Voilà le chapitre 11, comparé aux autres précédents, il est un peu plus
sombre, après tout Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est encore
dans les parages ! Au menu, une attaque plus concrete et des plus
menacantes pour le monde des Sorciers ! Voici avant d'aller plus loin la
réponse aux reviewers !
Sumiré : Merci beaucoup, Harry a plein de choses dans la tête (ce chapitre devrait t'en dire plus) et il ne se rend plus compte de l'essentiel.
Hermidark : Merci beaucoup, si tu aimes plus la romance tu seras déçu mais la pause ne durera pas éternellement.
Wynzar : Hé tu n'as pas posté samedi ! Peu importe, merci et pour des bonnes fics qui relatent le couple Harry/Hermione va voir sur Portkey.org (anglais) tu ne seras pas décu crois moi !
Watery136 : Ça fait plusieurs fois qu'Hermione le dit, c'est tout simplement qu'elle l'aime (si seulement il savait). Merci bien !
Hermi_chouette : Moi mes vacances d'écoles sont commencées, je viens de finir tout ca donc j'ai un peu plus de temps. Merci !
Lilybzzzz : Entre Harry et Hermione, une pause est nécessaire. Le romantisme n'y est pas dans ce chapitre mais ce n'est que temporaire ! Contente que ma fic te plaise !
Shortpride : Pour Ron, il regarde en silence. c'est facile de ne rien laisser paraître mais dans le fond, il est peut être jaloux. Je crois que les 2 prochains chapitres devraient t'en dire plus sur ce qu'il pense. Merci et. oublie pas que je t'aime, à la vie à la mort XxXxXxX
Chapitre 11
La Gazette des Sorciers
Les vacances de Noël se sont écoulées à la vitesse de l'éclair et les cours avaient repris depuis belle lurette. Nous étions rendus au début du mois de février et Harry, Ron et Hermione se sentaient nerveux : ils entamaient les derniers droits de l'année, leurs derniers moments à l'école de Poudlard, comme étudiants du moins. Harry ne savait pas trop ce qu'il allait faire plus tard mais son nom avait été retenu comme directeur de la banque des sorciers, Gringotts. Le président n'était nul autre que le frère de Ron, Bill. Il savait que Harry ne savait pas quoi faire et que ce poste allait lui ouvrir plusieurs voies, comme par exemple siéger au conseil d'administration de l'école de Poudlard.
Cela faisait quelques jours que sa cicatrice lui faisait mal et il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il avait tant de douleurs en plein jour sans aucun rêve, pour la première fois depuis la venue à Poudlard des mangemorts. Il rêvait aussi à de terribles choses, il rêvait qu'il était dans une petite maison, il n'arrivait pas à indiquer qui pouvait vivre dedans mais il avait le vague souvenir de l'avoir déjà vu. Il reconnaissait les pièces sans pouvoir se rappeler à qui cette place appartenait et il marchait sans que personne ne le voit. Il entendait un bruit derrière lui qui le fit sursauter, il se cacha et vit encore une fois les mêmes hommes que d'habitude qui cassaient la porte d'entrée.
Ils étaient trois, ils regardaient partout comme s'ils cherchaient quelque chose et ils commencèrent à fouiller. Ils mirent la maison à l'envers, ils cassèrent vaisselle, meubles, argenterie et miroirs, ils déchiraient des vêtements, ils faisaient un mouvement avec leurs baguettes en marmonnant une formule et une trace noire s'imprimait un peu partout. Harry ne comprenait rien mais il vit les trois voleurs sursauter et partir en courant à la venue de quelqu'un d'autre. Il avait l'air d'être l'habitant de cette maison, Harry ne le reconnaissait pas car il le voyait de dos. Quand l'homme criait, Harry se levait avec une atroce douleur au front.
Ce rêve le hantait depuis quelques jours et il l'avait raconté à Ron, Hermione, Sirius et Dumbledore. Un bon matin, lorsqu'il avait atteint la Grande Salle, il vit que tout le monde avait l'air scandalisé, il ne comprenait pas. Il vint rejoindre Ron qui avait le teint pâle, Hermione assise tout près lui caressait son épaule et elle regarda Harry en faisant un grand soupir.
Lis ceci, dit Hermione à Harry. Elle lui tendit la Gazette des Sorciers, le journal dans le monde des Sorciers.
Il était incapable de détacher ses yeux de la photo, Arthur Weasley, le père de Ron, se tenait à genoux devant son comptoir, les mains sur la tête et semblait crier.
« SCANDALE AU TERRIER
Arthur Weasley, le président du ministère de la magie, a été cambriolé hier soir dans sa demeure, le Terrier. Il assure cependant que rien n'a été volé mais que tout est en piteux état, il y a des marques indescriptibles partout et des morceaux de miroirs éparpillés un peu partout dans la maison. Tout à l'intérieur est considéré comme une perte totale, les Weasleys vont habiter durant la prochaine semaine chez la s?ur de M. Weasley car l'enquête doit se poursuivre dans le domicile. Ensuite, le ministère a assuré que tout sera rentré dans l'ordre dans les prochaines semaines. »
Harry leva les yeux vers ses deux amis et il semblait terrifié. Son rêve était vrai, c'était la maison des Weasleys et c'est le père de Ron que Harry a vu de dos.
Il faut absolument se rendre chez toi en fin de semaine Ron, dit Harry.
Tu n'es pas sérieux, dit Ron, ils enquêtent.
Je crois savoir qui est derrière tout ça, répondit Harry, il faut que j'aille vérifier.
Hermione plaqua la main sur sa bouche et le regardait avec des yeux ronds. Il leur conta à nouveau son rêve et ils comprirent qu'il savait véritablement quelque chose. Ron décida d'envoyer un hibou à son père et il savait qu'ils pourraient y aller car avec Dumbledore cela devrait être facile.
Ils reçurent la réponse favorable le lendemain car Arthur voulait de toute façon revoir la famille et tout le monde savait qu'Harry pouvait aider à mener les enquêteurs à une piste. Il sentait avec sa cicatrice si cela avait un lien avec Voldemort et si c'était cela, les Weasleys pourraient regagner leur domicile plus rapidement que prévu. Harry prépara donc ses affaires et il rejoint Ron et Hermione, nerveux, qui avaient fait eux aussi leurs valises à la hâte et qui voulaient absolument aller voir tout ce grabuge et tenter d'être dans le coup eux aussi.
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
Quand elle arriva près de la maison des Weasleys, Hermione sentait que Ron devenait de plus en plus nerveux. Elle était incapable de prononcer un mot, elle avait de la pitié pour lui et pour chacun des membres de sa famille, cela servirait à renforcir les liens de la famille mais quand même. Cela doit être affreux à vivre. Elle repensait sans cesse à Molly Weasley, la mère de Ron et elle soupirait pour cette pauvre femme, toujours dévouée pour sa famille, Hermione ne pouvait pas s'imaginer à quel point la situation aurait été grave si elle avait du se trouver dans la maison au moment où les voleurs y était. Cela aurait pu être encore plus catastrophique que cela ne l'était maintenant.
Il y avait beaucoup de monde dans la maison, beaucoup d'inspecteurs, des ministres et des sous-ministres de la magie, des chiens qui tentaient de trouver une piste, la famille Weasley qui se tenait près les uns les autres et qui semblaient complètement démoralisés et finalement Harry. Il avait la mine encore plus basse que n'importe qui présent et il semblait avoir un regard de culpabilité : Hermione allait lui en parler à leur retour à Poudlard. Ce n'est pas de sa faute après tout s'il a des rêves aussi important que les siens et parfois il peut même se tromper, c'est peut-être juste un indicateur mais ça aurait pu arriver n'importe où, ailleurs qu'ici !
Hermione regardait autour d'elle et soupirait de tristesse. Ses yeux s'embrouillaient à la vue des armoires détruites, de la table toute en pièce près d'eux, des milliers de morceaux de miroir qui déformaient tout ce qui se trouvait à proximité et l'horloge qui ne fonctionnait plus, enfin c'est ce qu'elle pensait même si les aiguilles représentant chacun des membres de la famille ne cessaient de tourner sans trouver aucun endroit pour s'arrêter alors que pourtant ils étaient tous à la maison, sauf Charlie retenu par ses Dragons en Roumanie.
Il y avait une odeur forte qui régnait dans la maison et surtout, ce qui affolait le plus, des marques noires un peu partout, sur les murs, les planchers, les vêtements et sur les fenêtres. Il y avait un léger trait vert dans ces taches qui prenaient la forme d'un cercle tout noir, sans aucune signification. Arthur regardait de plus près sans pouvoir distinguer quoi que ce soit et touchait avec ses mains.
C'est peut-être un signe, disait-il.
Agitez votre baguette magique Arthur, disait M. Diggle, un des ministres de la magie.
Il agita sa baguette et le cercle prit une vive couleur verte. Ils ne comprirent rien et ils semblaient découragés mais Harry avait le teint livide et les yeux remplis de larmes. Hermione s'approcha de lui et lui caressa le menton. Il tourna la tête pour éviter son regard mais Hermione se faisait insistante.
Harry, disait-elle, ce n'est pas de ta faute.
Ce n'est pas ça, dit Harry avec tristesse, prête-moi ton livre sur les actes populaires de magie noire.
Harry savait qu'Hermione traînait ce livre partout où elle allait, un livre que le professeur McGonagall lui avait donné pour l'aider à mieux se protéger. Il y avait dedans de nombreux conseils et quelques formules pour dépister des signes importants. Elle n'y avait pas pensé. Elle lui tendit le livre, il le prit et commença à chercher. Il trouva la page qu'il cherchait et la fit lire par Hermione. L'image montrait une tête de mort verte qui brillait dans le noir. Ce signe était la marque des ténèbres, celle utilisée par les fidèles de Voldemort pour signifier qu'il y avait quelque chose qui se passait et que leur maître était le plus fort. Il y avait une formule pour dépister ce signe sur les taches noires. Les taches noires peuvent représenter n'importe quoi si on invoque un sort quelconque, alors si rien n'apparaît, c'est parce que le signe ne correspond pas à ce que la tache représente. Tout dépend aussi de la baguette de l'utilisateur.
Prête-moi ta baguette Herm, dit Harry, je vais te montrer ce qui me fait peur.
Il prononça une formule magique et une étincelle verte jaillit de la baguette. La tâche brillait d'un vert éclatant mais le cercle n'avait pas changé de forme.
Maintenant laisse moi essayer le sort avec la mienne, disait-il.
Il ferma les yeux puis prononça les mêmes mots avec sa baguette. Cette fois, l'étincelle verte fit apparaître une image qui sema la terreur dans tout le bâtiment : une tête de mort verte ! Harry secoua la tête, il le savait, Hermione était surprise, on pouvait entendre une mouche voler !
Elle a déjà fait apparaître la marque une fois, dit Harry. Elle peut donc la faire apparaître encore quand elle reconnaît son signe.
Tout le monde avait encore le vif souvenir de la coupe du monde de Quidditch, quand Barty Croupton Junior a fait apparaître la marque et que tout le monde croyait que c'était Winky, l'elfe de maison de Croupton. Harry prit son souffle et déclara à tous ce qu'ils savaient déjà.
Les mangemorts cherchent quelque chose pour lui, mais quoi ? Ils ont fouillé la maison de font en comble mais n'ont pas l'air d'avoir trouvé ce qu'ils cherchaient. Il continua sur un ton plus sarcastique : s'ils me cherchaient, ils auraient dû savoir que je n'étais pas ici et que je ne peux pas encore entrer dans les tiroirs.
Hermione regarda Harry en secouant la tête. Elle savait qu'il se croyait coupable mais ce n'était pas de sa faute, les mangemorts cherchent quelque chose peut-être mais ils le savent qu'il ne se trouve pas là. Molly était consterné mais elle prit Harry dans ses bras en lui disant de ne pas s'en faire.
Sumiré : Merci beaucoup, Harry a plein de choses dans la tête (ce chapitre devrait t'en dire plus) et il ne se rend plus compte de l'essentiel.
Hermidark : Merci beaucoup, si tu aimes plus la romance tu seras déçu mais la pause ne durera pas éternellement.
Wynzar : Hé tu n'as pas posté samedi ! Peu importe, merci et pour des bonnes fics qui relatent le couple Harry/Hermione va voir sur Portkey.org (anglais) tu ne seras pas décu crois moi !
Watery136 : Ça fait plusieurs fois qu'Hermione le dit, c'est tout simplement qu'elle l'aime (si seulement il savait). Merci bien !
Hermi_chouette : Moi mes vacances d'écoles sont commencées, je viens de finir tout ca donc j'ai un peu plus de temps. Merci !
Lilybzzzz : Entre Harry et Hermione, une pause est nécessaire. Le romantisme n'y est pas dans ce chapitre mais ce n'est que temporaire ! Contente que ma fic te plaise !
Shortpride : Pour Ron, il regarde en silence. c'est facile de ne rien laisser paraître mais dans le fond, il est peut être jaloux. Je crois que les 2 prochains chapitres devraient t'en dire plus sur ce qu'il pense. Merci et. oublie pas que je t'aime, à la vie à la mort XxXxXxX
Chapitre 11
La Gazette des Sorciers
Les vacances de Noël se sont écoulées à la vitesse de l'éclair et les cours avaient repris depuis belle lurette. Nous étions rendus au début du mois de février et Harry, Ron et Hermione se sentaient nerveux : ils entamaient les derniers droits de l'année, leurs derniers moments à l'école de Poudlard, comme étudiants du moins. Harry ne savait pas trop ce qu'il allait faire plus tard mais son nom avait été retenu comme directeur de la banque des sorciers, Gringotts. Le président n'était nul autre que le frère de Ron, Bill. Il savait que Harry ne savait pas quoi faire et que ce poste allait lui ouvrir plusieurs voies, comme par exemple siéger au conseil d'administration de l'école de Poudlard.
Cela faisait quelques jours que sa cicatrice lui faisait mal et il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il avait tant de douleurs en plein jour sans aucun rêve, pour la première fois depuis la venue à Poudlard des mangemorts. Il rêvait aussi à de terribles choses, il rêvait qu'il était dans une petite maison, il n'arrivait pas à indiquer qui pouvait vivre dedans mais il avait le vague souvenir de l'avoir déjà vu. Il reconnaissait les pièces sans pouvoir se rappeler à qui cette place appartenait et il marchait sans que personne ne le voit. Il entendait un bruit derrière lui qui le fit sursauter, il se cacha et vit encore une fois les mêmes hommes que d'habitude qui cassaient la porte d'entrée.
Ils étaient trois, ils regardaient partout comme s'ils cherchaient quelque chose et ils commencèrent à fouiller. Ils mirent la maison à l'envers, ils cassèrent vaisselle, meubles, argenterie et miroirs, ils déchiraient des vêtements, ils faisaient un mouvement avec leurs baguettes en marmonnant une formule et une trace noire s'imprimait un peu partout. Harry ne comprenait rien mais il vit les trois voleurs sursauter et partir en courant à la venue de quelqu'un d'autre. Il avait l'air d'être l'habitant de cette maison, Harry ne le reconnaissait pas car il le voyait de dos. Quand l'homme criait, Harry se levait avec une atroce douleur au front.
Ce rêve le hantait depuis quelques jours et il l'avait raconté à Ron, Hermione, Sirius et Dumbledore. Un bon matin, lorsqu'il avait atteint la Grande Salle, il vit que tout le monde avait l'air scandalisé, il ne comprenait pas. Il vint rejoindre Ron qui avait le teint pâle, Hermione assise tout près lui caressait son épaule et elle regarda Harry en faisant un grand soupir.
Lis ceci, dit Hermione à Harry. Elle lui tendit la Gazette des Sorciers, le journal dans le monde des Sorciers.
Il était incapable de détacher ses yeux de la photo, Arthur Weasley, le père de Ron, se tenait à genoux devant son comptoir, les mains sur la tête et semblait crier.
« SCANDALE AU TERRIER
Arthur Weasley, le président du ministère de la magie, a été cambriolé hier soir dans sa demeure, le Terrier. Il assure cependant que rien n'a été volé mais que tout est en piteux état, il y a des marques indescriptibles partout et des morceaux de miroirs éparpillés un peu partout dans la maison. Tout à l'intérieur est considéré comme une perte totale, les Weasleys vont habiter durant la prochaine semaine chez la s?ur de M. Weasley car l'enquête doit se poursuivre dans le domicile. Ensuite, le ministère a assuré que tout sera rentré dans l'ordre dans les prochaines semaines. »
Harry leva les yeux vers ses deux amis et il semblait terrifié. Son rêve était vrai, c'était la maison des Weasleys et c'est le père de Ron que Harry a vu de dos.
Il faut absolument se rendre chez toi en fin de semaine Ron, dit Harry.
Tu n'es pas sérieux, dit Ron, ils enquêtent.
Je crois savoir qui est derrière tout ça, répondit Harry, il faut que j'aille vérifier.
Hermione plaqua la main sur sa bouche et le regardait avec des yeux ronds. Il leur conta à nouveau son rêve et ils comprirent qu'il savait véritablement quelque chose. Ron décida d'envoyer un hibou à son père et il savait qu'ils pourraient y aller car avec Dumbledore cela devrait être facile.
Ils reçurent la réponse favorable le lendemain car Arthur voulait de toute façon revoir la famille et tout le monde savait qu'Harry pouvait aider à mener les enquêteurs à une piste. Il sentait avec sa cicatrice si cela avait un lien avec Voldemort et si c'était cela, les Weasleys pourraient regagner leur domicile plus rapidement que prévu. Harry prépara donc ses affaires et il rejoint Ron et Hermione, nerveux, qui avaient fait eux aussi leurs valises à la hâte et qui voulaient absolument aller voir tout ce grabuge et tenter d'être dans le coup eux aussi.
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
Quand elle arriva près de la maison des Weasleys, Hermione sentait que Ron devenait de plus en plus nerveux. Elle était incapable de prononcer un mot, elle avait de la pitié pour lui et pour chacun des membres de sa famille, cela servirait à renforcir les liens de la famille mais quand même. Cela doit être affreux à vivre. Elle repensait sans cesse à Molly Weasley, la mère de Ron et elle soupirait pour cette pauvre femme, toujours dévouée pour sa famille, Hermione ne pouvait pas s'imaginer à quel point la situation aurait été grave si elle avait du se trouver dans la maison au moment où les voleurs y était. Cela aurait pu être encore plus catastrophique que cela ne l'était maintenant.
Il y avait beaucoup de monde dans la maison, beaucoup d'inspecteurs, des ministres et des sous-ministres de la magie, des chiens qui tentaient de trouver une piste, la famille Weasley qui se tenait près les uns les autres et qui semblaient complètement démoralisés et finalement Harry. Il avait la mine encore plus basse que n'importe qui présent et il semblait avoir un regard de culpabilité : Hermione allait lui en parler à leur retour à Poudlard. Ce n'est pas de sa faute après tout s'il a des rêves aussi important que les siens et parfois il peut même se tromper, c'est peut-être juste un indicateur mais ça aurait pu arriver n'importe où, ailleurs qu'ici !
Hermione regardait autour d'elle et soupirait de tristesse. Ses yeux s'embrouillaient à la vue des armoires détruites, de la table toute en pièce près d'eux, des milliers de morceaux de miroir qui déformaient tout ce qui se trouvait à proximité et l'horloge qui ne fonctionnait plus, enfin c'est ce qu'elle pensait même si les aiguilles représentant chacun des membres de la famille ne cessaient de tourner sans trouver aucun endroit pour s'arrêter alors que pourtant ils étaient tous à la maison, sauf Charlie retenu par ses Dragons en Roumanie.
Il y avait une odeur forte qui régnait dans la maison et surtout, ce qui affolait le plus, des marques noires un peu partout, sur les murs, les planchers, les vêtements et sur les fenêtres. Il y avait un léger trait vert dans ces taches qui prenaient la forme d'un cercle tout noir, sans aucune signification. Arthur regardait de plus près sans pouvoir distinguer quoi que ce soit et touchait avec ses mains.
C'est peut-être un signe, disait-il.
Agitez votre baguette magique Arthur, disait M. Diggle, un des ministres de la magie.
Il agita sa baguette et le cercle prit une vive couleur verte. Ils ne comprirent rien et ils semblaient découragés mais Harry avait le teint livide et les yeux remplis de larmes. Hermione s'approcha de lui et lui caressa le menton. Il tourna la tête pour éviter son regard mais Hermione se faisait insistante.
Harry, disait-elle, ce n'est pas de ta faute.
Ce n'est pas ça, dit Harry avec tristesse, prête-moi ton livre sur les actes populaires de magie noire.
Harry savait qu'Hermione traînait ce livre partout où elle allait, un livre que le professeur McGonagall lui avait donné pour l'aider à mieux se protéger. Il y avait dedans de nombreux conseils et quelques formules pour dépister des signes importants. Elle n'y avait pas pensé. Elle lui tendit le livre, il le prit et commença à chercher. Il trouva la page qu'il cherchait et la fit lire par Hermione. L'image montrait une tête de mort verte qui brillait dans le noir. Ce signe était la marque des ténèbres, celle utilisée par les fidèles de Voldemort pour signifier qu'il y avait quelque chose qui se passait et que leur maître était le plus fort. Il y avait une formule pour dépister ce signe sur les taches noires. Les taches noires peuvent représenter n'importe quoi si on invoque un sort quelconque, alors si rien n'apparaît, c'est parce que le signe ne correspond pas à ce que la tache représente. Tout dépend aussi de la baguette de l'utilisateur.
Prête-moi ta baguette Herm, dit Harry, je vais te montrer ce qui me fait peur.
Il prononça une formule magique et une étincelle verte jaillit de la baguette. La tâche brillait d'un vert éclatant mais le cercle n'avait pas changé de forme.
Maintenant laisse moi essayer le sort avec la mienne, disait-il.
Il ferma les yeux puis prononça les mêmes mots avec sa baguette. Cette fois, l'étincelle verte fit apparaître une image qui sema la terreur dans tout le bâtiment : une tête de mort verte ! Harry secoua la tête, il le savait, Hermione était surprise, on pouvait entendre une mouche voler !
Elle a déjà fait apparaître la marque une fois, dit Harry. Elle peut donc la faire apparaître encore quand elle reconnaît son signe.
Tout le monde avait encore le vif souvenir de la coupe du monde de Quidditch, quand Barty Croupton Junior a fait apparaître la marque et que tout le monde croyait que c'était Winky, l'elfe de maison de Croupton. Harry prit son souffle et déclara à tous ce qu'ils savaient déjà.
Les mangemorts cherchent quelque chose pour lui, mais quoi ? Ils ont fouillé la maison de font en comble mais n'ont pas l'air d'avoir trouvé ce qu'ils cherchaient. Il continua sur un ton plus sarcastique : s'ils me cherchaient, ils auraient dû savoir que je n'étais pas ici et que je ne peux pas encore entrer dans les tiroirs.
Hermione regarda Harry en secouant la tête. Elle savait qu'il se croyait coupable mais ce n'était pas de sa faute, les mangemorts cherchent quelque chose peut-être mais ils le savent qu'il ne se trouve pas là. Molly était consterné mais elle prit Harry dans ses bras en lui disant de ne pas s'en faire.
