Bonjour ! Voici donc le 13e chapitre, désolé si il est tardif mais avec
tout le chambardement que j'ai connu dernièrement (déménagement, nouveau
travail, plein d'autres affaires) c'était difficile d'écrire. Cette fois
nous avons un match de Quidditch au programme, Ron qui commence à avoir des
soupçons et nos deux tourtereaux qui se sentent bien tristes !
Chapitre 13
Quidditch - La finale
Après qu'Harry et Ron eurent quitté l'infirmerie, les autres élèves les prenaient pour des héros. Ils avaient réussi à chasser les détraqueurs du château et tout allait mieux. Harry n'avait plus mal à sa cicatrice et il ne rêvait plus. À chaque fois qu'il dormait, il ne faisait que reprendre son sommeil, il dormait de plus en plus profondément. Il se sentait toujours aussi coupable pour tout ce qui arrivait et parfois son esprit dérapait pendant les cours. Il pensait souvent à l'autre vie qu'il aurait pu vivre si Voldemort n'avait pas existé. Il aurait connu ses parents, il aurait fréquenté le monde des sorciers dès son jeune âge, il n'aurait pas eu à supporter son affreux cousin Dudley, son oncle Vernon et sa tante Pétunia. Il aurait peut-être pu aimer librement Hermione sans avoir peur qu'elle se fasse tuer, il aurait pu sortir avec son meilleur ami Ron et il n'aurait pas eu toutes ces aventures terrifiantes à l'école.
Il faisait gris, le printemps s'amenait discrètement avec un temps plus doux, la neige qui fondait et la température qui se réchauffait. Harry avait hâte de reprendre ses promenades avec Hermione près du lac mais il savait que c'était maintenant impensable avec le danger de la forêt. Harry était en train d'écrire son devoir de métamorphose, il fallait écrire un long parchemin sur les effets de la métamorphose chez un être humain. Ron à côté de lui avait l'air très concentré et il lui adressait rarement la parole. Depuis quelques temps, il est très différent, il ne lui parle plus autant et le regarde d'une drôle de manière. Ils allaient probablement se sourire à nouveau demain, après leur match de finale face aux Serpentards.
Ce soir là, Harry reçu les encouragements des autres élèves de Griffondor, spécialement Hermione qui l'avait embrassé sur les joues et l'avait serré dans ses bras. Il aurait voulu rester enlacé à sentir ses cheveux mais Ron le regardait d'une terrible façon. Elle s'était contenté de serrer la main de Ron et elle lui avait donné un petit baiser au front. Il ne fit aucun rêve encore une fois, mais il pensait beaucoup à Ron.
Le lendemain matin, le soleil était à nouveau de la partie, on entendait les oiseaux gazouiller et le gazon qui verdissait à vue d'?il. Harry se réveilla de bonne humeur et quitta son lit en remarquant que Ron était déjà levé, il devait être nerveux. Il se dirigea au vestiaire, s'habilla et parla aux membres de l'équipe avant de poursuivre son chemin jusqu'au terrain. Les spectateurs applaudissaient à tout rompre, Harry commençait à ressentir des papillons dans son estomac et il avait hâte d'enfourcher son balais et de tenter de faire gagner son équipe.
Il prit son balais et regarda les Serpentards entrer sur le terrain avec les huées des Poufsouffles, des Serdaigles et évidemment des Griffondors mais leurs supporteurs faisaient autant de bruits qu'eux ensemble réunis. Malefoy avait un sourire fendu jusqu'aux oreilles, on pouvait voir sa dent qui recommençait à pousser tranquillement, Rogue ayant fabriqué une potion pour l'aider. Harry ne pouvait s'empêcher de rire et il regarda Ron pour lui rappeler ce moment mais ce dernier retourna la tête dans l'autre sens. Décidément, il en voulait à Harry sans qu'il ne sache pourquoi.
Le match commença sous les hurlements des spectateurs et l'envolée des cognards et du vif d'or. Harry était bien installé au milieu du terrain avec son balais et cherchait le vif d'or sans pouvoir apercevoir quoi que ce soit. Il scrutait les environs sans aucune réponse à ses espoirs et il s'arrêta devant les gradins de sa maison : il vit Hermione et ses jumelles pointées vers lui. Il ne cessait de regarder et quelques secondes plus tard Hermione les enleva de ses yeux en regardant Harry. Leurs regards se croisèrent et Harry vit de l'or passer dans les yeux d'Hermione. Il avait prit un peu de temps avant de s'apercevoir que c'était le vif d'or qui se manifestait. Harry partit à sa recherche, il entendait au loin la voix de l'annonceur qui criait : « Quatre-vingt à quarante pour Griffondors ». Harry savait ce qu'il avait à faire.
Malefoy l'avait rejoint et il le frappait. Ils tentaient de se cramponner à leur balais tout en essayant d'attraper le vif d'or et faire tomber l'autre. Harry avait aperçu le cognard qui les poursuivait.
Tu es un homme mort Potter, cria Malefoy.
Peut-être que c'est toi qu'il va frapper ce cognard.
Jamais, répondit-il.
Le cognard s'approchait dangereusement et Malefoy ne voulait pas se faire frapper, il changea de direction à la dernière minute. Harry ressentit une vive douleur, il croyait avoir reçu une épée dans le dos. Sa main fut poussée encore plus en avant mais il eut le temps d'attraper le vif d'or avant de tomber lourdement sur le sol. Il s'était évanoui.
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
Pendant que tout le monde fêtait déjà la coupe de Quidditch dans les gradins, Hermione courrait à toute vitesse vers le terrain. Elle avait vu Harry tomber de très haut et elle avait réussi à amortir sa chute avec un sort mais il s'était évanoui. Elle vit la plupart des membres de l'équipe autour de lui, sauf Ron qui portait son balais sur les épaules en direction du vestiaire. Hermione le rejoignit et l'attrapa par le bras, l'obligeant à la regarder en face.
Pourquoi tu n'aides pas Harry ?
Parce que. parce que j'en ai rien à faire, dit Ron, furieux.
Je ne te comprends plus Ron, dit Hermione, qu'est ce qui se passe avec toi ? Tu es différent depuis quelques jours.
Je me suis rendu compte de quelque chose.
Hermione le regarda avec surprise. Elle pensait qu'il avait peut-être perdu la tête car encore une fois il était dans l'ombre de son meilleur ami, comme dans le passé avec toutes les aventures où les trois sortent toujours vainqueurs, Harry sortant toujours du lot avec la reconnaissance de tous.
Comment ai-je pu être aussi aveugle, dit Ron sans la quitter des yeux.
Elle se sentait mal à présent. C'était donc à cause d'elle qu'il était aussi en colère mais pourquoi ? Parce qu'elle performe mieux que lui à l'école ? Impossible, c'est comme ça depuis les tout débuts. Parce qu'elle passe de plus en plus de temps avec Harry ? Elle ouvrit grand ses yeux et compris qu'il avait deviné, qu'il savait qui était son amour secret.
Ron, dit-elle en tremblant, je ne vois pas de quoi tu parles.
Oh si, répondit-il en balayant une larme qui coulait sur sa joue.
Elle était incapable de bouger, elle aurait voulu disparaître à cet instant, elle rougissait. Elle voulait savoir exactement jusqu'où Ron était au courant mais elle ne voulait pas lui donner raison.
C'est évident. tu te comportes d'une drôle de manière quand tu es avec lui, je ne l'avais jamais remarqué, dit Ron en souriant méchamment. Peut-être que j'étais trop occupé à te regarder pour ne pas avoir vu la réalité. Tu essais de le prendre pour toi toute seule, tu es jalouse que je sois son meilleur ami.
Hermione le regarda, surprise, puis elle lui souriait. Elle était contente, il ne se doutait pas de l'amour qu'elle éprouvait pour Harry mais plutôt de la jalousie qu'elle avait. Jamais elle était jalouse du fait qu'ils sont les meilleurs amis du monde. Elle savait que Ron essayait de trouver une excuse pour dire encore une fois que Hermione voulait le faire souffrir. Elle soupira et repartit en direction de Harry. Ron était stupéfait, il n'arrivait pas à comprendre le rire franc d'Hermione et le fait qu'elle ne se fâche pas l'inquiétait.
Quelque chose d'autre est arrivé pendant le match de Quidditch, Hermione l'avait oublié. Dumbledore lui en avait glissé un mot durant le match mais elle était trop concentrée sur Harry pour bien saisir le sens du drame. La salle commune des Griffondors était en piteux état, quelqu'un s'y était introduit. Il y avait des marques partout, Hermione savait qui c'était, elle le savait trop bien. Les mangemorts étaient de retour mais ils tentaient de trouver quelque chose. Une élève de quatrième année a été tuée en essayant de se protéger et une autre à réussi à fuir à temps.
Harry avait peut-être raison, Voldemort voulait le tuer à petits feux en tuant des gens autour de lui. Il croyait peut-être le rendre fou et qu'il essaierait de se tuer lui-même pour en être enfin débarrassé. Hermione était incapable de penser à tout cela, elle avait le c?ur gros et se sentait mal. Elle aurait voulu pouvoir lui dire qu'elle l'aimait à ce moment mais elle en était incapable.
Le soir, quand Harry est revenu de l'infirmerie, Hermione se trouvait devant le feu, les larmes coulant sur ses joues. Harry s'approcha d'elle et était aussi inquiet, son regard semblait absent. Ils ne parlèrent pas et se contentaient de regarder le feu brûler, comme celui qui détruisait tranquillement les espoirs, l'avenir et la force d'Hermione. Elle se sentait tellement inutile.
Harry ne bougeait pas plus, il était terrifié, il ne pouvait comprendre pourquoi tout était contre lui maintenant. Il aurait voulu attendre un peu, être à l'extérieur de cette école pour pouvoir sauvegarder le plus grand nombre de vies possibles. Hermione prit tranquillement sa main et, exténuée, laissa tomber sa tête sur l'épaule de Harry. Elle se rappelait du début de l'année, alors qu'elle revenait dans la salle commune et qu'elle était ainsi dans ses bras, elle était mieux que maintenant, elle ne savait pas encore que sa destinée était confrontée à celle d'Harry, que les deux devaient affronter Voldemort en essayant de sauver l'humanité. Elle se sentait si inutile à ses côtés, elle savait qu'Harry pouvait le faire tout seul mais elle refusait de le laisser affronter Voldemort sans personne. Elle devait y être, mourir s'il le faut, mais le sauver et sauver le reste de la planète ! Elle ferma les yeux en espérant se réveiller et oublier tout.
Chapitre 13
Quidditch - La finale
Après qu'Harry et Ron eurent quitté l'infirmerie, les autres élèves les prenaient pour des héros. Ils avaient réussi à chasser les détraqueurs du château et tout allait mieux. Harry n'avait plus mal à sa cicatrice et il ne rêvait plus. À chaque fois qu'il dormait, il ne faisait que reprendre son sommeil, il dormait de plus en plus profondément. Il se sentait toujours aussi coupable pour tout ce qui arrivait et parfois son esprit dérapait pendant les cours. Il pensait souvent à l'autre vie qu'il aurait pu vivre si Voldemort n'avait pas existé. Il aurait connu ses parents, il aurait fréquenté le monde des sorciers dès son jeune âge, il n'aurait pas eu à supporter son affreux cousin Dudley, son oncle Vernon et sa tante Pétunia. Il aurait peut-être pu aimer librement Hermione sans avoir peur qu'elle se fasse tuer, il aurait pu sortir avec son meilleur ami Ron et il n'aurait pas eu toutes ces aventures terrifiantes à l'école.
Il faisait gris, le printemps s'amenait discrètement avec un temps plus doux, la neige qui fondait et la température qui se réchauffait. Harry avait hâte de reprendre ses promenades avec Hermione près du lac mais il savait que c'était maintenant impensable avec le danger de la forêt. Harry était en train d'écrire son devoir de métamorphose, il fallait écrire un long parchemin sur les effets de la métamorphose chez un être humain. Ron à côté de lui avait l'air très concentré et il lui adressait rarement la parole. Depuis quelques temps, il est très différent, il ne lui parle plus autant et le regarde d'une drôle de manière. Ils allaient probablement se sourire à nouveau demain, après leur match de finale face aux Serpentards.
Ce soir là, Harry reçu les encouragements des autres élèves de Griffondor, spécialement Hermione qui l'avait embrassé sur les joues et l'avait serré dans ses bras. Il aurait voulu rester enlacé à sentir ses cheveux mais Ron le regardait d'une terrible façon. Elle s'était contenté de serrer la main de Ron et elle lui avait donné un petit baiser au front. Il ne fit aucun rêve encore une fois, mais il pensait beaucoup à Ron.
Le lendemain matin, le soleil était à nouveau de la partie, on entendait les oiseaux gazouiller et le gazon qui verdissait à vue d'?il. Harry se réveilla de bonne humeur et quitta son lit en remarquant que Ron était déjà levé, il devait être nerveux. Il se dirigea au vestiaire, s'habilla et parla aux membres de l'équipe avant de poursuivre son chemin jusqu'au terrain. Les spectateurs applaudissaient à tout rompre, Harry commençait à ressentir des papillons dans son estomac et il avait hâte d'enfourcher son balais et de tenter de faire gagner son équipe.
Il prit son balais et regarda les Serpentards entrer sur le terrain avec les huées des Poufsouffles, des Serdaigles et évidemment des Griffondors mais leurs supporteurs faisaient autant de bruits qu'eux ensemble réunis. Malefoy avait un sourire fendu jusqu'aux oreilles, on pouvait voir sa dent qui recommençait à pousser tranquillement, Rogue ayant fabriqué une potion pour l'aider. Harry ne pouvait s'empêcher de rire et il regarda Ron pour lui rappeler ce moment mais ce dernier retourna la tête dans l'autre sens. Décidément, il en voulait à Harry sans qu'il ne sache pourquoi.
Le match commença sous les hurlements des spectateurs et l'envolée des cognards et du vif d'or. Harry était bien installé au milieu du terrain avec son balais et cherchait le vif d'or sans pouvoir apercevoir quoi que ce soit. Il scrutait les environs sans aucune réponse à ses espoirs et il s'arrêta devant les gradins de sa maison : il vit Hermione et ses jumelles pointées vers lui. Il ne cessait de regarder et quelques secondes plus tard Hermione les enleva de ses yeux en regardant Harry. Leurs regards se croisèrent et Harry vit de l'or passer dans les yeux d'Hermione. Il avait prit un peu de temps avant de s'apercevoir que c'était le vif d'or qui se manifestait. Harry partit à sa recherche, il entendait au loin la voix de l'annonceur qui criait : « Quatre-vingt à quarante pour Griffondors ». Harry savait ce qu'il avait à faire.
Malefoy l'avait rejoint et il le frappait. Ils tentaient de se cramponner à leur balais tout en essayant d'attraper le vif d'or et faire tomber l'autre. Harry avait aperçu le cognard qui les poursuivait.
Tu es un homme mort Potter, cria Malefoy.
Peut-être que c'est toi qu'il va frapper ce cognard.
Jamais, répondit-il.
Le cognard s'approchait dangereusement et Malefoy ne voulait pas se faire frapper, il changea de direction à la dernière minute. Harry ressentit une vive douleur, il croyait avoir reçu une épée dans le dos. Sa main fut poussée encore plus en avant mais il eut le temps d'attraper le vif d'or avant de tomber lourdement sur le sol. Il s'était évanoui.
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
Pendant que tout le monde fêtait déjà la coupe de Quidditch dans les gradins, Hermione courrait à toute vitesse vers le terrain. Elle avait vu Harry tomber de très haut et elle avait réussi à amortir sa chute avec un sort mais il s'était évanoui. Elle vit la plupart des membres de l'équipe autour de lui, sauf Ron qui portait son balais sur les épaules en direction du vestiaire. Hermione le rejoignit et l'attrapa par le bras, l'obligeant à la regarder en face.
Pourquoi tu n'aides pas Harry ?
Parce que. parce que j'en ai rien à faire, dit Ron, furieux.
Je ne te comprends plus Ron, dit Hermione, qu'est ce qui se passe avec toi ? Tu es différent depuis quelques jours.
Je me suis rendu compte de quelque chose.
Hermione le regarda avec surprise. Elle pensait qu'il avait peut-être perdu la tête car encore une fois il était dans l'ombre de son meilleur ami, comme dans le passé avec toutes les aventures où les trois sortent toujours vainqueurs, Harry sortant toujours du lot avec la reconnaissance de tous.
Comment ai-je pu être aussi aveugle, dit Ron sans la quitter des yeux.
Elle se sentait mal à présent. C'était donc à cause d'elle qu'il était aussi en colère mais pourquoi ? Parce qu'elle performe mieux que lui à l'école ? Impossible, c'est comme ça depuis les tout débuts. Parce qu'elle passe de plus en plus de temps avec Harry ? Elle ouvrit grand ses yeux et compris qu'il avait deviné, qu'il savait qui était son amour secret.
Ron, dit-elle en tremblant, je ne vois pas de quoi tu parles.
Oh si, répondit-il en balayant une larme qui coulait sur sa joue.
Elle était incapable de bouger, elle aurait voulu disparaître à cet instant, elle rougissait. Elle voulait savoir exactement jusqu'où Ron était au courant mais elle ne voulait pas lui donner raison.
C'est évident. tu te comportes d'une drôle de manière quand tu es avec lui, je ne l'avais jamais remarqué, dit Ron en souriant méchamment. Peut-être que j'étais trop occupé à te regarder pour ne pas avoir vu la réalité. Tu essais de le prendre pour toi toute seule, tu es jalouse que je sois son meilleur ami.
Hermione le regarda, surprise, puis elle lui souriait. Elle était contente, il ne se doutait pas de l'amour qu'elle éprouvait pour Harry mais plutôt de la jalousie qu'elle avait. Jamais elle était jalouse du fait qu'ils sont les meilleurs amis du monde. Elle savait que Ron essayait de trouver une excuse pour dire encore une fois que Hermione voulait le faire souffrir. Elle soupira et repartit en direction de Harry. Ron était stupéfait, il n'arrivait pas à comprendre le rire franc d'Hermione et le fait qu'elle ne se fâche pas l'inquiétait.
Quelque chose d'autre est arrivé pendant le match de Quidditch, Hermione l'avait oublié. Dumbledore lui en avait glissé un mot durant le match mais elle était trop concentrée sur Harry pour bien saisir le sens du drame. La salle commune des Griffondors était en piteux état, quelqu'un s'y était introduit. Il y avait des marques partout, Hermione savait qui c'était, elle le savait trop bien. Les mangemorts étaient de retour mais ils tentaient de trouver quelque chose. Une élève de quatrième année a été tuée en essayant de se protéger et une autre à réussi à fuir à temps.
Harry avait peut-être raison, Voldemort voulait le tuer à petits feux en tuant des gens autour de lui. Il croyait peut-être le rendre fou et qu'il essaierait de se tuer lui-même pour en être enfin débarrassé. Hermione était incapable de penser à tout cela, elle avait le c?ur gros et se sentait mal. Elle aurait voulu pouvoir lui dire qu'elle l'aimait à ce moment mais elle en était incapable.
Le soir, quand Harry est revenu de l'infirmerie, Hermione se trouvait devant le feu, les larmes coulant sur ses joues. Harry s'approcha d'elle et était aussi inquiet, son regard semblait absent. Ils ne parlèrent pas et se contentaient de regarder le feu brûler, comme celui qui détruisait tranquillement les espoirs, l'avenir et la force d'Hermione. Elle se sentait tellement inutile.
Harry ne bougeait pas plus, il était terrifié, il ne pouvait comprendre pourquoi tout était contre lui maintenant. Il aurait voulu attendre un peu, être à l'extérieur de cette école pour pouvoir sauvegarder le plus grand nombre de vies possibles. Hermione prit tranquillement sa main et, exténuée, laissa tomber sa tête sur l'épaule de Harry. Elle se rappelait du début de l'année, alors qu'elle revenait dans la salle commune et qu'elle était ainsi dans ses bras, elle était mieux que maintenant, elle ne savait pas encore que sa destinée était confrontée à celle d'Harry, que les deux devaient affronter Voldemort en essayant de sauver l'humanité. Elle se sentait si inutile à ses côtés, elle savait qu'Harry pouvait le faire tout seul mais elle refusait de le laisser affronter Voldemort sans personne. Elle devait y être, mourir s'il le faut, mais le sauver et sauver le reste de la planète ! Elle ferma les yeux en espérant se réveiller et oublier tout.
