Chapitre 21 : Une nouvelle vie.
Séverus était accompagné par Annie qui le conduisait vers le nord des USA. Il n'était pas rassuré à chaque fois qu'ils prenaient une voiture qu'Annie volait au passage. Il n'avait jamais vu de voleuse aussi rusée et douée d'un optimisme à toute épreuve. Elle entrait dans un magasin alors qu'il attendait à l'extérieur devant la voiture et elle ressortait cinq minutes après, les poches et le sac à dos remplis de nourriture. Ils avaient failli se faire prendre une seule fois quand ils étaient en train "d'emprunter" une voiture dans un parking mais Annie avait d'excellents réflexes et elle les avait tirés de là en cinq minutes. Séverus était peu rassuré lors de ces courses poursuites avec la police et craignait pour la suite. Après tout, sans pouvoirs magiques il ne pourrait pas se soigner s'il lui arrivait quelque chose. Cela faisait près de deux semaines qu'ils avaient quitté la ville de Phoenix et qu'ils parcouraient les routes des Etats-Unis, Séverus se laissant conduire par sa jeune coéquipière. Il commençait à s'habituer à sa bonne humeur alors que lui se sentait défaillir de ne pas savoir où Constance se trouvait exactement.
- On arrive à Salt Lake City dans quelques minutes. On va pouvoir refaire le plein !
- Qu'est-ce qu'il y a à Salt Lake City ?
- Bah c'est une grande ville. Tu es sûr que c'est par là qu'il faut qu'on aille ?
- La boussole a indiqué le nord, il faut aller vers le Nord.
- Elle ne te dis pas Nord Est ou Nord Ouest ?
- Elle est légèrement penchée vers l'Ouest mais c'est minime.
- Il va falloir y aller quand même ! Au fait, a quoi elle ressemble ta femme ?
- Elle est aussi belle qu'envoûtante… Lui dit Séverus d'un air lointain en regardant le paysage.
- Ca ne m'aide pas Don Juan ! En plus si elle est aussi mignonne que ça, faudra faire attention à ce qu'elle ne se fasse pas embobiner par un beau mec !
- Constance n'est pas comme ça, d'accord ? Lui lança-t-il en se tournant vivement vers elle.
- Wow ! Ca va Roméo, j'ai compris !
- Et arrête de me donner tes surnoms moldus à la noix !
- D'accord… grincheux. Non j'arrête ! On arrive ! Regarde !
Devant eux se dressaient les buildings et autres bâtiments imposants de la ville de Salt Lake City. Séverus n'aimait vraiment pas l'architecture moldue. Il détestait encore plus les centres des grandes villes car il se sentait enfermé et prisonnier entre tous ces murs.
- Je sais ce que tu vas dire mais il faut bien qu'on aille chercher de quoi manger. Et puis on va devoir se reposer parce que je ne sais pas si tu sais, mais conduire autant d'heures d'affilé c'est fatiguant. J'ai des crampes dans les jambes !
- On ne reste pas plus d'un jour !
- Ok ok ! Tu ferais bien d'apprendre à conduire, ça me ferait des vacances !
- Je ne tiens pas à apprendre à me servir de cet engin de malheur !
- Trouillard.
- Pardon ?
- Tu as peur. Tu as peur de conduire !
- Je n'ai pas peur. Je ne vais certainement pas avoir peur d'une boite inventée par les moldus !
- Raconte ça à d'autres, moi je te dis que tu as peur de cette voiture !
- Tu veux me faire plaisir ? Conduis et tais-toi !
- Oulà ! C'est qu'il est énervé Merlin l'enchanteur !
Séverus ne releva même pas cette dernière remarque et se contenta de regarder la ville qui se rapprochait d'eux. Ils entrèrent finalement à l'intérieur de la cité et roulèrent en vue de trouver un endroit où passer la nuit, le soir se faisant de plus en plus sentir autour d'eux. Annie gara la voiture le long d'un bâtiment quand elle vit le mot "hôtel" un peu plus loin.
- J'ai encore de l'argent, mais il faudra aller en chercher d'autre.
- Il n'y a pas de tes machines à argent dans le coin.
- Je n'ai pas besoin de distributeurs pour avoir de l'argent. Non, j'ai une meilleure idée.
Séverus la regarda d'un air amusé mêlé à un air appréhensif.
- Tu vois Miss Pimbêche là-bas ? Lui dit-elle en pointant du doigt une femme assez BCBG qui regardait une boutique de vêtements de l'autre côté de l'avenue.
- Qu'est-ce que tu vas lui faire, l'assommer ?
- Non, juste aller retirer du liquide !
Avant que Séverus ne comprenne le sens de sa phrase, Annie descendit de voiture et se dirigea l'air innocent vers le coin où se trouvait la femme. Séverus observa son manège attentivement. Elle passa derrière la femme qui ne se doutait de rien et repassa une nouvelle fois en s'excusant auprès de la personne de l'avoir bousculée. Elle fit mine de s'intéresser à l'étalage de la boutique et s'éclipsa doucement tendis que la femme partait dans une direction opposée. Annie revint quelques secondes après, un large sourire sur les lèvres, et elle monta dans le véhicule.
- Wouhou ! On est tombé sur Crésus ma parole ! Regarde un peu ce que j'ai récolté ! Lui dit-elle en lui montrant une poignée de billets dans ses mains.
- Combien y'a-t-il ?
- Attends, je compte.
Annie se mit à compter les billets et une fois terminé elle annonça dans un cri triomphant :
- Mille dollars ! Je le crois pas ! Qu'est-ce qu'elle fait avec tout ça sur elle cette poule de luxe ? On a bien fait de venir dans ce quartier, j'avais pas vu qu'il était aussi chic !
Quelques secondes après, la femme qu'Annie venait de voler revint à l'endroit qu'elle venait de quitter, l'air affolé. Elle regardait sur le sol, partout autour d'elle, toujours aussi paniquée et elle sortit un téléphone portable de son sac à main.
- Il vaut mieux qu'on s'en aille… Annonça Annie en tendant l'argent à Séverus.
Elle démarra et ils changèrent de quartier. Un qui était plus simple et moins "chic".
- Voilà un hôtel qui me paraît assez bien pour nous ! Lui dit-elle en pointant son doigt en face.
Ils se garèrent et sortirent de la voiture. Séverus était ravi de pouvoir enfin se libérer de cette boite étroite et s'étira. Ils se rendirent à l'intérieur et demandèrent une chambre à deux lits, pas la peine de gaspiller l'argent en demandant deux chambres. Une fois arrivés à leur chambre, Annie se jeta sur son lit en souriant.
- Ca, c'est ce que j'appelle la vie ! C'est bien la première fois que je dors à l'hôtel !
- Tu as toujours vécu dans la rue ? Lui demanda Séverus en allant vers la fenêtre pour regarder dehors.
- Ne m'insulte pas ! Je préfère qu'on emploie le terme "amoureuse de la vie en plein air".
- Drôle de terme.
- Je vais prendre une douche. Tu n'as qu'à aller chercher à manger à l'épicerie en bas de la rue…
- Où as-tu mis l'argent ?
- Ah oui. Tiens !
Annie lui tendit des billets et entra dans la salle de bain. Séverus sortit de la chambre et se rendit dans l'épicerie qu'Annie venait de lui indiquer. Il avait horreur de faire les courses chez les moldus. Ils avaient des produits vraiment étranges. Il prit ce qui lui paraissait le meilleur et paya. En attendant la monnaie, son regard se posa sur un panneau d'affichage derrière l'employée du magasin. Il y avait diverses affiches annonçant des défilés, des manifestations et une l'intéressa plus particulièrement. Il y avait une excursion pour la ville de Salem, intitulée " à la découverte de la ville la plus "envoûtante" et magique.". Il était indiqué que l'excursion aurait pour but d'aller dans des endroits dit de pratique de la sorcellerie dans les anciens temps. C'était assez comique de voir que les moldus s'intéressaient à la sorcellerie, bien qu'ils en ignorent la vérité. Mais Séverus trouvait que l'idée méritait d'être étudiée. Après tout, il pourrait peut-être réussir à contacter quelqu'un du monde magique à Salem pour l'aider dans ses recherches. Comment pourrait-il réussir à les contacter alors qu'il ne voyait plus rien de ce qui concernait la magie –hormis sa boussole bien entendu- , il l'ignorait, mais cela valait le coup d'essayer. Il récupéra la monnaie et prit en note les informations sur le voyage. Il ressortit en jetant un dernier coup d'œil à l'affiche et s'éloigna, ignorant inconsciemment la petite affiche dans le bas du tableau qui parlait d'une foire agricole prévue dans la ville de Norfolk dans le Nebraska et qui aurait lieue du 12 au 15 août et où on demandait des dons alimentaires et matériels pour faire bénéficier les enfants des alentours dans le besoin. Apparemment, c'était un appel national et cela promettait d'être une assez grande manifestation. Étrange pour une aussi peu grande ville de 20000 habitants comme Norfolk. Étrange en effet quand on savait qu'une certaine Constance y vivait…
***
Et en ce moment, Constance se trouvait derrière le comptoir d'accueil du cabinet médical, aux côtés de Sheila, l'assistante médicale. Constance avait accepté le poste que lui proposait Thomas Viertel, le médecin qui l'avait ausculté lors de son arrivée. Cela faisait déjà deux semaines qu'elle était arrivée à Norfolk. Thomas lui avait trouvé un petit studio un peu plus loin dans la rue et lui avait proposé de faire la secrétaire médicale dans la clinique. Il y avait en tout trois médecins qui travaillaient dans cet établissement et tous s'étaient liés d'amitié avec la jeune amnésique et son bébé. Lisa était en nourrice chez la mère de Thomas, une charmante dame âgée qui désespérait de ne pas voir son fils marié avec des enfants. Constance le trouvait vraiment très sympathique. Il venait la voir lors de ses pauses et l'emmenait avec lui lors de leur pause déjeuner dans une brasserie du coin. La journée était finit pour Constance et elle se prépara à sortir.
- Constance ! Attendez, je vous accompagne !
Thomas s'approcha d'elle en passant son manteau.
- Vous allez chez votre mère ?
- Oui, elle a un problème pour faire sa comptabilité. Je vais lui donner un coup de main.
- Très bien.
Ils sortirent et Constance monta dans l'auto de Thomas et ils se dirigèrent vers le centre ville. Normalement, Constance prenait le bus et allait chercher sa fille chez la mère de Thomas, mais il arrivait que le médecin termine de bonne heure et l'accompagne chez la vieille femme.
- Alors, comment s'est passé votre journée ? Lui demanda Thomas.
- Oh ! Très bien. J'arrive à ne plus me tromper dans les rendez-vous entre les médecins. Je suis vraiment désolée de vous avoir envoyé le fermier l'autre jour, alors qu'il allait voir le docteur Emingway !
- Ca ne fait rien. L'erreur est humaine ! Dites-moi, que faites-vous demain soir ?
- Demain soir ? Rien, pourquoi ?
- Je voulais vous inviter au restaurant en ville.
- Ca aurait été avec plaisir, mais j'ai Lisa et…
- Je suis sûr que ma mère voudrait la garder.
- Je ne veux pas lui imposer… Non, vous êtes gentil mais je ne préfère pas.
- Dommage… Ils servaient de délicieux plats français…
Thomas lui expliquait ce qu'il voulait faire le lendemain mais Constance écoutait d'une oreille distraite. Elle repensait au rêve qu'elle avait eu la veille. Elle était dans une sorte de château et avançait dans des couloirs sombres. A ses côtés, marchait une personne dont elle ne distinguait pas le visage. Il était vêtu de noir et semblait avoir une cape ou une robe sur les épaules. Elle tenait Lisa dans les bras et ils se dirigeaient vers un endroit que Constance ne connaissait pas. Il prononça un mot "Aconit" devant une porte et passa une clé dans la serrure. Ils entrèrent et se dirigèrent dans ce qui ressemblait à une chambre. Mais une chambre très sombre et au décor peu engageant. Constance déposa Lisa dans son berceau et se dirigea vers le lit où l'homme s'asseyait. Pourquoi n'arrivait-elle pas à voir son visage ? A la place de celui-ci, il n'y avait rien, c'était comme s'il n'avait pas de tête. Et pourtant, dans son rêve, Constance se rapprochait de lui et l'embrassait. Et il se penchait vers elle et lui murmurait des mots qui signifiaient beaucoup pour elle.
"Je t'aime ma douce."
Il se penchait à nouveau vers elle et l'allongeait sous lui. Constance s'était réveillée en sueur à ce moment là. Et ce soir, alors que Thomas et elle arrivaient devant la petite maison, Constance sentit son cœur se serrer. Elle revoyait de plus en plus d'images de son passé durant ces rêves. Mais elle ne trouvait jamais qui était la personne qui l'accompagnait. Le lieu était un château, cela elle le savait, mais où exactement, elle l'ignorait.
Ils descendirent de voiture et avancèrent vers l'entrée. Constance frappa à la porte et celle-ci s'ouvrit quelques secondes après.
- Ah ! Vous êtes déjà là ? Lança la mère de Thomas, Marie, de son prénom.
- Oui, il n'y avait plus personne. Lisa a été sage ?
- Un vrai petit ange ! Je ne l'ai presque pas entendue ! Mais je continue à dire que vous auriez dû rester ici pour vous occuper de votre fille ! Un mois, c'est trop tôt pour vous séparer de votre enfant !
- Non, je vous remercie mais je tiens à subvenir aux besoins de ma fille sans dépendre de quelqu'un ! C'est déjà gentil de votre part de la prendre avec vous durant la journée !
Thomas les rejoignit alors que les deux femmes passaient dans le salon. Constance se dirigea vers le parc où était Lisa, assise dans son cosy. Elle la prit dans ses bras et l'embrassa.
- Comment vas-tu ma chérie ?
- Maman, est-ce que ça te gênerais de garder Lisa demain soir ? Demanda Thomas.
- Non Thomas ! Je vous ai dit… Commença Constance.
- Mais non, bien sûr ! Pourquoi, vous sortez ? La coupa Marie.
- Constance n'osait pas te demander de garder sa fille pour aller avec moi !
- Mais…
- Mais ça ne me gène pas voyons ! Bien sûr que je la garderais !
Constance lança un regard effaré, mais le médecin se contenta de sourire.
- Je… Je crois que je vais rentrer… Lança Constance en attrapant les affaires de sa fille.
- Je vous raccompagne…
- Non, merci. Je vais prendre le bus. Merci quand même ! Au revoir Marie, merci pour Lisa.
- De rien ma belle ! A demain !
- Oui, à demain !
Constance se dirigea vers la porte en portant Lisa mais Thomas la rattrapa sur le pas de la porte.
- Ecoutez, je suis désolé, mais j'ai cru bien faire…
- Vous n'aviez pas à demander à votre mère pour Lisa.
- vous n'allez pas rester dans votre studio tout le temps ? Vous pouvez bien sortir de temps en temps ! Lisa ne sera pas plus malheureuse pour autant ! Allez, je vous promets qu'on rentrera de bonne heure !
Constance le regarda et capitula. Surtout devant son sourire qui avait l'art de ravager le cœur de toutes celles qui le regardaient.
- Très bien ! Mais nous rentrerons tôt, d'accord ?
- Oui. Alors à demain ! Vous êtes sûre que vous ne voulez pas que je vous ramène ?
- Non, ça va aller… Merci encore !
Constance s'éloigna en couvrant convenablement Lisa et s'éloigna vers l'arrêt de bus pour rentrer chez elle.
Le lendemain soir, Constance était paniquée à l'idée de passer la soirée avec le médecin. Elle l'aimait bien mais cela s'arrêtait là. Et elle avait la voix de l'inconnu –et qu'elle connaissait pourtant vu la façon dont il revenait dans ses rêves- qui résonnait dans ses pensées tout le temps. Quand Thomas arriva, il la complimenta pour sa tenue –une robe noire simple prêtée par Sheila- et l'invita à monter dans l'automobile. Ils emmenèrent Lisa chez la mère de Thomas et partirent vers le restaurant. La soirée se passa agréablement, entre les blagues de Thomas et ses anecdotes et celles de Constance lors de son travail. Mais durant le repas, Lisa eut un pressentiment quant à l'usage de la boisson. Elle revit une étendue d'eau et le même homme que dans tous ses rêves la tenait dans ses bras. Elle s'abstint de boire et essaya de dissiper son angoisse quant à cette personne qui la hantait. C'était le père de Lisa, elle le savait. Mais qui était-il ? Où était-il ?
A la fin de la soirée, Thomas la raccompagna chez sa mère pour qu'elle aille récupérer Lisa, mais avant qu'ils n'entrent dans la maison, Thomas la retint par le bras.
- Vous savez, j'ai passé une très bonne soirée. Je n'ai jamais rencontré de jeune femme plus charmante et douée d'un humour tel que le vôtre.
- Merci pour la soirée. Ca m'a changé les idées.
- Vous faites toujours vos rêves ?
- Oui, ils me hantent de plus en plus.
- C'est le signe que vos souvenirs refont surface de plus en plus. Mais il ne faut pas vous laisser dépasser par eux. Il faut que vous appreniez à les canaliser et à les laisser de côté.
- J'essaie, mais ils resurgissent quand je ne m'y attends pas…
- JE sais que c'est difficile, mais ne vous y attachez pas, cela vous fait souffrir inutilement…
Thomas se rapprocha vers elle et posa ses mains sur ses épaules (dégage duchmol ! grrrr !)en lui souriant d'un air réconfortant.
- Je sais… Mais j'en ai tellement… assez de voir cet homme sans savoir… qui il est réellement ! Lui dit-elle en sentant les larmes monter en elle.
- Je sais… Essayez de le combattre, qu'il vous libère… Lui dit-il en la pressant contre lui pour la consoler.
Constance se laissa pleurer contre lui. Elle appréciait cette sensation, de se sentir consolée en se faisant caresser le dos. Cela lui rappelait l'époque où IL le faisait quand elle était inquiète. Elle sentit la main de Thomas qui lui prenait son menton pour le relever vers lui. Lentement, il baissa la tête vers elle et approcha ses lèvres des siennes. Constance regardait son regard se rapprocher du sien. Il avait des yeux sombres, si sombres comme si elle avait toujours eu ce regard devant elle. Elle retrouva ses esprits et recula, détachant ses lèvres de celles de Thomas.
- Je suis désolé. Je vais peut-être trop vite… Lui dit-il en essayant de lui sourire amicalement.
- Pourriez-vous me ramener ? Je… je vais chercher Lisa.
- Oui… bien sûr !
Constance alla chercher Lisa en remerciant Marie d'avoir gardé Lisa ce soir. Thomas la raccompagna en ne disant rien dans la voiture. Et Constance préférait ce silence. Il la déposa devant chez elle et la salua cependant chaleureusement avant qu'elle ne s'en aille. Constance lui sourit avant de s'éloigner et de s'enfermer dans son minuscule appartement, avant de se coucher et de rêver à nouveau de l'homme, le seul que son cœur veuille garder secret tout en le montrant chaque jour à son esprit.
