Enfin, c'est pas le moment !

/Tu es là /

Je lève les yeux, Duo ! Il s'approche de moi en chancelant et m'aide à me relever, nous nous asseyons sur le lit, là je lance :

/Pourquoi on ne parle plus /

/Je ne sais pas... / me répond-t-il. /Peut-être le fait que nous sommes proches de la mer, je n'en sais rien... /

/Tu as vu les autres / je demande précipitamment.

/Oui... Zechs dort à côté, il n'a presque rien. Wufei est déjà debout dehors, lui aussi n'a pas grand-chose. / il me sourit, mais ce n'est pas ce sourire que je connais.

/Et les autres / je lâche presque dans un murmure.

/Ton père... A protégé Wufei et ta mère Zechs... Quant à Rachid... C'est grâce à lui si nous nous en sommes presque tous sortis... Je... Je suis désolé... /

Je n'arrive pas à y croire... Non ! Je me lève brusquement et m'affale en poussant la porte, Je vois Zechs qui se lève, il n'a rien, mais... Personne... Là, je craque : les larmes coulent à flots sur mon visage et je hurle toute ma peine. Je me sens soulever de terre et assis sur une chaise, j'ouvre les yeux et découvre un homme. Que je ne connais pas. D'après ses habits, on pourrait croire à un garde forestier, il me regarde et me passe la main dans les cheveux chaleureusement, je m'effondre sur cet inconnu et pleure toute les larmes de mon corps, j'ai mal, si mal ! Duo observe la scène d'un air navré, blessé, il ne sait pas quoi faire. Trowa tient toujours Quatre contre lui en fermant les yeux.

Je continue de pleurer et de hurler, pourquoi ? Pourquoi est-ce que ça doit être comme ça ? Pourquoi ? Je frappe de mon poing avec une force lamentable sur l'épaule du gars qui me berce doucement en me tapotant dans le dos. Mais ça ne me calme pas ! Mes parents étaient sympas ! Je commençais à peine à le réaliser ! Quel imbécile ! Pourquoi est-ce qu'on me les arrache comme ça ? Pourquoi ? Mon Dieu, pourquoi ? Je sens qu'on me met quelque chose sur le nez, je sombre encore dans le sommeil.

Le soleil est bien haut quand je me réveille à nouveau, je me dresse sur mon lit, j'ai beaucoup moins mal, je sens à peine mes blessures. Tout me revient à l'esprit, je me lève, mes jambes ne flanchent pas. Je fais quelques pas avant d'être sûr que je peux correctement marcher. Il n'y a personne dans la pièce, je regarde dehors, je vois Wufei, debout, il a un bandage autour du bras et un autre autour de la tête, un pansement lui barre la joue. J'ouvre la fenêtre et sors, je le rejoins en quelques enjambées, il lève les yeux vers moi et les détourne brusquement. Mais... Je m'approche encore et lance :

/Pyu /

- Heero... Je... Pardon... Si ton père ne m'avait pas protéger. Il serait encore là... Je... Pardonne-moi. »

Je vois une larme perler sur sa joue, je le secoue un peu, il me regarde, je lui souris. Ce n'est pas sa faute... Personne n'aurait pu deviner ce qui allait se passer. Il me sourit en retour, il a compris. Pas besoin de mot pour pardonner et se comprendre entre amis. Bon, ça dépend des fois ; il lâche :

« Tu sais... Ton père était quelqu'un de formidable... Je... Je regrette que ce soit lui et pas moi qui soit mort dans cette explosion. »

Je lui donne une grosse claque dans le dos avec un air sévère : il n'a pas à se sentir coupable ! Il me regarde et beugle :

« Ça fait mal ! T'es dingue !

/Pyyyyyuuuuuuuu / (traduction : c'est toi qu'es insupportable !)

- Oh ! Monsieur pyute encore ! Ça promet ! Pyupyu ! ricane-t-il.

/Pyuuuuuuuuuuuuuuuuu / (traduction : je vais te tuer !)

Apparemment, cette dernière réplique il l'a comprise car il part en courant vers la petite maison et moi, je cours après. Délaissant les trois tombes sur lesquelles Wufei se recueillait... Je jette un dernier regard. Papa... Maman... Rachid... Je sais que vous ne seriez pas contents si j'étais triste. Je vais être fort, pour vous, comme vous l'avez été pour moi jusqu'au bout ! Je ne suis pas seul, j'ai mes amis ! Je dois aller de l'avant. Que vos efforts n'aient pas été vains.

Le soir tombe... Nous sommes toujours dans la petite baraque du vieux garde. Finalement, j'avais raison, il est bien garde forestier. Il est aussi blond que Zechs, il a de grandes moustaches qui lui vont jusqu'à la poitrine (incroyable, non ?). Il est gentil... Je regarde Zechs, il joue avec des chiens et d'autres animaux. Il est heureux... Peut-être cet endroit est-il se qu'il y a de mieux pour lui... Je ne peux pas l'emmener avec moi. Je m'en rends bien compte, et je me rends compte aussi que je tiens beaucoup à lui. Alors qu'il n'y a pas si longtemps encore, je lui criais dessus et le tenais pour responsable de la distance qu'il y avait entre moi et Treize alors que j'en étais le seul coupable. Je vois une voiture qui se gare, instinctivement, Trowa, Quatre, Wufei, Duo et moi nous tenons prêts à n'importe quoi. Une fille sort du véhicule, elle ne nous a pas vus et crie :

« Grand-père ! J'ai fait les courses. Où es-tu ? »

Puis, son regard se pose sur Zechs, elle le considère quelques minutes sans comprendre ce qu'un petit garçon de son âge fait dans un coin aussi paumé. Elle s'approche... ! Je sors de ma ''cachette'' et me met entre lui et elle, elle sursaute en criant de surprise ce qui me fait trop mal aux oreilles ! Puis elle s'arrête et me regarde ; au bout de quelques minutes, elle me demande :

« Qui êtes-vous ? Et que faites-vous chez mon grand-père ? »

Je ne peux pas lui répondre, elle ne comprendrait rien à mon pyutage. Zechs reste derrière moi, il est de nature timide, mais après tout ce qui nous est arrivé, je dirais plutôt que c'est de la crainte à présent. Je finit quand même par grogner :

/Pyuuuuu. / (traduction : c'est mon frère, t'y touche, j'te butte.)

- Mais je ne comptais pas lui faire de mal ! » proteste-t-elle.

J'en reste sur le cul, tout comme les autres qui viennent me rejoindre, elle nous regarde quelques instants, le vieux apparaît et vient enlacer sa petite fille. Nous restons à observer, je regarde Duo, il hausse les épaule en secouant la tête : lui non plus ne sait pas comment ça se fait qu'elle me comprenne. Elle demande :

« Qui sont ces garçons, grand-père ?

- Ce sont de jeunes garçons qui ont échappé à la mort. Je les ai recueillis.

- Comment peux-tu comprendre ce que dit Heero ? finit par dire Quatre.

- Ma petite fille a toujours vécu en compagnie des animaux. Elle les comprend très bien, comme moi. Mais je ne vous ai pas présenté... il tend une main vers la fille. Je vous présente ma petite fille : Relena. Relena, le garçon blond c'est Quatre, celui à côté c'est Trowa, Wufei, Duo, Zechs et le dernier c'est Heero. Mais entrez tous, nous allons discuter à l'intérieur. »

Nous suivons le vieux et allons nous installer autour d'une table, là, nous racontons notre mésaventure depuis le début, les deux nous écoutent avec attention sans jamais nous interrompre... Je sens qu'on peut leur faire confiance à eux. Une fois toute l'histoire racontée, je m'adresse à eux : (traduit pour les lecteurs mais ses amis n'entendent que ''pyuuuuu'')

/Pardonnez-moi, je sais que vous avez beaucoup fait pour nous mais. Je vous le demande : pourriez-vous garder mon petit frère avec vous /

- Hein ? Relena me regarde avec étonnement.

/Zechs a l'air heureux ici, entouré par les animaux et loin de la ville. De plus, si je m'en vais, qui pourrait s'occuper de lui ? Je sais que j'abuse mais si vous pouviez... / je n'ai pas le temps de finir, le grand-père me coupe.

- Pour moi, pas de problème ! Ma petite fille et moi nous sentons souvent seuls et puis j'arrive à l'âge où il devient dur de s'occuper seul des animaux.

/Merci / je m'exclame.

- Mais peut-être devrions-nous le demander à lui, non ? lâche Relena.

- Voudrais-tu vivre ici ? demande le vieux à mon frère.

- Je peux ? » il semble si heureux... Je fais un signe de la tête, il est presque en train de sauter de joie.

Il entraîne Relena dehors pour qu'elle lui montre divers trucs, il lui pose trois tonnes de questions. Je regarde derrière moi, le grand-père sourit, il regarde mon frère comme s'il s'agissait de son propre petit fils. Je lance :

/Eh, le vieux. /

- Hm ?

/Merci pour lui. /

- Pas de mal. »

Le lendemain, nous montons tous dans la voiture de Relena, elle nous conduit jusqu'à la mer. Elle est si belle (la mer), si bleue... Je me sens presque dingue ! J'ai envie de courir et de me jeter dedans. L'appel de l'océan. C'est si doux ! Je vois que Duo est comme moi : il a bien du mal à se retenir ! Je me tourne vers les autres, Relena leur sert d'interprète :

/C'est ici qu'on se sépare. Prenez soin de vous... /

- Ne t'inquiète pas... me répond Trowa. Je vais aller chercher Catherine et on va venir s'installer pas loin. J'ai discuté avec elle au téléphone, on va venir vivre chez eux.

- Et mes parents sont d'accord pour que je vienne aussi à condition qu'ils puissent venir me voir de temps en temps... ! rigole Quatre.

- Pareil pour moi... lâche Wufei. D'ailleurs, j'ai fait une promesse à ton père : celle de veiller sur vous, donc je ne peux pas rester loin de la mer.

/Vous tous... / j'en pleurerais. / Chuis trop ému /

Je leur saute dans les bras et leur promet de passer souvent les voir, nous avons trouver un coin pour cacher nos gilets, nous pourrons ainsi aller à notre guise sur la terre ferme. Et en vivant ici, mes amis ne risquent pas d'être recherchés vu qu'ils sont déjà laissés pour morts. Je sens que Duo tient mal en place. Je souris :

/Eh, le vieux ! Je te les confie /

- J'en prendrais grand soin ! sourit-il.

- A bientôt ! » s'écrient-ils tous en coeur alors que je m'en vais avec Duo tout en leur adressant un signe de la main.

Oui, nous passerons souvent les voir et je pense que les autres vivront bien ici, Wufei avec son ouïe incroyable et Trowa avec ses super yeux, Catherine se sentira peut-être un peu seule mais d'après ce que j'ai écouté de leur conversation au téléphone, elle ne veut absolument pas laisser son petit frère ! Pire qu'une mère poule ! Quatre et Zechs adorent les animaux... Je reviendrais souvent aussi pour fleurir la tombe des mes parents et de Rachid car sans eux, je n'aurais jamais réussi à arrivé jusque là. Merci à vous tous et... A bientôt !

--- OWARIIIIIIIIIIIII !

Sahad : Et voilà ! J'ai passé mon petit moment de dépression et termine finalement par une Happy End ! --

Duo : J'aime bien, on n'est pas trooooooooop torturés.

Heero : Tu veux rire ? Je perds mes vieux !

Duo : Heero... Je te signale que dans la série Gundam, on n'en a pas vraiment.

Heero : Ah oui... J'avais oublié.

Sahad : Bon, voilà, c'est la fin de cette aventure. J'espère que ça vous aura plu. A plus pour de nouvelles aventures !

G-boys : Oh Non ! Jamais tu te lasses!

Sahad : Et nooooooon! --