Chapitre 14 : Retrouvailles.

Merci pour les reviews ! Je fais aussi vite que je peux pour mettre la suite, j'en suis arrivée au 17ème chapitre mais comme j'ai plusieurs autres fics en même temps, ça me prend du temps ! Et est-ce que quelqu'un pourrait me dire comment il faut faire pour que les dialogues aillent à la ligne au lieu de se coller ? C'est vraiment très CH**** que ça se soit mit en paquet !!! Pat06 : Merci, il n'y a pas que toi qui aimerais être à sa place ! lol

Deedlit : Je pense que tu vas vite deviner ce qu'il va arriver à Constance, bien que je ne suis tout de même pas aussi sadique que Voldi tt de même ! lol

Tite Sevi : Sev est peut-être intelligent, mais là il va se faire un peu dépasser par les évènements... en tout cas lorsque bébé sera là... oops, je vais peut-être pas tout dire moi ! lol

Séverus faisait les cent pas dans le bureau de Dumbledore. Cela faisait plusieurs heures qu'ils cherchaient l'endroit où Constance pourrait se trouver. Il avait beau se dire que faire transplaner une femme enceinte était dangereux, il savait que ce n'était pas un détail qui arrêterait Voldemort. Et plus le temps avançait, plus il avait envie d'aller faire un tour en Bulgarie.

- Et dans le domaine de Volsiers en Ecosse ? J'ai entendu parler qu'il y avait pas mal de manifestations de sorciers adeptes de la Magie Noire. Proposa Eddy. - C'est trop près. il a dû choisir une destination éloignée. Conclu Sirius.

Séverus les écouta un moment et décida de sortir sous le regard des sorciers qui ne s'étonnaient plus de le voir agir de la sorte. Il arriva dans le hall d'entrée et fut prit de panique quand il vit arriver.

- Fletchus ? Qu'est-ce qui vous est arrivé ? Lui dit-il en s'approchant de lui. - Il faut.. aider Constance.

Fletchus avait des plaies sur la plupart de son corps et était exténué.

- Venez avec moi. on va aller trouver Dumbledore. - Non. Bulgarie. Constance, elle est enfermée. - Ils sont à Durmstrang ? - Oui, il faut aller la chercher. J'ai. réussi à m'échapper avant qu'ils.m'attrapent. dédoublé.

Fletchus tomba évanoui et Séverus le souleva à l'aide d'un sortilège de lévitation jusqu'à l'infirmerie. Une fois qu'il fut allongé sur un des lits, il se précipita vers le bureau de Dumbledore en ouvrant la porte à la volée.

- Ils sont à Durmstrang ! - Quoi ? Demanda Sirius. - Fletchus est revenu et il me l'a dit. - Fletchus ? Où est-il ? - A l'infirmerie. il était blessé, apparemment il a réussi à s'échapper. Il m'a dit qu'ils étaient en Bulgarie à Durmstrang. - Tu es sûr ? Demanda Eddy en s'approchant de lui. - Non, j'ai consulté les oracles. à ton avis ? Lui dit Séverus le plus sérieusement du monde.

Les deux sorciers se dévisagèrent un instant jusqu'à ce que Dumbledore reprenne la parole.

- Il n'y a pas un instant à perdre. Il faut demander un portoloin au Ministère. Je vais leur envoyer un hibou de ce pas. - Nous pouvons transplaner. L'interrompit Séverus. - Vous savez que c'est trop loin et trop risqué par transplanage. Un portoloin est indispensable.

Séverus baissa la tête en la secouant.

- Ne vous inquiétez pas, je suis sûr qu'il y en aura de disponibles.

Dumbledore prit un parchemin et écrivit dessus. Il accrocha ensuite le mot qu'il venait de faire à a patte d'un hibou qui venait d'arriver dans le bureau. L'oiseau s'envola une fois son message accroché à sa patte.

- Il faut juste attendre qu'il revienne.

Séverus regarda l'oiseau s'éloigner par la fenêtre et commença son long moment d'attente, ignorant qu'au même instant, Constance souffrait à cause d'un effet secondaire de la potion.

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- Mais enfin, faites quelque chose, elle ne va pas rester comme ça ! Si ça continue, elle va finir par le perdre. Lança Voldemort en regardant Constance couchée dans son lit et brûlante de fièvre. - La potion agit trop rapidement et si ça continue, elle n'en n'aura plus besoin parce que le bébé est en train de grandir par lui-même. Il y a sûrement eu un problème dans les dosages. Tout ce que je peux faire, c'est lui donner des calmants. - Et bien, donnez-lui quelque chose mais que cela garde l'enfant en vie. Même si la mère ne survit pas, faites en sorte que mon fils vive !

Voldemort ressortit et se dirigea dans sa salle. Il fit appeler le Mangemort qui s'était occupé de la potion.

- Fretz, es-tu sûr d'avoir mis les bons dosages dans la potion ? - Absolument Maître. - Alors comment se fait-il qu'elle soit en train de continuer d'agir alors que Constance n'a rien prit d'autre ? - Elle continue d'agir ? Vous en êtes sûr ? - Doutes-tu de ma parole et de celle de Ierva ? - Je ne sais pas ce qu'il se passe, je vous assure, j'ai mis les bons dosages, enfin ce qu'il y a avait d'inscrit sur le livre mais j'ai dû tout multiplier par deux pour la durée. - Quoi ? - C'était la potion de base de 24 heures, mais j'ai doublé les doses pour 48 heures.

Voldemort le regarda de son regard rouge et se rapprocha de lui.

- Tu veux dire que tu ne savais pas la préparer ? - Si si ! Je vous assure Maître ! Non, attendez ! Je vous jure que je le sais. - Avada Kedavra !

Le Mangemort qui avait fait une énorme erreur de dosage s'effondra sur le sol et Voldemort alla retrouver l'infirmière qui essayait de faire tomber la fièvre.

- Cet idiot a doublé les doses de la potion de 24 heures. - Comment ? Mais il est complètement fou ! C'est pour cela qu'on a fait les potions de 48 heures, pour les cas risqués ! Déjà que c'est déconseillé pour les femmes enceintes, mais là, c'est carrément mortel ! - Trouvez quelque chose avant qu'il ne soit trop tard. Lui dit Voldemort avant de sortir.

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Le hibou revint quelques heures plus tard, un paquet dans les serres.

- Il est là ! Lança Séverus en ouvrant la fenêtre.

L'oiseau entra dans le bureau et vint se poser devant Dumbledore. Le vieil homme décrocha le paquet et l'ouvrit. Il y avait deux chaussures à l'intérieur.

- Je vous conseille de prendre une autre boîte pour prendre le deuxième portoloin et revenir ici.

Ils se regroupèrent devant le bureau du directeur et attendirent que ce dernier enlève la chaussure de la boîte pour laisser l'autre dedans.

- Soyez prudent, comme à chaque fois. cette fois-ci, Voldemort sera là, il ne faut pas risquer de vous faire tuer. - Nous le serons. Lui dit Eddy.

Dumbledore les regarda et donna le second portoloin à Séverus qui le mit dans sa poche. L'autre chaussure était sur le bureau et tous se rapprochèrent pour pouvoir la toucher.

- Je compte. Il reste encore une minute.

La minute la plus longue pour Séverus. Quand enfin arriva le décompte des dernières secondes, tous approchèrent leurs doigts et à zéro, ils furent tous aspirés dans un tourbillon qui les transporta vers un lieu sombre et froid.

- Bienvenue à Durmstrang. Annonça Eddy en se relevant.

Ils se trouvaient devant un château colossal qui donnait froid dans le dos.

- Pas étonnant qu'il y ait autant d'adeptes de Voldemort ici ! Vu l'état des lieux ! - Hermione, ne me dit pas que tu es allée voir Krum ici ? Demanda Ron. - Pas à Durmstrang Ron. - Il faut qu'on entre à l'intérieur. Annonça Séverus qui se fichait pas mal de l'endroit.

Tous s'avancèrent en direction du château, se faufilant dans des couloirs sinueux situés dans les sous-sols.

- J'entends parler. Dit Sirius en tendant l'oreille. - Sirius, tu devrais peut-être aller faire l'éclaireur. Lui dit Harry. - Eddy, tu m'accompagnes ?

Eddy acquiesça et se transforma. Sirius en fit autant et ils s'éloignèrent.

- Il vaut mieux attendre qu'ils reviennent. Proposa Adis. - Est-ce que Voldemort a des appartements à lui ici ? Demanda Harry. - Potter, je ne sais pas quelles sont les habitudes de Lord Voldemort à Durmstrang et je me fiche de savoir s'il a ses appartements. - Attendez ! Vous ne trouvez pas que ça sent. une drôle d'odeur ? Le coupa Hermione.

Séverus la regarda et se tût. Ils se mirent à sentir l'air ambiant, remarquant tour à tour qu'une étrange odeur arrivait jusqu'à eux.

- Qu'est-ce que c'est ? Demanda Ron. - Je n'en suis pas sûr mais. Commença Séverus.

Son regard s'arrondit soudainement et il partit en sens inverse en les appelant.

- Il faut partir d'ici, c'est une potion d'endormissement volatile.

Mais au moment où il avançait dans le couloir, des grilles s'abaissèrent devant lui, en faisant de même de l'autre côté du couloir.

- On s'est fait piéger, encore une fois ! Ils savent tout ce qu'on fait ! Lança Adis en s'agrippant à la grille.

L'odeur se rapprochait et les encerclaient totalement à présent. Hermione fut la première à s'écrouler sur le sol, tombant dans le sommeil.

- Hermione. lève-toi. Lui dit Harry en s'agenouillant à côté d'elle, sentant la fatigue le gagner à son tour. - On ne peut. pas sortir. Dit Adis en tombant aussi à genoux.

Un par un, ils tombèrent sur le sol, les ténèbres les envahissant.

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- J'ai mal. - Arrêtez de vous plaindre ! Si vous ne vous étiez pas énervée aussi ! - Mon père est mort devant moi, vous vouliez que je saute de joie ? Lui hurla Constance en se tenant le ventre. - La ferme petite insolente ! Si ça ne tenait qu'à moi, il y a longtemps que je t'aurais tuée, mais le Maître refuse que son fils ait le moindre problème. - Ce n'est pas son fils ! Vociféra Constance avant de se tordre à nouveau de douleur. - Bois ça ! Lui dit l'infirmière en lui tendant un gobelet.

Constance essaya de se rasseoir et prit le verre pour le boire. Alors qu'elle était assise, elle remarqua que la taille de son ventre avait encore augmentée de volume.

- Mais. mais pourquoi est-ce que. - Bois ça et ne pose pas de questions. - Je ne devrais pas être aussi. - Quoi, grosse ? Ne t'inquiètes, pas tu retrouveras ta taille de jeunette après que l'héritier de notre Seigneur sera né. si tu vis jusqu'ici !

L'infirmière sortit de la chambre, laissant Constance terrorisée avec son ventre montrant les cinq premiers mois d'une grossesse qui venait tout juste de débuter.

- Séverus. Appela-t-elle en pleurant.

- Il va se réveiller oui ! - Et si on lui donne des claques ? J'ai toujours eu envie de le faire ! - Fais ça Black et je te jures que je te tues !

Séverus ouvrit les yeux et regarda Sirius qui se tenait au dessus de lui. Il se releva en se tenant la tête.

- Et ben, tu crois que c'est le moment de faire la grasse matinée ? - Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda Séverus en se mettant debout. - Ils ont lancé une potion d'endormissements sur vous, mais on les a empêché de vous "cueillir" en revenant par ici.

Séverus regarda autour de lui et vit les autres qui s'étaient réveillés avant lui.

- Où est-on ? - Dans les sous-sol. Et on a vu quelque chose qui pourrait t'intéresser par là. Lui dit Sirius en pointant derrière lui. - Quoi ? - C'est là qu'ils ont mit leur labo et l'infirmerie.

Séverus se dirigea vers l'endroit que Sirius lui avait montré et trouva une pièce à l'apparence stérile et visiblement aménagée pour pratiquer un accouchement. Cela lui fit presser le pas et il se dirigea vers le labo. Il y trouva des ingrédients préparés et visiblement prêts à être utilisés. Il regarda attentivement ce qu'il y avait et écarquilla un sourcil.

- Ce n'est pas. c'est pour.

L'expression de stupeur laissa la place à l'expression d'inquiétude après avoir vu les ingrédients.

- Rogue, tu peux nous faire quelques potions pour nous aider ? Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demanda Sirius. - Ce n'est pas une potion de 48 heures qu'il lui a faite. Lui dit-il en continuant de fixer les ingrédients. - Quoi ? Lui demanda Sirius qui ne voyait pas où il voulait en venir. - Voldemort a donné une potion d'accélération de 24 heures à Constance. - De 24 heures ? Mais c'est mortel. - Tu crois que je ne le sais pas ? Lui hurla Séverus. - Wow ! Du calme ! Ca ne sert à rien de s'énerver. Tu dois bien pouvoir faire une potion qui pourrait annuler les effets ! - Pas en si peu de temps. Il ne va pas avoir assez de temps jusqu'à la prochaine prise.

Un cri aigu leur parvint jusqu'aux oreilles. Séverus leva la tête vers la porte.

- Constance. qu'est-ce qu'ils lui font. Dit-il en se dirigeant vers la porte.

Sirius le rattrapa par le bras et lui fit face.

- Si tu y vas maintenant, tu ne pourras rien faire. - Elle risque de mourir si on n'y va pas maintenant. - Et après, que pourras-tu faire d'autre ? Prépare une potion qui lui permettra d'arriver à terme et qui puisse la rendre transportable.

Séverus le regarda, poussé entre l'envie d'aller rejoindre la femme qu'il aimait et qui souffrait le martyr et celle de se jeter sur la préparation d'une potion pour l'aider.

- Tu sais que c'est tout ce qu'on peut faire pour le moment. On ira la chercher quand tout sera prêt. Et tiens, je t'ai apporté ça. Lui dit Sirius en lui tendant un paquet noir. - Qu'est-ce que c'est ? - Le costume de nos petits copains qui étaient prêts à vous "cueillir" comme je t'ai dit. Tu comptais aller chercher ta femme habillé comme ça ? - Prévoyant avec ça. - Et oui ! Je pense aux choses que tu oublies ! Mets ça et prépare ta potion, nous on monte la garde. Au fait on a attrapé l'infirmière avant qu'elle ne décide de rentrer ici ! - L'infirmière ? Il faut que je la vois, qu'elle me dise ce qui se passe avec Constance. - On va le faire. Occupes-toi de cette fichue potion et on ira chercher Constance, d'accord ?

Sirius le regarda un instant avant de partit du labo. Séverus contempla la porte un instant et se retourna vers le plan de travail. Sirius avait raison -pour une fois- il devait préparer une potion qui arrêterait le processus -mortel, ici- d'accélération. Il se plongea alors dans la préparation de la potion jusqu'à ce qu'elle soit prêtre. Par moment, il entendait des sortilèges qu'on lançait et des bruits de chute. Il termina enfin sa potion et la mit dans plusieurs fioles -au cas où il en aurait l'utilité- et sortit dans la salle qu'il avait quittée. Il y avait des corps empilés sur le côté et il vit Sirius dans le fond.

- J'ai terminé. Lui dit-il lorsqu'il fut à côté de lui. - Bon, on peut y aller ! Vous êtes prêts ?

Les autres sorciers acquiescèrent et se dirigèrent vers eux.

- Dites-moi Miss l'infirmière, désolé j'ai oublié votre nom -il faut dire que vous n'avez pas une tête qui m'est sympathique, donc j'ai oublié- où se trouve notre petit Voldemort ? Lança Sirius d'un ton amusé à l'infirmière qui était attachée à une colonne avec un bâillon dans la bouche.

Elle dit des paroles incompréhensibles qui paraissaient des murmures avec ce foulard.

- Là-haut ! Ca on le saura ! Et il y a encore beaucoup de monde là-haut ?

Nouveaux murmures.

- Bof ! On se passera de vos info ! Petrificus Totalus !

L'infirmière fut frappée par le sortilège et ne bougea plus.

- On peut y aller. Annonça Sirius aux autres.

Tous se rapprochèrent des escaliers en colimaçon d'où leur provint un nouveau cri déchirant. Séverus sentit son c?ur accélérer et il avança en premier, mais Eddy le retint.

- Attend. Il faut y aller tout doucement. On ne sait pas qui est là. -Chut ! Il y a quelqu'un qui parle.

Ils écoutèrent les voix derrière la porte qui se devinait au bout de l'escalier.

- Mais allez chercher cette maudite infirmière ! Il faut la calmer. - C'est Voldemort ! Il a l'air bien plus énervé que d'habitude. Lança Sirius. - On y va ! Je me fiche de savoir qui est ici, on y va ! Lança Séverus.

Il avança et ouvrit la porte. Il y avait un couloir devant lui et personne dans les environs. Il se tourna et appela les autres. Au moment où il sortait de l'escalier, un Mangemort sortait d'un pièce un peu plus loin et le dévisagea. Heureusement pour lui, il avait revêtu le costume de Mangemort que Sirius lui avait donné. Les autres suivirent, ce qui étonna quelque peu le Mangemort en face.

- Qu'est-ce que vous faisiez tous en bas ? - On a été s'occuper des intrus. - Des intrus ? - Rogue et les autres, ils étaient là, on les a repoussé. Mentit Séverus. - Où est l'infirmière ? - En bas pourquoi ? - Le Maître veut qu'elle vienne voir la fille. - Tu n'as qu'à aller la chercher, nous on est attendu. Lui dit Sirius en s'avançant vers lui. - Quoi ? Qui es-tu ? - Personne.

Sirius lui lança un rapide sortilège de sommeil en pointant sa baguette vers lui et le Mangemort tomba sur le sol. Sirius se tourna vers les autres et leur fit signe d'avancer. Ils s'arrêtèrent devant la porte que le Mangemort venait de refermer et Sirius se métamorphosa.

- Je vais faire comme lui, on va faire diversion. Vous trois, passez sous votre cape. Dit Eddy en regardant Harry, Hermione et Ron. - Je vais avec le professeur Rogue et Carpentras. Annonça Drago. - D'accord. Sortez Constance rapidement d'ici.

Eddy se métamorphosa et se percha sur l'épaule d'Adis. Sirius aboya et les réactions ne se firent pas attendre de l'autre côté.

- Allez voir ce qu'il se passe ! Et que fait cette fichue infirmière ?

La porte s'ouvrit et aussitôt Sirius bondit sur l'un des Mangemorts qui sortaient, ce qui alerta le Seigneur des Ténèbres.

- Comment sont-ils entrés ici ? Tuez-les ! Hurla Voldemort dans la chambre.

La porte se referma violemment et Voldemort resta seul dans la chambre avec Constance. Les Mangemorts sortirent mais également ceux qui restaient cachés dans les différentes salles. Sirius et Eddy se mirent à partir dans leurs directions en se faisant voir le plus possible. Les Mangemorts lancèrent des sortilèges, le groupe de sorciers également. Séverus et Adis, aidés de Drago tuèrent les deux Mangemorts qui étaient à l'instant dans la chambre. Séverus ouvrit alors la porte de la chambre en grand et découvrit Voldemort debout devant lui, tenant Constance complètement paralysée par la peur et souffrant abominablement, son ventre arrondi par la potion qui lui donnait cet état.

- Fais un pas et je la tue. - Si vous le faites, vous n'aurez pas votre héritier, vous le savez. Lui dit Séverus qui essayait de garder son calme.

Il sentit quelque chose le frôler et se poussa un peu. Voldemort avait sa baguette pointée sur Constance et regardait Séverus de son air cruel.

- Ne t'en fais pas, je pourrais toujours trouver une autre mère porteuse, bien qu'elle n'aura pas le même sang que moi. - J'ai le sang pur contrairement à vous. Lui dit Constance d'une voix faible. - Tais-toi ! Lui hurla Voldemort en la tenant par les cheveux.

Séverus faisait preuve d'une grande retenue pour ne pas sauter sur Voldemort. Il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit, Voldemort fut projeté en avant par une force invisible et des jets de rayons rouges. Trois sorciers apparurent soudainement de sous la cape d'invisibilité et pointèrent Voldemort de leurs baguettes. Séverus n'attendit pas plus longtemps et accourut aux côtés de Constance qui se retrouvait assise par terre et se tenant le ventre. Harry, Ron et Hermione s'occupèrent de repousser Voldemort hors de la chambre à l'aide de sortilèges d'expulsion.

- Professeur, il faut faire vite, on ne pourra pas les arrêter longtemps ! Lui dit Harry. - Allez-y ! J'arrive. il faut que Constance prenne la potion.

Il prit Constance contre lui et posa sa tête sur la sienne.

- Je suis là. Constance, il faut que tu boives ça pour arrêter les douleurs et l'effet de la potion.

Constance leva difficilement la tête vers lui et le regarda.

- Je t'en prie ma douce. il faut que tu la boives. Je te promets qu'on va sortir d'ici mais il faut que tu la boives.

Il porta la fiole aux lèvres de la jeune femme et fit couler le liquide dans sa bouche. Constance déglutit et ferma les yeux. Séverus la releva et la porta dans les bras.

- On rentre chez nous mon amour. Lui dit-il à l'oreille en sortant de la chambre.

Il vit Sirius sous sa forme animale qui revenait vers lui. Il se métamorphosa en courant et faillit trébucher.

- Ils l'ont amené dans la salle là-bas ! Il faut qu'on y aille, ils vont nous rejoindre. - Ils ont amené Voldemort là-bas ? - Oui ! Ils sont incroyables ces gamins !

Un sortilège arriva rapidement vers eux et faillit les toucher. Ils se ruèrent vers l'escalier et descendirent. Ils furent rapidement rejoins par les autres, Adis manquant à l'appel. Eddy se métamorphosa en arrivant à côté d'eux.

- Ils ont eu Adis ! Lança-t-il. - Il faut qu'on y aille. Eddy prend le portoloin dans ma poche. lui dit Séverus. - Comment va Constance ? - Il faut qu'on se dépêche ! Prend ce fichu portoloin ! Vociféra Séverus.

Eddy fouilla sa poche et en sortit la boîte avec le portoloin.

- Venez ici ! Dit-il aux autres, encore essoufflés.

Ils se regroupèrent autour de la chaussure qu'Eddy posa sur le sol.

- Heureusement que celui-là n'a pas d'heure précise. Lança Sirius. - A trois.Un. deux. trois !

Ils touchèrent tous la chaussure juste au moment où la porte s'ouvrait en haut des escaliers en colimaçon, laissant apparaître Lord Voldemort, qui risquait de ne pas apprécier cette petite interruption de leur part.