Chapitre 13 : Le temps est compté.

Constance se trouvait dans le laboratoire où l'on préparait les potions dans le repère de Voldemort. Elle était attachée à un siège, ne pouvant plus bouger. Seuls le Mangemort qui préparait une potion, l'infirmière et Lord Voldemort se trouvaient dans la pièce. Elle était paniquée comme jamais elle ne l'avait été. Que prévoyait Voldemort avec elle ? Pas la tuer, il avait trop besoin d'elle pour ça. Et quelle était cette potion qu'il préparait ?

-Combien de temps entre chaque prise ? Demanda Voldemort au Mangemort, devant son chaudron. -48 heures Maître. Cela pourrait être mortel. pour tous les deux si vous ne respectez pas ce délai. -Je le sais sombre idiot ! Te rappelles-tu à qui tu t'adresses ? -Certainement Maître. je ne faisais que répéter ce qui me semblait important de noter. -As-tu bientôt terminé ? Je ne vais pas attendre une éternité avant que tu aies terminé la première potion ! Nous devons partir, alors presses-toi ! -Elle est bientôt prête !

La porte s'ouvrit à la volée et Malefoy apparût.

-Maître ! Rogue s'est enfuit, il était aidé par ce Sirius Black. -Cela ne fait rien Lucius. Ils vont sûrement aller prévenir Dumbledore, mais le temps qu'ils reviennent nous voir, nous serons déjà loin. quand cette fichue potion sera terminée ! -Ca y est Maître ! Elle est prête ! Lança le Mangemort qui sentait que ses dernières heures étaient arrivées. -Apporte donc une fiole à notre jeune. future mère. lui dit Voldemort en regardant Constance. -Qu'est-ce que vous allez faire ? Lui demanda-t-elle en sentant la panique la gagner de plus en plus. -Juste faire en sorte que mon fils arrive plus vite. je ne suis pas très patient ! -Quoi ? Mais vous allez le tuer. -Ne t'inquiètes pas, je ne ferais certainement rien à mon futur héritier !

Le Mangemort apporta une fiole du liquide fumant qu'il refroidit à l'aide de sa baguette. Il la donna à Voldemort qui lui fit un signe de la tête, ainsi qu'à l'infirmière. Tous les deux se placèrent de chaque côté de Constance qui remua pour se libérer mais en vain. Ils lui attrapèrent la tête et les bras pour l'empêcher de bouger et Voldemort s'approcha de Constance avec la fiole. Il lui attrapa le menton et approcha le récipient des lèvres. Constance fermait la bouche et Voldemort la lui ouvra de force.

-Plus tu mettras de temps à la prendre, plus tu vas souffrir ! Bois cette fiole ! -Non. Lui dit-elle en essayant de secouer la tête. -Tenez-la plus fermement vous autres !

L'infirmière et le Mangemort appuyèrent sur les membres de Constance qui plissa les yeux devant la force dont ils faisaient preuve. Voldemort réussit finalement à lui ouvrir la bouche et fit couler le liquide dans la bouche. Il referma rapidement les lèvres de Constance avant qu'elle ne décide de recracher le tout et elle dû avaler.

-Parfais ! Vous pouvez la lâcher. Dit-il à l'adresse de ses deux serviteurs.

Ils la lâchèrent et se reculèrent. Constance sentait la potion descendre le long de sa gorge pour terminer dans son estomac. Elle ressentie ensuite une vive douleur au niveau du ventre qui lui arracha un cri de douleur. Elle ne pouvait se plier complètement sur sa chais mais essayait sans réellement y parvenir. Tous la regardaient souffrir sans lever le petit doigt. Constance sentit ensuite comme une démangeaison sur son abdomen et le regarda en fronçant les sourcils. Elle vit celui-ci commencer à augmenter de volume, mais s'arrêtant à une taille peu imposante. Elle avait maintenant un ventre qui montrait réellement l'état dans lequel elle aurait dû se trouver quelques mois après.

-De combien de mois est-elle enceinte à présent ? -Je dirais de quatre. Lui dit l'infirmière. Elle ne l'était que d'un seul lorsque je l'ai éxaminée. -Cette potion la fera évoluer de trois mois à chaque fois. Encore deux fois et j'aurais enfin ce que je souhaite. Nous pouvons y aller.

Voldemort sortit de la pièce et Constance resta avec l'infirmière et le Mangemort qui l'aidèrent à se lever. Elle se sentait très faible et voir son ventre arrondi de la sorte l'inquiétait.

-On t'emmène avec nous ma belle. on ne va quand même pas risquer de te faire emmener par ton traître d'époux avec le fils de notre Maître ! -Où m'emmenez-vous ? -Autre part.

Ils emmenèrent Constance avec eux, prenant des affaires au passage pour elle et le futur héritier et ils transplanèrent hors du repère de Voldemort.

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-Ils sont partis d'ici ! Lança Sirius en arrivant vers le groupe de sorciers qui s'approchait de l'entrée du repère de Voldemort. -Ils ont déjà quitté le repère ? Demanda Séverus. -Il n'y a plus personne. Lui dit-il. -Il faut aller au manoir. Il lui a certainement fait prendre la première potion. Il faut y arriver avant les 48 heures de délai. Je ne sais pas de combien de mois il arrivera à la faire avancer à chaque fois.

Ils transplanèrent une nouvelle fois et arrivèrent devant de larges collines que Harry avait déjà vu une fois.

-C'est le manoir des Jedusor. -Observateur Potter. Lui dit Séverus.

Harry le regarda d'un air noir.

-Bon, vous n'allez pas vous lancer des piques à la figure tout le long ? On a autre chose à faire. Leur dit Sirius.

Tous regardèrent en direction du manoir qui se dessinait un peu plus haut. Il y avait du mouvement aux alentours de la demeure, cela allait sans dire.

-Vous deux, allez en repérage. Lança Séverus à Eddy et Séverus.

Les deux sorciers acquiescèrent et se métamorphosèrent. Eddy s'envola et Sirius se mit à courir en direction du manoir en se fondant dans le paysage.

-Qu'est-ce qu'on fait en attendant ? Demanda Harry. -On attend qu'ils reviennent. Lui répondit Adis.

Sirius et Eddy revinrent quelques minutes plus tard et leur firent part de ce qu'ils avaient vu.

-Il n'y a que trois gardes à l'extérieur. Le reste doit être à l'intérieur.

-On fait comme on a dit. tâchez de trouver un endroit où vous dissimuler. Leur dit Séverus.

Sirius et Eddy repartirent sous leur forme animale et les autres sorciers avancèrent. Harry, Ron et Hermione passèrent sous la cape d'invisibilité et se plaçèrent derrière Séverus, Adis et Drago qui passèrent les manteaux noirs de Mangemorts sur eux.

-Allons-y.

Ils avancèrent en direction du manoir et s'approchèrent de l'entrée.

-C'est bon, ce sont Crabbe et Goyle qui gardent la porte. Ils sont complètement idiots. Annonça Séverus.

Ils se présentèrent aux deux gardiens et Séverus leur parla.

-Nous sommes attendus. -Qui êtes-vous ? -Voici Malefoy, Erwing et je suis Macnair. -Très bien. allez-y.

Séverus ferma les yeux devant ces deux idiots et entra, suivit de Drago et Adis, les trois autres restant invisibles derrière eux.

-Qu'est-ce qu'ils sont bêtes ! Lança Harry. Encore plus que leurs fils ! -Heureusement pour nous. lui dit Séverus sans se retourner.

Ils continuèrent leur progression et virent un oiseau noir passer devant eux pour les devancer.

-Pour la discrétion, il n'est pas très doué. Lança Drago en voyant le corbeau s'éloigner. -Tant qu'on ne nous démasque pas, ça ne fait rien.

Ils arrivèrent devant une grande porte fermée. Ils s'approchèrent et au moment où ils allaient l'ouvrir, une voix retenti.

-Attrapez-les ! Ils sont ici ! -Ils sont au courant. Il faut qu'on s'en aille. Lança Adis. -Il faut d'abord qu'on entre à l'intérieur et qu'on aille chercher Constance. Lui dit Séverus en ouvrant la porte. -Non ! N'entrez pas.

Mais trop tard, Séverus était déjà à l'intérieur et les autres furent aspirés à l'intérieur de la pièce.

-Quelle bande d'ignorants ! C'était vraiment trop facile ! Vous croyiez réellement que Voldemort viendrait ici ? Séverus tu me déçois. je te croyais plus futé que ça ! Leur dit une voix que tous connaissaient. -Où est-elle ? Demanda Séverus en avançant vers Malefoy. -Elle n'est pas ici. Le Maître a préféré aller autre part pour accueillir son Héritier. Plus que quelques jours et bientôt arrivera le nouveau Maître des Ténèbres qui accomplira la suite du règne de notre Maître ! -Quand je disais que tu étais fou. Lui dit Drago encore dissimulé sous sa capuche. -Tiens ! Mon fils aurait décidé de passer le costume qu'il aurait dû porter depuis longtemps ? Comment oses-tu le porter afin d'aider ces imposteurs et sorciers de pacotille ?

Harry, Ron et Hermione, toujours sous la cape se dirigèrent vers la porte afin de s'échapper mais au moment où ils la passait, ils rentrèrent dans quelqu'un, se faisant lourdement projeter en arrière.

-Encore lui ! Empêchez-le de les aider à sortir ! -Sirius, ils ne sont pas ici. Lança Harry en sortant de sous la cape. -Potter ! Attrapez-les ! Mangemorts ! -Tu parles trop Père ! Lança Drago en baissant sa capuche et en pointant sa baguette sur lui. -Oserais-tu attaquer ton propre père Drago ? Non, tu es trop lâche pour ça ! -Tu crois ça ? Endoloris.

Malefoy évita de justesse le sortilège lancé par son fils et lui lança le même en retour. Des sorts fusèrent à nouveau de toute part entre les Mangemorts et les sorciers. Plusieurs des serviteurs des Ténèbres trouvèrent la mort, les autres se protégeant à l'aide d'une barrière de protection.

-Où l'a-t-il emmenée ? Hurla Séverus à Malefoy, alors qu'ils se faisaient face. -Tu peux rêver pour que je te le dise ! Avada Kedavra !

Séverus plongea avant de recevoir le sortilège mortel et vit un autre rayon vert passer au dessus de lui pour aller finir sa course dans le c?ur de Malefoy. Ce dernier tomba sur le coup, les yeux ouverts et gardant leur expression de surprise. Séverus regarda derrière lui et vit Drago debout et la baguette encore pointée en direction de sa cible.

-Il ne méritait pas de vivre. Annonça-t-il, le regard fuyant.

Il se fit toucher par le sortilège Doloris et s'écroula, secoué de tremblements. Séverus lança le sortilège à son tour sur celui qui venait de le lancer sur Drago. Il attrapa ensuite le jeune sorcier par le col et le tira en arrière pour l'éloigner de là. Il entendit les sortilèges ^zrtir en tout sens et vit que cela ne servirait à rien.

- Il faut partir ! Ca ne sert à rien ! Lança-t-il. - Empêchez-les de sortir ! Lança un des Mangemorts.

Les autres sorciers se regroupèrent vers Séverus et mirent une barrière de protection autour d'eux.

- Qu'est-ce qu'on fait ? Demanda Harry. - Il faut les repousser et sortir d'ici, nous nous ferons tuer pour rien autrement.

Les sorciers se relevèrent et pointèrent leurs baguettes sur les Mangemorts qui s'étaient cachés à divers endroits de la pièce. Harry, Séverus et les autres lancèrent des sortilèges de destruction qui firent s'écrouler les colonnes et autres parties de la salle qui permettaient aux Mangemorts de se dissimuler derrière. Il y eu un grand fracas face à cette explosion et le sol se mit à trembler, faisant s'effriter le plafond et les murs.

- Tout va s'écrouler ! Lança Hermione. - Il faut sortir ! Vite ! Lança Sirius.

Les Mangemorts n'étaient pas de cet avis et se placèrent devant l'entrée.

- Dégagez ! Lança Séverus en pointant sa baguette vers eux. - Nous servirons notre Maître jusqu'au bout ! Lança l'un d'eux. - Si tu le dis ! Avada Kedavra ! Lança Drago en tuant le Mangemort.

Il ne restait plus beaucoup de Mangemorts, à peine cinq.

- Je vais les retenir. allez-y ! Lança Adis en se mettant en avant. - Non, vous ne pourrez pas les repousser tous ! Lui dit Eddy. - Tu veux sauver ta s?ur ?

Adis se tourna vers le groupe de Mangemort et leur lança un sortilège puissant, que personne n'aurait crû possible chez un homme de son âge. Les Mangemorts furent projetés sur les côtés de la pièce, mais ils n'étaient pas assommés.

- Allez-y ! Lança Adis aux autres.

Les sorciers s'en allèrent, Séverus le regardant un dernier moment avant de sortir à son tour de la salle. Il put entendre ensuite les derniers sortilèges qui fusaient dans la pièce puis. plus rien. Tous furent dehors rapidement, ayant juste à repousser Crabbe et Goyle qui continuaient de monter la garde alors que la bataille avait lieue à l'intérieur.

- Il faut retourner à Poudlard. Lança Séverus. - Tu ne sais pas où il pourrait l'avoir emmenée ? Lui demanda Eddy. - Non ! Sinon, j'y serais déjà allé ! Lui hurla Séverus.

Ils transplanèrent juste avant que les derniers Mangemorts ne sortent du manoir. Ils arrivèrent devant l'école de sorcellerie et retournèrent à l'intérieur.

- Je ne comprends pas. Il aurait dû être là ! Vociféra Séverus en montant au bureau de Dumbledore. - Il n'est pas aussi bête ! Il n'allait pas l'emmener là où il saurait que tu irais ! Lui dit Sirius.

Séverus se tourna vivement mais ne dit rien. Arrivés dans le bureau, Dumbledore vint aux nouvelles.

- Ils n'étaient pas là. Voldemort l'a emmenée autre part. - Et l'ennui, c'est que nous n'avons aucune idée de l'endroit où il se sont rendus. Si Fletchus pouvait revenir nous le dire, il le sait certainement.

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- Papa. - Je sais ma fille, ne t'inquiètes pas, tout sera bientôt terminé. - Où est-on ? - En Bulgarie. - Quoi ? - A Durmstrang. - On est revenu en Bulgarie ? Mais qu'est-ce qu'il veut faire en Bulgarie ? Demanda Constance à son père. - Voldemort a beaucoup d'adeptes ici. - Père, pourquoi me fait-il ça ? Il risque de tuer le bébé s'il me donne cette potion. - Je sais, tu es aussi en danger. Mais Voldemort sait qu'il faut attendre 48 heures avant la prochaine potion. Je vais aller trouver ton frère et ton mari pour qu'ils te sortent d'ici. - Quoi ? Mais tu n'es pas avec Voldemort ? - Si ma fille. Mais je ne veux pas risquer de te perdre à cause de ça. Tu es tout ce qu'il me reste. - Eddy est là aussi, pourquoi ne viens-tu pas avec nous ? - Voldemort est notre Maître et cousin. - Quoi ? Comment ça notre cousin ? - Ta grand-mère était la s?ur de la mère de Voldemort. Oui, tu as bien entendu, tu as une partie du sang de Lord Voldemort dans les veines. Pourquoi crois-tu qu'il ait fait appel à toi pour cette mission ? Il assure la descendance de la race pure de sa famille. - Mais. pourquoi ne pas me l'avoir dit ? - Parce que je ne savais pas qu'il avait l'intention de te faire subir. ça ! Regarde-toi, ton corps porte déjà les traces de celle que tu aurais dû être dans trois mois seulement. Imagine s'il continue comme ça. d'ici deux jours, tu seras proche de devoir mettre au monde le futur héritier, en comptant les complications qu'il risque d'y avoir. Si jamais il te fait boire toutes les potions, aucun de vous n'y résistera. Voldemort ignore à quel point cela est dangereux pour une femme enceinte de prendre cette potion.

Erwing se pencha sur les genoux de sa fille et se mit à pleurer. Constance fut déstabilisée et lui caressa la tête.

- Ne t'en fais pas papa, va chercher Eddy et Séverus, je suis sûre qu'ils arriveront vite. - Je ne peux pas t'abandonner comme j'ai abandonné ta mère. - Tu n'y es pour rien. Mais je t'en supplie, va chercher mon frère et mon époux. Ils m'aideront autant que tu m'aides si tu vas les chercher.

Erwing releva la tête et regarda sa fille. Elle était tellement sereine qu'il n'en revenait pas lui-même.

- Je te promets ma fille que je te ferais sortir d'ici. - Papa, sois prudent. Lui dit Constance avant qu'il ne s'éloigne d'elle.

Erwing la regarda et lui sourit avant de sortir de la chambre dans laquelle était enfermée Constance. Elle n'arrivait pas à croire que Voldemort l'ait emmenée en Bulgarie. Et surtout, simplement en transplanant, cela était très risqué. Elle se trouvait ici depuis quelques heures et cela lui semblait avoir été une éternité. Elle marchait de long en large dans la chambre, passant sa main sur son ventre nouvellement rond.

- Il aurait mieux valu que tu n'arrives pas. Lui disait-elle en s'adressant à l'enfant qu'elle portait.

Elle ne pouvait rien voir dehors, des barreaux l'empêchaient de regarder le paysage. Elle dépérissait à vue d'?il, et espérait que ce n'était pas un effet secondaire de la potion, qui la rendait aussi faible. Elle alla s'allonger sur son lit et s'endormit.

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- Vous ne savez vraiment pas où il aurait pu aller ? Demanda Drago. - A votre avis monsieur Malefoy ? Lui dit Séverus. - Allons, du calme. Cela ne sert à rien de s'énerver. Réfléchissons. Où Voldemort pourrait avoir une raison d'aller ? Un endroit où il pourrait avoir des serviteurs qui le soutiendraient et qui l'aideraient pour la venue de son Héritier. - Un endroit secret, cela va sans dire. - Attendez, le lieu où il y a le plus d'adeptes de la magie Noire se trouve à. - Durmstrang. En Bulgarie. - Non, il ne l'a pas emmenée jusque là ! Leur dit Séverus. - Et pourquoi ? - Transplaner ou même utiliser un portoloin avec une femme enceinte est trop dangereux, il ne risquerait même pas de le faire rien que pour éviter des complications avec l'enfant. - C'est de Voldemort qu'on parle Séverus. Tu penses bien qu'il se moque de ça. - Justement, il ne s'en moque pas. Si jamais Constance venait à disparaître, l'enfant disparaît avec elle et Voldemort n'aura pas son héritier. Et il ne veut pas utiliser une autre personne qu'elle puisqu'elle est une branche de sa famille. - C'est un détail important à ne pas négliger en effet. Mais si il ne l'a pas emmenée à Durmstrang, où peut-il l'avoir emmenée ? - Je n'en sais rien.

---------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------ - Debout !

Constance sentit qu'on la secouait énergiquement par l'épaule. Elle ouvrit les yeux et deux mains la sortirent du lit.

- Viens donc voir ce qu'on fait aux traîtres ! Lui lança un des Mangemorts que Constance reconnut comme étant Avery.

Il la tira avec lui hors de la chambre et la conduisit dans un couloir sombre.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Vous me faites mal ! - Je crois que tu vas être heureuse de voir ce qu'il va arriver à ce nouveau Traître ! C'est dans les gênes apparemment ! - Quoi ? Mais qu'est-ce que vous racontez ? - Avance.

Ils arrivèrent dans une pièce éclairée de toute part et où se tenait Voldemort assis dans un fauteuil.

- Avery, ce n'est pas la peine de la maltraiter. son père va déjà assez payer comme ça. - Mon père ? Que lui avez-vous fait ? - Rien encore, mais j'attend que tu sois là pour lui faire ce qu'il mérite.

Avery avança Constance jusqu'à Voldemort et la fit s'agenouiller devant lui.

- Ce n'est pas la peine Avery, après tout, elle porte mon fils ! - Ce n'est pas votre fils ! C'est celui de Séverus ! Protesta Constance en lui hurlant dessus. - Ce traître n'est rien ! Il m'a juste servi. de géniteur. Pour le reste, il n'est rien ! Maintenant, laisse-moi te montrer ce que je réserve à ceux qui m'ont déçu.

La porte s'ouvrit et un Mangemort entra, tenant Fletchus Erwing par le bras. Il le poussa en avant et l'homme tomba à genoux.

- Papa ! Hurla Constance en allant vers lui.

Avery l'arrêta en chemin.

- Laissez-moi ! Hurla Constance en se débattant. - Vois-tu Constance, ton père -et accessoirement mon cousin- a été prit sur le fait en train d'envoyer un message à notre cher ami Dumbledore ! Et il s'en allait tranquillement hors de Durmstrang pour aller le retrouver. Étrange, non ? Remarque quand on voit les enfants, on se dit que ce n'est pas si étonnant après tout.

Voldemort pointa sa baguette sur Fletchus.

- Non ! Laissez-le ! Je vous en prie ! Il n'y est pour rien. c'est moi qui lui ait demandé ! - Mais je le sais ! C'est pour cette raison que je ne vais pas l'épargner ! Tu n'avais qu'à réfléchir avant ! Avada Kedavra !

Le jet de lumière verte vint frapper Fletchus qui s'écroula, mort. Constance se jeta sur lui, Avery la laissant partir.

- Papa, non ! Ouvre les yeux ! Lança-t-elle en le secouant. - Ca ne sert à rien Constance. Lui dit Voldemort en se servant un verre de vin.

Constance se leva et se précipita vers lui mais Avery l'arrêta.

- Que comptes-tu faire ? Me tuer ?

Voldemort se mit à rire et but une gorgée de son verre.

- Vous êtes un monstre ! - Merci ! Ramenez-la dans sa chambre. et débarrassez-moi de ça ! Lança Voldemort en désignant le corps sans vie de Fletchus. - Lâchez-moi ! Vous le paierez ! Je vous jure que vous le paierez ! - Je ne pense pas. dans moins de quatre jours, j'aurais enfin ce que je veux ! Emmenez-la ! - Non ! Ah.

Constance se laissa tomber à genoux.

- Qu'y a-t-il encore ? Demanda Voldemort en la regardant. - Je ne sais pas Maître.Lui dit Avery. - Emmène-la voir l'infirmière ! Et dépêche-toi ! Il est hors de question qu'elle perde l'enfant !

Perdre l'enfant ! Rien que cette pensée ne lui avait pas effleuré l'esprit. Et pourtant, c'était le seul moyen qu'elle aurait pour mettre le plan de Voldemort à l'eau. Et même aller plus loin. Avery la souleva et l'emmena hors de la pièce. Ils descendirent un escalier en colimaçon et atterrirent dans une autre pièce où l'infirmière s'occupait du linge stérile.

- Que se passe-t-il encore avec elle ? Demanda-t-elle. - Elle a mal. le Maître a demandé de l'amener ici. - Bon, laissez-la. eh ! Qu'est-ce qu'elle fait !

Constance avait réussi à se libérer des bras d'Avery qui avait un peu desserré son étreinte. Elle s'était dirigé vers les ustensiles qui servaient à préparer les potions et tenait un couteau dans la main.

- Reculez ou je vous jure que je me sers de ce couteau pour que le plan de Voldemort s'arrête ici ! - Reposez ça ! Lui dit l'infirmière. - Reculez !

Constance se dirigea vers la porte en plaçant le couteau sur son ventre. Elle sortit en refermant la porte derrière elle. Mais elle n'alla pas bien loin, une puissante main l'attrapa et lui fit lâcher le couteau.

- Ah ! Hurla-t-elle en sentant les doigts la serrer. - Tu ne t'en tirera pas comme ça sale garce ! Je te ramène dans ta chambre.

C'était l'autre Mangemort qui avait amené son père et il la tira par le bras jusque dans sa chambre. Il la jeta sur le sol et referma à clé. Constance se releva mais ne pu aller plus loin que son lit, une violent douleur la tirailla au niveau du ventre, lui arrachant un cri profond. Elle se mit en position f?tale et pleura en se tenant le ventre.