Hello ! Voilà donc mon 15e chapitre, j'espere que vous allez apprécier !
J'aimerais me rendre a 100 reviews avant de poursuivre pour le 16e alors je
ne suis pas loin :P a la prochaine ! continuez de lire !
Chapitre 15
Harry sans Poudlard et vice-versa
Me voici Sirius, dit Harry.
Il était trempé de la tête au pied, tenant son balais et ses bagages à bout de bras, il était exténué. Son parrain lui avait demandé de le rejoindre dans une petite caverne non loin de Pré-au-Lard et Harry avait la mine basse.
Tu arrives à temps pour le déjeuner, dit Sirius en souriant et lui montrant une assiette d'?ufs et de jambon cuit. Je suis bon cuisinier reg. Harry ?
Hum. quoi ?
Tu as l'air bizarre, dit Sirius en le scrutant des yeux, qu'est-ce que tu as ?
Harry se laissa choir sur le fauteuil près de l'entrée et il mit ses mains dans sa figure. Il tentait d'étouffer ce sentiment de colère et de tristesse qui montait en lui. Il ne pensait qu'à Hermione, à ses baisers, son sourire et son regard. Il n'arrivait pas à croire qu'il lui avait tout avoué, ses émotions ayant pris le dessus de la raison.
J'ai quitté la femme que j'aime Sirius, j'ai quitté ma maison, tout ça à cause de LUI.
Harry, dit Sirius en posant sa main sur son épaule, je comprends mais tu n'avais pas le choix.
La quitter au matin m'a fait mal. je n'ai pas pu lui parler, dit Harry en sentant ses yeux se remplir de larmes.
Sirius fronça les sourcils, il avait perdu son sourire et il frappa avec son poing la table. Harry ne savait pas pourquoi sa réaction était si forte, il savait que Sirius lui avait demandé de ne rien dire à Hermione au sujet de ses sentiments. Il n'a pas eu le choix et d'ailleurs il ne le regrette pas.
On s'était entendu pour ne rien lui dire, continuait Sirius avec de la colère dans sa voix. Tu l'as sûrement rendue plus triste et tu lui as fait croire bien des choses.
Non j'ai été très clair, dit Harry en sentant la déception de son oncle.
Peu importe, tu lui as donné plus d'espoir et ce n'est pas bon Harry, pas bon du tout.
Harry ne s'en voulait pas, il était sur d'avoir fait ce qu'il avait à faire. Dire à Hermione ce qu'il ressentait pour elle a été un grand soulagement et il sentait qu'il n'était pas vraiment seul. Cette pensée lui faisait du bien, il y avait un autre point de vue que Dumbledore et l'ordre du Phénix, du moins ce qu'il en reste.
La pluie tombait dru sur les parois de la caverne, il ventait très fort à l'extérieur et le tonnerre grondait. Harry ressentait la même chose à l'intérieur de lui. Il a écouté Sirius lui parler de ce qui s'était passé exactement avec Voldemort ces derniers temps. Sirius lui a aussi parlé de sa rencontre avec les membres de l'ordre, des conseils de Dumbledore et de l'encouragement reçu pour lui. Sirius lui avait donné un vieux livre qu'il avait volé à Peter Pettigrow, un des fidèles serviteurs de Voldemort, son ancien ami. Le livre devait peser dans les trente kilos, il était aussi épais que quatre dictionnaires et contenait des formules de magie noire. Harry devait tout connaître en vue de se battre contre Voldemort, il fallait mettre toutes les chances de son côté.
Harry était assis sur le bord d'une des nombreuses sorties de la caverne, il avait fermé les yeux et écoutait la pluie en silence. Il était content d'avoir quitté l'école pour une seule raison, la sécurité des autres. Ils étaient ainsi mieux protégés et leurs vies ne dépendaient plus de lui. Hermione était aussi en meilleure compagnie, Sirius avait envoyé un hibou à Dumbledore pour l'avertir de ce qu'Harry avait fait. Dumbledore avait promis de surveiller Hermione de près et Harry était un peu moins triste à cette idée mais le fait d'être loin d'elle ne l'enchantait pas.
Il lut le livre rapidement, il dévorait chaque page avec intérêt, le fait de penser à Hermione stimulait son cerveau. Il savait que s'il voulait retourner avec elle il devrait battre Voldemort et ainsi en avoir fini avec tout ça. Il se pratiquait en toute confiance, il savait que le ministère ne pouvait pas l'en empêcher car il était la dernière carte qu'il lui restait pour espérer retrouver la paix dans chacun des mondes. Il était tellement absorbé qu'il ne vit pas le temps passer, il ne vit pas non plus le reflet du soleil qui brillait. Sirius vint le rejoindre en robe de chambre.
Tu as donc lu toute la nuit !
Je ne savais pas, dit Harry, se relevant et remarquant le mal de tête qu'il avait.
Il regarda à nouveau la sortie de la caverne, il pouvait voir le champs et les reflets du soleil sur l'eau qui avait inondé les terres avec la journée d'hier. Il vit une fleur mauve près de lui et il l'arracha en respirant son odeur, lui rappelant Hermione. Ses yeux se remplirent de larmes et il souffla un baiser en direction du village.
Hermione, tu me manques plus que jamais, dit-il en couvrant son visage de ses mains.
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
Ce matin-là, Hermione ne voulait pas quitter son lit, comme hier d'ailleurs. Elle s'était inventée une raison pour rester seule dans le dortoir des filles car elle a pleuré durant une bonne partie de la journée. Ron avait aussi eu une note comme quoi Harry était parti et il comprenait très bien, seulement il ne savait pas pourquoi Hermione le prenait si mal. Harry ne lui avait jamais dit qu'il aimait Hermione et encore moins ce qui s'était passé le soir qu'il a quitté. Elle prit son c?ur en or qu'elle n'enlevait plus à présent, c'était la seule façon de sentir Harry près d'elle. Elle se leva et prit une grande inspiration avant de se regarder dans le miroir. L'image qu'elle y voyait était beaucoup plus moche que d'habitude, elle avait les yeux bouffis, les lèvres sèches, les cheveux emmêlés et les traits tirés par la fatigue. Elle prit une bonne douche pour se secouer.
Pour ne pas manquer trop de cours et pour que rien ne paraisse, elle s'est maquillée, elle a lissé ses cheveux et a mis une jupe courte et noire, son chandail gris et sa robe d'école par-dessus en tapant son insigne de préfète. Lorsqu'elle entra dans son premier cours, métamorphose, Hermione se rendit directement vers son professeur pour lui dire comment elle se sentait. Dumbledore et le professeur McGonagall sont venus la voir hier et Dumbledore l'a rassuré, Minerva demeurant silencieuse. Lorsqu'elle la vit, le professeur McGonagall la prit par l'épaule et l'entraîna à l'extérieur de la salle. Elle la prit dans ses bras.
Oh Hermione, dit-elle, ça doit tellement être affreux pour toi.
Hermione regarda son professeur, surprise qu'elle prononce enfin un mot depuis quelques jours et elle ne put s'empêcher de verser une larme qu'elle s'empressa d'essuyer.
J'essaie de m'y faire, répondit Hermione avec un ton autoritaire qui trahissait sa peine, je n'ai pas le choix, il m'a dit de ne pas me faire d'espoir mais c'est impossible.
Cela fait quelques mois que Dumbledore m'a dit qu'Harry t'aimait, je savais que tu étais amoureuse de lui depuis ton entrée ici mais par respect je ne l'ai pas dit. Il va revenir je t'assure.
Non, criait Hermione, il ne reviendra pas. du moins pas vivant.
Elle s'enfouit dans les bras du professeur McGonagall, elle pleurait à chaudes larmes à nouveau. Elle voulait le revoir, pas mort mais bien vivant, elle voulait l'embrasser encore une fois, pouvoir le sentir près d'elle, le toucher, lui sourire et se perdre dans ses yeux. Ron qui passait devant ne comprenait rien mais il s'approcha d'elles.
Hermione qu'est-ce qu'il y a, dit il en lui caressant l'épaule.
Elle fit demi-tour et se colla contre Ron, il l'enveloppa et l'embrassa sur le front. Il l'emmena dans la chambre commune et ils s'assirent près du feu. Il lui caressait les cheveux et elle n'osait pas dire un mot, elle savait trop bien ce que Ron pensait et ce n'était pas le moment de le perdre. surtout sans Harry ! Ron prit les épaules d'Hermione pour la forcer à le regarder dans les yeux et elle n'eut d'autre choix que de le faire.
Bon, dit-il, tu vas me dire ce qui se passe avec toi. Harry ne peut pas te bouleverser à ce point ? Moi je peux vivre avec ça, pourquoi.
Hermione soupira et tremblait de tout son être. Elle ne pouvait pas expliquer tout. mais elle n'avait pas le choix, elle n'avait jamais été totalement franche avec lui.
Ron, dit Hermione, sa lèvre inférieure tremblait, je suis désolée. Oui ça m'affecte plus que toi.
Pourquoi, dit Ron, en cherchant son regard.
Parce que, parce que, Hermione cherchait une réponse, ah ! Désolé je n'ai pas le choix ! Courage ! Elle prit une grande respiration avant de continuer. Harry est mon amour secret, je l'aime depuis la première année, je suis désolée. Je n'ai pas voulu te faire de peine, c'est pour ça que je te l'ai caché. Avant de partir, il est venu me rejoindre et m'a parlé. Nos sentiments sont les mêmes un pour l'autre. Ne m'en veux pas je t'en prie.
Ron se leva d'un bond, il la fusillait du regard. Il était incapable de détacher ses yeux, Hermione le regardait avec des yeux qui criaient pitié, il savait tout par rapport aux rêves d'Harry mais jamais il n'avait su ses sentiments.
Je suis déçu, dit Ron en colère, très déçu. Vous ne m'avez rien dit. Harry ne m'en a jamais parlé et toi tu n'as jamais voulu me dire qui était cet amour secret. Donc c'était lui à l'Halloween et au bal de Noël ? J'ai su que tu étais en très bonne compagnie mais je ne savais pas que c'était lui. Je ne peux plus te regarder de la même façon Hermione, désolé.
Ron, criait Hermione, pas maintenant !
Elle pleurait, elle aurait voulu le retenir, ne jamais lui faire de mal, elle ne l'a jamais vu aussi abattu, aussi en colère. Elle se releva et tenta de s'approcher de lui mais il fit volte face et la regardait d'une façon horrible.
Ne cherches pas à me retenir Hermione, laisse moi du temps ok ?
Elle s'arrêta net, elle s'agenouilla et pleurait en tenant son c?ur d'or au cou. « Oh Harry, donne moi la force de continuer », pensa-t-elle.
Chapitre 15
Harry sans Poudlard et vice-versa
Me voici Sirius, dit Harry.
Il était trempé de la tête au pied, tenant son balais et ses bagages à bout de bras, il était exténué. Son parrain lui avait demandé de le rejoindre dans une petite caverne non loin de Pré-au-Lard et Harry avait la mine basse.
Tu arrives à temps pour le déjeuner, dit Sirius en souriant et lui montrant une assiette d'?ufs et de jambon cuit. Je suis bon cuisinier reg. Harry ?
Hum. quoi ?
Tu as l'air bizarre, dit Sirius en le scrutant des yeux, qu'est-ce que tu as ?
Harry se laissa choir sur le fauteuil près de l'entrée et il mit ses mains dans sa figure. Il tentait d'étouffer ce sentiment de colère et de tristesse qui montait en lui. Il ne pensait qu'à Hermione, à ses baisers, son sourire et son regard. Il n'arrivait pas à croire qu'il lui avait tout avoué, ses émotions ayant pris le dessus de la raison.
J'ai quitté la femme que j'aime Sirius, j'ai quitté ma maison, tout ça à cause de LUI.
Harry, dit Sirius en posant sa main sur son épaule, je comprends mais tu n'avais pas le choix.
La quitter au matin m'a fait mal. je n'ai pas pu lui parler, dit Harry en sentant ses yeux se remplir de larmes.
Sirius fronça les sourcils, il avait perdu son sourire et il frappa avec son poing la table. Harry ne savait pas pourquoi sa réaction était si forte, il savait que Sirius lui avait demandé de ne rien dire à Hermione au sujet de ses sentiments. Il n'a pas eu le choix et d'ailleurs il ne le regrette pas.
On s'était entendu pour ne rien lui dire, continuait Sirius avec de la colère dans sa voix. Tu l'as sûrement rendue plus triste et tu lui as fait croire bien des choses.
Non j'ai été très clair, dit Harry en sentant la déception de son oncle.
Peu importe, tu lui as donné plus d'espoir et ce n'est pas bon Harry, pas bon du tout.
Harry ne s'en voulait pas, il était sur d'avoir fait ce qu'il avait à faire. Dire à Hermione ce qu'il ressentait pour elle a été un grand soulagement et il sentait qu'il n'était pas vraiment seul. Cette pensée lui faisait du bien, il y avait un autre point de vue que Dumbledore et l'ordre du Phénix, du moins ce qu'il en reste.
La pluie tombait dru sur les parois de la caverne, il ventait très fort à l'extérieur et le tonnerre grondait. Harry ressentait la même chose à l'intérieur de lui. Il a écouté Sirius lui parler de ce qui s'était passé exactement avec Voldemort ces derniers temps. Sirius lui a aussi parlé de sa rencontre avec les membres de l'ordre, des conseils de Dumbledore et de l'encouragement reçu pour lui. Sirius lui avait donné un vieux livre qu'il avait volé à Peter Pettigrow, un des fidèles serviteurs de Voldemort, son ancien ami. Le livre devait peser dans les trente kilos, il était aussi épais que quatre dictionnaires et contenait des formules de magie noire. Harry devait tout connaître en vue de se battre contre Voldemort, il fallait mettre toutes les chances de son côté.
Harry était assis sur le bord d'une des nombreuses sorties de la caverne, il avait fermé les yeux et écoutait la pluie en silence. Il était content d'avoir quitté l'école pour une seule raison, la sécurité des autres. Ils étaient ainsi mieux protégés et leurs vies ne dépendaient plus de lui. Hermione était aussi en meilleure compagnie, Sirius avait envoyé un hibou à Dumbledore pour l'avertir de ce qu'Harry avait fait. Dumbledore avait promis de surveiller Hermione de près et Harry était un peu moins triste à cette idée mais le fait d'être loin d'elle ne l'enchantait pas.
Il lut le livre rapidement, il dévorait chaque page avec intérêt, le fait de penser à Hermione stimulait son cerveau. Il savait que s'il voulait retourner avec elle il devrait battre Voldemort et ainsi en avoir fini avec tout ça. Il se pratiquait en toute confiance, il savait que le ministère ne pouvait pas l'en empêcher car il était la dernière carte qu'il lui restait pour espérer retrouver la paix dans chacun des mondes. Il était tellement absorbé qu'il ne vit pas le temps passer, il ne vit pas non plus le reflet du soleil qui brillait. Sirius vint le rejoindre en robe de chambre.
Tu as donc lu toute la nuit !
Je ne savais pas, dit Harry, se relevant et remarquant le mal de tête qu'il avait.
Il regarda à nouveau la sortie de la caverne, il pouvait voir le champs et les reflets du soleil sur l'eau qui avait inondé les terres avec la journée d'hier. Il vit une fleur mauve près de lui et il l'arracha en respirant son odeur, lui rappelant Hermione. Ses yeux se remplirent de larmes et il souffla un baiser en direction du village.
Hermione, tu me manques plus que jamais, dit-il en couvrant son visage de ses mains.
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
Ce matin-là, Hermione ne voulait pas quitter son lit, comme hier d'ailleurs. Elle s'était inventée une raison pour rester seule dans le dortoir des filles car elle a pleuré durant une bonne partie de la journée. Ron avait aussi eu une note comme quoi Harry était parti et il comprenait très bien, seulement il ne savait pas pourquoi Hermione le prenait si mal. Harry ne lui avait jamais dit qu'il aimait Hermione et encore moins ce qui s'était passé le soir qu'il a quitté. Elle prit son c?ur en or qu'elle n'enlevait plus à présent, c'était la seule façon de sentir Harry près d'elle. Elle se leva et prit une grande inspiration avant de se regarder dans le miroir. L'image qu'elle y voyait était beaucoup plus moche que d'habitude, elle avait les yeux bouffis, les lèvres sèches, les cheveux emmêlés et les traits tirés par la fatigue. Elle prit une bonne douche pour se secouer.
Pour ne pas manquer trop de cours et pour que rien ne paraisse, elle s'est maquillée, elle a lissé ses cheveux et a mis une jupe courte et noire, son chandail gris et sa robe d'école par-dessus en tapant son insigne de préfète. Lorsqu'elle entra dans son premier cours, métamorphose, Hermione se rendit directement vers son professeur pour lui dire comment elle se sentait. Dumbledore et le professeur McGonagall sont venus la voir hier et Dumbledore l'a rassuré, Minerva demeurant silencieuse. Lorsqu'elle la vit, le professeur McGonagall la prit par l'épaule et l'entraîna à l'extérieur de la salle. Elle la prit dans ses bras.
Oh Hermione, dit-elle, ça doit tellement être affreux pour toi.
Hermione regarda son professeur, surprise qu'elle prononce enfin un mot depuis quelques jours et elle ne put s'empêcher de verser une larme qu'elle s'empressa d'essuyer.
J'essaie de m'y faire, répondit Hermione avec un ton autoritaire qui trahissait sa peine, je n'ai pas le choix, il m'a dit de ne pas me faire d'espoir mais c'est impossible.
Cela fait quelques mois que Dumbledore m'a dit qu'Harry t'aimait, je savais que tu étais amoureuse de lui depuis ton entrée ici mais par respect je ne l'ai pas dit. Il va revenir je t'assure.
Non, criait Hermione, il ne reviendra pas. du moins pas vivant.
Elle s'enfouit dans les bras du professeur McGonagall, elle pleurait à chaudes larmes à nouveau. Elle voulait le revoir, pas mort mais bien vivant, elle voulait l'embrasser encore une fois, pouvoir le sentir près d'elle, le toucher, lui sourire et se perdre dans ses yeux. Ron qui passait devant ne comprenait rien mais il s'approcha d'elles.
Hermione qu'est-ce qu'il y a, dit il en lui caressant l'épaule.
Elle fit demi-tour et se colla contre Ron, il l'enveloppa et l'embrassa sur le front. Il l'emmena dans la chambre commune et ils s'assirent près du feu. Il lui caressait les cheveux et elle n'osait pas dire un mot, elle savait trop bien ce que Ron pensait et ce n'était pas le moment de le perdre. surtout sans Harry ! Ron prit les épaules d'Hermione pour la forcer à le regarder dans les yeux et elle n'eut d'autre choix que de le faire.
Bon, dit-il, tu vas me dire ce qui se passe avec toi. Harry ne peut pas te bouleverser à ce point ? Moi je peux vivre avec ça, pourquoi.
Hermione soupira et tremblait de tout son être. Elle ne pouvait pas expliquer tout. mais elle n'avait pas le choix, elle n'avait jamais été totalement franche avec lui.
Ron, dit Hermione, sa lèvre inférieure tremblait, je suis désolée. Oui ça m'affecte plus que toi.
Pourquoi, dit Ron, en cherchant son regard.
Parce que, parce que, Hermione cherchait une réponse, ah ! Désolé je n'ai pas le choix ! Courage ! Elle prit une grande respiration avant de continuer. Harry est mon amour secret, je l'aime depuis la première année, je suis désolée. Je n'ai pas voulu te faire de peine, c'est pour ça que je te l'ai caché. Avant de partir, il est venu me rejoindre et m'a parlé. Nos sentiments sont les mêmes un pour l'autre. Ne m'en veux pas je t'en prie.
Ron se leva d'un bond, il la fusillait du regard. Il était incapable de détacher ses yeux, Hermione le regardait avec des yeux qui criaient pitié, il savait tout par rapport aux rêves d'Harry mais jamais il n'avait su ses sentiments.
Je suis déçu, dit Ron en colère, très déçu. Vous ne m'avez rien dit. Harry ne m'en a jamais parlé et toi tu n'as jamais voulu me dire qui était cet amour secret. Donc c'était lui à l'Halloween et au bal de Noël ? J'ai su que tu étais en très bonne compagnie mais je ne savais pas que c'était lui. Je ne peux plus te regarder de la même façon Hermione, désolé.
Ron, criait Hermione, pas maintenant !
Elle pleurait, elle aurait voulu le retenir, ne jamais lui faire de mal, elle ne l'a jamais vu aussi abattu, aussi en colère. Elle se releva et tenta de s'approcher de lui mais il fit volte face et la regardait d'une façon horrible.
Ne cherches pas à me retenir Hermione, laisse moi du temps ok ?
Elle s'arrêta net, elle s'agenouilla et pleurait en tenant son c?ur d'or au cou. « Oh Harry, donne moi la force de continuer », pensa-t-elle.
