Disclaimer : aucun des personnages de Harry Potter ne m'appartiennent (Dommage, c'était rudement bien pensé). Par contre l'histoire est de moi ainsi que les nouveaux persos (pour l'instant juste Eldyn Obys). Toutes ressemblance avec la réalité serait fortuite et indépendant de ma volonté, quoique.

L'énigme de la Prophétie.

Chapitre 1 : Douleur

La jeune fille quitta son livre des yeux quelques secondes En entendant trois petits coups frappés à la porte. Quelques secondes plus tard, celle-ci s'ouvrit et laissa place à un Jeune homme de 17 ans.

Elle le vit passer une main dans ses cheveux noirs de jais, essayant d'y remettre de l'ordre en vain. Depuis qu'elle l'avait rencontré à la gare de King's Cross, presque six ans plus tôt, il avait toujours eu les cheveux ébouriffés. Durant un instant, elle vit la cicatrice en forme d'éclair qui barrait son front, avant qu'une mèche de cheveux ne vienne la couvrir. Les yeux verts du jeune homme balayèrent la petite chambre. Il n'état jamais venu dans la chambre de la jeune fille, malgré le nombre de fois où il avait passé ses vacances au Terrier. Il vint s'asseoir en face d'elle, sur son lit. Le regard de Harry croisa celui de la jeune fille, qui rougit et détourna le regard. Le jeune homme pris une grande inspiration.

- Bonsoir Ginny, murmura-t-il.

- Bonsoir Harry, bredouilla-t-elle.

- Tu ne dors pas encore?

- Non je lisais un livre sur la métamorphose.

- "Les plus grands Animagi, conseils, méthodes", lut-il sur la couverture.

- Oui je m'intéresse à la métamorphose humaine.

- Hm, dit il en hochant la tête. Dis moi, je ne te l'ai jamais demandé mais l'écharpe que j'ai eue à noël, l'année dernière, elle venait de toi?

- Oui... Elle a un sort spécial qui t'empêche d'avoir froid, quelle que soit la température extérieure.

- Merci beaucoup. Tu sais j'ai beaucoup pensé à toi depuis ce cadeau.

- Mais tu ne savais pas qu'il venait de moi!

- Je l'avais deviné. Surtout quand je l'ai mit la première fois, pendant cinq minutes, tu n'as pas arrêté de le fixer.

- Je m'inquiétais de savoir si ça te plaisait.

- Elle m'a beaucoup plus.

Ils restèrent un moment en silence, se regardant l'un l'autre.

- Pourquoi es tu venu me voir?

- Je voulais te parler

- De quoi?

- Je ne sais pas. Je voulais juste te parler.

- Ah bon?

- Oui. J'avais envie d'être avec toi. Ecoutes Ginny. Je crois que mes sentiments ont beaucoup évolué. Avant je ne te voyais que comme la petite soeur de mon meilleur ami, un peu maladroite et intimidée par ma réputation. Mais plus je te voyais et plus je devinais qui ce cachait derrière ces longs cheveux roux et ces doux yeux noisette. Une jeune fille amusante, intelligente, avec beaucoup de force.

- Harry, je...

Le jeune homme lui coupa la parole en posant un doigt sur la bouche de la rouquine. Puis il glissa sa main dans les cheveux de la jeune fille. Leurs regards se croisèrent. Un sourire se dessina sur le visage du garçon, alors que son amie rougissait. Leurs visages n'étaient séparés que par quelques centimètres. Harry hésita un dixième de seconde avant de déposer un timide baiser sur les lèvres de Ginny.

Lorsqu'ils se séparèrent, Harry ouvrit les yeux et contempla le visage de sa compagne. Celle-ci avait toujours les yeux fermés, et laissa s'échapper de sa bouche entrouverte un léger soupir. Le jeune attrapeur passa sa main dans le dos de son amie et l'attira vers lui pour l'embrasser à nouveau, plus passionnément. Quelques secondes plus tard ils étaient allongés sur le lit de la jeune Weasley. Entre deux baisers, Harry murmura à l'oreille de Ginny les trois mots qui le hantaient depuis quelques semaines :

- Je t'aime Ginny.

Il sentit les bras de la jeune fille l'entourer. Lorsqu'il l'embrassa à nouveau, il la sentit répondre à son baiser. Les mains de la rouquine caressaient le dos du jeune homme alors qu'il l'embrassait dans le cou.

- Moi aussi, lui murmura-t-elle avant de l'embrasser.

Une heure et demi plus tard, ils étaient allongés sous les couvertures. Ginny, la tête posée sur l'épaule de son ami. Ce dernier essaya de sortir du lit sans réveiller la jeune fille mais celle-ci ouvrit les yeux. Elle lui lança un regard interrogateur.

- Il faut que j'y aille, lui murmura-t-il. Sinon Ron va se poser des questions. Je ne sais pas s'il va accepter l'idée qu'on soit ensemble. Tu le connais.

La fille hocha la tête. Puis elle prit la main de son petit ami et l'attira vers elle pour lui souhaiter bonne nuit dans un long baiser passionné. Le jeune caressa la joue de la jeune fille, récupéra ses lunettes sur la table de nuit et sortit de la chambre.

***

Le lendemain matin, Harry se réveilla en sursaut. La goule qui vivait dans le grenier, juste au dessus de la chambre de son meilleur ami, était en train de faire un vacarme horrible en frappant sur des objets métallique. Il regarda autour de lui. Ron était déjà levé semblait-il. Il mit rapidement ses lunettes et sortit de la chambre en se frottant les yeux. Le souvenir de la soirée précédente lui amena un sourire aux lèvres. Lorsqu'il fut devant la chambre de Ginny, il frappa trois petits coups. Il attendit quelques secondes avant de voir la porte s'ouvrir sur le visage de la jeune Weasley. Lorsqu'elle le vit, elle rougit et évita son regard, les yeux baissés vers le sol.

- Harry je... commença-t-elle. Viens entre, ajouta-t-elle en le tirant dans la chambre.

- Ginny qu'est-ce qui se passe, demanda le jeune garçon en voyant le visage de son amie.

- Harry. Je ne sais pas comment te dire ça. Je crois qu'on a fait une bêtise hier soir.

- Quoi? Mais tu...

- Ecoutes, je n'étais pas moi-même hier soir. Je crois que je n'ai pas pu te résister, et j'ai cru que mes sentiments étaient les mêmes que les tiens. Mais cette nuit j'ai réfléchis à propos de toi. Je crois que ce qui c'est passé hier soir était juste un égarement.

- Mais Ginny... Je t'aime. Tu ne peux pas me faire ça. Hier tu... et maintenant tu me dis que c'était juste un égarement

- Je suis désolé, murmura-t-elle en tournant le dos à Harry.

Ce dernier resta quelques instants à la regarder, espérant que tout cela n'était qu'une blague, une blague de très mauvais goût. Mais il n'en était rien.

Harry sortit de la chambre, le moral au plus bas. En quelques minutes il avait perdu le bonheur qu'il venait de trouver.

***

Deux jours plus tard, c'était l'anniversaire de Harry. Mais même les cadeaux de ses amis, même la présence d'Hermione qui était venue au Terrier spécialement pour cette occasion, n'avaient suffit à alléger sa peine. Il réussit à montrer un sourire triste en ouvrant ses cadeaux et en voyant l'immense gâteau qu'avaient préparé Mrs Weasley, mais Ron et Hermione se rendaient bien compte que quelque chose n'allait pas chez leur ami. Le soir même, dans la chambre de Ron, ils essayèrent d'en savoir plus.

- Harry, pourquoi tu fais la tête? demanda Ron.

- Je ne fais pas la tête.

- Harry ne ment pas. Tu n'as pas souris de la journée, tu n'as presque pas touché à ton gâteau d'anniversaire. C'est à peine si tu as dit deux mots dans la journée. Depuis deux jours tu n'est plus le même. Qu'est ce qui c'est passé.

- C'est... Ron je ne peux pas te le dire ou sinon tu vas m'en vouloir.

- C'est à propos de Ginny, n'est-ce pas, répondit ce dernier.

Harry leva des yeux étonnés vers son ami.

- Comment tu...

- Harry, il y a deux jours tu as passé une heure et demi dans la chambre de Ginny. Et quand tu es venu te coucher j'ai bien vu ton sourire. Même si je n'ai rien dit, je savais ce qui c'était passé. Et puis Ginny essaye de t'éviter depuis ce soir là et j'ai bien vu qu'elle non plus n'était pas dans son assiette.

Harry regarda le rouquin puis Hermione. Il poussa un soupir puis leur raconta ce qui c'était passé entre lui et Ginny.

- Et le lendemain matin, elle m'as annoncé que tout cela n'avait été qu'un égarement, conclut-il. Qu'elle... qu'elle ne m'aimait pas.

Hermione passa un bras autour de son ami pour le consoler.

- Peut-être qu'elle n'a pas aimé que je l'embrasse. Ou que j'ai fait quelque chose de mal... Je ne sais pas. Hermione, tu es une fille, pourquoi elle m'a jeté comme ça.

- Je... Je ne sais pas. Je ne suis pas à sa place. Je ne crois pas que son brusque changement d'avis vienne de toi. Essayes d'oublier ça.

- Je ne peux pas. Mets toi ça dans le crâne Hermione, s'écria-t-il. JE NE PEUX PAS! Je l'aime. JE L'AIME! Je ne peux pas l'oublier comme si il ne s'était jamais rien passé. Je n'arrête pas d'y penser. Elle m'a embrassé. Elle m'aime... Elle me l'a dit... Elle...

Il ne pu finir sa phrase et fondit en larme. Hermione voulut dire quelque chose pour l'apaiser mais Ron l'entraîna en dehors de la pièce.

Pendant le reste des vacances, Harry resta dans la chambre de Ron, assis devant la fenêtre, perdu dans ses pensées. Il ne parlait à presque personne, et ne mangeait presque plus.

***

Une semaine avant la fin des vacances, Ron vint demander à Harry s'il voulait l'accompagner au chemin de Traverse pour acheter les fournitures dont ils avaient besoin pour leur septième année à Poudlard.

- Est-ce que Ginny vient aussi? demanda-t-il.

Ron hésita quelques secondes avant de hocher la tête. Harry détourna alors les yeux.

- Harry! Tu ne peux tout de même pas rester comme ça, comme un mort vivant. Tu ne manges presque plus. Je peux comprendre que tu souffres mais...

- Si tu comprends que je souffre, coupa-t-il, alors ne m'oblige pas à être avec elle. Elle sera à quelques mètres de moi et je ne pourrais pas l'embrasser, ni même regarder les vitrines avec elle, main dans la main.

- Harry, pourquoi tu ne vas pas lui demander une explication?

- Aller lui demander une explication, dit-il sarcastique. Bien sur. Ginny, pourquoi m'as tu largué comme une grosse bouse? Inutile d'aller lui demander. Elle ne m'aime pas.

- Tu te trompes. Elle ne parle plus à personne. Elle a perdu son sourire habituel. Crois moi elle n'arrive pas à supporter de te voir ainsi. Et Hermione et moi non plus.

Harry resta sans rien dire quelques instants, puis regarda son meilleur ami dans les yeux.

- D'accord, je viens.

***

Quelques heures plus tard, Harry, Hermione, Ron, Ginny et Mrs Weasley étaient sur le chemin de traverse. A la surprise de tout le monde, Harry avait le sourire et plaisantait avec ses amis, et même avec Ginny. Cette dernière semblait la plus mal à l'aise face à ce changement chez le jeune attrapeur.

Au bout d'un moment, Mrs Weasley décida de partir renouveler la garde robe des élèves ("Comme ils Grandissent vite à cet âge!"), laissant les quatre jeunes gens Devant la boutique d'antiquité de MR Siltin. Harry et Ron restèrent plusieurs secondes à regarder un vieux balai, daté de 1473, posé dans un coin de la vitrine. D'après l'étiquette, il avait été utilisé lors de la finale de la première Coupe du monde de Quidditch*. Pendant ce temps les deux jeunes filles regardaient les grimoires écossais, dont certains avaient plus de 1000 ans. Harry sentit alors une présence derrière lui.

Il se retourna pour découvrir un homme d'une vingtaine d'année, aux cheveux noirs, attachés en queue de cheval. Ses yeux bruns dévisagèrent Harry. Ce dernier recula devant le visage de l'inconnu, qui lui paraissait étrangement familier, même s'il ne l'avait jamais vu de sa vie. Le regard de l'étranger se posa sur le front du gryffondor, là où il avait sa cicatrice.

- Harry Potter... murmura, presque pour lui même, l'homme aux cheveux noirs.

- Oui, répondit machinalement Harry. Qui êtes vous?

- Je m'appelle Eldyn Obys.

L'homme parlait avec un fort accent qui rappela à Harry les élèves de Beauxbatons.

- Ainsi tu es Harry Potter, le fils de James...

- Vous connaissiez mon père, demanda le jeune homme, intéressé.

- Oui. Tiens, prends ceci. En disant ces mots l'homme sortit de sa poche un petit paquet et le glissa dans les mains de Harry.

Celui-ci examina le paquet en demanda.

- Qu'est-ce que c'est? Et pourquoi me donnez vous cela?

Mais lorsqu'il releva les yeux, Eldyn avait disparu dans la foule. Il tapota sur l'épaule de Ron qui était resté devant le balai, lisant le petit papier qui expliquait ses origines.

- Harry! Tu te rends compte. Ce balai a appartenu à un poursuiveur de l'équipe de Transylvanie qui a été métamorphosé en putois pendant le match*.

- Ron. Tu connais un Eldyn Obys?

- Non, qui c'est?

- Un sorcier qui était la il y a une minute. Il m'a dit qu'il connaissait mon père. Et il m'a donné ça.

- Ne l'ouvre pas Harry, s'écria Hermione, qui s'était approché. C'est sûrement un piège.

- Un piège de qui Hermione. Voldemort est mort l'année dernière et presque tous les mangemorts ont été enfermés à Azkaban.

- Oui presque. Mais c'est peut-être un partisan de Tu-sais-qui qui veut venger son maître.

Harry ne répondit rien mais glissa le paquet dans sa poche.

- Je ne l'ouvrirai pas, dit-il.

"Pas tout de suite" pensa-t-il.

***

A suivre...

Voila c'est le premier chapitre, la suite viendra bientôt.

* D'après "Le Quidditch à travers les âges".