Tadaa voici le...premier chapitre ! (au secours j'arrive pas à trouver de titre !) Bon ceci est ma première fic (et elle est assez morbide, ce qui vous renseigne sur moi…nyark) donc soyez indulgents.. .)
J'ai mis pg13 parce qu'au départ c'est assez gentil, et franchement je n'aime pas trop raconter tout en détails, je trouve que les sous-entendus sont tellement plus agréables…
A part ça beaucoup de reviews please c'est pas pour moi c'est pour le bôô Dracooo !! Ha oui les persos appartiennent à JK Rowling, parce qu'honnêtement si c'était les miens je ne serais pas ici, je serais plutôt au resto avec Daniel, Tom, Jason et surtout Alan !! lol
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Chapitre 1 : La majorité enfin atteinte
« Alors Potter, personne ne veut de toi pour les vacances ?! » s'exclama Draco en entrant dans la Grande Salle, ses deux bouledogues le suivant de près, tirant trois énormes valises.
« Et toi abruti, pourquoi - » commença Ron, mais Hermione l'interrompit : « Laisse tomber, il n'en vaut pas la peine. De toute façon il ne t'entend déjà plus. »
En effet, le jeune blond venait de s'installer à la table des Serpentard et s'était mis à manger de bon coeur, tandis que Crabe et Goyle se livraient à un jeu dont le but était apparemment de mettre le plus de toasts possibles en bouche sans les avaler - mais pas sans s'étouffer, à voir la tête bleue de Vincent.
Harry soupira violemment et mordit dans sa tartine. Ron sembla soudain gêné. « Ecoute, Harry…ce n'est que deux semaines après tout, et puis…tu es habitué à rester pour les vacances, je veux dire, comme ta famille ne veut pas de toi. »
Hermione lui lança un regard noir et le rouquin se tut. Elle se versa un verre de jus de citrouille et sourit à son voisin à lunettes. « Ca passera vite, ne t'inquiète pas. Tu sais bien que j'aurais aimé rester, mais mes parents ont invité toute la famille pour Noël ; je suis obligée d'être là. » « Et maman a menacé de ma changer en crapaud si je n'allais pas avec elle et les autres chez ma grande-tante Bilidra ! » gémit Ron.
Le jeune garçon aux cheveux noirs repoussa sa planche à tartiner et se leva. « C'est bon, vous n'avez pas à vous justifier. J'espère juste que vous passerez de bonnes vacances et….que vous n'oublierez pas de m'écrire de temps en temps.» « Pas de problème », le rassura Hermione en souriant.
Ils se levèrent aussi de table et prirent leurs valises - Coq et Pattenrond étaient dans le hall. Les trois adolescents sortirent de la Grande Salle, se dirent au revoir et finalement Ron et Hermione grimpèrent dans les carrosses qui prirent le chemin de la gare, où le Poudlard Express partait dans un peu moins d'une heure à présent.
Harry resta à l'entrée du château, n'ayant pu se résoudre à les accompagner - sans compter qu'en ce mois de décembre la température ne dépassait guère les 2 degrés. Admirant le parc, d'un blanc immaculé, il eut soudain l'esprit plus gai en songeant qu'il ne serait pas vraiment seul, puisque Hagrid serait là. Mais pour le moment le géant s'occupait des départs.
Le jeune garçon rentra vite dans le château, n'étant vêtu que d'un simple pull. Il croisa alors Malfoy et sa bande qui sortaient eux aussi, en traînant leurs affaires. « Pauvre petit Potter, le nargua Draco, personne ne veut de lui, même pas ses amis
Sang-de-Bourbe. »
« La ferme, Malfoy, le coupa Harry, je préfère encore rester ici plutôt que d'aller dans la décharge de Voldemort lui lécher les pieds ! »
« Je ne l'appellerais pas comme ça si j'étais toi, Potter » l'avertit Draco d'un air menaçant.
Puis il ajouta, avant de se retourner : « Et puis tu sais, « lécher les bottes » ça peut être très utile, Potter…ca permet d'avoir plein d'avantages - pour peu que tu choisisses des bottes qui en valent la peine...Pas comme celle de ton vieux fou barbu !» Il éclata de rire et ses deux gorilles en firent autant, bien qu'ils n'eurent certainement rien compris aux insinuations de leur camarade.
Enervé, Harry remonta les escaliers 4 à 4 jusqu'au dortoir des Gryffondor. Pour être franc, il ne croyait pas que son ennemi Serpentard serve réellement Voldemort. A dire vrai, il ne pensait même pas que ces deux là se soient déjà rencontrés. Celui qui avait tué ses parents était peut-être un monstre, il n'en était pas un imbécile pour autant. Draco, lui, n'était qu'un gamin de 16 ans prétentieux, et Harry doutait que le des Ténèbres se soit abaissé à employer des gosses - du moins l'espérait-il.
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« Hey, Lucius, il a quand même de grosses consolations à travailler pour le ministère, à ce que je vois ! » s'exclama Mickael Crabe en s'asseyant dans un fauteuil en poils de licorne véritable (200 gallions au bas mot)
L'homme aux cheveux blonds ne prit même pas la peine de répondre, se contentant de se verser un verre de scotch. Crabe était le premier arrivé, et Lucius espérait que les autres n'allaient pas tarder. Le Seigneur des Ténèbres avait donné rendez-vous à ses Mangemorts au manoir Malfoy - ce qui déplaisait fortement à celui-ci - à 8h précises, et il était impensable que l'un d'entre eux puisse être assez fou pour arriver en retard.
Peu de temps après, l'elfe de maison nommée Dina amena deux autres hommes dans la salle à manger ; Brutus Goyle et Richard MacNair. Lucius les salua brièvement, puis les deux Mangemorts s'installèrent dans les fauteuils, tandis que Crabe et Goyle se lançaient dans une conversation animée.
Vers 7h 50, tous étaient là et ils commencèrent à se diriger vers la salle de réunion, enfilant leurs robes et leurs masques - pour ceux qui ne les portaient pas encore. Arrivés dans la pièce, ils se mirent en demi-cercle, chacun connaissant exactement sa place. Pourtant, à la droite de Malfoy, quelqu'un manquait.
Les portes situées à l'arrière de la salle s'ouvrirent, et Il entra, suivi du dernier Mangemort à ne pas être avec les autres. Celui-ci marcha lentement vers le demi-cercle et se posta à sa place, à côté de Malfoy, qui gardait la tête baissée, comme tous les autres.
Tandis que Voldemort s'installait sur son siège, en hauteur, Lucius en profita pour souffler à l'homme qui était arrivé en retard : « Que s'est-il passé ? » « Je t'expliquerai plus tard » murmura Severus, l'expression indéchiffrable derrière son masque.
L'homme squelettique, une fois installé, se mit à crachoter doucement, et bientôt un immense serpent surgit derrière lui. Le sorcier leva négligemment la main, et les portes se refermèrent d'elles-mêmes.
Seul Lucius savait qu'elles menaient aux appartements privés de son maître ; les autres Mangemorts pensaient qu'il se contentait de transplaner là avec son serpent, ou encore qu'il s'agissait d'une pièce secrète voire d'une salle de torture. Malfoy, quant à lui, ne disait rien. Il préférait que l'on ne sache pas que Voldemort vivait dans son manoir - son fils lui- même ne le savait pas.
Un silence de mort régnait dans la pièce. L'héritier de Serpentard observait ses fidèles avec un sourire satisfait.
Il laissa glisser une main le long de son fauteuil, pour caresser distraitement son reptile, et prit finalement la parole :
« Certains d'entre vous savent probablement déjà pourquoi je vous ai réunis ce soir. »
Ne prenant même pas la peine de donner plus d'explication, il se leva et se mit à marcher au milieu du demi-cercle, observant chacun de ses disciples tout à tour, comme s'il était capable de sonder leur âme, malgré leurs masques d'argent. Il s'arrêta un peu plus longtemps que les autres devant Lucius puis déclara, se retournant :
« Souvenez-vous que je fais un véritable honneur à vos enfants en leur donnant la possibilité de me montrer leur talent et de me prouver leur fidélité. Bien entendu, tous ne pourront être à la hauteur de me servir, mais je compte sur vous pour les préparer du mieux que vous le pouvez.. »
Arrivé au milieu de la pièce, Voldemort se retourna, les yeux brillants : « A présent, que ceux dont les enfants sont en âge s'avancent. »
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Crabe, Goyle et Avery firent ce que leur maître leur avait demandé. Lucius soupira discrètement et en fit de même. Il espérait que le Seigneur des Ténèbres n'avait pas remarqué sa légère hésitation, mais celui-ci continua comme si de rien n'était.
« Nous aurons donc 4 concurrents, plaisanta-t-il, un sourire narquois aux lèvres. J'ai entendu dire que ta fille était à Durmstrang, Avery… ? »
« C'est vrai, maître, mais elle revient pour les vacances » répondit le concerné d'une voix peu assurée.
« Bien, approuva le chef des Mangemorts, une lueur mauvaise dans les yeux. Nous nous retrouverons donc ici le 31, à 11h 45 précisément. Soyez tous là. »
Il se rassit à nouveau dans son fauteuil, tandis que les Mangemorts reculaient d'un pas. « Oh, fit le Seigneur des Ténèbres comme s'il venait de se souvenir d'un détail quelconque, n'oubliez pas d'amener votre... progéniture... »
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Certains Mangemorts s'étaient retrouvés dans la salle à manger après la réunion, mais Lucius n'avait aucune envie de discuter avec eux, il espérait seulement que ses « invités » ne s'éterniseraient pas trop. Lorsqu'il ne resta plus que lui, il sortit de la pièce, mais au moment où il franchissait la porte une main lui agrippa le bras. L'homme blond se retourna, prêt à sortir sa baguette, mais il arrêta son geste aussi vite.
« Toi et moi devons parler » déclara tout de go Severus.
Malfoy ne lui jeta aucun regard blasé et glacial, comme il l'aurait probablement fait si son « agresseur » avait été quelqu'un d'autre ; Severus Rogue, de quelques années plus jeune que lui, était son allié - et ami - depuis leur scolarité à Poudlard.
«Suis-moi » dit-il finalement au professeur, en l'emmenant dans un salon privé.
Lucius s'assit dans un fauteuil moelleux, mais Severus était apparemment trop tendu pour en faire autant.
« Le maître a voulu me parler, à propos des gosses, commença-t-il directement de sa voix grave, puisque j'ai sans arrêt un oeil sur eux à Poudlard. Il m'a fait part de ses réticences vis-à-vis des fils de Crabe et Goyle, qu'il juge ignorants et dénués de bon sens - ce en quoi il a raison, je les côtoie assez pour savoir que ces deux crétins ne sont bons à rien. Ce genre de tares doit être héréditaire » conclut-il avec un léger sourire dénué d'humour.
Rogue marqua une pause, mais Lucius ne dit rien, attentif. Le maître des potions hésita avant de continuer : « Il m'a également fait part de ses... « ambitions » pour ton fils. »
L'homme aux cheveux blonds se doutait que parmi ses grandes « ambitions », celle d'espionner Potter - voire le détruire - occupait la première place. Il soupira : « D'une certaine manière, ce n'est pas une grande nouvelle d'apprendre que Draco est plus intelligent que les deux gorilles qui le suivent. »
« Tu ne comprends pas, Lucius, le contredit Rogue en s'asseyant à son tour. Le Seigneur des Ténèbres place de grands espoirs en ton fils, mais le fait est que Draco n'est pas aussi...« machiavélique » que ce que le maître espère. Je le vois tous les jours, je sais quelle image il donne de lui, mais bon dieu…ce ne sont que des gosses ! » Il soupira violemment.
« Draco n'est plus un gamin, déclara Malfoy d'une voix glaciale. Je suis sûr qu'il me fera honneur. Je sais comment il est à l'école, j'ai des sources sûres, et jusqu'à présent il m'a semblé tout à fait capable de - »
« Il semble, Lucius, l'interrompit Rogue, mais je suis certain qu'il agit de la sorte parce que c'est ce que TOI tu veux ; et même si je dois bien reconnaître que ton fils n'est pas un saint, je doute qu'il ait assez de....haine en lui pour devenir l'un des nôtres » (il avait failli dire l'un des « vôtres », c'était un réflexe qu'il devait absolument apprendre à contrôler, même si son interlocuteur connaissait son double rôle d'espion)
Malfoy se leva. Severus avait raison ; on ne devenait pas Mangemort sans motif. La haine, la vengeance, la soif de pouvoir - qui dans le fond était liée aux deux précédents - vous poussaient sur cette voie.
Pourtant l'ex-Serpentard savait que son fils couvait assez de haine en lui. Non pas réellement contre Potter - il ne s'agissait après tout que de querelles et jalousies d'adolescents - mais bien contre la seule personne qui aurait du l'aimer plus que quiconque et au lieu de ça avait passé sa vie à humilier et rabaisser le jeune garçon : son père.
Telles étaient les méthodes à longs termes de son propre géniteur, par ailleurs couronnées de succès ; les orientations de Lucius en étaient la preuve.
Severus se leva également et posa une main sur l'épaule de son ami : « Il n'est pas trop tard pour lui…laisse Draco à Poudlard pendant les vacances, il est en sécurité là-bas. »
Lucius se dégagea - trop faiblement à son goût. « Tu sais ce qui se passera si je n'obéis pas au Maître et que je refuse de lui donner mon fils »
« Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit de mauvais, Lucius, tu le sais, soupira le professeur de potions, mais je tiens également à Draco et je sais ce que votre maître peut lui faire subir. »
Il attendait visiblement une réponse, mais le propriétaire du manoir gardait une expression vide. « Excuse-moi, Severus, dit-il finalement d'un ton amer, mais je crois que, contrairement à toi…je suis un lâche. »
Il sortit du cabinet, laissant Rogue tiraillé entre deux sentiments : la déception - tant personnelle que professionnelle - de perdre un élève doué et la joie de garder un ami qui l'avait toujours soutenu, même connaissant son statut d'espion.
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« Et toi draco, tu pars aussi cette année ? » demanda Pansy Parkinson au garçon blond assis en face d'elle dans un compartiment du train. Celui-ci secoua la tête.
« C'est dommage, continua l'adolescente à la tête de pékinois. Il paraît qu'il y a plus d'un mètre de neige en France ; nous allons skier là-bas pendant 10 jours ! »
« Chez les moldus.. »grogna Crabe, qui pour une fois semblait suivre la conversation.
« Pas du tout, s'insurgea Pansy, comme si elle avait été giflée, c'est une station entièrement réservée aux sorciers ! Et vous au fait, vous partez ? »
Les deux brutes secouèrent la tête d'un air supérieur, mais la jeune fille ne sembla pas s'en inquiéter. « Tant pis pour vous ! s'exclama la Serpentard, qui n'avait pas l'air désolée le moins du monde.
« De toute façon, riposta Draco, il y a tant à faire au manoir que je ne risque pas de m'ennuyer. De plus, mon père a dit dans sa lettre que ce seraient des vacances « spéciales »…et je luis fais confiance. »
Il laissa tomber sa tête contre la fenêtre, admirant les paysages enneigés. Quoique son père ait préparé, le jeune garçon l'attendait avec impatience. En effet, même si leurs rapports familiaux n'étaient pas au beau fixe, Lucius Malfoy avait toujours su se montrer généreux avec son fils - peut- être pour compenser le peu d'amour qu'il était capable de lui donner, mais l'un comme l'autre semblaient satisfaits de cet « arrangement », du moins le semblaient-ils.
Draco souffla contre la vitre, ce qui laissa une trace de buée grise sur le fond blanc. Un sourire flottait sur ses lèvres, tandis que le Poudlard Express filait vers londres.
