Chapitre 3
La cicatrice
Le feu était immense autour de lui, il faisait extrêmement chaud. Il entendait un rire sonore bruyant qui glaçait le sang mais il ne pouvait savoir d'où cela venait. Les flammes se rapprochaient de lui sans lui laisser aucun chemin de libre. Soudain il aperçut Hermione derrière lui qui était paralysée par la peur.
Qu'est-ce qu'on va faire Harry, dit-elle en tirant sa manche.
J'en sais rien, tu n'as aucune formule pour nous aider?
Ils entendirent un cri d'oiseau qui semblait se rapprocher d'eux et Harry put distinguer Fumseck, le phénix de Dumbledore qui lui avait sauvé la vie quelques années auparavant. Harry courut en direction du Phénix, tenant la main d'Hermione qui tentait de se convaincre que ses jambes ne pouvaient être si lourdes. Soudain, une lumière verte jaillit de nulle part et fit écraser Fumseck. « NON! », pensa Harry. À ce moment, il se réveilla, en douleur.
Il tenait sa cicatrice à deux mains tellement elle lui faisait mal, il hurlait de douleur, réveillant Ron. Il avait fait le même rêve étrange que lors de la première soirée lors de son retour à Poudlard mais on dirait qu'il était un peu plus clair. Décidément, cette cicatrice l'averti d'un grand danger.
Harry, ça va, dit Ron qui venait de le rejoindre.
Oui Ron ça va. La douleur avait diminué d'intensité.
Pourtant à t'entendre on jurerait que tu sais qui était ici.
Harry ne rajouta rien, il préférait garder cela pour lui car il devait en parler à Dumbledore avant d'affoler qui que ce soit. Il ne dormit plus de la nuit, préférant s'asseoir près de sa fenêtre et contempler la lune qui brillait sur la forêt interdite.
Il ne comprenait absolument rien, sa cicatrice ne lui avait pas fait de mal depuis tant de mois qu'il croyait presque qu'il était en sûreté. Non, il savait que cette idée ne pouvait pas l'habiter, jamais il ne serait en sécurité, peu importe où il soit, ici ou ailleurs. Il tenta de déchiffrer ce rêve, mais il ne comprenait pas comment il avait fait pour se retrouver dans cette forêt et surtout comment Fumseck avait pu s'approcher de lui et, encore plus grave, pourquoi était-ce SEULEMENT Hermione qui était à ses côtés?
Le lendemain, il se dirigea vers le bureau de Dumbledore où il pourrait tout raconter et exprimer ses craintes. Il rencontra sur son chemin son ancien professeur de défense contre les forces du mal, Remus Lupin.
Harry, dit-il, comment vas-tu?
Bien, mentit Harry, et toi? Que fais-tu ici?
Il regarda derrière lui et vit un gros chien noir, sûrement Patmol, son parrain. Il était maintenant libre depuis que les détraqueurs avaient déserté la prison d'Azkaban et il vivait chez Miss. Figgs avec Harry depuis deux ans.
Tu ne m'avais pas dit que tu viendrais ici aujourd'hui, dit Harry en regardant le chien.
À ce moment, le chien se transforma en Sirius, qui avait l'air de ne pas avoir dormi de la nuit.
Désolé Harry, dit-il en s'essuyant le manteau, je ne savais pas moi-même que j'allais venir, c'est Remus qui me l'a dit par hibou ce matin même!
Nous montons voir Dumbledore, dit Lupin en pointant la statue, tu viens avec nous Harry?
Avec plaisir, dit-il en souriant.
Ils montèrent dans l'escalier qui s'était révélé après que Sirius eu dit le mot de passe et ils virent tout en haut Fumseck qui était perché sur son perchoir et Dumbledore assis derrière son bureau.
Bonjour Sirius, bonjour Remus, dit Dumbledore en plissant les yeux. C'est Harry qui se trouve derrière vous?
Oui professeur, répondit Harry en s'avançant, je voulais vous rencontrer ce matin. J'ai fait un drôle de rêve.
Raconte Harry, dit Dumbledore, Sirius et Remus font partie de l'ordre du Phénix, tu sais, ce dont je t'avais parlé il y a deux ans.
Oui très bien professeur, répondit Harry en baissant la tête.
L'ordre du Phénix était composé de grands sorciers pour protéger Harry et surtout pour tenter de faire disparaître Voldemort à jamais. Ils étaient douze mais il n'en reste plus que six, les autres ont été tués par Voldemort. Il restait Sirius Black, Remus Lupin, Minerva McGonagall, Albus Dumbledore, Abella Figgs et Severus Rogue ( Eh oui, Rogue avait été promu pour le protéger, il avait été jadis amoureux de Lily Potter mais depuis que Harry était au courant, on dirait que son professeur de potions s'acharnait plus que jamais sur lui). Il s'en voulait d'être la cause de tous ces meurtres mais il ne pouvait pas savoir qu'il serait le seul à survivre d'un sortilège d'Avada Kedavra et il n'en était même pas conscient!
Il parla de son rêve sans oublier aucun détail, comme s'il les revivait, il n'oublia pas de mentionner Hermione ni Fumseck. Dumbledore fit mine de réfléchir quelques instants avant de déclarer :
Je crois que son heure est venue Harry, dit-il en se prenant le menton, il en a assez d'attendre, c'est le seul lieu qu'il n'a pas encore contrôlé, qu'il n'a pas encore tué. Il doit être dans les parages et ses adeptes doivent le suivre aussi. Il faudra faire très attention à Hermione, tu devrais lui raconter le rêve car je crois qu'elle et toi allez être les élus pour tenter de le défaire.
Il n'en croyait pas ses oreilles, la vie d'Hermione était donc entre ses mains. La vie de celle qu'il aime dépend de la sienne. Il ne voulait pas lui raconter ce rêve, elle qui était si heureuse!
Hermione se promenait dehors avec Ron alors que le temps était frais et doux. Elle ne se doutait pas qu'elle allait devoir affronter Voldemort et elle ne savait pas non plus que sa vie et celle de Harry allaient être bombardés dans les jours qui vont suivre. Tandis qu'ils longeaient la forêt interdite, Ron tentait de se rapprocher d'Hermione.
Hum. Hermione?
Quoi, dit-elle surprise.
Comment va Vicky?
Elle avait horreur de ce nom là car elle savait que quand Ron le prononçait, il était jaloux de Viktor. Elle le regarda méchamment avant de poursuivre.
Ron, arrête de l'appeler comme ça!
Peu importe, dit-il.
Non mais vraiment!
Hermione! J'ai dit que j'étais désolé!
Ok, ça va, dit-elle en soupirant, il va bien si c'est ce que tu veux savoir.
Ron n'osait pas faire d'autre commentaire, quand il parlait de Viktor le sang lui bouillonnait à l'intérieur. Hermione continua de marcher sans se soucier des sentiments qu'elle provoquait en Ron, bien qu'elle savait qu'il était encore amoureux d'elle mais elle ne pouvait rien y faire. Soudain, ils entendirent une explosion dans la forêt.
Tu as entendu, dit Hermione s'arrêtant net.
Oui, allons voir ça.
Mais, Ron!
Avant qu'elle ait eu le temps de dire quoi que ce soit, Ron l'entraîna par la main dans la forêt. Ils marchaient silencieusement en tentant de repérer l'endroit de la détonation mais ils n'entendaient rien. En continuant de marcher, Hermione regarda vers sa droite et vit un animal par terre, couvert de sang. C'était un centaure, il ne pouvait plus se lever. Hermione vit deux chevaux s'approcher d'eux et elle entraîna Ron derrière un arbre.
Ils virent passer les chevaux qui filaient à toute allure vers le fond de la forêt. Hermione aperçut sur les chevaux noirs deux hommes tout vêtus de noir et elle n'eut pas de difficulté à trouver qui c'était.
Filez vous deux, dit le centaure dans un dernier effort, la forêt n'est plus un lieu sur.
Ce sont des mangemorts, dit Hermione, affolée.
Oui, dit le centaure, et ils veulent s'approcher encore plus près du château.
Hermione se pencha vers lui et Ron, incrédule, restait derrière l'arbre sans bouger.
Qu'est ce qu'ils voulaient, dit Hermione.
Ils veulent savoir où est monsieur Potter, dit le centaure en concentrant sa respiration, nous essayons de protéger le château mais j'ai été le seul piégé. Poudlard n'est plus un lieu sur non plus, partez d'ici.
La tête du centaure tomba à la renverse, il avait rendu l'âme. Ron pris la main d'Hermione qui continuait de regarder la scène et ils partirent en direction du château.
Allons avertir Harry, dit Ron.
Hermione ne rajouta rien en contentant de pencher la tête. Son amour n'était plus en sûreté ici, elle le savait mais elle ne voulait pas qu'il parte, elle allait le protéger. Soudain, elle se rendit compte que son année allait être plus mouvementée que jamais auparavant.
La cicatrice
Le feu était immense autour de lui, il faisait extrêmement chaud. Il entendait un rire sonore bruyant qui glaçait le sang mais il ne pouvait savoir d'où cela venait. Les flammes se rapprochaient de lui sans lui laisser aucun chemin de libre. Soudain il aperçut Hermione derrière lui qui était paralysée par la peur.
Qu'est-ce qu'on va faire Harry, dit-elle en tirant sa manche.
J'en sais rien, tu n'as aucune formule pour nous aider?
Ils entendirent un cri d'oiseau qui semblait se rapprocher d'eux et Harry put distinguer Fumseck, le phénix de Dumbledore qui lui avait sauvé la vie quelques années auparavant. Harry courut en direction du Phénix, tenant la main d'Hermione qui tentait de se convaincre que ses jambes ne pouvaient être si lourdes. Soudain, une lumière verte jaillit de nulle part et fit écraser Fumseck. « NON! », pensa Harry. À ce moment, il se réveilla, en douleur.
Il tenait sa cicatrice à deux mains tellement elle lui faisait mal, il hurlait de douleur, réveillant Ron. Il avait fait le même rêve étrange que lors de la première soirée lors de son retour à Poudlard mais on dirait qu'il était un peu plus clair. Décidément, cette cicatrice l'averti d'un grand danger.
Harry, ça va, dit Ron qui venait de le rejoindre.
Oui Ron ça va. La douleur avait diminué d'intensité.
Pourtant à t'entendre on jurerait que tu sais qui était ici.
Harry ne rajouta rien, il préférait garder cela pour lui car il devait en parler à Dumbledore avant d'affoler qui que ce soit. Il ne dormit plus de la nuit, préférant s'asseoir près de sa fenêtre et contempler la lune qui brillait sur la forêt interdite.
Il ne comprenait absolument rien, sa cicatrice ne lui avait pas fait de mal depuis tant de mois qu'il croyait presque qu'il était en sûreté. Non, il savait que cette idée ne pouvait pas l'habiter, jamais il ne serait en sécurité, peu importe où il soit, ici ou ailleurs. Il tenta de déchiffrer ce rêve, mais il ne comprenait pas comment il avait fait pour se retrouver dans cette forêt et surtout comment Fumseck avait pu s'approcher de lui et, encore plus grave, pourquoi était-ce SEULEMENT Hermione qui était à ses côtés?
Le lendemain, il se dirigea vers le bureau de Dumbledore où il pourrait tout raconter et exprimer ses craintes. Il rencontra sur son chemin son ancien professeur de défense contre les forces du mal, Remus Lupin.
Harry, dit-il, comment vas-tu?
Bien, mentit Harry, et toi? Que fais-tu ici?
Il regarda derrière lui et vit un gros chien noir, sûrement Patmol, son parrain. Il était maintenant libre depuis que les détraqueurs avaient déserté la prison d'Azkaban et il vivait chez Miss. Figgs avec Harry depuis deux ans.
Tu ne m'avais pas dit que tu viendrais ici aujourd'hui, dit Harry en regardant le chien.
À ce moment, le chien se transforma en Sirius, qui avait l'air de ne pas avoir dormi de la nuit.
Désolé Harry, dit-il en s'essuyant le manteau, je ne savais pas moi-même que j'allais venir, c'est Remus qui me l'a dit par hibou ce matin même!
Nous montons voir Dumbledore, dit Lupin en pointant la statue, tu viens avec nous Harry?
Avec plaisir, dit-il en souriant.
Ils montèrent dans l'escalier qui s'était révélé après que Sirius eu dit le mot de passe et ils virent tout en haut Fumseck qui était perché sur son perchoir et Dumbledore assis derrière son bureau.
Bonjour Sirius, bonjour Remus, dit Dumbledore en plissant les yeux. C'est Harry qui se trouve derrière vous?
Oui professeur, répondit Harry en s'avançant, je voulais vous rencontrer ce matin. J'ai fait un drôle de rêve.
Raconte Harry, dit Dumbledore, Sirius et Remus font partie de l'ordre du Phénix, tu sais, ce dont je t'avais parlé il y a deux ans.
Oui très bien professeur, répondit Harry en baissant la tête.
L'ordre du Phénix était composé de grands sorciers pour protéger Harry et surtout pour tenter de faire disparaître Voldemort à jamais. Ils étaient douze mais il n'en reste plus que six, les autres ont été tués par Voldemort. Il restait Sirius Black, Remus Lupin, Minerva McGonagall, Albus Dumbledore, Abella Figgs et Severus Rogue ( Eh oui, Rogue avait été promu pour le protéger, il avait été jadis amoureux de Lily Potter mais depuis que Harry était au courant, on dirait que son professeur de potions s'acharnait plus que jamais sur lui). Il s'en voulait d'être la cause de tous ces meurtres mais il ne pouvait pas savoir qu'il serait le seul à survivre d'un sortilège d'Avada Kedavra et il n'en était même pas conscient!
Il parla de son rêve sans oublier aucun détail, comme s'il les revivait, il n'oublia pas de mentionner Hermione ni Fumseck. Dumbledore fit mine de réfléchir quelques instants avant de déclarer :
Je crois que son heure est venue Harry, dit-il en se prenant le menton, il en a assez d'attendre, c'est le seul lieu qu'il n'a pas encore contrôlé, qu'il n'a pas encore tué. Il doit être dans les parages et ses adeptes doivent le suivre aussi. Il faudra faire très attention à Hermione, tu devrais lui raconter le rêve car je crois qu'elle et toi allez être les élus pour tenter de le défaire.
Il n'en croyait pas ses oreilles, la vie d'Hermione était donc entre ses mains. La vie de celle qu'il aime dépend de la sienne. Il ne voulait pas lui raconter ce rêve, elle qui était si heureuse!
Hermione se promenait dehors avec Ron alors que le temps était frais et doux. Elle ne se doutait pas qu'elle allait devoir affronter Voldemort et elle ne savait pas non plus que sa vie et celle de Harry allaient être bombardés dans les jours qui vont suivre. Tandis qu'ils longeaient la forêt interdite, Ron tentait de se rapprocher d'Hermione.
Hum. Hermione?
Quoi, dit-elle surprise.
Comment va Vicky?
Elle avait horreur de ce nom là car elle savait que quand Ron le prononçait, il était jaloux de Viktor. Elle le regarda méchamment avant de poursuivre.
Ron, arrête de l'appeler comme ça!
Peu importe, dit-il.
Non mais vraiment!
Hermione! J'ai dit que j'étais désolé!
Ok, ça va, dit-elle en soupirant, il va bien si c'est ce que tu veux savoir.
Ron n'osait pas faire d'autre commentaire, quand il parlait de Viktor le sang lui bouillonnait à l'intérieur. Hermione continua de marcher sans se soucier des sentiments qu'elle provoquait en Ron, bien qu'elle savait qu'il était encore amoureux d'elle mais elle ne pouvait rien y faire. Soudain, ils entendirent une explosion dans la forêt.
Tu as entendu, dit Hermione s'arrêtant net.
Oui, allons voir ça.
Mais, Ron!
Avant qu'elle ait eu le temps de dire quoi que ce soit, Ron l'entraîna par la main dans la forêt. Ils marchaient silencieusement en tentant de repérer l'endroit de la détonation mais ils n'entendaient rien. En continuant de marcher, Hermione regarda vers sa droite et vit un animal par terre, couvert de sang. C'était un centaure, il ne pouvait plus se lever. Hermione vit deux chevaux s'approcher d'eux et elle entraîna Ron derrière un arbre.
Ils virent passer les chevaux qui filaient à toute allure vers le fond de la forêt. Hermione aperçut sur les chevaux noirs deux hommes tout vêtus de noir et elle n'eut pas de difficulté à trouver qui c'était.
Filez vous deux, dit le centaure dans un dernier effort, la forêt n'est plus un lieu sur.
Ce sont des mangemorts, dit Hermione, affolée.
Oui, dit le centaure, et ils veulent s'approcher encore plus près du château.
Hermione se pencha vers lui et Ron, incrédule, restait derrière l'arbre sans bouger.
Qu'est ce qu'ils voulaient, dit Hermione.
Ils veulent savoir où est monsieur Potter, dit le centaure en concentrant sa respiration, nous essayons de protéger le château mais j'ai été le seul piégé. Poudlard n'est plus un lieu sur non plus, partez d'ici.
La tête du centaure tomba à la renverse, il avait rendu l'âme. Ron pris la main d'Hermione qui continuait de regarder la scène et ils partirent en direction du château.
Allons avertir Harry, dit Ron.
Hermione ne rajouta rien en contentant de pencher la tête. Son amour n'était plus en sûreté ici, elle le savait mais elle ne voulait pas qu'il parte, elle allait le protéger. Soudain, elle se rendit compte que son année allait être plus mouvementée que jamais auparavant.
