Chapitre 23 : Mois d'isolements.

            Trois mois. Trois mois étaient passés depuis cette fois où Constance avait vu l'image de celui qui hantait ses rêves. Elle en était sûre à présent. C'était bien LUI. Son visage s'était éclairci dans son esprit pour que les traits prennent ceux de celui qu'elle avait vu à la télévision, lors de la course poursuite filmée par un hélicoptère, spectacle que la plupart des américains appréciaient et ce soir-là, elle s'était occupée en regardant cette émission en attendant que Lisa se rendorme. Sa fille avait été étrangement dérangée dans son sommeil et s'était mise à pleurer sans raison apparente. Elle en avait parlé à Thomas qui lui avait dit qu'elle devait peut-être avoir des gaz –communs aux nouveaux-nés.

            Depuis cette fameuse nuit, Constance ne cessait de se poser des questions. Si elle avait eu connaissance de l'endroit où avait eu lieue l'arrestation de cet homme "ton mari", elle aurait essayé de contacter le poste de police pour pouvoir au moins lui parler. Mais voilà, elle était trop troublée sur le moment et tous les détails autour du visage de l'homme l'empêchaient de se concentrer sur autre chose et de pouvoir faire quoi que ce soit. Elle avait eu du mal à trouver le sommeil après cela. Comme toutes les nuits suivantes d'ailleurs, se répétant sans cesse les paroles qui étaient sensées la réconforter, de la part de Thomas.

- Constance, vous avez cru qu'il s'agissait de celui que vous prétendez être votre mari parce que votre cerveau a fait la similitude entre les deux. De plus il ne vit pas en Amérique puisque vous venez d'Angleterre, il ne peut pas se trouver ici !

- Mais s'il était à ma recherche...

- Vous savez au fond de vous même que c'est faux. Notre imagination nous joue parfois des tours ! Et puis, qui vous prouve que vous êtes réellement mariée ? Je ne vois pas trace d'alliance...

            Constance avait regardé sa main gauche en agitant l'annulaire, là où se plaçait généralement les bagues de mariages des époux. Mais curieusement elle ne se souvenait pas en avoir déjà vu autour d'elle, dans son entourage, au milieu de ces personnes qui apparaissaient autour d'elle en une danse folle, se montrant pour repartir aussitôt. Seul cet homme revenait plus souvent et à présent ses traits étaient clairs.

- Constance ?

- Hummmm ? Oh ! Excusez-moi Thomas, je... j'étais...

- Ce n'est pas grave ! Dites-moi, j'avais dans l'idée d'aller chez des amis ce week-end à la campagne, cela vous dirait-il de m'accompagner ?

- Thomas, nous sommes pratiquement à la campagne ici. Pourquoi voulez-vous aller dans les champs puisqu'il y en a tout autour de nous ?

- Ils vivent dans un charment petit cottage au pied des montagnes de Springfield...

"Ne vas pas vers l'Est"

- Non vraiment Thomas, je ne préfère pas. Je préfère rester ici et...

- Attendre ? Qu'attendez-vous Constance ? Qu'IL vienne vous chercher ? Cela fait plus de trois mois que vous êtes arrivée ici et aucun avis de recherche n'a été lancé vous concernant. Il faut que vous oubliiez cette personne que votre esprit s'imagine pour pouvoir vous rassurer. Il n'est pas REEL, vous m'entendez ? Il est ici seulement pour vous apaiser et vous tranquilliser.

- Mais pourquoi étais-je sûre de le connaître quand je l'ai vu à la télévision ce soir là dans ce cas ?

- Parce que je vous l'ai dit, votre imagination l'a associé à l'homme que vous vous représentez idéalement et qui serait un objet de vos désirs, une personne que vous voudriez à tout prix connaître...

- C'est faux. Je suis sûre que c'est faux. Je connais cet homme... Pourquoi n'ai-je pas noté le lieu où ça se déroulait... Se dit Constance à voix haute.

- Je vous réitère ma proposition, voulez-vous m'accompagner à Springfield pour le week-end ?

- Non merci. Je vais rester avec Lisa ici, il y a une fête foraine.

            Thomas s'avança vers elle et la prit gentiment par les épaules (grrrrr !).

- Vous ne vivez plus Constance, laissez-vous aller un peu ! Vous ne sortez jamais de votre studio !

- C'est faux, je vais souvent rendre visite aux Iggins. Ils sont très gentils et ils apprécient beaucoup Lisa.

- Je n'en doute pas mais vous ne pensez pas que c'est un peu limité comme sorties ?

- Elles me conviennent parfaitement... Et puis je n'ai pas envie d'aller vers l'Est. Quelque chose me dit que je devrais aller vers l'Ouest.

- Qu'est-ce que cela signifie ?

- Je ne sais pas. Je devrais peut-être aller visiter les coins qu'il y a par là-bas. On ne sait jamais...

- Vous vous accrochez à un rêve.

- Et mon rêve me conduit là où mon cœur me dit d'aller... S'il vous plaît, ne me demandez pas de ne plus y croire. Je sais qu'on m'attend, j'en suis certaine.

Thomas retira lentement ses mains des épaules de Constance (ouf !) et la regarda.

- Très bien. Vivez dans votre rêve si vous y tenez. Je ne pourrais pas vous aider longtemps si vous refusez mon aide.

- Je crois qu'il serait préférable pour moi de partir.

            Thomas la regarda gravement et l'interrogea du regard.

- Que voulez-vous dire ?

- Vous êtes gentil et vous  l'avez été encore bien plus en me trouvant ce travail, ce studio et me proposer votre mère pour garder Lisa. Mais... je crois qu'il serait mieux que je continue ma route et que je cherche moi-même les traces de mon passé.

- Non... vous risquez de ne pas y arriver comme ça ! Vous allez tout repousser au contraire ! Il faut que vous restiez toujours au même endroit pour que vos souvenirs émergent au fur et à mesure.

- Je pensais que je ne devais pas vivre dans un rêve ?

- Pas un rêve, les souvenirs. Ce n'est pas la même chose.

- Non, je ne pense pas que cela m'aiderait beaucoup de rester ici.

            Constance partit sans un autre mot. Mais pourquoi donc sortait-elle aussi rapidement ? Sur un simple coup de tête ? Peut-être pas un coup de tête après tout car quand elle arriva chez elle, avant d'aller rechercher Lisa chez la mère de Thomas, elle tomba nez à nez avec une personne qui lui était étrangement familière, comme si elle avait déjà vu ce visage, comme si elle le voyait tous les jours.

- Nom d'un choco, vous êtes Constance Erwing ?

            Erwing... Elle avait déjà entendu ce nom quelque part. Constance Erwing... ça sonnait assez bien. Mais il y avait quelque chose qui n'allait pas. Ce n'était pas SON nom.

- Euh je ne pense pas... Je m'appelle bien Constance, mais pas Erwing. Qui êtes-vous ? Lui demanda Constance qui lui trouvait une ressemblance assez étrange.

- Annie. Annie Erwing.

- Et que puis-je pour vous ?

- Bah moi je crois que je peux quelque chose pour vous ma belle. Il s'était pas trompé ! Vous me ressemblez, c'est dingue !

- Qui ne s'est pas trompé ? Qu'est-ce que vous voulez ?

- Je crois que votre mari vous cherche ma belle ! Et je suis pas mécontente de vous avoir trouvé parce que deux mois à faire des recherches dans cette fichue ville pour un gars qui ne dis jamais merci, ça donne pas vraiment envie de continuer !

- Pardon, vous avez dit mon mari ? Vous le connaissez ? A quoi ressemble-t-il ? Où est-il ?

- Du calme ! Je peux vous raconter tout ce que je sais... Au fait vous aviez pas une fille qui s'appelle... comment il m'a dit ? Louisa...

- Lisa ?

- Oui c'est ça. Je savais bien que c'était un beau prénom.

- Comment...

- J'voudrais pas être de mauvais genre mais est-ce qu'on pourrait aller chez vous parce que je dois dire que j'ai fait de la marche pour vous trouver et que j'ai rien mangé depuis ce matin...

            Constance regardait, éberluée, la nouvelle arrivante qui avait l'air de la connaître mieux qu'elle-même.

- Très bien. Mais j'espère pour vous que vous n'abusez pas de moi pour me voler !

- Je vois pas pourquoi j'irais vous voler alors que ce pauvre Séverus est en train de moisir en prison en vous attendant !

            Séverus... Cela fit comme un choc dans sa tête. Elle dû se tenir à la rampe de l'escalier en fermant les yeux.

- Et ben ! Ca va pas ? Lui dit Annie en la prenant par le bras.

- Sé... Séverus ? Vous avez dit Séverus ?

- Bah oui, Merlin là, Séverus, votre mari... Par contre il m'a pas dit son nom du coup.

- Où est-il ?

            Tout commençait à revenir doucement et douloureusement au fond de Constance.

"... Je te présente Séverus Rogue."

" -Je pensais que vous connaissiez Poudlard ?

-De l'extérieur seulement. Je n'ai jamais été à l'intérieur. J'ai fait mes études à Durmstang. "

"-Non Constance, ne pleure pas… tu ne pouvais pas savoir."

"-Mais… qu'est-ce que ça veut dire ?

-Simplement que tu portes le futur Seigneur des Ténèbres en toi ma chère Constance !" 

            Cette dernière phrase fit sortit Constance de son état de trouble et de remémoration douloureux. Pourquoi parlait-on de Seigneur des ténèbres ? Mais elle savait une chose à présent. Une chose essentielle.

- Séverus... Séverus Rogue...

- Quoi ? C'est son nom ? Ah bah j'comprends pourquoi il voulait pas me le dire ! Ca lui va plutôt bien vu le caractère !

- Où est-il, dites-le moi, je vous en prie ! Lui dit Constance en l'attrapant par les épaules.

- Du calme ! La dernière fois que je l'ai eu au téléphone, il était chez les flics à Sun Valley. Il doit être enfermé là-bas !

- Il est en prison ?

- Bah oui mais ce n'est pas sa faute. J'ai conduis un peu trop violemment et il s'est fait choppé. Il m'a demandé de partir pour que je vous retrouve. Et vous allez rire, mais je crois qu'on a un lien de parenté toutes les deux !

- Quoi ? Comment ça ?

- Bah je dirais qu'on est... sœurs.

            C'était trop d'informations pour Constance et son esprit ne le supporta pas. Elle s'évanouit, rattrapée par celle qui venait de se poser devant elle quelques minutes auparavant et qui annonçait qu'elles étaient sœurs à présent. Tout se bouleversait à présent pour Constance, mais si rapidement et si douloureusement...

***

            Trois mois. Trois mois à croupir dans cette cellule de moldus. Qu'est-ce qu'il lui avait prit de dire à cette folle de sortir à sa place ? C'est lui qui cherchait Constance. Si ça se trouve, la gosse était partie mener la belle vie, n'ayant plus son indésirable compagnon de voyage à ses côtés.

"Non, tu sais très bien que c'est faux ! Elle veut t'aider. Elle veut t'aider parce que tu lui as appris des choses sur elle qui l'ont perturbées. Et elle n'a jamais montré aucun signe d'antipathie à ton égard. Plutôt de la sympathie. Et tu sais qu'elle est partit la chercher. Tu le sais et tu le sens. Ce ne sera pas toi qui trouveras Constance, ce sera Constance qui te trouvera. Toi tu es enfermé pour un bout de temps, alors autant espérer tomber nez à nez avec Constance par hasard ici que de pouvoir t'évader en utilisant tes pouvoirs magiques –qui ne reviendront pas avant huit mois je te précise ! "

            Dieu que c'était agaçant d'entendre sa raison causer pour ça. Mais c'était bien la seule chose que Séverus avait à faire durant ces journées et parfois ses nuits, allongé sur sa couchette dans sa cellule de la prison de Sun Valley. Ils avaient prévu de l'envoyer dans une autre prison, plus moderne car celle dans laquelle il logeait n'était pas très distinguée pour la modernité. On se serait plutôt cru dans une espèce de four avec une simple et unique porte rouillée et une fenêtre minuscule sur le mur en face. Un lavabo, des toilettes et un lit. Voilà tout ce qu'il avait. Mais il devait admettre qu'il était mieux logé que la fois où il avait été à Azkaban pour une courte période. Et rester seul à méditer était la même chose qu'il avait fait à la prison des sorciers et cela lui permettait de rester comme il était et de ne pas sombrer dans la démence.                    

            Il avait été reconnu coupable de vol de voiture, tentative de fuite, incitation à la débauche avec une mineure de moins de 21 ans et insultes à agent dans l'exercice de ses fonctions. Tout cela lui valait au moins huit mois de prison ferme. Autant dire qu'à sa sortie, il aurait retrouvé tous ses pouvoirs mais ne pourrait plus retrouver Constance si jamais Annie ne l'avait pas trouvée avant.

- Black !

            Séverus grogna en entendant ce nom. Il était peut-être enfermé mais il n'allait pas risquer de donner son véritable nom alors qu'il ne méritait pas d'être enfermé. Il valait mieux donner le nom d'un véritable coupable. N'empêche qu'il l'avait transmis à Annie la première fois qu'elle l'avait appelé. Les policiers n'avaient rien compris d'ailleurs. Le prisonnier qui s'appelait Black avait prit un appel destiné à un Séverus. Mais aussi bêtes que Crabbe et Goyle le sont, ils lui avaient donné l'appel.

- On demande à te parler. Lève-toi !

            Lui parler ? Qui pouvait bien demander à lui parler ? Il n'y avait qu'Annie qui savait qu'il était ici. Et il lui avait demandé de chercher sa femme et sa fille. Elle ne pouvait pas avoir de nouvelles... pas aussi rapidement... impossible...

            La porte s'ouvrit et Séverus tendit ses mains en avant, comme à chaque fois qu'il le faisait quand on le faisait sortir pour changer d'endroit. L'agent de police lui passa les menottes et referma la porte derrière lui.

- Qui est-ce ? Demanda Séverus.

- Une fille. Je savais pas que tu avais des admiratrices ! Remarque avec une gamine de moins de 21 ans, on sait à quoi s'en tenir avec des mecs comme toi !

            L'agent le fit s'asseoir à une table dans un local aménagé et lui donna le téléphone qui était un peu plus loin.

- Tu as dix minutes. Pas une de plus. Elle a failli nous griller les tympans à hurler celle-là ! Et comme t'as pas de visites, on nous a dit de te laisser lui parler. Alors active-toi !

            Le policier sortit et l'enferma dans le local. Séverus se saisit du combiné et le porta à son oreille.

- Annie ?

- Oh ! Merlin ! T'es là ! Je suis vachement contente de te parler ! J'en ai des trucs à te dire !

- Où es-tu ? Tu as des nouvelles ?

- Oui... De très bonnes ! Devine où je suis là !

- Arrête de jouer et dis-moi !

- Avec ta charmante petite femme amnésique !

- Constance ? Tu es avec...

            Il ne put terminer sa phrase, une boule s'était formée dans sa gorge.

- Elle est dans les vapes pour le moment, mais elle devrait se réveiller dans pas longtemps.  Je crois que le coup de la sœur ça l'a un peu achevé ! Mais en tout cas dès que j'ai dit ton prénom elle a tilté –au fait sympa ton nom de famille, Rogue !

- Annie ! Dis-moi, où êtes-vous ?

- Ah ! Heu... Ca s'appelle Norfolk. Alors tu vois c'est complètement à l'opposé de Salem ! On est dans le centre, dans le Nebraska mon cher !

- Pourras-tu venir avec Constance ? Venir ici, je ne peux pas sortir avant huit mois...

- Huit mois ? Et ben ! Ils sont sérieux ! Je crois que ta petite femme viendra avec plaisir mais il va falloir qu'elle se réhabitue à toi. Je sais pas si elle se souvient de tout. Elle m'a juste demandé où tu étais et elle m'a dit ton nom.

- Je sais qu'elle viendra... Comment va Lisa ?

- Lisa ? Ton petit bout ? Elle l'a pas avec elle.

- Comment ça ?

- Bah elle était seule quand elle est arrivée. Et au fait tu avais raison au sujet de ma mère. Ma "fausse" mère m'a donné la lettre que ma vrai mère avait laissé quand elle m'a abandonné et elle lui a dit que j'étais née à Norfolk –bizarre hein ? C'est une longue lettre et apparemment ma vrai mère ne voulait pas m'abandonner mais il y a eu tout un tas de problèmes avec des sorciers –des copains à toi, tiens- qui me voulaient pas parce qu'ils disent que je suis une, comment ils disent ?

- Une Sang-mêlée...

- Oui  ! Oui c'est ça ! Qu'est-ce que c'est que ce truc là ?

- Ecoute, je t'expliquerais quand je vous reverrais. Il ne me reste plus beaucoup de temps. Peux-tu essayer de réveiller Constance, j'aimerais lui parler... 

- Je vais essayer Casanova !

            Séverus entendit qu'on reposait le combiné sur une surface dure et des mouvements de déplacement. Puis la voix lointaine d'Annie qui disait à Constance d'ouvrir les yeux. Puis un cri. "Qui êtes-vous ?"

            Le cœur de Séverus bondit dans sa poitrine quand il entendit SA voix. C'était elle, il pouvait presque la toucher. Il ne le pouvait pas, étant séparé d'elle par ce minuscule appareil qu'il avait entre les doigts. Plus que deux minutes avant qu'on ne le ramène dans sa cellule.

            "Calmos ma poule ! Ton Séverus voudrait te causer ! Lança la voix d'Annie."

            " Séverus ? Où est-il ?"

            " Là ! Au téléphone !"

            Séverus avait le cœur encore plus emballé alors qu'il entendait les pas se rapprocher du combiné laissé sur la table.

- C'est l'heure Black !

- Une seconde ! Juste une !

            L'autre combiné se décrocha à l'autre bout et Séverus entendit juste un simple mot qui lui fit augmenter la taille de la boule au niveau de sa gorge.

- Séverus ?

- Constance...

            Puis plus rien. Plus de souffle, plus de son, plus de voix douce prononçant son prénom. Juste le son répétitif de la tonalité dans le combiné. Séverus regarda l'objet et sentit qu'on le levait de sa chaise.

- Allez Black. Tu as passé ton temps de communication !

            Séverus se laissa conduire, complètement déboussolé par le simple fait d'avoir entendu le son de sa femme qu'il cherchait sans savoir où la trouver, ayant juste eu l'aide d'une jeune femme étonnante qui avait croisé son chemin...

Ahhhh ! Je sais pas vous, mais moi j'aime bien ce chapitre ! Ca me fait des petits chcroucrougnou dans l'estomac quand il lui parle deux secondes au téléphone ! Ahhhhh ! Oui, je suis plutôt sadique dans mes autres fics, mais là je crois qu'ils auront la joie de se retrouver rapidement ! Il me fait trop mal Sévi comme ça ! (Quelle sentimentale je fais !) Et puis, il a déjà assez fait de chemin mené par dame providence pour atterrir en prison, alors autant lui simplifier la tâche ! Non mais !