Chapitre 17 : Le QG de Poudlard.
Voilà le chapitre 17 : ce n'est pas encore la bataille, mais on se prépare ! J'ai sauté une ligne entre chaque dialogue pour voir si ça ne reste pas collé, on verra bien ! En attendant, merci pour les reviews !!!!!
- Constance ! Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Où est Lisa ? Gronda la voix de Séverus qui venait de voir son épouse sur les marches de l'école.
- Elle est avec le professeur McGonagall. Je viens vous aider.
- Non ! Rentre à l'intérieur ! Lui hurla Séverus en pointant du doigt la porte du hall.
- HORS DE QUESTION, tu m'entends ?
Constance passa devant lui et se dirigea vers les résistants qui lançaient des sortilèges de protection, retardant ainsi les Mangemorts d'entrer dans l'enceinte de Poudlard. Séverus la rejoignit rapidement et la regarda en continuant d'avancer.
- Pourquoi ? Pourquoi n'es-tu pas restée avec notre fille ?
- Et te laisser seul ? il n'en n'est pas question ! Je ne veux pas rester inactive alors que je fais partie de le Communauté ! Viens !
Ils se dirigèrent vers les autres et se mirent à leurs côtés.
- Est-ce que votre fille est en sécurité ? Demanda Dumbledore à Constance alors qu'il lançait une sorte de boule d'énergie vers la barrière protectrice.
- Je l'ai confiée au professeur McGonagall.
- Nous pouvons compter sur Minerva dans ce cas.
Séverus conduisit sa femme derrière une palissade apparue soudainement et qui les protégeraient. Eddy était absent et son aide aurait été précieuse. Harry, Ron, Hermione et Drago étaient derrière une autre palissade et lançaient des sortilèges à l'aveuglette. Seul le professeur Dumbledore restait debout, étant protégé des attaques.
- Donnez-moi l'enfant et il ne sera rien fait à cette école qui abrite des Sangs de Bourbe ! Lança la voix de Voldemort.
Constance se releva rapidement, prête à sortir de sa cachette pour dire sa façon de penser à son "Maître", mais Séverus la retint par le bras.
- Non ! Il ne faut pas lui donner cette satisfaction. Il n'attend que ça !
- On ne va pas rester là à attendre qu'ils brisent la barrière ! - On attend les ordres de Dumbledore.
- Allons Rogue ! Où est MON fils ? Lança à nouveau Voldemort. Il doit être né à présent ! JE viens chercher ce que vous avez été assez stupide pour me donner ! Bande d'idiots !
Cette fois, Séverus se releva et lança un sortilège devant le regard énervé de Constance.
- Je croyais qu'il ne fallait pas lui donner cette satisfaction ? Lui dit- elle en se levant à son tour et en croisant les bras.
- Tu m'excuse mais j'ai horreur qu'on me traite d'idiot !
- Idiot ! Lui dit Constance dans un sourire ironique.
- Tu crois que c'est le moment de rire ?
- Ah ! Mais je vois que les deux Rogue sont ici ! Alors, consentez-vous à m'apporter ce que je veux ou je brise cette ridicule barrière ?
- Compte là-dessus ! Lança Constance qui était à présent énervée.
- Très bien ! Mangemorts, cassez-moi tout ça !
Il y eu une série de sortilèges qui vint frapper la barrière qui commençait sérieusement à diminuer d'intensité. Séverus sortit de derrière la cachette et Constance le suivit. Ils se mirent à côté de Dumbledore, tout comme les autres membres de l'organisation.
- Il faut que nous lancions la même attaque en même temps ! Leur dit le directeur de l'école.
- Laquelle ? Demanda Sirius.
- Étant donné que certains ne savent pas lancer le Doloris, nous allons juste lancer l'Expelliarmus. Il sera plus puissant de cette sorte. Vous lancerez ensuite le Doloris et l'Avada Kedavra quand la barrière sera détruite.
Les jeunes sorciers se regardèrent, perplexes.
- La barrière va céder ? Demanda Ron.
Dumbledore lui lança un regard qui en disait long.
- Mais. mais on n'arrivera jamais à tous les repousser ! Ils sont trop nombreux !
- Allons Weasley ! Si vous avez peur, vous n'avez qu'à rentrer à l'intérieur vous cacher ! Lui dit Séverus d'un ton cinglant.
- Séverus ! Veux-tu bien arrêter ? Lui dit Constance. Ne t'inquiètes pas Ron, si jamais cela tourne mal, vous rentrerez à l'intérieur et irez avec les autres. C'est déjà courageux de votre part de venir ici, nous n'allons pas risquer qu'il vous arrive quelque chose.
Un bruit comme un craquement long se fit entendre, les faisant tourner les têtes du côté des assaillants.
- Il faut lancer le sort maintenant ! Lança Dumbledore. Il ne reste que quelque secondes.
Tous se mirent en position et après décompte de la part du vieux sorcier, tous lancèrent le sortilège.
Les Mangemorts furent fortement repoussés vers l'arrière et Voldemort également, mais il fut vite sur pied et lança un sortilège qui vint briser la barrière. Tous les résistants se mirent en position à nouveau et lancèrent divers sortilèges sur les partisans du Seigneur des Ténèbres. Seuls Harry et Drago arrivaient à lancer l'Avada Kedavra, Hermione se limitant au Doloris, tendis que Ron utilisait différents sortilèges, maîtrisant cependant l'Impérium, assez difficile à lancer dans ce genre d'attaques. Les Mangemorts avancèrent en se protégeant et en lançant d'autres sortilèges.
- Oh non ! Lança Séverus en se baissant derrière une des barricades.
- Quoi ? Lui demanda Constance.
- La barrière anti-transplanage. Ils viennent de la détruire. - Quoi ? Mais. c'est impossible !
- Constance, il faut que tu retournes à l'intérieur et te cacher avec Lisa. Je viendrais te rejoindre pour que nous nous en allions de Poudlard.
- Quoi ? Mais.
Séverus la fit taire en l'embrassant, visiblement inquiet. Il garda son visage entre ses mains et la regarda.
- Je t'en prie, retourne là-bas et cache-toi. ils sont dans les souterrains je t'y rejoindrais. Vas-y avant qu'il ne soit trop tard ! Il faut que tu te rendes aux sous-sols et que tu ailles devant la statue de Serpentard et que tu frappes trois fois sur son crâne et que tu prononces la formule "Expectius exitaes".
Constance le regarda et l'embrassa longuement avant de transplaner.
Effectivement, la barrière anti-transplanage était tombée et combien de temps resterait-il avant que Voldemort ne s'en rende compte ? Constance se dirigea vers les cachots et trouva la statue de Serpentard. Elle fit ce que Séverus lui avait dit et entra par le passage qui s'ouvrait dans le mur sur la droite de la statue. Des torches éclairaient le couloir et Constance était peu rassurée dans cette atmosphère. Elle avança pendant ce qui lui parût une éternité jusqu'à ce qu'elle entende des pleurs de bébé. Elle pressa le pas et se retrouva devant quatre entrées.
- Par où je dois aller maintenant ? Lança-t-elle à haute voix.
Les pleurs retentirent à nouveau et elle entra dans le passage de gauche, suivant les pleurs. Elle entendit ensuite des murmures et des bribes de conversation et elle fut rassurée de voir des groupes d'élèves disséminés dans une grande salle ronde comprenant plusieurs portes incrustées dans les murs arrondis. Elle s'avança vers des élèves de Serpentard qui discutaient de la situation et les interrompis.
- Savez-vous où est le professeur MgGonagall ? Demanda-t-elle. - Euh. elle était dans le fond tout à l'heure. Madame, qu'est-ce qu'il se passe dehors ?
- Je ne peux pas vous le dire. Vous dites qu'elle est dans le fond ?
- Oui, je crois qu'elle a des problèmes avec votre bébé, elle n'arrête pas de pleurer. elle doit être entrée dans une des chambres. là-bas ! Lui dit l'élève en lui montrant une porte au fond.
- Merci.
Constance se dirigea vers le fond de la pièce suivant la direction que lui donnait l'élève et ouvrit la porte qui se trouvait là. Elle vit Chourave et McGonagall en train d'essayer de calmer Lisa qui hurlait à pleins poumons. Constance s'empressa de venir à leur secour.
- Vous voilà ! Elle ne se calme pas ! Lui dit McGonagall en lui tendant la petite fille.
- Elle doit être affamée. lui dit Chourave.
- Merci de l'avoir gardée. Leur dit Constance en allant s'asseoir sur une chaise.
C'était une sorte de dortoir aménagé pour une dizaine de personnes, apparemment pour les cas d'urgences comme celui-ci. Constance s'assit sur le siège et donna le sein à Lisa qui s'empressa d'avaler le lait nourricier. Chourave et McGonagall s'approchèrent, la première émerveillée par ce spectacle et la seconde, inquiète.
- Que se passe-t-il dehors ? Demanda McGonagall.
- Voldemort et ses sbires sont tous là. et ils viennent juste de briser la barrière anti transplanage.
- Quoi ? Cria Chourave en écarquillant les yeux.
- Apparemment, ils ne le savent pas, Séverus m'a dit de retourner ici pour garder Lisa avant qu'ils n'arrivent à entrer. Est-ce que ce passage est connu ?
- Non. Seuls les professeurs le connaissent.
- Mais Voldemort à fait ses études ici, il doit le connaître.
- Non. Je vous l'ai dit, nous sommes en sécurité. Personne ne connaît ce passage et il est impossible de le trouver de l'extérieur même avec la plus puissante des magies.
- Vous êtes sûre que nous sommes en sécurité ?
- Oui.
La porte s'ouvrit et Séverus entra, une large blessure au niveau de la joue gauche.
- Séverus ! S'empressa de dire Constance en se levant, sa fille dans les bras.
- Ne t'inquiètes pas ! Je n'ai rien. Lui dit-il en venant vers elle.
- Mais ta joue. Lui dit-elle en passant sa main à côté de l'entaille, son autre bras tenant toujours Lisa fermement.
- Ce n'est rien, je n'ai pas évité un sortilège, c'est tout. Comment va-t- elle ? Lui demanda-t-il en regardant sa fille.
- Elle avait juste faim. mais qu'est-ce qu'il se passe dehors ?
- Nous avons réussi à reformer une barrière anti transplanage avant qu'ils ne se rendent compte que l'ancienne avait disparu. Celle-ci est plus puissante. Mais ils ont réussi à briser la barrière de protection et ils sont en route vers l'école.
- Quoi ? Mais.
- Pas de panique. Nous sommes tous ici et ils ne peuvent pas nous trouver. Nous allons faire en sorte de nous préparer et de les attaquer par surprise.
- Mais comment ?
- Ils ne peuvent pas nous voir mais nous, nous pouvons les observer.
- Comment ça ?
- Je te montrerais quand tu auras terminé avec Lisa. Je vais avec les autres, tu nous rejoindras après.
- D'accord.
Séverus l'embrassa avant de sortir de la pièce. Constance termina de donner la tétée à sa fille et une fois celle-ci repue, elle sortie avec elle dans ses bras. Elle trouva tous les membres de l'organisation présents dans la salle, parlant avec les élèves ou entre eux et vit également Séverus en train de discuter avec Dumbledore.
- Constance ! Heureux de voir que tout va bien. lui dit le vieil homme.
- Que faisons-nous maintenant ? Demanda Constance.
- Pour le moment, nous allons surveiller les allées et venues des Mangemorts. Nous ne pouvons pas sortir de ces souterrains au risque de nous faire tuer.
- Où allons-nous les observer ?
- Nous y allions. Venez avec nous.
Dumbledore passa devant et Séverus resta aux côtés de Constance afin de le suivre. Tous ceux qui faisaient partie de la résistance se réunirent dans une autre pièce et Constance remarqua que cela ressemblait à un quartier général. Il y avait une sorte de grand miroir apposé tout le long du mur.
- Viens t'asseoir. Lui dit Séverus en lui présentant une chaise.
Il s'installa à ses côtés et les autres se mirent en cercle autour de la table. Dumbledore se mit debout et Constance se mit à penser que cette scène ressemblait à l'époque du roi Arthur avec ses chevaliers à la table ronde !
- Nous savons tous que la situation s'est aggravée sans que nous ne puissions l'arrêter. La barrière de protection a cédée et ils ont pénétré dans l'école. Je demande donc à chacun de vous de rester vigilant et de ne pas sortir du Cercle de Sécurité.
- Le Cercle de Sécurité ? Demanda Constance.
- Le lieu où nous nous trouvons. Lui dit Séverus en se penchant vers elle.
- Personne ne peut le trouver, cela vous pouvez en être certain. Nous serons plus en sécurité ici que tout autre endroit. Les élèves ont été divisés par rapport à leurs maisons respectives et vous serez logés avec eux, les directeurs des maisons allant avec leurs élèves.
- Mais en ce qui concerne les Mangemorts et Voldemort, comment fait-on pour les faire sortir ? Demanda Harry.
- Nous ne pourrons pas les faire sortir de façon très aisée. Il va falloir user de ruse. Je veux seulement que Constance ne participe pas à nos attaques.
- QUOI ? Lança Constance en regardant Dumbledore dans les yeux, emplie de haine.
- Je ne veux pas vous offenser, loin de moi. Mais nous savons ce qu'il souhaite prendre et vous devez assurer la protection de votre fille. Nous vous ferons sortir le moment venu mais pour le moment, il ne faut pas courir le risque qu'elle arrive dans les mains de Voldemort.
- Mais je pourrais vous aider. je pourrais laisser Lisa à un professeur.
- Les professeurs vont venir avec nous pour les repousser. Vous resterez ici et assurerez la protection de votre fille.
- Je refuse de rester ici à ne rien faire ! Lança Constance en se levant de sa chaise, réveillant sa fille par la même occasion.
Dumbledore regarda Séverus un instant et ce dernier se leva à son tour.
- Constance, viens avec moi. lui dit-il à l'oreille.
Constance le regarda et le suivit devant son air déterminé. Ils allèrent dans une salle annexe et Séverus referma la porte derrière lui.
- Pourquoi est-ce que vous ne voulez pas que je vous aide ? Lisa peut être gardée par quelqu'un d'autre ! Ils sont en sécurité ici !
- Constance, si nous te demandons de rester ici c'est pour que tu puisses protéger Lisa. Toi seule pourra réellement éviter qu'elle ne se fasse toucher si Voldemort arrivait à mettre la main sur elle. Tu te souviens que tu as une partie du sang de Voldemort dans les veines ?
- Oui et alors ?
- S'il arrivait à mettre la main sur Lisa, il ne pourrait rien lui faire si jamais tu es avec elle.
- Quoi ? Comment ça ?
- Ton père et Dumbledore ont parlé et ils ont trouvé ce détail. Ton sang est le seul moyen de protéger Lisa. Tout comme elle a le même que le tien et le mien également. Mais c'est le tien qui est plus important.
- Mon sang ? Mais comment ça ? Séverus, je ne comprend rien ! Explique moi !
Séverus la regarda en essayant de trouver une façon claire pour lui expliquer ce qu'il venait juste d'apprendre.
***
- Je viens de trouver quelque chose.
- Fletchus, qu'avez-vous trouvé ? Demanda Dumbledore.
- Le sang ! Voilà ce qui peut arrêter Voldemort.
- Expliquez-nous.
Fletchus s'approcha du groupe de résistants qui venait de rentrer rapidement du lieu de l'attaque, la barrière menaçant de céder à tout moment.
- Si Voldemort arrive à avoir Lisa, il pourra faire ce qu'il souhaite avec elle. Mais si jamais, une personne qui a le même groupe sanguin qu'elle et en même temps le sang de Voldemort, cette personne pourra empêcher que l'enfant soit enlevée.
- Vous voulez dire que Constance doit rester avec Lisa pour éviter qu'elle ne soit enlevée ? Demanda Séverus alors qu'ils avançaient vers les sous- sols.
- Si Constance reste avec elle, elle ne risque rien. Mais si jamais elle arrive à se faire toucher par un sortilège sans que la petite soit touchée, je ne peut rien promettre. C'est pour cela qu'il faut que Constance reste ici.
***
- Tu veux dire que je dois la protéger contre Voldemort au cas où il réussirait à nous trouver ?
- On ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Il faut que tu restes ici en sécurité. Nous, nous irons les éliminer en secret. Nous avons déjà prévu quelque chose. Mais il faut que j'aille jusqu'à mon laboratoire pour pouvoir réaliser des potions d'invisibilité.
- Des potions d'invisibilité ? Vous allez les attaquer de cette manière ? En vous cachant ? Vous êtes fous, Voldemort va s'en rendre compte ! Lui dit Constance, paniquée.
Séverus la serra contre lui, pour la calmer.
- Je te promet qu'ils ne verront rien ! Tu veux que notre fille soit en sécurité ? Il faut que nous les éliminions ! Et nous avons l'avantage de mieux connaître l'école qu'eux. Je t'en prie, il faut que tu restes ici avec Lisa.
Constance souffla et le regarda.
- Tu me promets d'être prudent ?
- Mais oui. Et je ne veux pas te voir nous rejoindre comme tu l'as fait tout à l'heure. Tu m'entends ?
- Oui. lui dit-elle d'un air excédé.
- Constance, si je fais ça, c'est pour te protéger et protéger notre fille. Je dois aller chercher mes ingrédients, Potter va me prêter sa cape d'invisibilité.
- Quoi ? Il se ballade avec une cape d'invisibilité sur lui ?
- Il l'a appelée avec un Accio. Maintenant, nous allons retourner avec les autres et voir ce que nous allons faire.
Séverus se dirigea vers la porte et Constance le suivit en resserrant l'étreinte autour de sa fille. Ils retournèrent s'asseoir à leurs places sous les regards des autres sorciers.
- D'accord, je resterais ici. Déclara Constance, les soulageant quelque peu.
- Parfais ! Séverus, Sirius va vous accompagner pour aller chercher vos produits.
- Hors de question. Je peux très bien y aller tout seul ! S'empressa de contester Séverus.
- Allons Séverus ! Cessez de jouer les enfants ! C'est une question de sécurité ! Nous devons nous déplacer deux par deux à présent.
Séverus lança un regard haineux à Sirius qui lui sourit ironiquement.
- Nous avons également prévu ce qui se passera par la suite. Continua Dumbledore, ne se préoccupant pas des regards meurtriers qu'ils se lançaient.
- Et qu'allez-vous faire ? Demanda Constance, qui essayait de faire cesser les regards des deux hommes.
- Dès que nous aurons les potions, nous partirons par équipes de deux et nous nous déplacerons dans les couloirs en essayant d'arrêter un maximum de Mangemorts. Harry, tu as la carte de Poudlard il me semble ?
- Oui Monsieur.
- Nous verrons en temps et en heure où ils seront au début. Bien ! Pour le moment, c'est à vous messieurs, de faire ce que vous savez ! Lança Dumbledore en regardant Séverus et Sirius tour à tour.
Les deux sorciers le regardèrent et se levèrent finalement. Harry tendis la cape d'invisibilité à son parrain qui la prit avec lui. Tous les sorciers sortirent chacun leur tour de la salle, Dumbledore étant le dernier. Séverus parla un instant avec Dumbledore et alla trouver Constance, Sirius l'attendant vers la sortie. Il enlaça sa femme, l'embrassant longuement.
- Fais attention à toi. Lui dit Constance avant qu'il ne parte.
- Ne t'en fais pas. Nous ne faisons que l'aller retour. Ca ira vite. Tu ferais mieux d'aller t'allonger un instant.
- Je ne pourrais pas dormir.
Séverus lui sourit et l'embrassa avant de s'éloigner. Commença alors une longue agonie pour Constance qui passa son moment d'attente avec appréhension. Elle avait posé Lisa dans une chambre qu'elle occuperait avec son époux si jamais il revenait. Si jamais. Constance préférait rester optimiste et se rendait régulièrement dans la salle "commune" pour prendre des nouvelles.
- Vous feriez mieux d'aller vous allonger quelques minutes, vous êtes épuisée. Lui dit McGonagall.
- Je ne peux pas dormir. Pas en sachant Séverus là-bas.
- Il n'est pas loin, je suis sûre qu'ils sont prudents. Tenez ! Les voilà ! Lança McGonagall en pointant du doigt l'entrée.
Constance se retourna et accourut vers Séverus et Sirius, tous les deux portant des ingrédients et dans les bras.
- Tout s'est bien passé ? Demanda Constance, soulagée de les voir.
- Ils n'étaient pas dans les cachots. Nous avons fait vite mais j'ai tout ce qu'il me faut.
Séverus et Sirius se dirigèrent vers la salle où ils s'étaient tous réunis auparavant. Constance les suivit, Séverus fit apparaître un chaudron et commença sa préparation. Sirius sortit et les laissa seuls. Constance s'approcha de son époux et l'enlaça alors qu'il jetait ses ingrédients dans le chaudron. Elle resta à ses côtés en posant sa tête sur son épaule. Il se tourna un moment vers elle et l'enlaça à son tour.
- J'ai terminé. Lui dit-il. - Quand pourrez-vous la prendre ?
- Il faut attendre qu'elle repose toute la nuit.
Constance serra son étreinte et posa sa tête sur son torse.
- Ne sois pas si inquiète. Je te dis que tout se passera bien. Lui dit-il en lui caressant la tête.
- Je n'arrête pas de penser à ce qu'il risque de se passer si vous vous faites voir.
- Ne le pense pas. Ca ne sert à rien.
Constance releva la tête vers lui et l'embrassa passionnément. Ils furent interrompus dans leur embrassade par une toux indiquant qu'il y avait quelqu'un dans la pièce. Ils se tournèrent et virent Sirius et Dumbledore qui attendaient à la porte. Séverus se recula de Constance en rougissant quelque peu.
- Désolé de vous interrompre. mais je voulais juste savoir quand la potion serait prête.
- Oh ! Et bien, il faut qu'elle repose toute la nuit. Demain matin, elle sera prête.
- Très bien. Pour le moment, nous ferions mieux d'aller dîner. à moins que vous n'ayez quelque chose d'autre à faire. Leur dit Dumbledore avec un regard amusé.
- Nous. nous arrivons. Lui répondit Séverus, se sentant envahi par la rage en voyant le sourire amusé de Sirius.
- Très bien. Le dîner est servit dans la grande salle.
- La grande salle ? Demanda Constance mi-amusée, mi-surprise.
- Façon de parler ma chère. C'est la seule salle qui regroupe tous les élèves et qui peut nous servir de salle à manger ! Lui dit Dumbledore.
Constance sourit et sortit avec son époux pour prendre le dîner avec les élèves et professeurs dans la "grande salle". A la fin de celui-ci, Séverus partit pour donner une dernière touche à sa potion, Constance se dirigea vers leur chambre de fortune, avec sa fille dans ses bras. Apparemment, cette dernière ne semblait pas avoir envie de dormir.
- Et bien ma chérie, tu n'as pas sommeil ce soir ? Est-ce que tu es aussi inquiète que moi pour demain ? Je te promets que je ne te laisserais personne t'enlever. Lui dit-elle en l'embrasant.
Elle la coucha cependant dans son berceau qu'elle avait fait apparaître et commença à se déshabiller pour se coucher. Elle sentit deux mains se presser contre ses hanches alors qu'elle faisait glisser sa chemise. Elle se retourna et trouva le sourire de son époux.
- Tu as fini de surveiller ta potion ?
- Elle n'a plus besoin de moi.
- Moi j'ai besoin de toi.
- Je sais.
Séverus l'embrassa et termina son effeuillage avant de la déposer sur le lit et de passer la nuit qui serait la nuit avant la bataille.
Voilà le chapitre 17 : ce n'est pas encore la bataille, mais on se prépare ! J'ai sauté une ligne entre chaque dialogue pour voir si ça ne reste pas collé, on verra bien ! En attendant, merci pour les reviews !!!!!
- Constance ! Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Où est Lisa ? Gronda la voix de Séverus qui venait de voir son épouse sur les marches de l'école.
- Elle est avec le professeur McGonagall. Je viens vous aider.
- Non ! Rentre à l'intérieur ! Lui hurla Séverus en pointant du doigt la porte du hall.
- HORS DE QUESTION, tu m'entends ?
Constance passa devant lui et se dirigea vers les résistants qui lançaient des sortilèges de protection, retardant ainsi les Mangemorts d'entrer dans l'enceinte de Poudlard. Séverus la rejoignit rapidement et la regarda en continuant d'avancer.
- Pourquoi ? Pourquoi n'es-tu pas restée avec notre fille ?
- Et te laisser seul ? il n'en n'est pas question ! Je ne veux pas rester inactive alors que je fais partie de le Communauté ! Viens !
Ils se dirigèrent vers les autres et se mirent à leurs côtés.
- Est-ce que votre fille est en sécurité ? Demanda Dumbledore à Constance alors qu'il lançait une sorte de boule d'énergie vers la barrière protectrice.
- Je l'ai confiée au professeur McGonagall.
- Nous pouvons compter sur Minerva dans ce cas.
Séverus conduisit sa femme derrière une palissade apparue soudainement et qui les protégeraient. Eddy était absent et son aide aurait été précieuse. Harry, Ron, Hermione et Drago étaient derrière une autre palissade et lançaient des sortilèges à l'aveuglette. Seul le professeur Dumbledore restait debout, étant protégé des attaques.
- Donnez-moi l'enfant et il ne sera rien fait à cette école qui abrite des Sangs de Bourbe ! Lança la voix de Voldemort.
Constance se releva rapidement, prête à sortir de sa cachette pour dire sa façon de penser à son "Maître", mais Séverus la retint par le bras.
- Non ! Il ne faut pas lui donner cette satisfaction. Il n'attend que ça !
- On ne va pas rester là à attendre qu'ils brisent la barrière ! - On attend les ordres de Dumbledore.
- Allons Rogue ! Où est MON fils ? Lança à nouveau Voldemort. Il doit être né à présent ! JE viens chercher ce que vous avez été assez stupide pour me donner ! Bande d'idiots !
Cette fois, Séverus se releva et lança un sortilège devant le regard énervé de Constance.
- Je croyais qu'il ne fallait pas lui donner cette satisfaction ? Lui dit- elle en se levant à son tour et en croisant les bras.
- Tu m'excuse mais j'ai horreur qu'on me traite d'idiot !
- Idiot ! Lui dit Constance dans un sourire ironique.
- Tu crois que c'est le moment de rire ?
- Ah ! Mais je vois que les deux Rogue sont ici ! Alors, consentez-vous à m'apporter ce que je veux ou je brise cette ridicule barrière ?
- Compte là-dessus ! Lança Constance qui était à présent énervée.
- Très bien ! Mangemorts, cassez-moi tout ça !
Il y eu une série de sortilèges qui vint frapper la barrière qui commençait sérieusement à diminuer d'intensité. Séverus sortit de derrière la cachette et Constance le suivit. Ils se mirent à côté de Dumbledore, tout comme les autres membres de l'organisation.
- Il faut que nous lancions la même attaque en même temps ! Leur dit le directeur de l'école.
- Laquelle ? Demanda Sirius.
- Étant donné que certains ne savent pas lancer le Doloris, nous allons juste lancer l'Expelliarmus. Il sera plus puissant de cette sorte. Vous lancerez ensuite le Doloris et l'Avada Kedavra quand la barrière sera détruite.
Les jeunes sorciers se regardèrent, perplexes.
- La barrière va céder ? Demanda Ron.
Dumbledore lui lança un regard qui en disait long.
- Mais. mais on n'arrivera jamais à tous les repousser ! Ils sont trop nombreux !
- Allons Weasley ! Si vous avez peur, vous n'avez qu'à rentrer à l'intérieur vous cacher ! Lui dit Séverus d'un ton cinglant.
- Séverus ! Veux-tu bien arrêter ? Lui dit Constance. Ne t'inquiètes pas Ron, si jamais cela tourne mal, vous rentrerez à l'intérieur et irez avec les autres. C'est déjà courageux de votre part de venir ici, nous n'allons pas risquer qu'il vous arrive quelque chose.
Un bruit comme un craquement long se fit entendre, les faisant tourner les têtes du côté des assaillants.
- Il faut lancer le sort maintenant ! Lança Dumbledore. Il ne reste que quelque secondes.
Tous se mirent en position et après décompte de la part du vieux sorcier, tous lancèrent le sortilège.
Les Mangemorts furent fortement repoussés vers l'arrière et Voldemort également, mais il fut vite sur pied et lança un sortilège qui vint briser la barrière. Tous les résistants se mirent en position à nouveau et lancèrent divers sortilèges sur les partisans du Seigneur des Ténèbres. Seuls Harry et Drago arrivaient à lancer l'Avada Kedavra, Hermione se limitant au Doloris, tendis que Ron utilisait différents sortilèges, maîtrisant cependant l'Impérium, assez difficile à lancer dans ce genre d'attaques. Les Mangemorts avancèrent en se protégeant et en lançant d'autres sortilèges.
- Oh non ! Lança Séverus en se baissant derrière une des barricades.
- Quoi ? Lui demanda Constance.
- La barrière anti-transplanage. Ils viennent de la détruire. - Quoi ? Mais. c'est impossible !
- Constance, il faut que tu retournes à l'intérieur et te cacher avec Lisa. Je viendrais te rejoindre pour que nous nous en allions de Poudlard.
- Quoi ? Mais.
Séverus la fit taire en l'embrassant, visiblement inquiet. Il garda son visage entre ses mains et la regarda.
- Je t'en prie, retourne là-bas et cache-toi. ils sont dans les souterrains je t'y rejoindrais. Vas-y avant qu'il ne soit trop tard ! Il faut que tu te rendes aux sous-sols et que tu ailles devant la statue de Serpentard et que tu frappes trois fois sur son crâne et que tu prononces la formule "Expectius exitaes".
Constance le regarda et l'embrassa longuement avant de transplaner.
Effectivement, la barrière anti-transplanage était tombée et combien de temps resterait-il avant que Voldemort ne s'en rende compte ? Constance se dirigea vers les cachots et trouva la statue de Serpentard. Elle fit ce que Séverus lui avait dit et entra par le passage qui s'ouvrait dans le mur sur la droite de la statue. Des torches éclairaient le couloir et Constance était peu rassurée dans cette atmosphère. Elle avança pendant ce qui lui parût une éternité jusqu'à ce qu'elle entende des pleurs de bébé. Elle pressa le pas et se retrouva devant quatre entrées.
- Par où je dois aller maintenant ? Lança-t-elle à haute voix.
Les pleurs retentirent à nouveau et elle entra dans le passage de gauche, suivant les pleurs. Elle entendit ensuite des murmures et des bribes de conversation et elle fut rassurée de voir des groupes d'élèves disséminés dans une grande salle ronde comprenant plusieurs portes incrustées dans les murs arrondis. Elle s'avança vers des élèves de Serpentard qui discutaient de la situation et les interrompis.
- Savez-vous où est le professeur MgGonagall ? Demanda-t-elle. - Euh. elle était dans le fond tout à l'heure. Madame, qu'est-ce qu'il se passe dehors ?
- Je ne peux pas vous le dire. Vous dites qu'elle est dans le fond ?
- Oui, je crois qu'elle a des problèmes avec votre bébé, elle n'arrête pas de pleurer. elle doit être entrée dans une des chambres. là-bas ! Lui dit l'élève en lui montrant une porte au fond.
- Merci.
Constance se dirigea vers le fond de la pièce suivant la direction que lui donnait l'élève et ouvrit la porte qui se trouvait là. Elle vit Chourave et McGonagall en train d'essayer de calmer Lisa qui hurlait à pleins poumons. Constance s'empressa de venir à leur secour.
- Vous voilà ! Elle ne se calme pas ! Lui dit McGonagall en lui tendant la petite fille.
- Elle doit être affamée. lui dit Chourave.
- Merci de l'avoir gardée. Leur dit Constance en allant s'asseoir sur une chaise.
C'était une sorte de dortoir aménagé pour une dizaine de personnes, apparemment pour les cas d'urgences comme celui-ci. Constance s'assit sur le siège et donna le sein à Lisa qui s'empressa d'avaler le lait nourricier. Chourave et McGonagall s'approchèrent, la première émerveillée par ce spectacle et la seconde, inquiète.
- Que se passe-t-il dehors ? Demanda McGonagall.
- Voldemort et ses sbires sont tous là. et ils viennent juste de briser la barrière anti transplanage.
- Quoi ? Cria Chourave en écarquillant les yeux.
- Apparemment, ils ne le savent pas, Séverus m'a dit de retourner ici pour garder Lisa avant qu'ils n'arrivent à entrer. Est-ce que ce passage est connu ?
- Non. Seuls les professeurs le connaissent.
- Mais Voldemort à fait ses études ici, il doit le connaître.
- Non. Je vous l'ai dit, nous sommes en sécurité. Personne ne connaît ce passage et il est impossible de le trouver de l'extérieur même avec la plus puissante des magies.
- Vous êtes sûre que nous sommes en sécurité ?
- Oui.
La porte s'ouvrit et Séverus entra, une large blessure au niveau de la joue gauche.
- Séverus ! S'empressa de dire Constance en se levant, sa fille dans les bras.
- Ne t'inquiètes pas ! Je n'ai rien. Lui dit-il en venant vers elle.
- Mais ta joue. Lui dit-elle en passant sa main à côté de l'entaille, son autre bras tenant toujours Lisa fermement.
- Ce n'est rien, je n'ai pas évité un sortilège, c'est tout. Comment va-t- elle ? Lui demanda-t-il en regardant sa fille.
- Elle avait juste faim. mais qu'est-ce qu'il se passe dehors ?
- Nous avons réussi à reformer une barrière anti transplanage avant qu'ils ne se rendent compte que l'ancienne avait disparu. Celle-ci est plus puissante. Mais ils ont réussi à briser la barrière de protection et ils sont en route vers l'école.
- Quoi ? Mais.
- Pas de panique. Nous sommes tous ici et ils ne peuvent pas nous trouver. Nous allons faire en sorte de nous préparer et de les attaquer par surprise.
- Mais comment ?
- Ils ne peuvent pas nous voir mais nous, nous pouvons les observer.
- Comment ça ?
- Je te montrerais quand tu auras terminé avec Lisa. Je vais avec les autres, tu nous rejoindras après.
- D'accord.
Séverus l'embrassa avant de sortir de la pièce. Constance termina de donner la tétée à sa fille et une fois celle-ci repue, elle sortie avec elle dans ses bras. Elle trouva tous les membres de l'organisation présents dans la salle, parlant avec les élèves ou entre eux et vit également Séverus en train de discuter avec Dumbledore.
- Constance ! Heureux de voir que tout va bien. lui dit le vieil homme.
- Que faisons-nous maintenant ? Demanda Constance.
- Pour le moment, nous allons surveiller les allées et venues des Mangemorts. Nous ne pouvons pas sortir de ces souterrains au risque de nous faire tuer.
- Où allons-nous les observer ?
- Nous y allions. Venez avec nous.
Dumbledore passa devant et Séverus resta aux côtés de Constance afin de le suivre. Tous ceux qui faisaient partie de la résistance se réunirent dans une autre pièce et Constance remarqua que cela ressemblait à un quartier général. Il y avait une sorte de grand miroir apposé tout le long du mur.
- Viens t'asseoir. Lui dit Séverus en lui présentant une chaise.
Il s'installa à ses côtés et les autres se mirent en cercle autour de la table. Dumbledore se mit debout et Constance se mit à penser que cette scène ressemblait à l'époque du roi Arthur avec ses chevaliers à la table ronde !
- Nous savons tous que la situation s'est aggravée sans que nous ne puissions l'arrêter. La barrière de protection a cédée et ils ont pénétré dans l'école. Je demande donc à chacun de vous de rester vigilant et de ne pas sortir du Cercle de Sécurité.
- Le Cercle de Sécurité ? Demanda Constance.
- Le lieu où nous nous trouvons. Lui dit Séverus en se penchant vers elle.
- Personne ne peut le trouver, cela vous pouvez en être certain. Nous serons plus en sécurité ici que tout autre endroit. Les élèves ont été divisés par rapport à leurs maisons respectives et vous serez logés avec eux, les directeurs des maisons allant avec leurs élèves.
- Mais en ce qui concerne les Mangemorts et Voldemort, comment fait-on pour les faire sortir ? Demanda Harry.
- Nous ne pourrons pas les faire sortir de façon très aisée. Il va falloir user de ruse. Je veux seulement que Constance ne participe pas à nos attaques.
- QUOI ? Lança Constance en regardant Dumbledore dans les yeux, emplie de haine.
- Je ne veux pas vous offenser, loin de moi. Mais nous savons ce qu'il souhaite prendre et vous devez assurer la protection de votre fille. Nous vous ferons sortir le moment venu mais pour le moment, il ne faut pas courir le risque qu'elle arrive dans les mains de Voldemort.
- Mais je pourrais vous aider. je pourrais laisser Lisa à un professeur.
- Les professeurs vont venir avec nous pour les repousser. Vous resterez ici et assurerez la protection de votre fille.
- Je refuse de rester ici à ne rien faire ! Lança Constance en se levant de sa chaise, réveillant sa fille par la même occasion.
Dumbledore regarda Séverus un instant et ce dernier se leva à son tour.
- Constance, viens avec moi. lui dit-il à l'oreille.
Constance le regarda et le suivit devant son air déterminé. Ils allèrent dans une salle annexe et Séverus referma la porte derrière lui.
- Pourquoi est-ce que vous ne voulez pas que je vous aide ? Lisa peut être gardée par quelqu'un d'autre ! Ils sont en sécurité ici !
- Constance, si nous te demandons de rester ici c'est pour que tu puisses protéger Lisa. Toi seule pourra réellement éviter qu'elle ne se fasse toucher si Voldemort arrivait à mettre la main sur elle. Tu te souviens que tu as une partie du sang de Voldemort dans les veines ?
- Oui et alors ?
- S'il arrivait à mettre la main sur Lisa, il ne pourrait rien lui faire si jamais tu es avec elle.
- Quoi ? Comment ça ?
- Ton père et Dumbledore ont parlé et ils ont trouvé ce détail. Ton sang est le seul moyen de protéger Lisa. Tout comme elle a le même que le tien et le mien également. Mais c'est le tien qui est plus important.
- Mon sang ? Mais comment ça ? Séverus, je ne comprend rien ! Explique moi !
Séverus la regarda en essayant de trouver une façon claire pour lui expliquer ce qu'il venait juste d'apprendre.
***
- Je viens de trouver quelque chose.
- Fletchus, qu'avez-vous trouvé ? Demanda Dumbledore.
- Le sang ! Voilà ce qui peut arrêter Voldemort.
- Expliquez-nous.
Fletchus s'approcha du groupe de résistants qui venait de rentrer rapidement du lieu de l'attaque, la barrière menaçant de céder à tout moment.
- Si Voldemort arrive à avoir Lisa, il pourra faire ce qu'il souhaite avec elle. Mais si jamais, une personne qui a le même groupe sanguin qu'elle et en même temps le sang de Voldemort, cette personne pourra empêcher que l'enfant soit enlevée.
- Vous voulez dire que Constance doit rester avec Lisa pour éviter qu'elle ne soit enlevée ? Demanda Séverus alors qu'ils avançaient vers les sous- sols.
- Si Constance reste avec elle, elle ne risque rien. Mais si jamais elle arrive à se faire toucher par un sortilège sans que la petite soit touchée, je ne peut rien promettre. C'est pour cela qu'il faut que Constance reste ici.
***
- Tu veux dire que je dois la protéger contre Voldemort au cas où il réussirait à nous trouver ?
- On ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Il faut que tu restes ici en sécurité. Nous, nous irons les éliminer en secret. Nous avons déjà prévu quelque chose. Mais il faut que j'aille jusqu'à mon laboratoire pour pouvoir réaliser des potions d'invisibilité.
- Des potions d'invisibilité ? Vous allez les attaquer de cette manière ? En vous cachant ? Vous êtes fous, Voldemort va s'en rendre compte ! Lui dit Constance, paniquée.
Séverus la serra contre lui, pour la calmer.
- Je te promet qu'ils ne verront rien ! Tu veux que notre fille soit en sécurité ? Il faut que nous les éliminions ! Et nous avons l'avantage de mieux connaître l'école qu'eux. Je t'en prie, il faut que tu restes ici avec Lisa.
Constance souffla et le regarda.
- Tu me promets d'être prudent ?
- Mais oui. Et je ne veux pas te voir nous rejoindre comme tu l'as fait tout à l'heure. Tu m'entends ?
- Oui. lui dit-elle d'un air excédé.
- Constance, si je fais ça, c'est pour te protéger et protéger notre fille. Je dois aller chercher mes ingrédients, Potter va me prêter sa cape d'invisibilité.
- Quoi ? Il se ballade avec une cape d'invisibilité sur lui ?
- Il l'a appelée avec un Accio. Maintenant, nous allons retourner avec les autres et voir ce que nous allons faire.
Séverus se dirigea vers la porte et Constance le suivit en resserrant l'étreinte autour de sa fille. Ils retournèrent s'asseoir à leurs places sous les regards des autres sorciers.
- D'accord, je resterais ici. Déclara Constance, les soulageant quelque peu.
- Parfais ! Séverus, Sirius va vous accompagner pour aller chercher vos produits.
- Hors de question. Je peux très bien y aller tout seul ! S'empressa de contester Séverus.
- Allons Séverus ! Cessez de jouer les enfants ! C'est une question de sécurité ! Nous devons nous déplacer deux par deux à présent.
Séverus lança un regard haineux à Sirius qui lui sourit ironiquement.
- Nous avons également prévu ce qui se passera par la suite. Continua Dumbledore, ne se préoccupant pas des regards meurtriers qu'ils se lançaient.
- Et qu'allez-vous faire ? Demanda Constance, qui essayait de faire cesser les regards des deux hommes.
- Dès que nous aurons les potions, nous partirons par équipes de deux et nous nous déplacerons dans les couloirs en essayant d'arrêter un maximum de Mangemorts. Harry, tu as la carte de Poudlard il me semble ?
- Oui Monsieur.
- Nous verrons en temps et en heure où ils seront au début. Bien ! Pour le moment, c'est à vous messieurs, de faire ce que vous savez ! Lança Dumbledore en regardant Séverus et Sirius tour à tour.
Les deux sorciers le regardèrent et se levèrent finalement. Harry tendis la cape d'invisibilité à son parrain qui la prit avec lui. Tous les sorciers sortirent chacun leur tour de la salle, Dumbledore étant le dernier. Séverus parla un instant avec Dumbledore et alla trouver Constance, Sirius l'attendant vers la sortie. Il enlaça sa femme, l'embrassant longuement.
- Fais attention à toi. Lui dit Constance avant qu'il ne parte.
- Ne t'en fais pas. Nous ne faisons que l'aller retour. Ca ira vite. Tu ferais mieux d'aller t'allonger un instant.
- Je ne pourrais pas dormir.
Séverus lui sourit et l'embrassa avant de s'éloigner. Commença alors une longue agonie pour Constance qui passa son moment d'attente avec appréhension. Elle avait posé Lisa dans une chambre qu'elle occuperait avec son époux si jamais il revenait. Si jamais. Constance préférait rester optimiste et se rendait régulièrement dans la salle "commune" pour prendre des nouvelles.
- Vous feriez mieux d'aller vous allonger quelques minutes, vous êtes épuisée. Lui dit McGonagall.
- Je ne peux pas dormir. Pas en sachant Séverus là-bas.
- Il n'est pas loin, je suis sûre qu'ils sont prudents. Tenez ! Les voilà ! Lança McGonagall en pointant du doigt l'entrée.
Constance se retourna et accourut vers Séverus et Sirius, tous les deux portant des ingrédients et dans les bras.
- Tout s'est bien passé ? Demanda Constance, soulagée de les voir.
- Ils n'étaient pas dans les cachots. Nous avons fait vite mais j'ai tout ce qu'il me faut.
Séverus et Sirius se dirigèrent vers la salle où ils s'étaient tous réunis auparavant. Constance les suivit, Séverus fit apparaître un chaudron et commença sa préparation. Sirius sortit et les laissa seuls. Constance s'approcha de son époux et l'enlaça alors qu'il jetait ses ingrédients dans le chaudron. Elle resta à ses côtés en posant sa tête sur son épaule. Il se tourna un moment vers elle et l'enlaça à son tour.
- J'ai terminé. Lui dit-il. - Quand pourrez-vous la prendre ?
- Il faut attendre qu'elle repose toute la nuit.
Constance serra son étreinte et posa sa tête sur son torse.
- Ne sois pas si inquiète. Je te dis que tout se passera bien. Lui dit-il en lui caressant la tête.
- Je n'arrête pas de penser à ce qu'il risque de se passer si vous vous faites voir.
- Ne le pense pas. Ca ne sert à rien.
Constance releva la tête vers lui et l'embrassa passionnément. Ils furent interrompus dans leur embrassade par une toux indiquant qu'il y avait quelqu'un dans la pièce. Ils se tournèrent et virent Sirius et Dumbledore qui attendaient à la porte. Séverus se recula de Constance en rougissant quelque peu.
- Désolé de vous interrompre. mais je voulais juste savoir quand la potion serait prête.
- Oh ! Et bien, il faut qu'elle repose toute la nuit. Demain matin, elle sera prête.
- Très bien. Pour le moment, nous ferions mieux d'aller dîner. à moins que vous n'ayez quelque chose d'autre à faire. Leur dit Dumbledore avec un regard amusé.
- Nous. nous arrivons. Lui répondit Séverus, se sentant envahi par la rage en voyant le sourire amusé de Sirius.
- Très bien. Le dîner est servit dans la grande salle.
- La grande salle ? Demanda Constance mi-amusée, mi-surprise.
- Façon de parler ma chère. C'est la seule salle qui regroupe tous les élèves et qui peut nous servir de salle à manger ! Lui dit Dumbledore.
Constance sourit et sortit avec son époux pour prendre le dîner avec les élèves et professeurs dans la "grande salle". A la fin de celui-ci, Séverus partit pour donner une dernière touche à sa potion, Constance se dirigea vers leur chambre de fortune, avec sa fille dans ses bras. Apparemment, cette dernière ne semblait pas avoir envie de dormir.
- Et bien ma chérie, tu n'as pas sommeil ce soir ? Est-ce que tu es aussi inquiète que moi pour demain ? Je te promets que je ne te laisserais personne t'enlever. Lui dit-elle en l'embrasant.
Elle la coucha cependant dans son berceau qu'elle avait fait apparaître et commença à se déshabiller pour se coucher. Elle sentit deux mains se presser contre ses hanches alors qu'elle faisait glisser sa chemise. Elle se retourna et trouva le sourire de son époux.
- Tu as fini de surveiller ta potion ?
- Elle n'a plus besoin de moi.
- Moi j'ai besoin de toi.
- Je sais.
Séverus l'embrassa et termina son effeuillage avant de la déposer sur le lit et de passer la nuit qui serait la nuit avant la bataille.
