Chapitre 25 : Jamais plus se séparer.
Constance regardait celui qui lui avait tant occupé l'esprit durant ces derniers mois, sans le reconnaître. Comment avait-elle pu l'oublier ? Celui qu'elle aimait par dessus tout ? A peine la porte fut-elle refermée que Séverus s'avança vers sa femme et l'enlaça passionnément, Lisa entre eux. Constance laissa ses larmes couler et elle senti contre son cou que Séverus avait du mal à ne pas les laisser s'échapper de ses yeux qui avaient été autrefois si froids et sans vie. Séverus essayait de ne pas trop compresser sa fille contre lui mais il avait tellement peur que Constance ne s'envole qu'il serrait un peu trop fort, ce que Lisa lui fit comprendre en braillant. Il se recula et regarda sa fille. SA fille qu'il n'avait pas revue depuis cinq mois. Elle avait tant changée et s'embellissait dans ses premiers mois d'existence. Il caressa la fine tête de la petite fille en souriant et, chose étonnante, Lisa le regarda avec attention et sans ciller, comme si elle était hypnotisée par ses yeux. Séverus reporta son regard vers Constance et s'est à elle qu'il sourit à présent. Il prit son fin visage et l'approcha du sien avant de se courber légèrement et capturer ses lèvres. Il approfondit l'embrassade, se sentant envahi d'une grande quiétude qui était restée si longuement inaccessible et étrangère. Il se sentait comme rassasié d'une chose qu'il mourrait d'envie d'avoir, de toucher, de palper, de caresser. S'il n'y avait pas eu leur fille dans la même pièce, il n'aurait jamais pu se retenir de couvrir le corps de sa bien-aimée de baisers et de caresses afin de retrouver la sensation si bienfaisante de s'unir à elle, même en étant dans une pièce aussi étroite et où ils pouvaient se faire voir par les gardiens. Au bout de quelques minutes, ils décollèrent leurs lèvres l'un de l'autre en se souriant.
- Tu m'as tellement manqué... Lui dit Constance.
- J'ai cru qu'on me poignardait quand tu as reçu l'Avada Kedavra de plein fouet. Et encore pire quand j'ai su que tu étais partie du côté des moldus et que tu étais amnésique.
- J'ai eu si peur en me retrouvant dans cette forêt, seule et avec un bébé dans les bras dont je ne me souvenais même pas ! J'ai cru devenir folle… Heureusement que tout le monde a été gentil avec moi sinon, je ne sais pas ce que j'aurais fait.
Constance se remit à pleurer en repensant à ce que sa vie aurait pu devenir, en effet, si elle n'avait pas rencontré les Iggins. Séverus la serra contre lui en lui caressant les cheveux, comme il avait toujours eu l'habitude de faire pour la consoler.
- Chuuut… Souffla-t-il. Je ne te laisserais plus jamais seule. Mais il va falloir que tu m'aides pour sortir d'ici. Bien que je pourrais attendre que ma peine soit purgée mais je ne pourrais jamais attendre huit mois pour te serrer à nouveau contre moi et… connaître un peu mieux ma petite Lisa… Lui dit-il en se reculant un peu afin de contempler sa fille, toujours surprise par cet "étranger".
Séverus tenta de tendre les bras pour que sa fille vienne vers lui et, chose étonnante avec cet homme qu'elle n'avait "jamais vu", elle fit un geste qui signifiait clairement qu'elle voulait le rejoindre. Constance la laissa aller dans les bras de son père avec plaisir, souriant de plus belle.
- Je ne m'étonne pas, elle ne va qu'avec les personnes en qui elle a confiance. Elle n'a jamais voulu aller dans les bras de Thomas…
- Thomas ?
- Le médecin qui m'a aidé à trouver un travail et un studio… Je t'expliquerais… J'ai tant de choses à te dire… Mais parle-moi de toi, comment as-tu fais pour me retrouver ? Et… ma sœur, j'ai vraiment cru qu'on me faisait une blague ! Je ne me souvenais pas que j'avais une sœur.
- Je dois te dire que j'étais aussi surpris que toi quand je l'ai appris. Enfin, elle ne me l'a pas vraiment dit mais je l'ai poussée vers cette voie. Je dois te dire que j'ai vraiment cru être en compagnie d'une folle échappée de Ste Mangouste… Elle est totalement différente de toi, elle n'a aucune manière, se comporte plus comme un garçon manqué, est insouciante –quoique tu l'es parfois- et…
Constance le fit taire d'un long et passionné baiser.
- Je crois que nous pourrons parler d'Annie et du reste un peu plus tard. Je voudrais profiter du temps qu'il nous rester pour être en famille, la famille que je cherchais tant… Lui dit-elle en lui caressant sa joue mal rasée.
- Tu ne peux pas imaginer le mal que j'avais en te sachant si proche de moi mais également si éloignée et incapable de me servie de la magie pour te retrouver.
- Comment vais-je faire pour te faire sortir d'ici ? Je n'ai plus ma baguette…
- Il faudrait que tu te rendes à Salem, ils ont une école de sorcellerie et des magasins comme à Londres. Tu pourras leur dire ce qu'il se passe et je suis sûr qu'ils t'aiderons.
Ils restèrent quelques secondes sans parler et à se regarder uniquement.
- Je t'aime tant mon amour… Lui dit Séverus en passant sa main sur sa taille pour l'approcher de lui.
- Tout comme je t'aime aussi.
Ils s'embrassèrent à nouveau, Lisa les regardant faire avec étonnement. Elle monta sa petite main sur la joue râpeuse de son père en le regardant intensément. En sentant cette première caresse avec sa fille, Séverus se recula des lèvres de Constance et la regarda.
- C'est papa ma chérie, regarde ! C'est de lui dont je te parlais tant ! Tu as vu ? Dit Constance à sa fille en lui souriant.
Lisa s'amusa avec les lèvres de Séverus et passa ensuite à son nez., qu'elle tapa pour s'amuser.
- Elle est magnifique… Lui dit Séverus.
- Oui et elle est très éveillée !
Ils passèrent les dernières minutes à rester enlacer et à s'embrasser afin de rattraper le temps qu'ils venaient de perdre. Voyant que l'heure arrivait à son terme, Séverus rassura Constance, la sentant angoissée à l'idée de le quitter.
- Ne t'en fais pas. Dans quelques jours, tu m'auras fait sortir d'ici et nous…
- Quoi ?
- Je viens de penser… Je ne pourrais pas retourner à Poudlard… Je n'ai plus de pouvoirs encore pendant huit mois. Ma potion m'en empêche.
- Ca ne fait rien, nous vivrons comme des moldus pendant ce temps et nous rentrerons à Poudlard plus tard… Cela nous donnera l'occasion de connaître ma sœur.
- Je la connais déjà bien à présent, pipelette comme elle est. C'est fou ce qu'elle est différente de toi !
La clé tourna dans la serrure et le cœur des deux époux se mit à battre rapidement. Constance en avait même les larmes aux yeux. Séverus passa ses bras autour de sa tête et la serra contre lui.
- Ne pleures pas. Je t'ai dit que tout ira bien maintenant. Va juste à Salem et on se retrouve dans quelques jours.
- Je ne veux pas te quitter. Plus maintenant ! Lui dit-elle en pleurant contre lui.
- Constance… allez… ne rend pas la situation plus difficile qu'elle ne l'est ! Je ne pourrais pas résister si tu es encore plus anéantie que moi !
Il prit son visage entre ses mains et lui essuya les larmes qui coulaient avec ses pouces.
- Allez Black ! L'heure est passée. Madame, vous devez sortir, je le ramène dans sa cellule.
Le gardien se tenait à quelques pas de Séverus, lui laissant juste le temps pour un dernier baiser à sa compagne.
- Je te sortirais d'ici mon amour… Lui dit Constance en approchant ses lèvres des siennes.
- Ne prends pas de risques. Je patienterais le temps qu'il faudra. Ne t'en fais pas pour moi…
- Allez Black…
Un long et dernier baiser à son épouse et le gardien lui passa les menottes avant de le faire sortir de la petite salle. Séverus s'éloigna en regardant sa femme et sa petite fille en tentant de sourire mais la peine avait du mal à ne pas paraître sur son visage blême.
- Venez madame… Dit un autre gardien à Constance qui regardait son unique amour s'éloigner d'elle après le temps qu'elle avait passé loin de lui.
Le gardien la prit gentiment par le bras et la conduisit vers l'autre sortie. Constance était en larmes et sa fille ne comprenait pas pourquoi sa mère était dans cet état. Elle posa sa main sur ses lèvres et la regarda attentivement, comme si elle essayait de deviner ou de comprendre ce qui tourmentait sa mère. Constance la regarda et lui sourit.
- Ne t'en fais pas ma chérie, ton papa sera bientôt là, je te le promets…
Constance sortit de la prison en regardant derrière elle, le cœur lourd. A peine avait-elle passé le mur d'enceinte qui entourait la bâtisse qu'elle tomba nez à nez avec Annie.
- Alors ? Comment va-t-il ?
- Il avait l'air d'aller bien… Mais il est si… il a l'air si malheureux… je ne supporte pas de le voir derrière ces murs sans pouvoir l'aider… Ca me fait tellement mal…
Constance laissa une fois de plus ses larmes couler et Annie la serra affectueusement contre elle en lui frottant le dos.
- Eh ! Allez, il faut te dire que c'est juste l'affaire de quelques mois. Dans quelques temps vous serez ensemble !
- Je ne pourrais jamais attendre des mois ! Je dois aller à Salem.
- Tu pourrais pas y aller en trans… en transporatant…
- En transplanant ? Non, je ne connais pas l'endroit précis, je serais éparpillée un peu partout.
- Et bien dans ce cas, je pense qu'on devrait partir tout de suite. Il doit bien y avoir un bus ou un train qui va à Salem.
- Tu as raison. Juste le temps qu'on aille chercher les affaires à l'hôtel…
- Pas la peine, tout est déjà prêt.
- Quoi ? Mais où sont les sacs ?
- Dans une consigne à la gare.
- Tu savais déjà que je voudrais partir si vite ?
- Je sais surtout que par amour on n'hésite pas une seule seconde à foncer. Et puis j'ai envie de revoir Merlin l'enchanteur ! Je n'ai pas fini de le taquiner ! Finit Annie en prenant Lisa dans ses bras.
Constance sécha ses larmes et la suivit en souriant. Elle était si heureuse d'avoir trouvé cette sœur inattendue qui lui redonnait de l'espoir et de la vie au fond d'elle. Elles se rendirent donc à la gare et prirent le bus qui allait à Boise City. Arrivée à destination, elles prirent le train qui les conduisit à Salem. Constance se sentait pleine d'espoir à présent et elle mourrait d'impatience de trouver l'école. Mais seulement voilà, elle n'avait pas du tout idée de l'endroit où elle se trouvait.
- Il faut que je trouve un sorcier…
- Ah oui, rien de plus facile ! Ca court les rues !
- Il suffit de trouver une personne qui ne sait pas coordonner ses vêtements…
- Bah tu sais en Amérique, il y en a qui sont attifés vraiment bizarrement des fois !
- Oui mais là, c'est vraiment très SPECIAL !
- On devrait peut-être s'arrêter pour manger, Lisa a l'air d'avoir faim…
- Tu as raison. Tiens là-bas, dans ce restaurant…
Elles se dirigèrent vers le petit restaurant de type années cinquante et s'y installèrent pour prendre leur repas. Lisa était affamée et dévora le plat que lui donnait sa tante, qui elle, était ravie de pouvoir s'occuper de sa nouvelle petite nièce ! Constance les regardait avec plaisir et quand elle tourna la tête pour regarder dehors, elle s'immobilisa.
- En voilà un ! Lança-t-elle en se levant.
- Un quoi ? Demanda Annie en la voyant regarder dehors.
- Ce qu'on cherche ! Reste ici, je vais tâcher de lui parler…
Constance sortit en vitesse et passa sur le trottoir d'en face pour accourir aux côtés de l'homme vêtu d'un pantalon de golf avec des bottes de chasse, un tee-shirt par dessus un pull à col en V et un chapeau d'aviateur sur la tête (quel goût ces sorciers ! lol).
- Monsieur ! Monsieur !
L'homme la regarda arriver avec étonnement et appréhension.
- Excusez-moi mais je suis sûre que vous pouvez me renseigner…
- Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?
- Pourriez-vous me dire où se trouve l'école de sorcellerie de Salem ?
- L'école de sorcellerie ?
- Je sais que vous êtes un sorcier. Je suis une sorcière ne vous inquiétez pas ! Je dois absolument parler à quelqu'un susceptible de m'aider…
Le sorcier la regarda et la détailla longuement avant d'acquiescer rapidement. Il fouilla sa poche et en sortit un papier.
- Tenez. Demandez Julius. Lui dit-il en lui tendant le papier.
Constance regarda le feuillet et vit qu'il y avait une adresse d'inscrite dessus.
"Librairie Au fin fond de la nuit, 152 Malahide Road, Salem 12"
- Mer…ci
Le sorcier avait déjà transplané et l'avait laissée avec son papier dans les mains. Elle s'en moquait et retourna auprès d'Annie et de sa fille.
- Alors ?
- Il m'a donné une adresse. Il faut que je demande un certain Julius. Elle a bien mangé ? Demanda Constance en voyant l'état de sa fille, barbouillée de chocolat.
- Très bien ! On s'est bien amusées toutes les deux !
- On finit de manger et on y va, d'accord ?
- Pas de problème.
Constance et Annie se dépêchèrent de terminer leur repas, payèrent et sortirent du restaurant. Annie portait Lisa qui commençait à s'endormir dans ses bras et elles se dirigèrent en taxi à l'adresse indiquée. Arrivées devant, Constance comprit qu'ils fonctionnaient de la même façon qu'en Angleterre. La librairie était comme le Chaudron Baveur et il devait avoir un passage pour aller dans un endroit identique au Chemin de Traverse. Elles entrèrent à l'intérieur et demandèrent à voir Julius.
- Je suis Julius. Que puis-je pour vous mesdames ? Leur demanda un homme d'une cinquantaine d'années au front dégarni.
- Je suis une sorcière et je voudrais parler à quelqu'un qui pourrait m'aider. Quelqu'un de l'école de sorcellerie par exemple.
- Que se passe-t-il ?
- Ca serait trop long à vous expliquer, mais en premier lieu, j'ai besoin de me fournir une baguette. Sauriez-vous…
- C'est dans l'arrière boutique. Je vais demander à Franck de vous accompagner. Franck !
Un homme d'une vingtaine d'années s'approcha de Julius et salua les deux jeunes femmes, insistant un peu plus sur Annie, qui lui rendit bien en lui lançant un merveilleux sourire.
- Tu veux bien accompagner ces deux personnes au Centre ? Elles ont besoin de baguettes.
- Juste elle. Moi je n'en n'ai pas ! Rectifia Annie.
Les deux hommes la regardèrent avec étonnement.
- Je ne suis pas une sorcière ! J'accompagne juste ma sœur !
- Si vous n'étiez pas une sorcière, vous ne seriez pas ici ! Lui lança Franck en souriant d'un air amusé.
Annie le regarda, l'air embrouillé.
- Vous vous payez ma tête ou quoi ?
- Seuls les sorciers sont capables d'entrer ici. Les moldus passent leur chemin quand ils sont devant la librairie. C'est juste une couverture. Précisa Julius.
- Vous voulez dire que… j'ai des pouvoirs ? Comme ceux de la télé ?
- Tu as du sang de sorcier dans les veines, l'as-tu oublié ? Lui dit Constance en souriant.
- Nom d'un choco ! Moi une sorcière ? Lança Annie, complètement déboussolée pour une fois.
- Vous feriez bien de choisir une baguette également Miss ! Lui lança Julius.
- Pourquoi faire ? Pour manger chinois ? Oh ! Une baguette ! LA baguette ! Ah oui… Pourquoi pas…
Annie était totalement déconnectée à ce stade et elle avait les sourcils écarquillés au plus haut point.
- Je vous amène au Centre. C'est là que tous nos magasins se trouvent. Leur dit Frack.
- Donne moi Lisa, dit Constance à Annie.
- Oui oui… Lui répondit cette dernière en lui tendant la petite fille, prête à défaillir.
Franck vint à sa rescousse en lui prenant le bras.
- Il vaut mieux que vous vous accrochiez à moi, au cas où…
- Oui au cas où… Lui dit Annie en le regardant, éberluée (par l'homme, cela allait sans dire).
Constance remarqua que Annie n'était pas indifférente au charme du jeune homme et elle sourit. Elle avait hâte d'être à son tour dans les bras de celui qu'elle aimait plus que sa propre vie. Franck les conduisit vers l'arrière boutique, tapa sur un pan de mur trois fois et aussitôt après, le mur s'ouvrit et laissa apparaître la même vue que sur le Chemin de Traverse. Des sorciers qui se promenaient dans une large allée bordée de magasins divers, tout comme cela l'était en Angleterre.
- Venez… Leur dit Franck.
- C'est Disneyland ! C'est une blague ! Lança Annie en exorbitant les yeux comme jamais.
- Bienvenue dans mon monde, pardon dans notre monde… Lui dit Constance en passant son bras autour de ses épaules.
Annie la regarda et l'instant d'après, la surprise laissa la place à l'excitation.
- Bon sang ! J'ai hâte de visiter ! Où sont les balais et les potions et tout les trucs ? Lança-t-elle en avançant à la suite de Franck.
- Nous n'achetons qu'une baguette aujourd'hui Annie. Lui dit Constance.
- Annie… Répéta Franck, un sourire sur les lèvres.
Annie le regarda et lui sourit également.
- Je crois que je vais aimer le monde ses sorciers… Lança-t-elle en continuant de le regarder.
- Désolée d'interrompre ce charmant tableau mais où pourrais-je changer de l'argent moldu en argent sorcier ? Demanda Constance à Franck.
- Oh, les magasins font les échanges eux-mêmes ici. Vous pouvez les payer en dollars, ils font le nécessaire avec la banque après.
- C'est pratique ! En Angleterre, ce n'est pas comme ça !
- Je connais. J'y suis allé pendant deux ans travailler là-bas.
- Ah ! C'est drôle que l'on se rencontre à Salem ! Lui dit Constance.
Ils parlèrent durant leur progression et arrivèrent devant le magasin de baguettes magiques. Franck les fit entrer et appela le vendeur.
- Bonjour Ernest.
- Tiens ! Voilà Franck O'Brian ! Comment vas-tu mon garçon ? Ne me dis pas que tu as cassé ta baguette ! Une œuvre d'art comme celle-ci…
- Non ! Pas du tout, je vous rassure ! Je viens pour ces deux personnes. Elles ont besoin de baguettes. L'une est une spécialiste et la seconde une toute nouvelle recrue !
- Enchanté mesdames !
- Bonjour monsieur !
- Alors qui a déjà pratiqué ici ?
- C'est moi ! Lui dit Constance en s'approchant. Tiens, tu peux me tenir Lisa ? Demanda-t-elle ensuite à Annie.
- Oui oui.. Lui dit Annie en prenant Lisa.
Constance s'approcha ensuite du comptoir.
- Quelle baguette aviez-vous ?
- Attendez que je me souvienne. Ventricule de cœur de dragon et cil de licorne.
- Et bien dites-moi ! Ce n'est pas une simple baguette que vous aviez là ! Sacrement puissante dites-moi ! Je vais voir si je peux vous trouver quelque chose qui lui corresponde.
Le vendeur s'éloigna et partit chercher plusieurs baguettes.
- J'ai bien entendu Dragon ? Et Licorne ? Demanda Annie, qui reprenait son expression plus qu'étonnée.
- Tu vas apprendre beaucoup de choses sur notre monde ! Lui dit Franck dans un sourire.
- Je n'en doute pas !
- Voilà ! Essayons celles-ci ! Lança le vendeur en revenant vers elles.
Il tendit une baguette à Constance, qui fit le geste pour la tester.
- Non pas celle-ci.
Constance essaya trois baguettes avant de trouver la sienne.
- Larme de dragon, crin de licorne. C'est drôle, on dirait que vous avez un peu perdu de la puissance de votre baguette avec celle-ci. Elle est l'opposée de celle que vous aviez précédemment !
- Il faut croire que l'amour peut changer beaucoup de choses… Lui dit-elle dans un sourire.
- Je vois… A vous Miss ! Lança le vendeur à Annie.
Annie sursauta quand il l'appela.
- A… moi ?
- Oui, venez, je vais aller chercher une baguette qui je suis sûr, vous ira parfaitement…
Annie s'approcha du comptoir et attendit que le vendeur revienne.
- Voilà ! Essayez celle-ci…
Annie prit la baguette dans sa main et la secoua.
- Oh ! C'est délire ces lumières ! Lança-t-elle en voyant des étincelles sortir du bout de la baguette.
- Essayez la ! Lui répéta le vendeur.
- Quest-ce que je fais ?
Franck s'approcha et plaça sa main sur la sienne pour lui montrer le geste. Annie ne regardait déjà plus la baguette mais plutôt celui qui lui servait de professeur imporvisé.
- Tu as juste à faire ça… Lui dit-il en faisant tournoyer la baguette devant lui.
Et cela fonctionna. La baguette lança un jet de lumière qui fit tomber la boite de la baguette sur le comptoir.
- Je le savais ! Je le savais ! Franck, tu ne devineras jamais ce qu'il y a dans sa baguette !
- Quoi ?
- Feuille de Plumier des Andes et crin de licorne.
- Vraiment ? C'est étonnant…
- Il y a des choses que le destin nous apporte sans le savoir !
- Qu'est-ce qu'il y a d'étonnant là-dedans ? Demanda Constance.
- Et bien juste que Franck et cette jeune personne ont la même baguette !
Annie et Constance se regardèrent, étonnées. Annie porta son regard vers le jeune homme et lui sourit.
- Et bien ! Il m'en arrive de ces trucs aujourd'hui ! Je vais jamais pouvoir fermer l'œil cette nuit !
- Combien vous dois-je pour les deux baguettes ? Je n'ai que des dollars.
- Oh ! Alors en dollars, cela vous fera cinquante dollars.
Elle lui tendit les billets et ils saluèrent tous le vendeur avant de sortir. Constance était devant avec Lisa qui se réveillait et regardait à présent le monde qui les entouraient.
- Regarde ma chérie ! C'est chez nous ! C'est dans ce monde que l'on vit ! Et bientôt, ton papa sera avec nous ! Vous vous rendez compte que c'est la première f… Oh, désolée…
Constance s'était tournée vers Annie et Franck, restés en retrait vers l'arrière et quand elle les vit en train de s'embrasser, elle préféra les laisser tranquilles.
- Mmmh Quoi ? Lui demanda Annie en décolant ses lèvres de celle de Franck.
- Non rien. Dis-moi Franck, est-ce que je peux te demander un service ? Enfin, est-ce que tu voudrais m'aider à faire sortir mon époux de prison ?
- De prison ? Qu'est-ce qu'il a fait ?
- Rien ! Ils l'ont attrapé au mauvais endroit ! Lui dit Annie.
Les deux femmes lui racontèrent l'histoire devant un café chaud dans le bar du Centre. Franck était vraiment étonné et d'autant plus par le fait que Constance ait réussi à se "téléporter" avec sa fille en Amérique et ainsi réchapper à l'Avada Kedavra.
- Ok ! Je viens avec vous. Où est-ce ?
- Sun Valley.
- Oh ! Je connais, j'y vais souvent avec mon père. On pourra transplaner là-bas, si tu veux Constance.
- Annie, est-ce que ça te gène de rester ici et de garder Lisa pendant que nous allons chercher Séverus ?
- Mais qu'est-ce que vous allez faire ?
- Oh, juste le faire sortir et ne laisser aucune trace dans la mémoire de ses gardiens de son passage ! Lui dit Constance en regardant Franck.
- Hein ?
- On te le diras. Ne t'en fais pas. Ca ne te gène pas ?
- Non… non.
- Je te ramène dans la librairie. Tu n'autras qu'à nous attendre là-bas. Lui dit Franck.
- D'accord. Mais soyez prudents !
Ils retournèrent à la librairie o! Constance embrassa une dernière fois sa petite fille avant de partir en compagnie de Franck en direction de Sun Valley. Ils transplanèrent, Constance sachant où elle allait cette fois-ci, et ils arrivèrent quelques mètres après la prison.
- Bon, une petite explosion, ça devrait les occuper ! Lança Franck en pointant sa baguette sur le mur d'enceinte de la prison.
Il dit une incantation et aussitôt après, une grande partie du mur se détruit. L'alerte fut rapidement donnée et Constance acquiesça. Ils transplanèrent à l'intérieur de la prison, tombant nez à nez avec les gardiens alertés par le bruit de l'explosion.
- Qu'est-ce que vous faites là ? Lança un des gardiens.
Avant qu'ils ne déguènent leurs armes, Constance et Franck pointèrent leurs baguettes sur eux et lançèrent le sortilège de Stupéfaxion.
- Allons-y, je crois qu'il est au deuxième étage. Lui dit Constance.
Ils se précipitèrent dans les couloirs et montèrent au deuxième étage.
- Séverus ! Séverus ! Où es-tu ?
Ils continuèrent, entendant les cris des détenus demandant qu'on les sorte de leurs cellules.
- Séverus !
- Constance ! Ici !
Ils entendirent sa voix étouffée par la porte mais avec de grands coups contre la porte. Ils s'arrêtèrent devant la cellule 125B.
- Séverus ! Recule-toi, on va ouvrir !
Franck pointa sa baguette sur la porte et lança le sort.
- Alohomora !
Aussitôt, la porte s'ouvrit sur Séverus qui attendait un peu éloigné. Constance entra et sauta dans ses bras. Ils se perdirent en baisers et caresses en souriant.
- Tu as fait plus vite que je pensais ! Lui dit-il.
- Nous avons été aidées avec Annie ! Viens que je te présente Franck.
Franck venait d'entrer dans la cellule en regardant l'homme qui se tenait devant lui.
- Séverus voici Franck, le nouveau petit ami d'Annie et celui qui nous a accompagné au Centre pour acheter nos baguettes ! Franck voici mon époux Séverus Rogue.
- Ravi de vous rencontrer. Lui dit Franck en lui tendant la main.
Séverus le regarda un instant et finit par lui tendre la main.
- Son petit ami ? Depuis quand la connaissez-vous ?
- Depuis tout à l'heure… lui dit-il.
- Je t'expliquerais. Pour l'instant, il vaut mieux que nous allions faire un petit coup d'oubliette sur les gardiens avant de transplaner…
Franck sortit, suivit par Constance et Séverus qui ne se lachaient plus. Arrivés devant les gardes stupéfixés, Frank leva le sortilège et une fois qu'ils furent à nouveau eux-mêmes, il leur lança l'Oubliette avant qu'ils ne se fassent repérer.
- Voilà ! Allons-y ! Leur lança Franck.
- D'où est-ce que tu le sors celui-là ? Demanda Séverus à l'oreille de Constance.
- Il est très sympathique ! Viens, je vais nous faire transplaner.
Franck transplanait déjà et Séverus donna la main à sa femme pour qu'ils puissent transplaner tous les deux.
- Nous y sommes ! Lança Constance en arrivant devant la boutique.
- Où sommes-nous ?
- C'est comme le Chaudron Baveur sauf que c'est une librairie !
- Je n'ai pas envie d'y aller…
- Quoi ? Oh, c'est vrai ! Tu es moldu maintenant…
- Merci de me le rappeler ! Lui dit-il d'un ton ironique.
- Non, c'est juste que les moldus passent leur chemin devant cette boutique. Attends, je vais chercher les autres et je te retrouve dehors.
Séverus l'attrapa par la taille pour l'embrasser fougueusement avant qu'elle n'entre à l'intérieur de la boutique pour en ressortir quelques minutes plus tard, leur fille dans ses bras, Annie et Franck côte à côte et même Julius.
- Alors Merlin ! T'es de retour ? Lui lança Annie en venant vers lui pour le serrer dans ses bras. Tu sais que je me suis ennuyée pendent ce temps sans te taquiner ?
- Je dois dire que je commençais à regretter de ne pas entendre tes moqueries à longueur de journée… Et je dois te dire… Merci.
- Merci ? Oh, allez, moi ça m'a fait plaisir et en plus j'ai trouvé une sœur ! Et une petite nièce qui est vraiment adorable !
Annie recula et laissa la place à Constance qui s'approcha avec Lisa. La petite fille regarda à nouveau celui qu'elle avait vu le matin et cela sembla ne pas la déranger. Elle agita ses bras en souriant et Constance se mit à rire.
- Et bien ! Elle t'adore ! Lui dit-elle en lui tendant leur fille.
- J'espère bien qu'elle m'adore !
- Est-ce que vous avez un endroit où passer la nuit ? Demanda Julius.
- Et bein pas vraiment. Nous sommes arrivées aujourd'hui avec Annie.
- Vous pouvez venir chez moi… Leur dit Franck.
Constance allait répondre mais Séverus prit la parole à sa place.
- Non merci, nous nous débrouillerons…
Constance le regarda avec étonnement et comprit où il voulait en venir à son regard. Annie également.
- Tu n'aurais pas plutôt un hôtel à leur proposer ? Demanda-t-elle à Franck.
- Un hôtel ? Il y en a un sur le chemin… On ira si vous voulez.
- Attends, je vais te changer quand même avant qu'on y aille. Tu ne vas pas passer inaperçu habillé en prisonnier ! Dit Constance à Séverus.
Elle pointa sa baguette sur Séverus et lui changea son habit de prisionnier, le rendant plus présentable.
- Merci. Lui dit-il en se sentant plus à l'aise de cette façon.
- Nous pouvons y aller…
Ils saluèrent Julius avant de s'éloigner et partirent à pied dans les rues de Salem. Annie et Franck enlacés devant Séverus et Constance, le sorcier tenant leur fille et la contemplant.
-Elle te ressemble de plus en plus, c'est incroyable ! Elle est si belle… tout comme sa maman.
- Mais elle va vite devenir aussi intelligente que son papa !
- Je crois que sa mère est aussi intelligente que belle ! Et ça me fait penser… quand j'étais enfermé, non, je te le dirais quand nous serons à l'hôtel.
Constance le regarda avec un petit pressentiment.
- Qu'est-ce que tu prépares ?
- Mais rien… Lui dit-il d'une voix amusée.
Il passa son bras libre autour de sa taille et lui sourit. Ils arrivèrent devant un immeuble où Franck s'arrêta.
- Voilà, ici c'est chez moi. L'hôtel se situe en bas de la rue au carrefour. Je pense que vous le trouverez facilement !
- Oui, merci énormément pour ce que tu as fais Franck. Annie, tu as de l'argent ?
- Oui ne t'inquiètes pas. On se revoit demain. Ne veillez pas trop tard quand même parce que je ne pense pas que votre petit trésor soit une lève tard !
- Je pourrais te retourner la pareille ! Lui dit Constance.
- C'est vraiment incroyable que je n'ai pas vu plus souvent à quel point vous vous ressemblez. Lança Séverus en les regardant tour à tour.
Annie et Constance le regardèrent en souriant et son épouse se rapprocha de lui.
- Et laquelle préfères-tu ?
- Toi, sans hésiter !
- Merci pour moi ! Lança Annie en mettant ses poings sur ses hanches.
- Je dois dire que j'aspire à la tranquilité et que tu es tout l'opposé de ta sœur et que la course-poursuite n'est toujours pas passée…
- Mauvais joueur !
- Et bien, j'ai l'impression qu'il s'en est passé des choses pendant que nous étions de notre côté ! Lui dit Constance.
- Je te raconterais…
- Et bien bonne soirée et à demain. Vous n'aurez qu'à passer. Je ne travaille pas demain. Leur dit Franck.
- D'accord. Prends soin d'Annie, entendu ? Lui dit Constance.
- Ne t'en fais pas. Je suis très gentleman.
- Séducteur je dirais !
- Bon, on ne va pas passer la soirée sur le trottoir ! Alors allez-y et à demain ! Vous en avez du temps à rattraper ! Leur dit Annie en prenant le bras de Franck.
- Oui, on y va ! Lui dit Constance. A demain !
Ils se saluèrent une bonne fois pour toutes et Séverus et Constance s'éloignèrent. Ils avançèrent vers l'hôtel et demandèrent une chambre.
- Désirez-vous un lit pour votre bébé ? Demanda l'hôtesse d'accueil.
- Oui, s'il vous plaît. Lui dit Constance.
- Elle est mignonne ! Comment s'appelle-t-elle ?
- Lisa…
- Pourrions-nous avoir la clé s'il vous plaît ? Les coupa Séverus.
- Oui… tout de suite… Lui dit l'hôtesse, un peu destabilisée.
Elle leur donna la clé et demanda à un employé de monter un lit enfant dans la chambre. Arrivés à destination, Séverus laissa entrer l'employé pour qu'il dépose le lit. Une fois seuls, Séverus donna Lisa à Constance pour qu'elle la change.
- Je vais lui donner son repas. Et après, je serais tout à toi… Lui dit Constance en l'enlaçant.
- Tout à moi… Tu ne peux pas imaginer le nombre de fois où j'ai rêvé de te tenir dans mes bras.
- Encore un instant… Tu n'as qu'à commander un dîner pour nous deux, le temps que je m'occupe de notre fille.
Elle s'occupa donc de Lisa tendis que Séverus commendait leur dîner. Une fois que Lisa couchée, Constance s'approcha de Séverus qui avait reçu le garçon d'étage pour leur repas. Il avait allumé des bougies et Constance s'était arrangée pour placer un petit paravant qui les séparait de Lisa. En arrivant à ses côtés, Séverus lui tendit une coupe de champagne( mazette ! ) sous le regard amusé de Constance.
- Pour nos retrouvailles… Précisa-t-il.
- J'espère que tu m'offriras encore plus que du champagne ! Lui dit Constance en passant son bras libre autour de sa taille.
- Oh oui… Lui dit-il en l'embrassant.
Ils déposèrent vite la coupe mais avant que le désir ne devienne trop important, il la fit s'asseoir sur le lit.
- Qu'est-ce que tu fais ? Demanda Constance.
Il ne lui répondit pas mais mais mit un genou à terre.
- Séverus…
Il lui prit sa main gauche et la regarda.
- Ces quelques mois loin de toi m'ont fait comprendre une chose extrèmement importante. Tu m'as apporté ce que je n'ai jamais connu dans ma vie auparavant. Sans toi je serais encore enfermé dans ma solitude et derrière ma muraille que je m'étais construite. Tu es la seule à avoir réussi à pénétrer à l'intérieur. Et j'ai vécu les pires moments de ma vie en étant séparé de toi et pour cette raison, je souhaite te demander ta main officiellement pour que nous soyons unis réellement par amour et non à la demande d'un fou qui nous a tout de même permis de nous rencontrer. Alors, je te fais officiellement ma demande ce soir : Constance veux-tu devenir ma femme ?
Autant dire qu'autant de bonheur dans une journée avait de quoi destabiliser la pauvre Constance ! Et une demande officielle en mariage la mettait dans un état second.
- Je n'ai pas de bague de fiancaille mais je te promets de t'en acheter une plus tard… Si tu acceptes…
Constance avait une nouvelle fois les larmes qui lui coulaient le long des joues et elle n'arrivait plus à parler.
- Alors qu'en penses-tu ?
- Ce que j'en pense ? Ce que j'en pense ? Mais… Séverus… nous sommes déjà mariés !
- Pas officiellement… pas par amour. Ma douce, je t'aime et je veux t'offrir ce que je pense être la plus belle preuve de mon amour pour toi.
Constance sanglotait abondamment à présent et Séverus la laissa pleurer son émotion contre son épaule.
- Oui…
- Quoi ? Demanda Séverus.
- Je veux me marrier avec toi. Tu croyais que je te dirais non après tout ce qu'on a souffert ces derniers mois ? Je t'aime trop pour ne pas me marrier d'amour avec toi.
Elle avait dit ces derniers mots en le regardant dans les yeux et en lui souriant, derrière ses yeux rougis. Séverus lui sourit à son tour et l'embrassa. Ils partirent dans une recherche du corps de l'autre passionnément. Déjà, Constance avait ôté le pull et la chemise de Séverus, tendis que Séverus en faisait autant avec son pull et la redécouvrait en sous-vêtements.
- Ton grain de beauté m'a manqué pendant ce temps ! Lui dit-il en se penchant sur sa poitrine qu'il avait finalement découverte, dévoilant un grain de beauté qu'il avait découvert la première fois, placé entre les deux seins et qui l'avait toujours amusé.
Il parcourut son corps, lui ôtant les derniers vêtements qu'elle avait sur elle, la laissant entièrement nue devant lui, toujours en pantalon. Il l'allongea et contempla son corps tout en se débarassant du reste de ses propres habits avant de venir s'alloinger sur elle.
- Je t'aime… Lui souffla-t-elle quand il posa ses lèvres au creux de son cou.
Il releva la tête vers elle et la regarda en souriant.
- Je t'aime mon amour… Répondit-il avant de l'embrasser à nouveau.
Il parcourut son corps de ses mains et de ses lèvres, attendant longuement que son désir soit atteint avant de s'unir à elle dans un mouvement lattéral qu'ils n'avaient pas effectué depuis plus de cinq mois. La rencontre était intense, leur apportant un plaisir qu'ils n'avaient pas autant éprouvé durant leur vie commune. Les gémissements se répercutèrent dans la pièce tout comme les mots qu'ils se murmuraient tout le long de leur échange. Ils s'effondrèrent au bout d'un interminable moment de plaisir et d'amour, tous deux essouflés.
- Comment ai-je pu oublier cette sensation dans tes bras ? Demanda-t-elle à la fin quand ils étaient allongés dans les bras l'un de l'autre.
- Moi je n'ai pas oublié mais je ne pensais pas que ce serait encore plus intense qu'auparavant.
- Promets-moi qu'on ne se séparera plus… plus jamais… Lui dit Constance.
- Je te le jures. Plus jamais. On ne se séparera plus jamais…
Ils s'embrassèrent longuement avant de sombrer dans le sommeil, pour une fois paisible pour tous les deux.
