Chapitre 7 : L'erreur de Pieters.

Ils évitèrent de reparler de la rencontre avec Voldemort, Séverus sachant que cela était assez déroutant pour Constance. Il tenta de lui changer les idées en l'emmenant avec lui sur le Chemin de Traverse, ayant quelques achats à faire pour ses cours. Constance était ravie de sortir de Poudlard pour se promener. Elle avait passé une journée dans sa boutique la veille et elle n'en n'était pas sortie, repensant sans cesse aux paroles de Voldemort et surtout celles de l'infirmière qui lui avait parlé très sèchement et qui n'avait pas été très douce pour l'examen, il fallait le dire. Séverus préféra la laisser aller se promener le temps qu'il allait effectuer ses achats dans la boutique qui regorgeait de choses plus répugnantes qu'attrayantes.

-Je vous attend à la terrasse du glacier. Lui dit-elle. -D'accord. Je vous rejoindrais aussitôt que j'aurais terminé.

Constance lui sourit faiblement et s'éloigna, le laissant aller faire ses achats. Elle avança dans la grande rue qui longeait les boutiques du Chemin de Traverse et se dirigea vers le glacier Florian Fortarôme. En chemin, elle fut happée sur le côté par une main qui l'entraînait vers un petit renfoncement entre deux murs. Elle paniqua sur le moment mais lorsqu'elle vit de qui il s'agissait, elle fut soulagée.

-Eddy ? Mais qu'est-ce que tu fiches ici ? On pourrait te voir ! -Je voulais savoir comment allait ma petite s?ur chérie avec son odieux mari ! -Arrête ! Il n'est pas odieux ! Qui t'as dit ça ? - Tu sais que je me faufile partout ! Lui dit Eddy en mimant un battement d'ailes avec ses bras. -Oui et bien tu m'excuseras mais je ne peux pas te parler pour l'instant. On se voit dans deux semaines, tu le sais. Je te dirais les nouveautés concernant ma mission. C'est trop dangereux ici. Tu passeras à la boutique. -Et oui, je ne fais que passer à cette fichue boutique comme à chaque fois. Tu as eu des nouvelles de père ? -Non. Je ne l'ai pas revu depuis mon. mariage. -Il vaut mieux que j'évite d'aller lui rendre une petite visite alors ! -Non mais tu es fou ? J'ai déjà fait des folies pour te sortir de ce pétrin, si en plus tu vas le voir ! -Oui je sais. Et je te répète que je suis désolé de ce qui t'arrive. si j'avais su j'aurais demandé à Estilia de prendre ta place. -Arrête, tu sais très bien qu'elle n'aurait pas tenu deux jours. Elle est trop passionnée. Et ça n'aurait servi à rien de toute façon, ce n'est pas sa fille. -Sa nièce, c'est pareil ! Voldi aurait été content, et toi tu ne serais pas dans cet embarra. -Ca ne fait rien, Séverus va trouver un moyen de nous sortir de là, il me l'a dit ! -Séverus ? Tiens ce n'est plus monsieur grincheux maintenant ? Pourtant il le mériterait ! Lui dit Eddy, un sourire en coin. -Oh arrête ! Tu veux que je l'appelle comment ? Il n'est pas comme on pensait. Il est trois fois plus aimable que cet espèce d'obsédé de Pieters. Ah celui-là ! Je pourrais lui lancer l'Avada Kedavra si je le pouvais. A chaque fois qu'il me regarde, j'ai l'impression qu'il va me sauter dessus. Alors tu vois, je suis bien heureuse d'avoir Séverus à mes côtés parfois. Il a failli lui refaire le portrait quand on est sortit de notre réunion avec Voldemort ! -Oh ! Serait-il tombé sous ton charme ? Après tout, j'en connais peu qui ne sont pas tombés amoureux de toi ! -Mais tu as fini oui ? Je ne suis pas comme ta chère petite Emy qui passe son temps à te faire courir ! -Emy est ma petite puce et elle aime bien me faire enrager. -Oui pour un oiseau dans ton genre ! -On ne se moque pas d'un corbeau comme moi Miss, pardon Madame ! -Bon, il faut que j'y aille, j'ai dit à Séverus que je l'attendais chez Florian Fortarôme. -Très bien, mais fais attention avec lui quand même ! Je sais que je t'ai dis qu'il n'était pas vraiment aussi proche de Voldi, mais j'ai l'impression qu'il est revenu à ses premières amours.je te revois dans deux semaines dans ce cas. Adis sera là ? -Non. Il m'a dit que je serais toute seule pour vous accueillir. Faites attention de ne pas vous faire prendre ! -Toi non plus. et essaie de tenir le coup ma puce. -Arrête, je ne suis pas une puce ! -D'accord ma poule.

Constance leva les yeux au ciel mais lui sourit. Elle l'embrassa rapidement sur la joue et l'enlaça avant qu'il ne se transforme en un magnifique corbeau noir et ne prenne son envol dans le petit renfoncement qui était à l'abri des regards indiscrets. Constance sortit à son tour en veillant à ne pas être repérée. Elle se dirigea cette fois-ci jusqu'à la terrasse du glacier sans être interrompue dans sa progression. Elle resta assise sur sa chaise en dégustant sa glace et regardait les passants se promener et ressortir des boutiques, leurs bras chargés de paquets.

-Bonjour. Lui dit une voix à côté d'elle.

Elle tourna la tête et reconnut le fils de l'un de ses « collaborateurs ».

-Drago Malefoy, c'est ça ? Lui demanda-t-elle. -Oui. Vous n'êtes pas avec le professeur Rogue ? -Il est partit acheter ses ingrédients pour ses cours. Mais assieds-toi, vas-y ! L'invita-t-elle.

Drago lui sourit et s'installa sur la chaise d'à côté.

-Comment se fait-il que tu sois hors de Poudlard ? -J'ai eu l'autorisation de Dumbledore pour aller chercher des affaires pour l'école. -Tout seul ? -Non, je suis accompagné, mais je me suis donné un petit moment de répit. Et vous ? Vous allez passer votre après-midi toute seule ? Le professeur Rogue tarde à arriver apparemment. -Oh ! Je pense qu'il arrivera vite maintenant. Il avait pas mal de choses à acheter d'après ce qu'il m'a dit. -Vous le connaissez depuis longtemps ? -Séverus ? -Oui. -Assez quand même. -C'est étrange qu'il ait gardé sa relation avec vous aussi discrète. On était vraiment étonnés de vous voir le jour où on a su que vous étiez sa femme. On ne peut pas dire qu'on s'y attendait. -Les choses sont toujours étranges. Notre mariage a été longuement réfléchi. -Vous en êtes sûre ? On ne dirait pas que vous soyez très heureuse à Poudlard pourtant. -Pardon ?

Constance était abasourdie par l'aisance dont il faisait preuve pour poser ses questions, sans gêne.

-On ne vous voit pas souvent avec lui et vous passez souvent votre temps dans votre chambre. -Est-ce que tu m'espionnerais ? -Non. Mais ces détails m'ont marqués. Il prend la plupart du temps ses repas seuls et vous êtes souvent absente. -C'est parce que j'ai un travail ici même. C'est pour cela que je ne suis pas souvent à Poudlard. -Quel travail ? -Tu es reporter pour le journal du collège pour me poser autant de questions ? Lui demanda-t-elle avec amusement. -Non. Je suis curieux de nature. -Ah je vois ! Tu veux aiguiser ta curiosité en en sachant un peu plus sur moi ! -Exactement. Alors ? Quel est votre travail ? -Je travaille dans une librairie. -Fleury et Botts ? -Non, Carpentras Adis. Je ne pense pas. -Je connais. Mon père m'y a emmené une fois. -Ah ? Je ne me souviens pas de toi. -Ca doit faire près de six ans maintenant. Il pensait que j'aurais les livres nécessaires pour Poudlard là-bas. -Comment va ton père ? -Je ne sais pas. Je pensais que vous pourriez me le dire. -Comment ? -Excusez-moi Monsieur Malefoy mais j'aimerais pouvoir discuter avec mon épouse si vous n'y voyez pas d'inconvénients ! Lança la voix de Séverus derrière eux. -Séverus ! Lança Constance en le voyant.

Drago le regarda et replongea son regard dans celui de Constance.

-J'ai été ravi de faire votre connaissance Madame. -Moi aussi. Lui répondit Constance en le suivant du regard alors qu'il se levait.

Il salua son professeur avant de s'éloigner dans la rue. Séverus prit sa place en déposant plusieurs paquets sur la table.

-Que voulait-il ? Demanda Séverus. -Il me demandait si j'avais des nouvelles de son père, rien que ça ! Vous ne lui avez rien dit sur notre appartenance à un groupe quelconque par hasard ? -Bien sur que non ! Il a dû se renseigner avec Potter et compagnie. Ils ont apparemment un lien avec les membres d'une organisation qui résiste à Voldemort. -Ah ? Demanda Constance qui le regarda profondément. -Mais je ne sais pas qui compose ces « résistants » et je ne pense pas qu'ils feront quoi que ce soit contre Voldemort.

Un coassement fit relever la tête de Constance au dessus d'elle. Elle fronça les sourcils lorsqu'elle vit le corbeau qui les observaient. Séverus suivit son regard et regarda l'oiseau à son tour. Il reporta son regard sur Constance qui fixait l'oiseau avec exaspération. Le corbeau finit par s'envoler et Constance reporta son regard vers Séverus qui la regardait étrangement.

-Je ne savais pas que vous saviez vous faire comprendre des animaux. Lui dit-il. -Pardon ? -Fixer un oiseau de la sorte et le faire partir d'un simple regard est assez spécial. -Oh ! Vous croyez ? Moi je dis seulement qu'il a prit peur. Il y a du bruit autour et beaucoup d'agitation. C'est normal qu'il se soit envolé !

Séverus continua de l'observer jusqu'à ce que Constance décide de changer de conversation.

-Alors, vous avez trouvé ce que vous vouliez ? -Oui. Vous avez fait quelques achats ? -Oh. non. Je suis venue ici pour me reposer un peu. Vous voulez prendre quelque chose ? -Je vais juste demander un thé. -Attendez, je vous invite. -Ce n'est pas la peine. -Si vraiment.

Constance commanda le thé pour Séverus et paya, son mari la remerciant. Ils restèrent assis là un instant à changer de discussions au gré de leurs envie et finirent par repartir.

-Vous voulez manger ici ce soir ? -Je ne préfère pas, si je me retrouve dans le même état que l'autre fois, cela risque de tourner en habitude ! -Très bien. alors nous pouvons y aller dans ce cas ? -Oui.

Ils rentrèrent à Poudlard et se dirigèrent dans leur chambre. Arrivés là-bas, Séverus vit que la fenêtre était ouverte et un hibou attendait sur le montant du lit.

-Vous le connaissez ? Demanda Séverus à Constance. -Euh oui. Lui dit-elle en écarquillant les yeux. -Je crois qu'il a un message pour vous.

Constance s'approcha du lit et détacha le parchemin de la patte de l'oiseau qui appartenait à Adis, et non à Eddy. Elle lut le papier et fut très étonnée.

-C'est mon patron qui veut que je viennes demain à la boutique. Je ne comprends pas, il n'y a rien à faire le dimanche. A moins que. Quel date sommes-nous demain ? -Le 30 je crois. -C'est pas vrai qu'il veut me faire faire l'inventaire un dimanche tout de même ? -L'inventaire ? Il ne peut pas attendre d'être lundi ? -Apparemment non. Et bien je crois que vous allez passer tout votre dimanche seul, je vais certainement rentrer très tard. -Vous ne voulez pas que je vienne vous aider ? -Non, ce n'est pas la peine. -Vous pourrez terminer plus rapidement comme ça. -Ma foi, ça ne serait pas de refus. Mais vous ne resterez pas trop longtemps, je ne vais pas vous monopoliser toute la journée ! -Je suis attendu dans l'après-midi mais je pourrais vous aider tout le reste du temps. -Merci, c'est vraiment très gentil ! Si un jour vous devez faire l'inventaire dans vos. ingrédients, vous pourrez toujours me demander. -Je ne pense pas que je fasse souvent l'inventaire de mes ingrédients comme vous dites, mais ça ne me dérange pas de vous aider. -Très bien. Nous partirons demain matin vers huit heures et demi et nous mangerons là-bas dans ce cas. -D'accord.

Le reste de leur samedi passa tranquillement et le lendemain matin, étant normalement un jour de repos, ils se rendirent à la boutique. Constance fut surprise de voir Adis dans la boutique.

-Adis ? Mais je pensais que je faisais l'inventaire seule ! -Euh non ! J'ai trouvé plus audacieux de venir t'aider !

Séverus entra à son tour et regarda le vieil homme bossu et édenté le voir entrer dans sa boutique. Son regard changea soudainement.

-Qu'est-ce que vous faites ici ? Lui demanda-t-il. -Il est venu m'aider. Vous ne trouvez pas que c'est gentil de sa part ? Lui répondit Constance. -Il ne peut pas rester ici.

Constance parut surprise de son air assez froid.

-Mais pourquoi ? L'autre fois j'étais bien venue avec. un ami et vous n'avez rien dit !

Adis la regarda d'un air perdu et reprit.

-Oui mais je ne le connais pas assez ton mari. Il y a trop de choses importantes dans la boutique. -Séverus connaît la Magie noire, ce n'est pas un débutant ! Il m'a proposé de m'aider pour que je ne finisse pas trop tard. -C'est très aimable de sa part. Dit Adis d'un air distant et amusé. -N'est-ce pas le rôle d'un époux que d'aider sa femme ? -Il n'a pas que ce rôle. et à ce sujet je ne vois pas beaucoup d'avancement dans votre relation. -Adis ! Lui lança Constance d'un air outré. -Désolé. -De toute façon je devrais repartir dans l'après-midi, je suis attendu. Lui dit Séverus qui trouvait le vieil homme assez antipathique ce jour-ci. -Ah ? Et bien alors venez aider Constance, je vous relaierais à votre départ. Quand partez-vous ? -Vers trois heures. -Oh ! Et bien je viendrais à cette heure là. Je vous laisse après tout. Soyez sages tout de même. Leur dit-il avec un regard qui ne plût pas du tout à Séverus. -A tout à l'heure Adis. Lui dit Constance qui se dirigeait déjà vers le fond de la boutique.

Adis la regarda s'éloigner avec son regard étrange et se tourna vers Séverus qui continuait de l'observer discrètement.

-Je vous laisse mais ne mettez pas trop de désordre tout de même !

Il lui sourit d'un air assez goguenard et s'éloigna sous l'?il glacial de Séverus. Une fois qu'Adis fut sortit, Séverus se dirigea vers le fond de la boutique, à la recherche de Constance. Ils se percutèrent l'un dans l'autre alors qu'il avançait dans un rayonnage.

-Désolé. Dirent-ils en même temps.

Ils se regardèrent un moment avant que Constance ne reprenne la parole, sortant de ses pensées.

-Je vais vous montrer comment procéder.

Constance lui montra donc la procédure pour faire l'inventaire des livres de la boutique. Ils passèrent leur matinée à répertorier les livres de Magie Noire, Constance ferait le reste avec Adis l'après-midi à l'étage pour les livres de Magie Blanche. Le midi, ils prirent leur repas dans un restaurant un peu plus loin sur le Chemin de Traverse, rapidement, avant de repartir dans leur comptage de livres. L'après-midi, Séverus la quitta après qu'Adis soit revenu. Ce dernier avait le regard pétillant et Séverus se demanda s'il devait laisser Constance seule avec lui. Mais il avait un rendez-vous avec Dumbledore qui ne pouvait attendre et il dû se résoudre à partir. Constance se retrouva seule avec son employeur et lui fit part de ce qu'ils avaient comptés avec Séverus.

-Il ne reste que quelques livres au rez-de-chaussée et l'étage avec les livres de Magie Blanche. -Nous allons d'abord faire les livres de Magie Blanche. Je finirais les derniers livres de Magie Noire. -Ah ! D'accord.

Constance avança et monta à l'étage, Adis la rejoignit peu de temps après. Elle continua donc de compter en recommençant avec les livres de l'étage. Adis arriva et gagna un autre rayon.

-Il n'y a pas eu beaucoup de ventes dans ce rayon. Il faudra diminuer le rayon. ou bien encore en changer. Lui dit Constance, histoire de meubler le silence qui devenait pesant.

Adis ne répondit pas.

-Adis ? -Oui. en changer.

Il avait une voix étrange qui fit sursauter Constance.

-Adis ? Vous vous sentez bien ? -Ca pourrait aller mieux. Je dois dire que je me retiens surtout depuis le jour où tu as vu Ierva. Je dois dire que Rogue a de la chance. Un joli brin de femme comme toi finir avec cet abruti qui n'y connaît rien, quel gâchis !

Constance devenait de plus en plus inquiète. La voix d'Adis s'était aggravée de plus en plus et cette voix lui était étrangement familière. Elle hésita mais s'approcha doucement du rayon où Adis avait disparu. Elle sursauta et hurla lorsqu'elle sentit deux bras la tirer vers l'avant et la projeter contre les étagères de livres. Elle hurla de terreur et paniqua encore plus lorsqu'elle vit.

-Pieters ! Lâcha-t-elle. -Et oui ma belle ! Lui lança-t-il en lui sautant dessus. -Lâchez-moi ! Arrêtez ! Hurla-t-elle en le frappant dans le dos et à l'aide de ses jambes.

Il empestait et se collait à elle en lui bloquant le corps et les membres avec lesquelles elle le frappait. Il lui imposa un baiser forcé, ce qui lui fit horriblement mal. Elle ne trouva rien d'autre comme solution que de le mordre à la lèvre.

-Ahhh ! Sale garce ! Lui lança Pieters en la giflant.

Il lui arracha le haut de sa robe en l'embrassant avec violence dans le cou et en passant ses mains sur ses cuisses.

-Lâchez-moi ! Vous me faites mal ! Hurla Constance en pleurant et en essayant de le repousser en vain.

Pieters empestait l'alcool et la sueur et il la mordait en essayant de soulever ses jupes.

-Depuis le temps que je te veux, je vais enfin réussir à avoir ce que j'aurais dû avoir depuis le début ! Et ce sera pas ton crétin de mari qui pourra t'offrir ce que je vais te donner ! Tu sais que tu as un corps magnifique ? Cette infirmière a bien fait de te mettre dans la petite pièce à côté. Lui dit-il au creux de l'oreille.

Constance sentit sa jambe se libérer pendant un instant et elle lui donna un violent coup sous la ceinture, ce qui le fit rager.

-Tu vas me le payer ! Lui dit Pieters en se tenant le point touché.

Constance le frappa dans le cou et le repoussa avec violence pour se sortir de ses griffes.

-Reviens ici ! Lui hurla Pieters en se relevant.

Constance était assise et reculait en paniquant contre le mur du fond. Mais malheureusement pour elle, Pieters était déjà en train d'avancer vers elle. Mais avant qu'il ne puisse faire un geste.

-Avada Kedavra !

Séverus transplana au château et rejoignit Dumbledore, un mauvais pressentiment au fond de lui. Arrivé dans le bureau du directeur, il fit part à Dumbledore de ce qu'il venait de faire avec Constance concernant l'inventaire.

-Il paraissait étrange aujourd'hui. -Adis est un ancien sorcier qui devient un peu fou avec le temps ! -Il m'a littéralement fait comprendre que je le gênais alors que l'autre jour, il était relativement sympathique. -Comme je vous l'ai dit, Adis a changé de caractère. -Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu'il y a quelque chose d'étrange. avec lui. -Vous a-t-il dit quelque chose d'insensé ? -Pas vraiment mais il était vraiment antipathique et avait l'air impatient que je m'en aille. -Que vous partiez ? Alors que vous veniez aider Constance dans son inventaire ? C'est vrai que c'est étonnant. -Et son regard. il avait quelque chose d'étrange dans le regard. et c'est. je ne sais pas pourquoi. mais. -Oui ? Séverus ? Lui demanda Dumbledore en le voyant faire une tête de plus en plus inquiète. -Excusez-moi.

Il sortit en trombe du bureau du directeur et courut le plus rapidement qu'il put hors de Poudlard. Arrivé hors de la barrière anti- transplanage, il transplana sur le Chemin de Traverse et courut aussi vite que ses jambes pouvaient le porter jusqu'à la boutique de Constance. Arrivé devant, il trouva porte close mais un cri lui fit précipiter le pas. Il défonça la porte et entra dans le magasin. Il entendit la voix de Pieters à l'étage et se précipita là-haut. Il découvrit Constance à moitié déshabillée qui reculait vers le mur du fond et Pieters qui se dirigeait vers elle, menaçant. Avant que celui-ci ne puisse la toucher il pointa sa baguette sur lui et lança le sortilège mortel. Pieters s'effondra sur le sol devant Constance qui était dans un profond état de choc. Elle le regarda et reporta son regard vers Pieters qui gisait à présent sur le sol. Elle regarda à nouveau Séverus et le laissa s'approcher d'elle. Elle s'effondra dans ses bras tendis qu'il la levait pour l'éloigner de cet endroit maudit. Il lui passa sa cape sur ses épaules dénudées et la fit descendre avec lui au rez-de-chaussée. Il la laissa déverser ses larmes contre lui, la caressant dans le dos, ne sachant trop comment agir avec elle.

-Venez. je vous ramène à Poudlard. Vous allez vous reposer.

Elle acquiesça doucement et il se leva avec elle pour la sortir de la boutique. Il l'enveloppa chaudement dans sa cape et ils se dirigèrent dans la rue, disparaissant quelques secondes plus tard et réapparaissant devant l'école de sorcellerie quelques instants après. Constance faillit tomber en avançant et Séverus dût la porter dans les bras. Il se dépêcha de rentrer à l'intérieur, tombant sur Dumbledore au moment où il avançait dans le hall.

-Séverus ? Que s'est-il passé ? -Pieters. il a voulu. je dois aller l'allonger. -Oui oui allez-y.

Séverus s'éloigna jusqu'aux cachots et entra précipitamment dans sa chambre, déposant Constance sur le lit qui ouvrit les yeux une fois qu'elle fut allongée.

-Fermez les yeux. et endormez-vous. lui dit-il en lui caressant les cheveux. -Ne me laissez pas toute seule ici. je vous en prie. Lui dit Constance en lui tenant fermement le bras.

Séverus fut prit une nouvelle fois au dépourvus et ne sut quoi lui répondre et acquiesça. Il s'allongea à ses côtés et la coucha contre lui, l'enlaçant comme il l'avait fait inconsciemment il y avait quelque temps.