Terminéééééééééééééée !!! Oki accrochez-vous ça devrait être long (mais uniquement au niveau des mots, je vous rassure !!)....Pour l'inspiration je me suis passée la BO du Seigneur des Anneaux, je vous jure qu'avec les choeurs et les clairons ça vous flanque des frissons pas possibles tout partout ! ^-^ J'ai quand même mis une petite heure à pondre ce chapitre alors ma foi j'en suis fière (un peu comme ces parents persuadés que leur horreur de gosse édenté avec trois yeux est le plus beau bébé du monde....)
Voilà, mais mon bébé à moi il me quitte !! Snif, mais bon, chuis contente quand même d'en avoir fini avec cette fic, même si je l'aime beaucoup. Allez re-snif é_è
Sur ce je vous laisse, et....soyez prêts pour L'Initiation....
(au fait, question à 0.50 euros, y a des paumés qui lisent encore cette fic ?) lol
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Chapitre 4 : La cérémonie.
Rogue arriva à l'entrée du manoir en même temps qu'Avery. Il lui serra la main - à contrecoeur - et remarqua que le Mangemort n'était pas seul.
« Tu ne connais pas encore ma fille je pense, Severus ? » fit-il en se déplaçant sur le côté, révélant une petite forme aux courts cheveux blonds attachés en demi-queue.
« Bonsoir », fit poliment la jeune fille avec un sourire franc.
Rogue hocha la tête d'un air absent, se demandant comment une gamine qui avait l'air aussi gentille, aussi....fragile pouvait être amenée à servir l'un des monstres les plus cruels que l'Angleterre ait connu.
Dinah, une des elfes de maison, vint leur ouvrir et les conduisit tous les trois dans la « salle d'attente », où d'autres Mangemorts étaient arrivés eux aussi en avance. Le maître des potions repéra Crabbe et Goyle, qui semblaient donner des conseils de dernières minute à leurs fils respectifs, lesquels n'en menaient pas large.
En revanche, il ne trouva pas Malfoy. Ruminant intérieurement, il se demanda où diable le blond avait pu passer, lorsqu'il aperçut le fils de celui-ci, assis dans un fauteuil isolé du reste du groupe. Rogue décida d'aller lui porter secours, étant donné qu'apparemment un stupide Mangemort dégingandé s'était mis en tête de lui raconter une anecdote follement amusante, sans s'apercevoir que le jeune garçon semblait sur le point de faire une syncope tant il était pâle.
« Oh, bonsoir Rogue. »
Celui-ci se contenta de marmonner un « Newton », tandis que le dénommé, intimidé par son aîné, se dirigea vers un autre groupe.
« Je vous attendais, professeur », fit Draco avec un faible sourire.
« Où est votre père ? » demanda l'homme au cheveux noirs.
« Je ne sais pas, cela fait plusieurs jours qu'il a disparu, et je n'ai pas osé demander.... » Il se tut, le regard fuyant.
Plusieurs Mangemorts enfilaient déjà leurs capes et leurs masques en sortant de la pièce. « Nous ferions bien d'y aller, Draco. »
L'adolescent se leva et suivit son professeur, qui lui avait déjà revêtu sa longue robe noire (ce qui ne devait guère le changer soyons honnêtes). Alors que les autres personnes rentraient dans la Salle de Réunion et se postaient à leur place, Draco s'arrêta juste à l'entrée.
« Vous et les autres devrez vous placer alignés au milieu du demi-cercle. Quoiqu'il arrive, rappelez-vous que je suis là » lui chuchota l'homme sombre. C'était une phrase totalement dénuée de sens et le directeur des Serpentard le savait. Comment diable pourrait-il s'opposer à Voldemort si celui-ci décidait qu'il n'avait tout compte fait pas besoin du garçon ?
Rogue observa le jeune homme, qui inspectait la salle de ses yeux pâles. Il semblait tellement mature, tellement sérieux... « Trop pour son âge », songea l'homme en noir. Severus fut impressionné ; lui-même ne pouvait prétendre avoir semblé si à l'aise lors de sa propre cérémonie, et il était alors plus âgé. Néanmoins, il s'était efforcé de garder un visage neutre, par principe, voire nécessité, et peut-être était-ce aussi ce que faisait le garçon.
Finalement ils rentrèrent dans la Salle et se séparèrent. Draco se plaça entre Crabbe, qui ne fit pas un geste et qui semblait paralysé, et une fille qu'il n'avait jamais vue. « Salut, moi c'est Zoé et toi ? » lui chuchota elle en souriant.
« Draco » répondit celui-ci en, surpris. Une fille aussi sympathique, devenir Mangemort ?
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Les portes s'ouvrirent discrètement - du moins aussi discrètement que pouvaient le faire des portes en bois massif de 3 mètres de haut - et un homme masqué entra dans la salle en rejoignant sa place.
« Cette fois -ci c'était à moi d'avoir la trouille - tu étais où ?! » souffla Rogue.
« T'expliquerai après », répondit Lucius dans un murmure, le visage sombre.
Un de ses elfes de maison l'avait délivré de sa cellule il y a 10 minutes, lui transmettant le message de se rendre immédiatement dans la salle de réunion, et l'homme blond s'était dépêché d'arriver jusqu'ici, heureux d'avoir pu sortir. Il avait su pourtant qu'il n'était pas condamné lorsqu'un elfe était venu lui apporter deux quignons de pain dans sa cellule le lendemain de son « emprisonnement ». Mais avec Tom, on ne savait jamais....
Tom. Il faudrait qu'il lui parle absolument après la cérémonie. Qu'il s'excuse pour l'autre jour.
Lucius se rendit compte que des jeunes gens attendaient, au milieu du demi- cercle, et fut soufflé en apercevant son fils. Celui-ci se tenait droit, d'un air digne, et son expression rendit le Mangemort fier de lui. « Comment ais-je pu oublier que tu devenais un homme, Draco.... » songea Lucius avec admiration.
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Le Seigneur entra dans la pièce et s'installa sur son trône ; aussitôt, un froid désagréable envahit la pièce - au sens propre. Il affichait un sourire satisfait, et sa peau semblait plus pâle que jamais.
« Approchez », dit-il d'une voix glacée au bout d'un moment.
Les quatre adolescents se regardèrent et finalement avancèrent jusqu'au siège au milieu de la pièce - à une distance toutefois respectable.
« Je ferai court », fit l'homme au nez de serpent. Il se redressa légèrement, et continua, une lueur inquiétant dans les yeux : « Lord Voldemort sait déjà tout sur chacun d'entre vous - et chacune », ajouta-t-il tandis que Zoé eut un sourire discret.
Draco déglutit, et changea de pied d'appui en essayant de garder une position digne. Tu es un Malfoy, tu n'as peur de rien, rien ne peux t'atteindre, tu es un Malfoy,.....
« J'ai décidé, continua le Seigneur des Ténèbres, que certains d'entre vous auraient l'honneur d'entrer à mon service. Mais avant toute chose » - son regard se posa sur le demi-cercle - « j'aimerai prier mes fidèles confirmés d'ôter leur masque. »
« Prier ; quel joli exemple d'euphémisme », songea le maître des potions avec dégoût en s'exécutant, ainsi que les autres. Après tout, l'anonymat était certes une charmante idée, mais c'était un fait que tous les Mangemorts se connaissaient ; les masques n'étaient réellement utiles que durant les missions.
« Comme je vous l'ai dit, seule la moitié d'entre vous aura le privilège d'être sous mes ordres. »
Draco se raidit. La moitié ? C'est-à-dire deux seulement....
« Vincent, Grégory, avancez-vous je vous prie », fit le Seigneur d'un ton mielleux.
Le jeune homme blond sentit son coeur s'emballer. Il les avait appelés par leurs prénoms et les avait « gentiment » prié de se rapprocher de lui ; c'était impossible....c'était lui l'héritier, pas ces....ces imbéciles !
Mais après tout, peut-être était-ce réellement lui et Zoé qui avaient été choisis...Il jeta un coup d'oeil discret à la jeune fille. D'un autre côté, Voldemort n'eut certainement pas pris quelqu'un d'aussi gentil....
Peu rassurés, les deux adolescents massifs s'avancèrent. Le Seigneur leur adressa un sourire étrange et leur dit : « Vous êtes tous les deux des hommes solidement bâtis, et des Serpentard purs et durs comme je les aime. »
Vincent et Grégory rayonnèrent de fierté.
« Les imbéciles », pensa Rogue. Il connaissait son maître.
Celui-ci continuait, d'une voix suave : « Je sais que vous avez manifesté un réel « enthousiasme » pour me servir, et j'en suis flatté. Je suppose donc que vous devez être fiers de savoir à quel point vous allez m'être utiles.... »
Severus sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale. Il observa brièvement Draco, qui semblait avoir du mal à se contenir. Il eut un bref sourire en reconnaissant l'expression que le blond essayait vainement de cacher - expression normalement réservée à Potter et compagnie. « Patience... » lança-t-il mentalement au garçon.
Voldemort avait cessé de parler et la pièce était silencieuse - même les respirations semblaient retenues.
Lucius eut une grimace de dégoût en voyant les deux gros adolescents, qui tentaient difficilement de retenir leur sourire - et leur fierté.
« Très utiles... », répéta l'homme aux yeux rouges d'un ton qui cette fois- ci ne trompa personne.
Plusieurs choses se passèrent simultanément : Voldemort leva négligemment sa longue main, Grégory et Vincent s'écrasèrent au sol en hurlant, Draco fit un bond en arrière, Goyle père se précipita en avant tandis que son voisin essayait difficilement de le retenir. L'homme reprit finalement sa place dans le cercle, les yeux horrifiés, de même que son autre voisin, observant leurs fils brailler à s'en arracher les poumons.
Voldemort ne sembla prêter attention ni aux deux hommes révoltés ni aux formes qui se tortillaient à ses pieds. Baissant la main, la calme se fit à nouveau, tandis que les respirations sifflantes et sanglotantes des deux garçons résonnaient dans l'immense pièce.
« Avancez-vous », reprit l'héritier de Serpentard, sans sourire cette fois- ci.
Draco vit que Zoé semblait légèrement effrayée, elle aussi - mais cependant bien moins que lui-même.
Allait-il leur faire la même chose !?
« Avancez ! » s'exclama Voldemort, une lueur inquiétante dans les yeux, avec une voix qui rappelait les crachotements d'un serpent.
Les adolescents se rapprochèrent timidement.
« Répétez après moi », leur ordonna-t-il d'un ton sans réplique.
« Par le sang pur qui coule en mes veines »
« Par le sang pur qui coule en mes veines » fit Draco d'une voix faible, contrairement à celle de sa voisine, qui semblait décidé.
« Je jure allégeance au Lord Voldemort » (Note de l'auteur-trice : pour les pas-anglaisphones Lord signifie Seigneur) ^-^
« Je jure allégeance au Lord Voldemort »
« Seigneur des Ténèbres et Maître des Forces Oscures »
« Seigneur des Ténèbres et Maître des Forces Obscures »
« Je jure de lui obéir et de l'aider dans sa mission »
« Je jure de lui obéir et de l'aider dans sa mission »
« Afin de purifier la race des sorciers »
« Afin de purifier la race des sorciers » Cette fois-ci la voix du jeune blond prit de l'assurance.
« Et promets d'offrir ma vie s'il le faut »
« Et promet d'offrir ma vie s'il le faut »
Zoé répétait les paroles avec une voix profonde et adulte que Draco ne lui soupçonnait pas.
« Pour prouver mon serment, je reçois ici la marque de fidélité au Maître Suprême »
Les deux adolescents répétèrent, puis soudain, comme glissant sur des rails, deux silhouettes sombres et encapuchonnées apparurent de l'obscurité du fond de la salle et vinrent se placer à côté du garçon et de la fille.
« Voilà pourquoi..... » pensa Rogue. Une nouveauté, manifestement.
Le jeune blond sentit son coeur se serrer. Ces hommes à cagoules...leur respiration lente....cette odeur affreuse...était-ce possible ?
Devant lui, Vincent semblait inconscient, tandis que Grégory pleurait toujours....c'était répugnant.
Draco sentit que l'individu remontait sa manche, exposant son bras nu. L'homme - la chose - leva une tige de fer et la plaqua contre son avant- bras. Le blond ne ressentit rien, si ce n'est le froid du métal. Il fut étonné ; il pensait que la Marque des ténèbres était gravée dans la chair par le feu.
La tige en métal fut retirée et Draco vit qu'un large dessin transparent s'était imprimé sur son bras. C'était tout ?
Il vit soudain Voldemort se lever et marcher au milieu des deux garçons allongés au sol, ne leur accordant même pas un regard, comme s'il s'agissait de vulgaires loques - ce qu'ils devaient probablement être, à ses yeux.
Le seigneur s'arrêta d'abord à la hauteur de Zoé, mais le jeune homme était paralysé et n'osa bouger la tête ne serait-ce que d'un centimètre pour regarder sa voisine. Il ferma les yeux et entendit les cris de la jeune fille.
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« Tiens bon, Draco » l'encouragea mentalement Lucius. A côté de lui, il vit Severus se crisper.
L'homme au nez de serpent se plaça finalement devant le jeune Serpentard, tandis que le Détraqueur empoignait fermement son bras. « Ton amie a été forte ; je suis sûr que tu peux te montrer encore plus courageux qu'elle », lui chuchota l'homme squelettique. A moins que...
Non. Ses lèves n'avaient pas bougé. Les mots s'étaient gravés d'eux-mêmes dans l'esprit du jeune homme.
Le télépathe aux yeux rouges leva à nouveau sa main, et peu à peu, le bout de ses doigts surnaturels sembla s'allumer ; des petites flammes y apparurent.
Draco vit la main s'approcher de son bras, sa manche toujours retroussée sur l'épaule, et souhaita qu'elle ne le touche pas - qu'elle ne le touche surtout pas.
Mais il vit les doigts maigres se rapprocher de sa peau, comme dans un film au ralenti. Il les sentit frôler ses terminaisons nerveuses...et se posa finalement, durant ce qui lui sembla une éternité - en réalité 2 ou 3 secondes.
Il hurla.
Dès que Voldemort retira sa main, il agrippa son bras, les larmes aux yeux. Il avait l'impression que son sang était devenu de l'acide et qu'il se propageait dans son corps tout entier. Finalement, la douleur disparut peu à peu, et il vit que le faible dessin du départ s'était mué en quelque chose de monstrueux : une horrible tête dont la langue était un serpent le narguait. Elle ne semblait pas imprimée sur sa peau, mais plutôt dans sa peau.
Le blond abaissa sa manche et regarda Zoé, qui eut un faible sourire.
« Pour prouver mon serment, j'ai reçu ici la marque de fidélité à mon Maître »
Le Seigneur était retourné à sa place, encadré par les deux sinistres silhouettes, postées de chaque côté de son trône comme des statues.
Draco et zoé répétèrent la phrase à nouveau.
« Et lui offre un sacrifice »
« Et lui offre un sacrifice »
De quoi voulait-il parler ? s'étonna le blond.
« En gage de mon obéissance et de ma volonté à le servir. »
« En gage de mon obéissance et de ma volonté à le servir. »
L'homme ne dit plus rien après cela. En revanche son regard signifiait clairement que tout n'était pas fini.
« Reculez » dit-il finalement. Les deux adolescents firent ce qui leur avait été demandé.
Le silence retomba dans la salle, troublé cette fois par les râles des deux ombres du fond.
Voldemort sortit sa baguette et la pointa vers Vincent. « Debout » ordonna-t-il à celui-ci, à nouveau conscient. Il se leva, le regard brumeux et bafouilla :
« Merci, merci, Seigneur » lorsque celui-ci lui fit signe de s'éloigner ; le garçon pensait sans doute que ses ennuis étaient terminés.
« Ne bouge plus » dit soudain le maître des Mangemorts avec un sourire monstrueux étirant sa bouche sans lèvres.
Goyle s'était assis, et regardait son meilleur ami, debout, d'un air hébété.
« Je vous ai dit que vous me seriez utiles... »
Soudain, Draco comprit. Le sacrifice...
« Zoé, prouve-moi que je peux te faire confiance et que tu es digne de ton serment. » Il fit une pause, et la jeune fille sourit d'un air déterminé et impatient. Le jeune blond jura que l'homme lui avait dit quelque chose par télépathie.
«Tue-le. »
Draco ferma les yeux. « Tu n'entends rien, tu n'entends rien, tu n'entends.... »
Mais il entendit tout. Lorsqu'il rouvrit les yeux, le Seigneur des ténèbres regardait d'un air satisfait le cadavre de Crabbe. Deux Mangemorts s'espacèrent et Zoé prit sa place dans le demi-cercle, rayonnante.
Comment pouvait-elle ? Elle avait l'air si gentille....Draco n'en revenait pas.
Il sentit le regard de son maître sur lui.
« J'attends ton sacrifice, Draco. »
Celui-ci prit machinalement sa baguette. Goyle se releva aussitôt, l'ai horrifié. « Draco, tu ne peux pas....c'est une blague...on est amis..... »
« J'ai confiance en toi », souffla Lucius, qui souhaitait surtout sauver la vie de son propre fils en ce moment.
Le gros garçon regardait d'un air perdu autour de lui, alors que l'homme trônant dans son fauteuil l'observait avec dégoût, telle une araignée se moquant de la mouche se débattant inutilement dans sa toile.
Draco leva sa baguette.
« Je suis désolé » pensa-t-il de toutes ses forces.
« Père...papa... » gémit Grégory en se tournant vers celui-ci.
Ne regarde pas son père, ne regarde pas son père, ne le regarde pas, de toute façon ce sont des imbéciles, tu vaux plus qu'eux.... Le blond avait beau se répéter ça, les mots semblaient creux et vides de tout sens.
« J'ai toujours rêvé d'avoir un fils...un fils comme toi....je serais si fier de toi, Draco.... » Il entendait ces mots résonner dans sa tête. Un père, un vrai, qui serait fier de lui et qui l'aimerait.
« Le pouvoir, Draco, voilà ce pourquoi je suis sur terre....je pensais que tu serais gêné qu'une Sang-de-Bourbe ait de meilleurs résultats que toi à chaque examen....Occupe-toi de lui, Narcissa, ce n'est pas à moi de faire ça... »
Je suis désolé, Greg....
Il ferma les yeux, tandis que les mots sortaient avec rage.
« AVADA KAEDAVRA !! »
Son père. Il venait de tuer son père.
Mais hélas non. Lorsqu'il rouvrit les yeux, c'était son camarade de classe qui gisait à quelques mètres de lui.
Avery chuchota quelque chose à sa fille, qui s'écarta pour laisser de la place au jeune garçon dans le demi-cercle.
« Qu'est-ce que j'ai fait.... »
« Draco. »
« Je suis un monstre. »
« Draco ! » répéta Rogue. Le jeune homme se tourna vers lui, le regard absent.
Le maître des potions lui fit un signe de tête impatient lui indiquant d'aller se mettre à sa place. Draco l'ignora.
« Je suis désolé, père. » Celui-ci gardait un visage fermé.
Finalement, voyant son père sans réaction, l'adolescent retourna à sa place.
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Lucius garda un visage impassible et vit à contrecoeur son fils s'éloigner. De quoi était-il désolé ? Sûrement pas de l'abandonner pour l'autre taré serpentophile !
Il s'en voulait. Son fils le détestait, il le sentait. Il n'était pas désolé, seulement sous le choc. Il lui ferait payer plus tard, il s'en prendrait à son père ; l'homme blond le savait.
Le coeur d'un Mangemort s'atrophie avec les années, et celui de Lucius était partagé, en plus de n'être pas assez grand...
Au bout de 15 minutes, Voldemort déclara la réunion terminée et leur souhaita ironiquement une « bonne année ». Draco n'aurait pas su dire de quoi il avait été question ce dernier quart d'heure ; son esprit semblait l'avoir quitté.
La tête de Grégory....ses yeux grands ouverts, surpris, accusateurs...déçus.
Le jeune blond avait beau essayer de se convaincre qu'il n'avait pas eu le choix, et que de toute façon le garçon n'avait été qu'un larbin pour lui, il ne s'en sentait pas moins misérable. Pas du tout la « grandeur et la fierté d'être un Mangemort à part entière »...
Il ne se rendit même pas compte que Rogue l'avait agrippé et le poussait contre le mur.
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Les fidèles s'étaient inclinés devant leur Maître puis avaient reculé ; ils sortaient maintenant de la pièce. Rogue vit Lucius se diriger vers son fils, quand un mouvement suspect attira son attention. Un des Mangemort avait fait volte-face et fonçait à toute vitesse sur Draco. L'homme au nez crochu se précipita et attrapa le garçon par les épaules.
Lucius l'avait vu aussi, mais il n'eut pas le temps de dégainer sa baguette ; déjà il sautait sur Goyle père, dont la lame du poignard passa à quelques centimètres du visage de Draco. Celui-ci vit son père aux prises avec l'homme hélas beaucoup plus massif que lui. Les autres Mangemorts s'étaient attroupés autour d'eux, riant pour la plupart.
« Faites quelque chose ! » cria l'adolescent à son professeur. Celui-ci sortit sa baguette et la pointa sur Goyle, mais l'homme avait réussi à placer son couteau sous la gorge de Lucius, qui s'étranglait.
« Petit salopard !! hurla-t-il à Draco. Tu n'avais pas le droit de me prendre mon fils comme ça ! »
Finalement l'homme blond profita de l'inattention de son agresseur pour lui donner un coup de tête qui l'assomma et le fit tomber en arrière. Draco se précipita vers son père.
« Papa, tu n'as rien ? »
Son fils s'inquiétait pour lui. Il oubliait ses manières, mais il semblait réellement affecté par ce qui aurait pu se passer. Lucius se sentit étrangement ému. « Draco », commença-t-il avec une boule dans la gorge - Merde tu n'es pas une fille ! Mais peine perdue.
Cela suffit à Goyle, qui se releva d'un seul coup et visa le coeur de l'adolescent avec un grand cri.
Il le manqua. Lucius s'était interposé, et à présent sa chemise se tachait de rouge. Il regarda ses doigts pleins de sang, ahuri, et eut un dernier regard pour son fils, avant de s'effondrer.
« PETRIFICUS TOTALUS !! » hurla Rogue - hélas trop tard - tandis que l'assassin tombait à terre en un bloc. Lorsque l'homme sombre se retourna, Draco pleurait à côté du cadavre de son père.
Rogue prit lentement le poignard, qui était tombé à terre. Il se baissa et le maintint sur la jugulaire de Goyle, lui sifflant soudainement au visage, d'un ton qui effraya même son élève.
« Salaud , je vais te tuer, tu entends - je vais le venger et tu regretteras... » Il avait l'air d'un dément, et ses yeux habituellement vides et froids étaient l'Enfer et le Mal incarnés.
« Arrête », gémit l'homme sous lui.
Severus se redressa, étonné. Pourquoi n'était-il plus paralysé ?
« Tue-le », fit une voix glacée à ses oreilles.
Plusieurs Mangemort se reculèrent en s'inclinant devant l'homme qui venait d'arriver près d'eux.
« Tue-le, Severus Rogue », reprit l'homme avec un regard haineux - mais cela ne semblait pas dirigé vers l'enseignant.
Celui-ci regarda le Seigneur des Ténèbres pendant un long moment, dans un silence total.
Puis des bruits dégoûtants sortirent de la bouche de Goyle, tandis lentement, que la lame s'enfonçait au plus profond de sa gorge.
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9 Janvier
« Qu'allez-vous faire à présent, Draco ? »
« Je ne sais pas. Je ne peux pas retourner au manoir, c'est sûr. Pas après m'être enfui de la sorte. »
Rogue but une longue gorgée de thé. « Vous êtes en sécurité à Poudlard, et rien ne vous empêche de rester pendant les vacances. »
« C'est vrai. Mais je serai de toute façon un paria toute ma vie », fit le blond avec amertume en laissant son regard dériver sur son bras gauche.
« Je dirais à Voldemort que Dumbledore vous a placé sous une protection « spéciale » et qu'il vous empêche de quitter l'école. Mais je prétendrai que vous êtes tout de même réticent, histoire d'assurer vos arrières en cas de rencontre imprévue » ajouta l'homme aux yeux sombres avec un léger sourire.
« Il vous croira peut-être, oui, dit Draco. Mais il vous le fera payer.... »
« Il y a de fortes chances, admit le maître des potions en se levant de son fauteuil. Mais j'aurais la satisfaction de vous savoir en sécurité. » Il observa encore un long moment le jeune homme, le regard perdu dans les flammes.
« Vous devriez aller vous coucher, Draco. Il se fait tard. »
L'adolescent se releva, posa sa tasse sur le rebord de la cheminée et prit sa cape. Il se dirigea vers la sortie, mais s'arrêta à mi-chemin.
« Vous savez, le pire ce que je n'ai jamais pu lui dire à quel point il comptait pour moi. »
Et moi donc, songea le Mangemort avec amertume.
Finalement Draco ouvrit la porte et dit, plantant son regard dans celui de l'homme aux cheveux noirs : « Merci pour tout, professeur. »
Puis il disparut dans la nuit, laissant Rogue à sa solitude, dans ses cachots sombres et isolés du reste du monde - comme il l'avait toujours souhaité.
« C'est à moi de te remercier, Draco » murmura-t-il avant de refermer la porte.
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Le feu mourait lentement dans la cheminée. Voldemort était assis dans son fauteuil depuis plusieurs heures déjà, caressant machinalement son serpent.
« Tous des imbéciles, Nagini.... » souffla-t-il.
Il s'était installé dans les appartements de Lucius, le manoir étant à présent sans propriétaire officiel depuis le suicide de la femme. Ou plutôt si, mais le propriétaire n'était pas près de revenir et ne possèderait réellement la résidence qu'à sa majorité.
« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » dit-il d'un air désabusé.
Le reptile le regarda avec des grands yeux ronds.
« Un seul d'entre eux comptait pour moi, et vois où j'en suis maintenant ; je psalmodie de pathétiques vers moldus devant les flammes. »
Son serpent tortilla son cou dans ce qui devait être une manière de dire « Je suis là, moi ». L'homme le caressa lentement.
« Je ne t'oublie pas, Lucius, continua Tom Jedusor, et je n'oublie pas ton fils. J'ai t'ai promis de prendre soin de lui, et je tiendrai ma promesse. »
Ses yeux rouges brillèrent étrangement avec détermination.
Fin
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Je l'ai finie je l'ai finie ma ch'tite fic à deux balles !! Ca y est...je pleure....ha non tiens même pas c'est juste mon toit qui est percé, et comme il pleut... ^-^
Oki si vous avez lu jusqu'ici (z'ètes courageux) laissez please une toute petite review ça prend pas de temps et ça ne mange pas de pain non plus !! Même pour critiquer et dire que je suis la pire écrivain(e) depuis Loana mais pitié dites-moi que je ne suis pas la seule à aimer Lucius, Rogui et les autres !!
Sur ce, bye et bonne continuation!! (heu, pourquoi j'dis ça, moa ?) (
