Chapitre 6:«Le retour du passé»(Ce chapitre est l'un de mes favoris...vous allez enfin savoir qui est Marguerite ou plutôt entièrement sa vie. Je me suis basé sur certaines choses des épisodes, mais Philip, Amélia et Frost sont mes inventions ainsi que plusieurs idées qui coincident avec le passé de Marguerite)
Le lendemain matin une brise légère soufflait sur la Tree House. Le soleil se cachait à maintes reprises sous les nuages. Or, la journée s'annonçait très confortable. Ni trop chaude, ni trop froide. Roxton venait tout juste de quitter la douche. Les idées claires, il avait bien l'intention d'entreprendre une sérieuse conversation avec Marguerite. Que ça lui plaise ou non! Il avait longuement réfléchi et qu'elle soit une espionne allemande ne le contrariait pas pour autant. Bien des choses avaient changé ces derniers jours et il s'était aperçu à quel point Marguerite portait une grande place dans sa vie actuelle et à venir, car il n'était pas question de lui dire simplement Adieu lorsqu'ils seraient sortis du plateau...à moins bien sûr que la jeune femme ne lui fasse nettement comprendre qu'elle ne voulait pas l'avoir dans son chemin... Bien résigné, il descendit rejoindre les autres une fois habillé avec l'idée de discuter avec Marguerite en tentant de trouver le meilleur moyen d'engendrer la conversation sur ce qu'il le préoccupait. Il fut déçu de ne pas la retrouver à table avec Challenger, Véronica et Malone.
-Où es Marguerite?, demanda-t-il
-Elle est partie près du lac, lui répondit Challenger
Il remercia son ami, puis rejoignit la femme qui habitait ses pensées depuis... depuis presque deux ans songea-t-il avec un soupir à fendre l'âme.
Marguerite entendit des pas s'approcher et sursauta en percevant la voix de John.
-Belle journée n'est-ce pas?, dit-il calmement
S'il voyait cela comme ça, médita-t-elle en regardant le ciel plutôt assombri...
-Oui... que me voulez-vous?, interrogea-t-elle un peu trop rudement.
-Beaucoup de choses, répondit-il avec une franchise qui irrita Marguerite.
-Roxton!, s'exaspéra-t-elle, Je n'ai PAS envie de parler de quoi que ce soit, je n'ai ni même le goût de partager mon passé avec vous! Puis du reste ça n'a pas d'importance.
-Pour moi si Marguerite!
-Qu'allez-vous faire une fois de retour à Londres?, demanda-t-il la prenant au dépourvu.
-À supposer que nous sortions vivanst, marmona-t-elle pour elle-même, puis reprit sans grande conviction, je vais reprendre ma vie où je l'ai laissée...
Quelle vie? se rappela-t-elle, rien n'y personne ne l'attendait à Londres, du moins certainement pas pour l'accueillir à bras ouverts!
-Et si... Et si je vous demandais de m'épouser une fois de retour au pays?
Elle leva brusquement la tête vers lui. Non! Il n'était pas sérieux! Elle l'examina à la recherche d'une lueur de plaisanterie méchante, mais ne perçut rien. Il avait bel et bien l'air sûr de lui. Il était complètement fou! Dérangé était le mot juste! Sinon pourquoi proposerait-il à une femme qui jusqu'ici avait tout fait pour lui rendre la vie impossible, le mariage! Elle échappa un rire presque hystérique
-Roxton franchement vous voulez rire?
-Non... ai-je l'air de me moquer?
Si Marguerite avait été debout elle serait sans doute tombée tellement elle tremblait. Par chance cela ne se voyait pas beaucoup puisqu'elle était assise.
-Roxton vous délirez! Vous et moi? Nous sommes comme... chat et chien! c'est le début d'un divorce assuré, essaya-t-elle de le persuader sans en être certaine elle-même.
Elle le regarda du coin de l'oeil s'installer près d'elle.
-Voyez-vous il y a à peine quelques semaines je me serais dit la même chose, mais maintenant c'est différent...
Elle avala durement. Tout ne se déroulait pas comme elle l'avait espéré. Où était donc la femme arrogante et sarcastique qu'elle était?
-Alors?, insista Roxton de sa voix grave.
-Non, dit-elle sèchement en se félicitant d'avoir placé un mot.
-Donnez-moi une bonne raison!
Mon dieu s'il continuait avec ces questions elle allait devenir folle! D'ailleurs elle ne pouvait plus supporter cette conversation. Elle se leva promptement.
-Je suis désolée John, mais c'est ainsi
Elle fit mine de partir, mais Roxton se leva aussitôt et la rattrapa par le poignet.
-Marguerite la vérité pourquoi?
-Je ne peux pas!, se fâcha-t-elle sans aucune raison
-Dites-moi pour quelle raison!
-Roxton! arrêter! Épouseriez-vous une criminelle?
-Si la criminelle est vous...oui!
Elle émit un soupir de désespoir. Il ne voulait absolument pas abandonner! Elle était à bout et pour s'en sortir elle devait lui dire ce qu'il voulait entendre...
-John! alors dites-moi...comment... comment feriez-vous pour épouser une femme déjà mariée!
Sous le choc il la lâcha et elle profita de ce moment pour partir...
John regarda s'éloigner Marguerite. «Mariée!...Marguerite Krux...Mariée» Ces mots résonnaient dans sa tête et ne voulaient plus s'effacer. Il avait voulu lui arracher ses secrets, mais à ça il ne s'en était pas attendu! Il avait été sérieux dans sa demande en mariage, quoi que pendant un instant il s'était traité d'imbécile... Maintenant qu'il considérait les choses, il avait l'impression que le monde entier s'écroulait sous ses pieds. Il n'avait jamais été dépendant d'une femme, il n'avait jamais non plus envisagé un engagement envers quelle femme que ce soit. Pourtant, Marguerite lui faisait perdre toutes les intentions, toutes les résolutions qu'il s'était fixées. Il fallait le reconnaître...son orgueil en avait pris un coup! Mais son coeur lui était carrément meurtri!
Il se passa une main dans les cheveux et resta là, à regarder les reflets du soleil sur le lac, se posant mille et une questions qui restèrent sans réponse.
Marguerite entra férocement dans la Tree House et monta rageusement les escaliers qui menaient à sa chambre. Une fois à l'intérieur elle sembla chercher quelque chose, mais elle prit simplement un flacon posé sur son bureau qu'elle lança. Si elle ne s'était pas retenue, tout le contenu de ses appartements se seraient envolé par dessus la maison. Puis réalisant mieux la situation elle se jeta sur son lit et enfouit sa tête dans l'oreiller.
En bas Malone se leva de la chaise de cuisine.
-Je vais aller voir ce qui ne va pas...avant qu'elle ne casse tout!
Le jeune journaliste entra dans la chambre de Marguerite. Il fut très surpris de voir les épaules de la jeune femme secouées par les sanglots. Depuis quoi...maintenant deux ans...presque trois, il n'avait jamais vu Marguerite Krux prise de larmes...
-Marguerite...quelque chose ne va pas?, demanda-t-il maladroitement
-Partez...Malone.
-Que se passe-t-il?
-Allez-vous en!
-Marguerite peut-être que si vous en parliez cela irait mieux...
-Vraiment?, ironisa-t-elle en se redressant essuyant ses larmes d'un revers de main comme le fait un enfant, Vous allez utiliser les mots que je dirai dans votre prochain article ou faudra-t-il que je vous menace encore de ne rien raconter?
-Écoutez... je ne sais pas ce qu'il y a, mais vous n'êtes pas obligée de vous en prendre à moi...parce que si je ne me trompe pas jusqu'ici j'ai gardé pas mal de choses dans le silence...
-Pardonnez-moi...murmura-t-elle, Roxton...Roxton veut...elle retint ses mots et préféra mentir constata Malone, il m'en veut de ne pas lui avoir avoué plutôt que j'étais une espionne.
-Allons je ne vous crois pas....
Elle haussa les épaules et déclara
-Il m'a demandé de...
-Bon d'accord ça va... si vous avez trop de mal à en parler soit! Mais vous feriez mieux de tout dire à John....si vous ne voulez pas vous...
-Assez! parfait! je le ferai! Bon sang Malone croyez-vous que ce soit facile! Je vous assure ma seule erreur dans la vie est d'être venu dans cette expédition!
-Peut-être, approuva-t-il, mais il se trouve que vous êtes ici!, dit-il en sortant de la chambre.
Marguerite fronça les sourcils en regardant Ned sortir. Elle poussa un long soupir. Des paroles ne suffiraient pas pour tout avouer à John... pour cela il lui fallait...
-Mia!, s'exclama-t-elle
Que risquerait-elle à demander? Puis du reste, si la diseuse de bonne aventure ne pouvait rien pour elle, elle dirait tout à Roxton. Déterminée, elle courut vers l'élévateur en ignorant tout bonnement les regards posés sur elle. Elle retrouva John toujours près du lac. En le voyant ainsi plongé dans ses pensées, elle fut tentée de rebrousser chemin. Elle appela néanmoins son nom timidement:
-Roxton?
Il se retourna et le regard qu'il lui lança lui serra le coeur de douleur. Il affichait un air si méprisant! Avant qu'il ne dise quoi que ce soit elle décida de commencer:(héhé fini le vouvoiment! j'en avais mare pas vous?)
-Écoute Roxton...jusqu'ici j'ai gâché ma vie! En venant sur ce plateau je n'avais pas prévu y passer deux ans et demi...et m'attacher à vous...tous. Tout était fixé dans mon esprit, je venais récupérer quelque chose qui allait changer ma vie à jamais...D'autre part en partant de Londres j'échappais à toute ma vie antérieure. Je pensais pouvoir oublier certaines choses durant l'expédition qui dans ma tête n'allait durer que deux semaines, si ce n'était pas moins...Vois-tu si je suis ici ce n'est pas à cause des bijoux...enfin j'adore les pierres précieuse et tout le reste, mais ma réelle raison est totalement personnelle. Certes je suis mariée...toutefois je me rends compte que je te dois la vérité parce que...j'ai confiance en toi...,finit-elle dans un murmure.
-Alors?, insista John d'une voix neutre.
-Nous devons aller chez Mia...
Quelques heures plus tard Mia les accueillit avec un magnifique sourire. Elle les conduisit à l'intérieur de sa fameuse tente. La petite Jennifer sauta dans les bras de Marguerite qui prit place sur une chaise et déposa la petite sur ses genoux.
-Je sais pour quelle raison vous êtes là...sage décision...j'ai tout préparé en conséquence, dit Mia en sortant une pierre en cristal avant même que Miss Krux ne prononce le moindre mot.
-Avec cette pierre, continua la voyante, vous, John Roxton, pourrez retrouner dans le passé de Marguerite. J'ai d'une certaine façon programmé le cristal pour que vous voyiez les événements les plus importants de sa vie. Personne ne se rendra compte de votre présence et vous ne pourrez toucher personne.
Roxton hocha la tête en signe de compréhension. Mia lui donna la pierre et y versa un liquide semblable à de l'eau. Il fut à cet instant secoué et transporté sur un sol d'école au milieu d'un couloir où il y longeaient de nombreuses salles de cours. Cela ne lui prit pas plus de deux secondes pour repérer Marguerite devant un homme d'apparence plutôt simple. Assez grand, cheveux châtains et des yeux noisettes. Il se penchait lentement pour déposer un baiser sur le front de la jeune femme. John sourit à la vue de l'uniforme règlementaire qu'elle portait. Jupe noire et chemiser blanc avec cravate que Marguerite avait soigneusement détachée et posée autour de son cou. Ses longs cheveux bouclés étaient remontés en queue de cheval. Ses traits de visage étaient beaucoup plus jeunes, mais elle avait toujours ce regard qui captivait sans aucun doute chaque personne sur son passage. Il finit par baisser les yeux sur la pierre qui brillait. Une inscription bleutée marquait: 1910... Elle devait donc avoir 19 ans. Il s'approcha pour capter leur conversation, mais tout ce qu'il parvint à entendre fut:
-À plus tard Frost!
Lorsqu'elle se retourna pour marcher de l'autre côté, elle fonça droit sur son frère William! Il aurait dû sans douter qu'elle avait fait la connaissance de son frère au collège, d'autant plus que le Collège Oxford était l'endroit où la plupart des gens riches faisaient leurs études. Maintenant qu'il était près d'elle il pouvait examiner sa réaction. Elle regarda son frère de la tête au pied, un peu avec ce dédain qu'elle pose aux inconnus comme pour se protéger.
-Pardon...,dit-elle.
-Cela ne fait rien...au fait je me nomme Lord William Roxton, déclara William en tendant une main à la jeune femme.
-Lord? moi qui pensais qu'un Lord suivait des études privées dans son palace!, railla-t-elle, enchantée tout de même my Lord! Marguerite...Marguerite...White, finit-elle avec un instant d'hésitation en lui tendant la main.
Ouf je sais le chapitre est long et un peu mélodramatique(vous allez voir plus tard) loll mais j'ai fait de mon mieux pour garder le caractère solide de Marguerite.
William serra la main de la jeune femme. Décidément, songea John, son frère n'avait pas été de glace devant le charme fou qu'émanait Marguerite.
-Je fais une fête ce week-end, poursuivit-il, si vous désirez, je vous invite?
-Merci...mais non!
-Alors nous pourrions nous revoir, insista le jeune homme.
Marguerite sembla s'exaspérer et elle hocha la tête.
-Je ne sais pas...peut-être ici demain à la même heure...
William parut être l'homme le plus confiant de la terre. Comme s'il avait remporté un prix inaccessible. Il faut aussi avouer qu'il avait un air presque prétencieux. Or s'il avait vu le visage que Marguerite Krux faisait à cet instant, il serait sans doute tombé de son piédestal. Tout à coup, John fut transporté deux ans plus tard dans un petit appartement délabré de Londres. Les murs étaient teintés de beige et il n'y avait qu'une petite table et un lit simple qui composait la pièce qui semblais être le logis de Frost ou de Marguerite. Roxton dut comprendre que Lady Krux était éprise de Frost, car les deux amoureux s'embrassaient langoureusement. Elle recula la tête et dit tout bas:
-Je t'aime tu sais...
-Je t'aime aussi princesse..., répondit son bel amoureux d'une voix douce.
Elle éclata de rire et se défit de leur étreinte pour poser son regard sur la petite table. Un journal y reposait et elle le saisit lentement avec une moue amusée.
-On la surnomme Miss Smith, nous ignorons où est cette criminelle qui depuis deux ans donne du fil à retordre à la police. Les autorités n'ont pas encore retrouvé la trace de la terrible voleuse de bijoux. Certaines rumeurs confirmeraient qu'elle est accompagnée d'un homme dans ses vols...
Elle déposa le journal avec un sourire satisfait.
-Avoue que j'ai toute une réputation!, ria-t-elle.
-En effet...
-Oui...avant de préparer notre plan pour la boutique Saphir je pense qu'on a mieux à faire maintenant...
Elle se rapprocha de lui et enroula les mains autour de son cou pour l'embrasser.
Roxton sentait malgré lui un sentiment de jalousie s'infiltrer dans ses veines. C'était probablement égoïste de sa patr de la vouloir que pour lui seul. De plus c'était du passé! Mais que pouvait-il faire...il avait pour cette femme une obsession et de la voir heureuse dans les bras d'un autre homme ne lui faisait pas très plaisir... Il fut soudain secoué et propulsé en 1913. Marguerite devait alors avoir 22 ans. Elle se tenait debout près de Frost face au Museum et Conservatoire de Londres. À voir l'expression qu'elle affichait, elle était prête pour faire un coup. Elle était vêtue que de noir. Ses cheveux bruns glissaient sous ses épaules, mais ils étaient cette fois droits. Ce qui lui donnait un air encore plus sauvage et sûr d'elle....un peu comme si elle avait pu avoir la terre à ses pieds. Elle déposa un bandeau sur ses yeux.
-Aller...c'est parti..., chuchota-t-elle en posant un baiser furtif sur les lèvres de Frost.
Roxton comprenait mal ce qu'elle avait l'intention de faire. C'était un vol certainement, mais quoi d'assez important pour risquer de se faire prendre et passer le reste de sa vie en prison. Les objets du musée étaient, la plus part d'entre eux, très précieux puis valaient une fortune. Il ne se posa plus aucune question et la suivit à l'intérieur où elle s'arrêta devant le collier de diamant et d'émeraude qui avait appartenu à la première reine d'Angleterre. Elle était complètement folle! Il se souvenait un beau jour, lui, son frère et sa famille avaient été invité dans une soirée quelque peu mondaine dans ce musée. Il avait eu le malheur de toucher à un vase et cela avait presque causé un scandale, déclanchant une sorte d'alerte! Elle souleva le bocal vitré et s'empara du collier qu'elle déposa dans un sac. Comme elle allait faire un petit pas pour rebrousser chemin une cloche résonna dans la pièce sonore. La jeune femme sursauta et s'échappa par la porte principale. Le couple fut poursuivit par la police jusqu'à l'entrée d'une Taverne où ils barriquadèrent la porte, essoufflés. Ils n'eurent presque pas le temps de reculer que les policiers enfoncèrent la porte. Marguerite et Frost restèrent figés sur place.
-Déposez ce sac Miss Smith!, crièrent les hommes avec des armes pointées sur les voleurs.
Malgré le danger de la situation, Marguerite trouva la force de sourire de cette façon malicieuse. Frost la regarda et lui fit un signe de tête comme pour lui donner son accord. Alors aussi vite qu'elle put, elle sauta par dessus le bar. Frost voulu l'imiter, mais il reçut une balle dans le dos. Miss Krux ouvrit un tiroir et prit une arme pour tirer sur les trois policers qui s'effondrèrent dans un bruit sourd au sol de la Taverne. Marguerite aperçut rapidement Frost allongé par terre. Elle le rejoingnit et se pencha à son chevet.
-Mon dieu...tout est de ma faute...je...,murmura-t-elle en retenant visiblement un sanglot.
-Chut...ne pleure pas...je ne t'ai jamais vu verser un larme chérie...ce n'est pas le moment...Je t'aime...alors sauve toi avant...avant que les secours...n'arrivent.
Marguerite embrassa son tendre amour sur le front et se redressa.
-Je t'aime aussi...
Roxton la suivit hors du bar, lorsqu'elle bouscula l'homme qu'il avait vu dans le temple. Celui-ci intercepta Miss Smith par le poignet.
-Miss Smith! mais quel honneur!
-Lâchez-moi!
-Non...je crois plutôt vous livrer aux autorités.
Il tira sur le masque de la jeune femme qui cachait ses yeux.
-Joli visage. Pourquoi le cacher?, demanda-t-il avec un sourire plus que diabolique.
Prise au piège Marguerite supplia:
-Je ferai n'importe quoi pour vous si seulement vous ne me livrez pas à la police. Je refuse de passer le reste de ma vie en prison!
-Dans ce cas très chère, voici mon offre: puisque j'ai besoin d'une épouse, vous deviendrez ma femme. Vous partagerez la moitié de votre trésor avec moi et vous serez sous mon ordre une espionne allemande, car je suis Philip Krux, général des espions contre l'Angleterre. Puis maintenant que vous êtes au courant vous n'avez d'autre choix que d'accepter mon marché, sinon je serai dans l'obligeance de vous tuer.
Elle avala durement, lui fit des yeux assassins et lui tendit la main.
-Marché conclu, sachez cependant que je ne suis pas une femme facile à vivre et que vous et moi ça ne sera pas une partie de plaisir, dit-elle avec un visage qui manifestait très bien son mépris envers le général Allemand.
Il ne fallait pas être médium pour comprendre que dès lors, Marguerite allait devenir cette femme froide et distante. Tout s'arrêta de nouveau et Roxton fut transporté en 1915. Miss Krux et Philip se trouvaient en haut d'un grand escalier qui descendait sur trois espaces d'une grande demeure. En fait un vrai palace! Roxton grimpa les marches, puis écouta attentivement la conversation.
-Bon...ok, mais fait vite!, dit-il visiblement impatient de partir.
-C'est que...je....je suis enceinte!
John avala sa salive et faillit s'étouffer!
-Pardon? tu n'es pas sérieuse?
Marguerite émit un soupir d'exaspération mélangé d'agacement.
-À quoi cela me servirait de mentir?
-Comment! non pas question Marguerite... demain nous irons chez le médecin, nous verrons ce qu'il peut faire! Il n'est pas question que tu ais cet enfant!
Tout calme s'effaça sur les traits fatigués de la jeune femme.
-Tu n'as aucun droit de prendre les décisions à ma place Krux! Et sans vouloir t'offenser ou te contredire chéri, ironisa-t-elle, mon enfant je le garde! même qu'il te faudra me tuer pour m'en dissuader
-Marguerite ne joue pas à ce jeux avec moi! Tu es ma femme et je ne veux pas de cet enfant!
-Je me fiche éperdument de ce que tu veux!, cria-t-elle avec un haussement d'épaule, mécontente.
Philip leva la main sur elle et la frappa. Comme sous l'effet d'un réflexe Roxton sauta sur Krux, mais rien en se produisit. Il garda son calme et fixa son regard sur Marguerite. Elle voulu à son tour le frapper, mais il tint son poignet.
-Ne t'avise plus jamais de me frapper, hurla-t-elle cette fois réellement hors d'elle.
-Sinon quoi petite sotte? Tu me tueras?, railla-t-il
Puis il la repoussa contre la rambarde. Il s'en fallut de peu pour qu'elle perde l'équilibre et tombe en bas. Heureusement, elle se reprit et dévala les escaliers le plus rapidement qu'elle put, puis sortit de la maison en claquant la porte avec des larmes de rage sur ses joues, ne prenant pas en compte les cris de Philip.
John ne savait plus très bien comment gérer sa propre colère contre cet homme qui gâchait sans aucun doute la vie de Marguerite. Mais ce qui était une certitude, il ferait un jour ou l'autre, le plus de mal possible à ce Philip Krux. Il fut soudainement projecté deux heures plus tard. Il atterrit cette fois chez lui. William et Marguerite se tenaient face à face dans une salle destinée à entreposer ses nombreux trophés de chasse et ceux de son frère également. Un bureau était situé dans un coin gauche et un peu plus loin était disposé une causeuse dans laquelle il adorait se reposer après une longue série de chasse à l'étranger. Comme la vie à Londres lui manquait plus qu'il ne le pensait à présent qu'il revoyait son chez-lui.
-J'ai un service à te demander...,déclara Marguerite.
-Tout ce que tu veux!
-Bon...voilà, je suis enceinte mais Krux ne veut pas avoir d'enfant. J'exagère peut-être, néanmoins j'ai peur qu'il ne me tue si je retourne chez moi. Alors je...j'aimerais que tu m'héberges durant les mois que je porterai mon bébé.
William haussa les sourcils en même temps que John. Dire qu'il avait eu Marguerite sous son toit pendant tout ce temps! Mais où était-il au juste??? Il se creusa la cervelle et en déduit qu'il devait être dans l'une de ses expéditions à l'autre bout du pays! Damner soit-il!
-Aucun problème, fini par articuler William. Au fait j'organise une soirée costumée et je me demandais si tu accepterais de m'accompagner?
Marguerite haussa les épaules avec un sourire contraint.
-Aller ne fait pas cette tête! De plus je vais pouvoir te présenter mon frère John avant qu'il ne retourne en Amazonie.
Elle secoua la tête insignifiante.
-Quelle importance...puis je n'ai rien à me mettre
-Cela peut s'arranger!, dit-il avec un sourire charmeur.
Roxton fut maintenant transporté trois jour plus tard dans la grande salle de bal. Marguerite et William étaient côte à côte devant certains aristocrates que lui et son frère avaient l'habitude d'endurer. En fait lui-même était à ce bal. Marguerite portait un masque ce qui expliquait clairement pourquoi il ne l'avait pas reconnue le premier jour de l'expédition. Alors il se vit comme dans une glace se diriger vers son frère et sa compagne. Parfaitement éléguante dans la robe de soirée qu'elle avait portée à leur mésaventure dans le château, Marguerite lui tendait la main avec grâce. Il se souvint, lorsqu'il avait vu son frère au bras de la jeune femme, la joie qu'il avait éprouvé en croyant que celui-ci était tombé amoureux de sa conquête mystérieuse. Il n'eut pas le temps de faire rennaître ses souvenirs qu'il fut déjà propulsé huit mois plus tard sur le seuil d'une porte de chambre qu'il devina être celle de Marguerite. Justement, elle était debout avec un joli bébé dans ses bras. Elle était tellement belle dans son rôle de mère! Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle était venue dans le monde perdu si elle avait une petite fille. Il porta attention à l'entretient qu'avait son frère avec Lady Krux.
-Je te remercie William de m'avoir accueillie dans ta maison... vraiment! Mais je dois retourner chez moi, je ne peux pas fuir indéfiniment! avec un peu de chance Philip changera d'avis en voyant cette ange, dit-elle en lançant un regard attendri à la petite.
-Marguerite! Tu n'es pas sérieuse! Tu te jetes dans la gueule du loup!
-Bien sûr que non! Je connais Krux...J'ai vécu avec lui assez longtemps je pense pour savoir qu'il ne ferait rien qui puisse nuire à sa réputation. Et d'une façon ou d'une autre je vais demander le divorce que cela soit bien vu ou non!
-Ma porte te sera toujours ouverte, répondit-il en se rangeant de son côté.
Il se pencha pour l'embrasser.
Les yeux exorbités, John regarda Marguerite reculer à son grand soulagement. C'était déjà assez difficile de revoir son frère bien vivant, il ne fallait pas en plus que les deux personnes qui comptaient le plus dans sa vie aient eu une relation!
-Ne recommence plus jamais ça! Nous sommes amis! Un point c'est tout! s'exclama Miss Krux
-Oui...mais il ne t'est jamais venu à l'idée que je puisse ressentir plus que de l'amitié pour toi?
Elle le fixa mal à l'aise. Non elle ne l'avait pas pensé, remarqua Roxton.
-William...je m'excuse! Mais comprend moi je te considère comme un frère et mon meilleur ami. Si tu ne vois pas les choses de la même façon que moi et bien je pense que je ferais mieux de partir et de ne plus te donner de mes nouvelles.
-Non! Écoute...pardonne-moi, veux-tu!
William mit un collier d'argent avec un pendentif en forme de coeur au cou de la jeune femme. Le collier que Will avait demandé de remettre à Marguerite.
Elle lui sourit et sortit de la chambre en laissant derrière elle le pendentif sur une petite table près de la porte...
Elle lui sourit et sortit de la chambre en laissant derrière elle le pendantif sur une petite table près de la porte. John n'en vit pas davantage car il fut propulsé en 1920 dans la belle demeure de Philip Krux. Il dut comprendre que Miss Krux s'était réconcilié avec son mari, car elle était en ce moment avec lui. Quoi que son visage n'avait pas du tout l'air plus enchanté qu'il ne le fallait.
-Marguerite...tu devras aller à la guerre tuer Dimitriov. Il a en sa possession des éléments qui pourraient compromettre les Allemands, dit-Philip d'une voix méprisante en tendant un passeport de sa main droite.
Elle soupira et le prit.
-C'est la dernière fois que je fais l'une de tes missions Krux...et j'espère que tu m'as bien comprise! Je paie mes dettes envers toi. Mais je me demande parfois si 5 à 10 ans de prison n'aurais pas été moins difficile à encaisser que ta présence!
Sans lui donner le temps de répliquer, elle se tourna vers sa petite fille.
-Prend soin d'elle. Je te fais confiance...murmura-t-elle entre ses dents.
Elle se leva du fauteuil dans lequel elle était assise face à Philip, puis se pencha devant sa fillette, qui jouait avec une multitude de poupées, pour se mettre à sa hauteur.
-Amélia...mon ange...maman part pour quelques jours. Je t'aime fort, dit-elle en la serrant dans ses bras à l'étouffer.
-Maman...pourquoi pars-tu? Ne me laisse pas toute seule avec papa...
Marguerite passa une main dans les cheveux d'Amélia avec une infinie douceur.
-Soit sage mon bébé. Je reviens vite, promis!
-Je t'aime maman...
Elle embrassa sa petite sur le front, se leva en lançant un regard assassin à son mari et sortit de la pièce. Roxton était curieux de savoir la suite des événements. Il n'attendit pas très longtemps qu'il fut alors transporté trois semaines plus tard. Marguerite entrait dans la maison. Elle semblait exténuée!
(bon ok j'avoue à partir de là c'est assez dramatique merci...mais il faut que ça se passe de cette façon loll)
-Amélia! je suis rentrée!, dit-elle avec un sourire malgré ses traits tirés par la fatigue.
Elle ne reçut aucune réponse.
-Philip?
Celui-ci la rejoignit dans le vestibule.
-Quoi? As-tu fais ce que je t'ai demandé
-Où es Amélia?
-Dans sa chambre...alors?
Elle hocha la tête, puis lança d'une voix où elle ne dissimulait pas sa haine:
-J'ai tué Dimitiov! Sois tranquille maintenant!
Elle monta immédiatement les escaliers qui menaient à l'étage et entra dans une chambre, celle d'Amélia. Une vraie pièce tirée des contes de fées. La petite dormait dans son lit à baldaquin entourée de ses peluches. La jeune femme sourit. Pas ce sourire taquin ou espiègle qu'elle avait l'habitude de faire...non... un sourire remli d'amour et de tendresse. Elle s'assit donc sur le lit et passa une main dans les cheveux de sa fille.
-Amélia, belle ange, je suis là....
Roxton fronça les sourcils en voyant Marguerite pâlir. Cela ne lui prit toutefois que quelques secondes pour comprendre ce qui dans les yeux de la jeune femme se voyait déjà... La petite Amélia était inerte dans les bras de sa mère. D'une oreille sourde, il entendit les cris de douleur de Marguerite qui tenait sa fille serrée contre son coeur.
Pour la première fois, il vit des larmes glisser sur les joues de Lady Krux. Pourtant encore en ce moment précis, elle pleurait silencieusement, comme si c'aurait été un crime d'exprimer la souffrance lancinante qui devait l'envahir toute entière. À la façon dont elle avait toujours agi, c'était difficile de croire que cette femme avait tout perdu! Il détourna son regard, il aurait vonlontiers déversé toute la fureur qu'il éprouvait pour Philip Krux sur celui-ci. Un tel monstre ne méritait pas d'exister. Il fallait être fou pour s'en prendre à une enfant! Pendant un long moment il resta là sans la regarder. C'était bien trop pénible de la voir souffrir ainsi! Elle finit tout de même par lever la tête, les yeux rougis par les larmes. Elle avait dans ses yeux un de ses regards meurtriers qui aurait fait peur à n'importe quelle personne qui aurait croisé son chemin.. Elle semblait prête à tuer quiconque se poserait sur son passage. Elle déposa sa fille sous les couvertures, puis lui donna un tendre baiser sur le front. Ensuite elle repoussa ses larmes de désespoir qui sillaient ses joues et sortit de la chambre. Rapidement elle traversa le long couloir pour pénétrer dans une pièce où Philip rangeait assurément ses armes. Elle en attrapa une et courut dans le vestibule pour rejoindre son "mari" qui s'apprêtait à partir.
-Pas si vite!, hurla-t-elle
Il se retourna avec son fameux sourire diabolique. Marguerite chargea son arme, la pointa sur lui et posa son doigt sur la gachette prête à tirer. Elle contint sa voix tremblante et murmura:
-tu...tu l'as tuée!
-Oh Marguerite dépose cette arme, si je l'ai fait c'était pour notre bien. Elle n'avait aucun avenir avec toi, je savais très bien quelles étaient tes intentions... divorcer et partir avec la petite... tu me prends pour un idiot!
Philip fit un geste pour s'approcher, mais elle lui fit signe de reculer avec son arme. Alors il se jeta sur elle. Marguerite tira, mais manqua sa cible. Il réussit à prendre le fusil, puis le jeta plus loin et sortit comme si rien ne s'était produit... Marguerite s'accota au mur et s'y laissa glisser lentement. Elle resta longtemps à regarder dans le vide. Songeant à quoi? John ne pouvait le dire. Il avait cependant qu'une envie: la consoler, la serrer dans ses bras, lui murmurer des paroles apaisantes...Mais la connaissant elle n'aurait sans doute même pas accepté qu'il s'approche à plus d'un mètre. Il la regarda fronçer les sourcils et s'emparer d'un journal posé au sol. Il s'approcha pour lire la couverture. Une photo du Professeur George Édouard Challenger était en première page, marqué au bas en italique: «Le Professeur Challenger organisera, mercredi le 24 juin, une réunion au Museum et Concervatoire de Londres. Plus amples informations dans les pages suivantes...»
Il y avait aussi une photo de William annonçant son décès... Des détails sur l'accident ne manquaient pas! Elle lança le journal dont les feuilles s'éparpillèrent autour d'elle. Elle monta plus loin les escaliers.
-Professeur Challenger...murmura-t-elle, si cette expédition qui est vraiment l'un de vos projets et bien je la financerai et je pourrai qui sait retrouver...
Sa phrase resta en suspens lorsque Roxton fut porté au sol de la tente de Mia. Difficile de revenir à la réalité! Marguerite souriait à la petite Jennifer sur ses genoux et lorsqu'elle croisa son regard, elle déposa la petite par terre et se leva.
Pour couper le silence Mia déclara d'une voix ferme, mais amusée:
-Je crois qu'il est temps pour vous deux de quitter ma tribu!
Lady Krux sourit, remercia la médium et elle et Roxton trouvèrent rapidement la sortie du territoire appartenant à Mia. John se tourna vers elle, l'arrêtant du même fait.
-Je suis...
Marguerite l'interrompit d'un signe de main.
-John...je ne veux pas de pitié, ni de tes «désolé», j'ai survécu sans ces mots qui ne veulent rien dire... d'ailleurs ça ne règlera plus rien! Puis ne me regarde pas avec ces yeux s'il te plait!
Hé oui! Il était bel et bien de retour dans le monde réel! Qu'avait-il espéré? La voir s'appitoyer sur son sort ou la voir tomber dans ses bras en pleurant? Certes pas! Il glissa une main sur la joue de Marguerite et lui donna un petit baiser sur le bout du nez. C'était ainsi qu'il l'aimait...Quoi ce fut encore dur de repenser aux épreuves qu'elle avait dû affronter.
-Compris, chère Lady...
-Challenger? Savez-vous où Marguerite et Roxton avait l'intention d'aller?, demanda Véronica en préparant des assiettes bien garnies.
-Aucune idée!
Malone entra dans la salle à diner, son carnet en main qu'il déposa sur une petite table basse.
-J'ai une faim de loup! On les attend ou on mange?
Véronica répondit à sa question en apportant trois plats sur la table. Ils allaient commencer leur repas lorsque l'élévateur se mit en marche. Les trois têtes se retournèrent en même temps pour regarder Roxton et Marguerite entrer dans la Tree House.
-C'est gentil de nous avoir attendu, reprocha Marguerite en déposant sa ceinture d'arme sur la patère.
Malone sourit innocemment et répondit:
-Vous savez Marguerite, lorsque vous sortez avec John on ne sait jamais vers quelle heure vous serez de retour. Car à bien y penser... nous ignorons ce que vous pouvez bien faire tous les deux... à part vous disputer bien entendu!
Véronica pouffa de rire. Challenger lui retint son rire en voyant les airs meurtriers des concernés.
-Je n'ajouterai rien là-dessus Ned Malone. Mais ne parlez pas trop rapidement, car je vous ferai ravaler vos paroles!
Les membres de la troupe reprirent leur sérieux, puis Véronica apporta deux autres assiettes. Ils mangèrent en silence tout le long du repas. Lorsqu'ils eurent terminé, Marguerite se précipita dans la salle de bain, Roxton monta dans sa chambre pour se reposer de sa journée assez forte en émotion, Challenger rejoignit son laboratoire et Malone resta auprès de la jolie blonde qui regardait dans le vide debout sur le balcon.
-À quoi pensez-vous?, demanda le reporter
Véronica lui sourit et dit:
-À mes parents... en fait je pensais à ce qu'ils m'ont dit avant qu'ils ne disparaissent du temple...
-Et pourrais-je savoir ce qu'ils vous ont dit?
Elle émit un petit rire triste.
-Oh...de vous suivre à Londres et de cessez mes recherches...du moins cela résonnait de cette façon!
Malone réfléchit quelque instant sérieusement.
-D'après moi Véronica... cela signifie qu'ils seraient à Londres...
-Vraiment! Non je ne crois pas... mes parents se plaisaient ici, puis ils ne m'auraient pas abandonnée de leur plein gré.
-Ou peut-être qu'ils ne s'attendaient tous simplement pas de retourner en Angleterre... peut-être était-ce un accident.
-Oui, mais tout cela ne sont que des hypothèses, soupira-t-elle, Dieu seul sait si je les reverrai un jour!
-Ne perdez pas espoir...
Il se leva pour déposer un doux baiser sur le front de la jeune femme.
Véronica arrêta Malone lorsqu'elle vit qu'il partait et l'embrassa. Elle était presque parvenue à oublier tous ses chagrins quand il recula.
-Bonne nuit Véronica...
-Oui bonne nuit Ned, dit-elle étrangement déçue de le voir partir.
Marguerite était allongée dans un bain d'eau très chaude et de mousse. Savourant le calme et la détente. Voyant la fatigue monter, elle ouvrit les yeux presque à regret, sortit et s'enroula d'une serviette au même moment où Roxton entrait avec son drap de bain autour de la taille. La jeune femme remonta les yeux vers ceux de son compagnon pour ne pas fixer ce corps bien trop beau!
-On ne t'a jamais appris à cogner avant d'entrer?, demanda-t-elle mi-sage, mi-taquine.
Il lui adressa un petit sourire narquois.
-C'est une loi que j'applique vaguement... d'ailleurs qui sait ce qu'on peu retrouver derrière la porte et comment!, dit-il avec un regard perçant.
Elle arqua un sourcil et sourit malicieusement en s'avançant pour l'embrasser d'un baiser que John aurait sans doute aimé prolonger. Elle le savait car elle fit un pas en arrière très lentement.
-La prochaine fois My Lord soyez gentleman et cognez, car je ne serai pas aussi indulgente!
Sur ces mots elle sortit sous le regard amusé de John.
(Ouf fini le chapitre enfin! je pensais ne jamais y arriver! en plus j'y ai mis du V&M )
