Au portes de la forteresse, nos deux compagnons étaient persuadés qu'Ounilam n'était plus de ce monde. Devoir constater sa mort était pénible pour eux. Ils restaient immobiles, muets par la tristesse qui les envahissait.
Puis, ils aperçurent au loin la petite lueur qui était de retour et elle se dirigeait vers la jeune fille.
« Regardez! cria Merry qui était remonté sur le bastion. »
Les gens remarquèrent cette lueur qui flottait vers Ounilam. Tout le monde se rassembla sur le mur, curieux de savoir quel était ce scintillement.
Les deux guerriers se méfièrent et reculèrent en voyant la lueur entrer dans le corps d'Ounilam.
La fille sembla revenir à la vie. Elle se releva, toujours entourée de la cape de Legolas, et marcha vers ses compagnons. Son visage arborait une expression qui ne paraissait pas lui appartenir. Legolas était ahuri. Quant à Aragorn, il osa s'approcher.
« Ounilam?
-Ounilam n'est plus en mesure de communiquer avec le monde extérieur. »
On entendait une voix émaner du corps de la jeune fille, mais ce n'était pas la sienne. C'était une voix grave, presque irréelle et elle résonnait en écho dans l'air.
« Je suis venue vous témoigner ma gratitude. Pour se faire, j'ai dû prendre Ounilam comme intermédiaire...
-Qui êtes-vous? demanda Legolas.
-Je suis la Lumière. L'Arme. L'équivalent de tout le Mal que Sauron a versé dans l'Anneau Unique. Mais je fus conçue afin de servir les forces du Bien.
-Pourquoi n'avions-nous jamais entendu parler de vous auparavant? questionna Aragorn.
-Avant d'apparaître, je devais attendre un moment précis dans l'histoire de la Terre du Milieu, car je ne pouvais me mesurer aux forces du Mal qu'une seule fois. Cette guerre fut l'instant décisif choisi afin d'accomplir ce pour quoi je fus créée. Et, attendant cet instant, j'ai dû me cacher. J'ai trouvé cette petite. Je l'ai amené dans ce village de sauvages, un endroit où le Mal ne pouvait se douter de ma présence, et je me suis réfugiée en elle, à son insu.
-C'est donc vous qui l'avez conduite dans cette tribu primale? grogna Legolas. Elle a grandi et vécue en esclave pour votre propre cause?
-Une grande partie de sa vie fut sacrifiée, j'en suis consciente, mais sa triste existence changea quelque peu lorsque le brave Femléi l'a libérée de ces hommes sauvages pour l'emmener au Rohan.
-Changea quelque peu? Elle a tout de même continué à souffrir du mépris de ceux qui l'entouraient. Tous se méfièrent d'elle jusqu'au point de vouloir sa mort. Elle a toujours été rejetée des siens, enchaîna Aragorn. »
À ces mots, les paysans Rohirims prirent conscience de leur grave erreur. Ils eurent des remords. Un sentiment de honte et de regret régnaient en eux.
« J'ai observé ce peuple superstitieux et apeuré à travers le coeur de mon hôte. Malgré tous leurs mépris, j'ai senti que ces gens allaient être ceux que je sauverais d'une destruction certaine. Par contre, j'ignorais comment y arriver, car je devais d'abord m'échapper du corps d'Ounilam. Mais, j'étais restée trop longtemps renfermée dans son coeur. Nous nous étions toutes les deux accommodées l'une à l'autre, presque à en devenir un seul et même individu. À un point tel que, les éléments, d'où je tiens ma puissance, commencèrent à être influencés par sa propre humeur. »
Entendant ces paroles, le Roi Théoden comprit pourquoi le climat changeait si souvent depuis que Ounilam vivait dans leur pays.
« Même si elle ignorait totalement mon existence, j'étais devenue prisonnière de cette jeune fille. De plus, un autre événement, auquel je ne m'attendais pas, survint; Sauron me trouva. Ses forces avaient grandi davantage. Son oeil pouvait maintenant épier tout être vivant et il sut ce qu'Ounilam cachait. Ses Crébains la trouvèrent et les Orques la capturèrent pour la livrer au Magicien Blanc. Ce que Saroumane ignorait c'est qu'il ne pouvait me contrôler. C'est ainsi; les forces du Mal ne peuvent manipuler celles du Bien à leur avantage. Puis, vous avez été là pour délivrer Ounilam et la sauvegarder. Vous avez cru en cette jeune fille. Sans votre soutien, jamais elle aurait eu la volonté de me relâcher. Grâce à la confiance que vous lui portiez et à Galadriel, qui a su lui dicter le chemin qui menait vers moi, Ounilam a fait appel aux éléments et elle a réussit à nous séparer l'une de l'autre. J'ai enfin pu utiliser mon pouvoir. En m'unifiant à l'Eau, l'Air, la Terre et le Feu, je suis parvenue à détruire l'armée de Saroumane. Maintenant que ma tâche est terminée, je vais m'affaiblir et me dissoudre dans l'Espace et le Temps.
-Mais Sauron est toujours bien vivant. Chaque jour, d'autres de ses disciples entrent en Mordor et se préparent à faire sombrer la Terre du Milieu dans le chaos et la déchéance, dit Aragorn. Nous avons encore besoin d'aide!
-Mon destin n'était que de ramener l'équilibre entre le Bien et le Mal; auparavant, le pouvoir des ténèbres était beaucoup plus supérieur à celui du Bien. En exterminant l'armée d'Orques et d'Uruk-Hai, j'ai réduis à néant une grande partie des forces de Sauron. Maintenant que l'équilibre est rétablie entre les deux camps, vous avez les mêmes chances de triompher. Serveurs du Bien ou du Mal, vous êtes désormais égaux. C'est à vous de faire en sorte d'obtenir la victoire.
-Qu'adviendra-t- il d'Ounilam? demanda Legolas, inquiet.
-Elle mourra. »
Legolas baissa tristement la tête.
« Au cours de sa vie, son corps a été maintes fois mutilé et torturé. De plus, le magicien lui a fait subir des supplices insurmontables pour une simple humaine. C'est grâce à mon pouvoir si elle a put rester en vie. Lorsque je quitterai son corps pour disparaître, elle succombera. Aucune médecine ni aucune magie pourront la guérir. »
Tous devinrent mélancoliques. Mêmes les Rohirims furent chagrinés par le destin fatal d'Ounilam.
« Je devine votre désarroi... Legolas, Prince elfe du Royaume Sylvestre... »
Ce dernier leva les yeux vers l'Arme.
« Et Aragorn, futur Roi Elessar du Gondor... »
Le Rôdeur regarda le visage d'Ounilam à son tour.
« Tandis que l'Anneau Unique peut séduire les esprits faibles, moi je peux attirer les esprits sensibles et vertueux. Comme Femléi, vous possédez un coeur pur. Alors, mon pouvoir a exercé une certaine attraction sur vous. Mais cette attraction envers moi s'est transformée en réelle affection pour Ounilam. C'est donc à cause de mon magnétisme si vous avez développé si vite un grand attachement pour elle. Vous êtes les seuls êtres encore vivants à qui je dois énormément. Et afin de vous remercier d'avoir pris tant de risques pour mon hôte, mes dernières forces seront destinées à la réalisation d'un souhait à chacun de vous. »
Les deux compagnons se regardèrent mutuellement. Ils se sourirent; ils avaient la même idée en tête. Legolas s'avança.
« Nous avons qu'un seul et même désir.
-Quelle que soit votre requête, je vous l'accorderai.
-Nous désirons qu'Ounilam ait une seconde chance, dit Aragorn. Qu'elle ait droit à une vie sans souffrances, qu'elle puisse tout recommencer à zéro. »
La Lumière réfléchit un instant.
« Je ne peux lui redonner la vie qu'elle menait jusqu'ici. Mais ne craigniez rien, je trouverai le moyen de respecter votre souhait autrement... »
La Lumière commençait à s'atténuer dans le corps d'Ounilam.
« Ma fin approche...Il est temps pour moi de partir...Mon combat est terminé, mais le vôtre ne fait que commencer...Bonne chance...Adieu... »
Ounilam ferma les yeux. La Lumière quitta son corps et alla se disperser vers quatre horizons différents : le Nord, le Sud, l'Est et l'Ouest. La fille resta debout, immobile. Ses paupières s'entrouvrirent et elle regarda profondément ses deux protecteurs.
« Merci... »
Cette fois, c'était réellement la voix d'Ounilam que l'on avait entendue; faible et agonisante. Elle avait repris possession de son corps pour la dernière fois. Ce remerciement si sincère, si vrai, était la seule reconnaissance qu'Ounilam pouvait offrir à ceux qui l'avaient si affectueusement préservée du Mal. Ce furent les dernières paroles que la petite put prononcer. Elle trembla et prit son dernier souffle.
Elle s'écroula.
Aragorn et Legolas étaient ébranlés et accablés. Ils restèrent là, incapables de faire un mouvement. Sur le mur, les elfes étaient profondément peinés qu'une si innocente jeune fille ait payé le prix de sa vie pour la délivrance de sa race. Les Rohirms, eux, goûtaient à l'amertume du regret. Leur méfiance les avait considérablement aveuglés, mais il était trop tard pour tenter de se faire pardonner leur mauvais jugement. Eowyn ne put retenir ses sanglots; elle pleura au creux de l'épaule de son oncle. Merry et Pippin demeuraient silencieux et émus. Le nain Gimli ôta son casque de combat. Il baissa la tête et se recueillit. Le Rôdeur laissa couler des larmes sur ses joues et serra ses poings. L'elfe était aussi muet et son visage exprimait un sentiment de douleur et de perte.
Au grand étonnement de tous, le cadavre d'Ounilam commença à se désintégrer. La peine qui envahissait les gens se transforma en effroi. Atterrés et impuissants, Legolas et Argorn ne purent qu'assister au spectacle déchirant qui se dressait devant eux. La jeune fille disparut totalement. Il ne resta plus que la cape de Legolas qui jonchait le sol.
Un lourd silence terrassa la cité. Le soleil continuait à se lever lentement. Ses rayons s'étalèrent à travers les plaines qui entouraient Helm et vinrent éclairer le morceau de vêtement au sol.
Un petit cri vint rompre le silence.
Cela semblait provenir de sous la cape. Surpris, Aragorn s'approcha. Les gens du haut du mur prêtèrent une attention particulière à ces étranges pleurs. Le Rôdeur leva un bout du tissu de la cape et ses yeux devinrent ronds de stupeur. Un petit être, un nouveau-né, pleurnichait. Une enfant aux yeux et poings fermés. Legolas jeta un coup d'oeil à son tour et il devina que leur souhait avait bel et bien été réalisé.
Voilà donc la seconde chance que la Lumière avait accordée à Ounilam; renaître.
Aragorn abria la petite enfant avec la cape et il la prit délicatement dans ses bras. Il lui sourit tendrement, presque de manière paternel... Aussitôt, l'enfant cessa de pleurer. Elle rendit son sourire au Rôdeur.
Un sourire pur et innocent.
Legolas s'approcha de plus près. La petite Ounilam regarda l'elfe de ses grands yeux. Elle avait un visage doux et radieux. Les traits fins de Legolas semblaient la fasciner. Ce dernier caressa la tête douce et fragile de l'enfant. De sa minuscule main, la petite agrippa un des doigts de l'elfe. Elle serra sa prise fermement. Legolas la laissa faire, attendri. Amusée par ce qu'elle tenait entre ses doigts, la petite se mit à rire. Un rire joyeux et émouvant à la fois. Pour Aragorn et Legolas, cet éclat de joie fut comme un baume cicatrisant toutes les souffrances et les difficultés qu'ils avaient dû surmonter depuis quelques temps.
Puis, comme si la nature s'était mise à suivre le rythme égayé de ces petits rires, l'herbe autour de la cité devint plus verte que jamais. Un immense pré se forma, fleurissant de partout. De jeunes arbres commencèrent à pousser. Le soleil sembla prendre plaisir à illuminer ce vaste champ. Une petite source, apparaissant de nulle part, commença à s'écouler à travers le pré. Même des plantes de toutes sortes se mirent à croître le long des grands murs de Helm. Tous étaient émerveillés par ce qui se produisait. Une magie mystérieuse redonnait vie au Gouffre en entier. Cette magie était dû à cette petite fille. Elle avait conservé l'influence qu'elle exerçait sur la nature et le climat. C'était un don offert par les Éléments.
Une fleur inconnue poussa précisément là où Aragorn avait pris la petite dans ses bras. C'était une fleur à tige blanche, cristalline, frêle et délicate. Elle possédait quatre larges pétales également d'une étincelante blancheur. Legolas ne put s'empêcher de la cueillir et il la serra contre son coeur.
« Nilam... murmura l'elfe.»
Il la nomma ainsi en l'honneur de sa protégée. Puis, des dizaines d'autres fleurs de la même nouvelle espèce se mirent à pousser un peu partout dans cette clairière naissante. Les gens furent stupéfaits par ce qui se dressait désormais devant leurs yeux. Ce qui jadis était un véritable champ de bataille devint la forêt la plus resplendissante et fructueuse que l'on ait jamais vu en Terre du Milieu.
Les gens descendirent de la forteresse. Les enfants coururent dans les prés. Les elfes marchèrent au abords de la forêt, tâtant l'écorce des jeunes arbres pour être certains que cet enchantement n'était pas qu'un rêve. Quelques paysans, ainsi que les Hobbits, s'approchèrent timidement du nouveau-né pour l'admirer. Le Roi contempla la cité qui était parsemée de verdure sur ses pierres grises.
« Jamais je n'ai été témoin d'autant de splendeur... »
Aragorn était maintenant confiant en l'avenir. Le petit être qu'il tenait dans ses bras était pour lui le symbole de l'espoir qu'il attendait si ardemment. La Lumière avait raison : le combat ne faisait que commencer... Et ne serait-ce que pour préserver simplement le sourire béat et apaisant de cette enfant, il allait continuer à se battre...
L'elfe sentit un gain d'énergie l'atteindre. L'enfant lui avait procuré de nouvelles forces. En contemplant ce nouvel havre de paix, il sut que ce monde en valait la peine. Il fut plus déterminé que jamais à défendre la Terre du Milieu, car il avait envie d'offrir à Ounilam une terre libérée de l'emprise de Mal; un univers sain et paisible où elle pourrait s'épanouir pleinement. Pour cela, il allait continuer à épauler son fidèle ami Aragorn. Il cacha soigneusement la fleur dans sa tunique, contre son coeur. Lui et Aragorn regardèrent longuement l'horizon, en direction du Mordor qui grondait encore... Là-bas, il y avait toujours Frodon qui continuait sa quête afin de détruire l'Anneau. Tant et aussi longtemps que sa tâche ne serait pas accomplie, Aragorn et Legolas allaient poursuivre leur lutte contre les forces des ténèbres...
Attendant que la terrible guerre de l'Anneau s'achève, les Rohirims gardèrent la petite Ounilam avec eux, à Edoras. Ce fut l'absolution qu'ils obtinrent pour avoir mal jugé la Porteuse. Ils prirent soin d'elle durant une année entière. Quand le calme et la paix furent ramenés sur la Terre du Milieu, Aragorn reçut le titre de Roi. Il vint chercher Ounilam et elle fut élevée en tant que première née du nouveau royaume réunifié d'Arnor et Gondor. Elle grandit auprès d'Élessar et Arwen ainsi que leurs enfants légitimes. Le Roi et la Reine l'aimèrent et la chérirent comme si elle avait été leur propre fille.
Et le Gouffre de Helm se transforma en un lieu sacré pour les Hommes et les autres races.
La forteresse devint un endroit de recueil et de repos.
Un abri pour les âmes en peine.
Un lieu de réflexion.
Un refuge où la douleur, autant intérieure que physique, disparaissait.
Toute personne qui s'y aventurait en sortait purgée et purifiée.
On abandonna le nom de Gouffre de Helm et désormais le site fut proclamé « Gîte de la Renaissance », en mémoire à la Porteuse de Lumière.
Des animaux et créatures magiques de toutes sortes élurent domicile dans la grande forêt qui entourait le gîte. Cette forêt fut nommée «Nimdaur » qui voulait dire « forêt blanche ». Une odeur unique et bienfaitrice emplit l'air de ce nouveau pays et elle procura un sentiment de bien-être à quiconque la respira.
Legolas était resté avec quelques elfes et avait créé un Clan. Lui et ses disciples veillaient à ce qu'aucun être hostile ne franchisse les frontières du pays sacré de Nimdaur. Seules les âmes pures et pacifiques avaient droit à ce refuge.
Le jeune hobbit, Frodon, avait été grandement atteint par les forces des ténèbres. Jamais il ne réussit à se libérer entièrement de la hantise de l'Anneau. Ce fut le même cas pour Legolas qui avait été encore plus attiré que Aragorn par le pouvoir de l'Arme. La Lumière avait attisé un sentiment qui dormait en lui depuis des millénaires. Il vivait quelque chose de nouveau qui pouvait même être effrayant pour un guerrier tel que lui. Par contre, même si Ounilam n'était plus la même fille qu'il avait connue, il ne chercha pas à se débarrasser de ce sentiment qu'il éprouvait pour elle.
La fleur qu'il avait cueillie jadis, ne s'était jamais fanée. Elle avait conservée sa beauté et son éclat. L'elfe ne s'en était jamais défait et la portait toujours contre son coeur. Nilam était devenue pour lui, le seul souvenir de son amour si pudiquement avoué à Ounilam. Un amour secret qui allait durer jusqu'à ce que les interminables années de sa vie s'écoulent. Tant que ce sentiment perdurerait, la fleur ne se flétrirait...
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Voilà, c'est la fin. C'est difficile de terminer une histoire!
Merci de votre appui à tous et à toutes.
Peut-être nous reverrons-nous dans une prochaine histoire?Il se pourrait bien que je compose une suite racontant les péripéties de la nouvelle petite Ounilam, qui sait...
En attendant, je continue à lire vos propres créations. Cela m'inspirera sans doute. C'est fou de constater à quel point il y a beaucoup de monde qui ont du talent et de l'imagination à revendre! C'est génial!
Namarié.
PS : voici l'adresse d'un site qui vous mènera(j'espère!) vers une version imagée de mon histoire. Je me suis permis de prendre des photos du film qui, je trouvais, se mariaient bien à quelques unes des scènes de ma fic. Vous remarquerez aussi qu'il y a quelques dessins de mon cru.(J'ai fait exprès de séparer l'adresse en deux, car Fanfiction ne publie pas les liens d'habitudes. Vous n'aurez qu'à enlever l'espace entre le « http: » et les barres obliques. Si ça ne fonctionne pas, eh bien tant pis. Ceux qui y tiennent devront m'écrire, hihi.)
http:
//groups.msn.com/LeParchemin/histoires.msnw?action=get_message&mview=0&ID_Message=29&LastModified=4675421941830210695
PPS : Je ne suis pas certaine de la traduction exacte de « forêt blanche » en elfique, alors si quelqu'un a la signification exacte, écrivez la moi. merci
