Disclaimer: Aucun des personnages cités dans cette fanfic (excepté Eldyn Obys) ne sont ma propriété. Ils ont été inventé par J.K.Rowling et lui appartiennent. Par contre l'histoire est sorite de mon cerveau fertile et encombré. Et si vous avez quoi que ce soit à dire (critiques ou compliment), une petite review ça fait pas de mal. PS : Merci beaucoup à Olivier qui a été le premier à reviewer (je sais pas si ça existe comme verbe ça. ;-) ) Bonne lecture

L'énigme de la Prophétie.

Chapitre 2

Au matin du premier septembre, alors que le soleil venait de se lever, l'agitation régnait dans la maison Weasley. Harry et Ron, qui avaient passer la soirée précédente à jouer aux échecs plutôt que de ranger leurs affaires, essayaient de récupérer ce dont ils avaient besoin pour leur année à Poudlard. Hermione et Ginny, quant à elle, attendaient en bas de l'escalier, leurs malles prêtes.

- Je leur avais dit de s'y prendre hier soir mais ils n'ont pas voulu m'écouter, dit calmement Hermione, ce qui fit sourire Ginny.

Finalement, les deux garçons descendirent les bras chargés. Soudain Harry s'arrêta au beau milieu de l'escalier, faisant s'arrêter Ron, et s'exclama.

- Comment allons nous aller à la gare? Par la poudre de cheminette?

- Non, répondit Ron. Papa a prévu autre chose. Mais il ne m'a pas dit quoi.

A ce moment, Mr Weasley entra avec un grand sourire, aux lèvres.

- C'est prêt, annonça-t-il, le regard énigmatique.

Il précéda les quatre adolescents à l'extérieur où les attendaient une Limousine noire flambant neuve. Ron et Ginny regardèrent ébahis leur père, tandis que Harry et Hermione s'approchait de la voiture pour regarder l'intérieur.

- Papa ! s'exclama Ron. D'où sort cette voiture?

- J'ai eu une augmentation. Nous avons eu beaucoup de travail l'année dernière. Les Mangemorts commençaient à envahir le monde Moldu, et il y a eu beaucoup d'objets Moldus qui ont été ensorcelés. Le ministère a décidé de récompenser la plupart d'entre nous. Et certains ont eu droit à une voiture de fonction.

- C'est génial, s'écria le jeune rouquin. J'imagine d'ici la tête que Malefoy fera en voyant ça.

- Je ne sais pas s'il viendra, rétorqua Harry. Son père est mort en même temps que Voldemort.

En entendant ce nom, tous les sorciers frissonnèrent. Le jeune homme s'écria, mi-amusé, mi-énervé :

- Mince! Voldemort est mort sous mes yeux. Et La plupart des Mangemorts ont été tués ou emmenés à Azcaban. Pourquoi vous avez encore peur de son nom?

- C'est juste une habitude, grommela Mr Weasley. Bon, tout le monde en voiture, ou vous allez êtres en retard à la gare.

Les quatre Gryffondor mirent leurs malles dans le coffre de la limousine puis s'installèrent à l'intérieur, avec les cages d'Hedwige et de Coq. Pattenrond quant à lui s'installa sur les genoux d'Hermione.

- Wow! s'exclamèrent-ils d'une seule voix en voyant le minibar rempli de Bierraubeur et les tiroirs pleins de confiseries - chocogrenouilles, fizzwizzbizz et dragées surprises de Bertie Crochue - au plus grand plaisir de Ron qui se jeta dessus sous le regard blasé de ses amis.

- Sérieusement, Ron, tu ne penses qu'à ton ventre, demanda Ginny.

- Non mais c'est la seule faim que je peux calmer pour l'instant.

- Qu'est ce que tu veux dire? demanda la rouquine.

Aussitôt les joues de son frère rougirent jusqu'à prendre la même couleur que ses cheveux.

- Heu... Rien... marmonna-t-il.

Harry, comprenant les pensées de son ami, éclata de rire. Hermione rougit et baissa les yeux. Ginny fronça les sourcils et lança un regard interrogateur à l'attrapeur. Lorsque leurs regards se croisèrent, la jeune fille détourna rapidement les yeux, ce qui fit se serrer le coeur du jeune homme.

Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent devant la gare de King's Cross. Ils récupérèrent leurs malles dans le coffre de la limousine et se dirigèrent vers le quai 9. L'un après l'autre, ils s'appuyèrent innocemment sur la barrière et passèrent ainsi sur le quai 9 3/4. Ils laissèrent leurs bagages dans la soute et cherchèrent un compartiment de libre.

A onze heures pile, le train se mit en marche, emmenant les élèves vers une nouvelle année à Poudlard.

***

Lorsque, vers le milieu du voyage, Hermione et Ginny quittèrent le compartiment pour discuter de "sujets qui n'intéresseraient pas les deux mâles que vous êtes", Ron se pencha vers Harry et lui murmura :

- Dis, tu as ouvert le paquet que t'as donné ce type sur le Chemin de traverse.

- Oui, répondit l'intéressé en sortant de ses pensées.

- Qu'est-ce qu'il y avait dedans.

- Une boite, dit le jeune homme en retirant de sa poche un petit coffre d'acajou avec une serrure en or. Il y avait sur la boite des inscriptions gravées dans une langue étrangère. Elle est fermée. J'ai bien essayé de l'ouvrir avec quelques sortilèges mais rien ne marche.

- Pas même Alohomora?

Harry secoua la tête.

- Bizarre soupira le rouquin.

- Qu'y a-t-il de si bizarre Weasley, demanda une voix que les deux jeunes gens connaissait trop bien pour l'avoir entendu proférer les pires insultes durant leurs cinq précédentes années à quatre

- Malefoy, s'écrièrent-ils en même temps.

Un sourire se dessina sur les lèvres du blondinet, et les deux garçons qui le suivaient, Crabe et Goyle, rirent bêtement.

- Quelle synchronisation s'écria le Serpentard sarcastique. Au fait Potter, ce n'est pas trop dur de se faire jeter par la soeur de son meilleur ami au bout d'une heure et demie. Je pense que tu as du battre le record de rapidité!

Harry commença à rougir de honte et de colère. Il sortit sa baguette en même temps que Ron. Un dixième de seconde plus tard, trois baguette jaillirent dans les mains de Malefoy et de ses gardes du corps. Harry grimaça. Ils étaient à trois contre deux, même si Crabe et Goyle n'étaient pas très doués en duels. Malefoy arriva rapidement à la même conclusion. Le nombre jouait en sa faveur.

- Alors Potter. Comment compte tu t'en sortir cette fois? Pas de professeur pour te sauver.

Le cerveau du jeune attrapeur réfléchi à toute allure, cherchant un moyen d'éviter un massacre. Il savait que les Serpentards n'hésiteraient pas à user de ce qu'ils connaissaient de pire. Son regard croisa celui de Draco dans lequel il lut un mélange de peur, d'excitation et de haine. Mais en même temps il y avait... autre chose. Il n'aurait pas su dire quoi mais cela l'intrigua, et même l'inquiéta. Soudain, une idée jaillit dans son esprit. Il leva sa baguette et la dirigea vers le plafond du wagon, juste au dessus des trois Serpentards.

- Aqua Tumbare, cria-t-il.

Avant que ses opposants ne riposte, des trombes d'eaux se déversèrent sur eux. En quelques secondes ils furent trempés jusqu'aux os. Crabe et Goyle échangèrent un regard avant de s'enfuir, laissant Malefoy seul. Ce dernier avait à présent deux baguettes pointées sur lui. Il retint une insulte et baissa sa baguette.

- Tu me le paiera Potter, grogna-t-il avant de sortir.

Ron regarda son ami, admiratif.

- Aquare Tumban? Mais il sort d'où ce sort?*

- Aqua Tumbare, le corrigea Harry. Je l'ai appris pendant la coupe des trois sorciers. Hermione pensait que ça me serait utile.

- Elle a eu raison. C'est très utile contre Malefoy. Il faudra que tu me l'apprennes.

A ce moment, Hermione et Ginny entrèrent dans le compartiment, un sourire étonné sur les lèvres.

- On vient de voir Crabe et Goyle trempés comme s'ils sortaient du Lac, dit la rouquine.

- Et Malefoy les suivait dans le même état. Et il n'avait pas l'air content du tout. On a suivi leurs traces qui mènent jusqu'ici, compléta Hermione. Que s'est-il passé.

- Aqua Tumbare, répondit simplement Harry.

Aussitôt Hermione éclata de rire. Ginny la regarda interloquée.

- Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer, demanda-t-elle alors que son frère commençait à rire avec son amie.

- Bien sur, répondit doucement Harry. Aqua Tumbare est un sort pour faire pleuvoir où tu veux quand tu veux. L'effet est quand même limité dans le temps et l'espace mais ça a suffit pour décourager Malefoy et ses deux gorilles de nous embêter.

Ginny commença à sourire, et fit un clin d'oeil à l'attrapeur. En voyant cela, ce dernier sentit son coeur se serrer. Si elle ne l'avait pas jeté plusieurs jours plus tôt, ce clin d'oeil aurait pu signifier autre chose. Il détourna le regard et alla s'asseoir près de la fenêtre.

Il sentit une larme lui venir aux yeux. Mais il se retint de pleurer. Les larmes n'arrangeraient rien pour lui et Ginny, et ne pourraient pas changer les sentiments que li portait la rouquine. Elles ne pouvaient pas le ramener en arrière jusqu'à cette nuit où il l'avait embrassé.

Il ferma les yeux, essayant d'enfouir sa douleur et ses larmes au plus profond de lui même. S'il réagissait ainsi à chaque fois qu'il voyait Ginny le regarder, l'année serait beaucoup plus difficile. Lorsqu'il fut calmé quelques instants plus tard, il rouvrit les yeux pour voir trois regards braqués sur lui. Il avait complètement oublié ses compagnons de voyages qui le regardaient avec un mélange d'inquiétude et d'étonnement.

Ginny se mordit la lèvre inférieure, voulant visiblement dire quelque chose, mais se retint au dernier moment. Ron s'avança vers lui et demanda :

- Ca va Harry?

- Bien sur, rétorqua ce dernier. Pourquoi ça n'irait pas.

A peine eut-il prononcé ces mots que Ginny sortit précipitamment du compartiment. Les trois jeunes gens se regardèrent, interloqués.

- Qu'est ce que j'ai dit, murmura le jeune Gryffondor.

Hermione le regarda sans comprendre. Elle secoua la tête avant de partir à la suite de Ginny.

- Ron, c'est quand même elle qui m'a jeté non?

Son ami haussa les épaules en signe d'impuissance.

- Que veux tu que je te dise. De toute façon Ginny est bizarre ces derniers temps. Une fois par mois elle s'enferme dans sa chambre et ne parle à personne sauf à Maman.

Quelques minutes plus tard, Ginny et Hermione revinrent dans le compartiment, mais le reste du voyage se fit dans un silence absolu.

Une fois le Poudlard Express arrivé à la gare de Pré au Lard, les quatre jeunes gens prirent une calèche qui les conduisit jusqu'au château de Poudlard, où une nouvelle année les attendait.

***

Lorsque les quatre camarades entrèrent dans la grande salle, celle-ci était déjà à moitié pleine. Ils s'installèrent à la table des Gryffondors et Harry tourna son regard vers la table des professeurs. Comme chaque année, ils devaient avoir un nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal. D'ailleurs, il y avait un sorcier qu'il ne reconnut pas, discutant avec Dumbledore.

Il était vêtu d'une robe bleue sombre, aux manches noirs parsemées de runes celtiques. Il portait sur la tête une sorte de capuchon assortie à la couleur de sa robe qui recouvrait toute la partie supérieure de son visage. Harry plissa les yeux pour essayer de distinguer les traits du nouveau professeur, en vain.

C'est à ce moment que le professeur Mc Gonagall entra, suivie d'une trentaine d'élèves qui entraient en première année. La plupart jetaient des regards inquiets autour d'eux, ou admiraient la beauté du faux plafond qui représentait une nuit étoilée. Certains chuchotaient entre eux, redoutant les épreuves qu'ils pensaient subir. Tous les ans c'était la même chose. Les anciens racontaient des horreurs sur la cérémonie de Répartition. Heureusement cette épreuve était beaucoup plus facile que ce à quoi s'attendent la plupart des nouveaux élèves.

Le professeur de Métamorphose s'arrêta devant la table des professeurs où attendaient un parchemin avec la liste des noms, et le Choixpeau qui répartissait les élèves dans les quatre maisons de Poudlard : Serdaigle, Pouffsoufle, Gryffondor et Serpentard.

Le Choixpeau commença à s'agiter. Il toussota deux fois pour s'éclaircir la gorge (Non, pensa Harry, il n'a pas de gorge), puis commença à parler d'un ton monocorde.

Chaque année dans vos pensées, Je peux lire tous vos secrets, Vos défauts, vos qualités, Pour choisir vos destinées.

Où donc allez vous aller ? C'est à moi de décider.

Des quatre maisons présentées, Je sais laquelle vous sied.

Pour les ambitieux, les rusés, Serpentard est le choix parfait.

Les courageux, forts de l'amitié, A Gryffondor poseront leurs pieds.

Une soif de connaissance à calmer, Seul Serdaigle pourra l'apaiser.

Pouffsoufle aime la loyauté, Et le travail acharné.

Venez donc à moi vous confier, Sur votre chef laissez moi me poser, Lire en vous, où vos pas sont tracés, Choisir quelle voie vous est réservée.

Une fois le poème terminé, tous les élèves applaudirent. Lorsque le calme revint, Mc Gonagall leva le parchemin qu'elle avait à la main, et commença à appeler les élèves uns par uns.

- Alice Anley!

La jeune fille, aux longs cheveux bruns, avança en tremblant. Mc Gonagall posa le Choixpeau sur la tête de la brune, qui trembla un peu plus. Après quelques secondes, la voix du Choixpeau emplit la salle :

- Serpentard!

La jeune fille se releva et couru rejoindre la table des Serpentards qui l'applaudissait. Harry la suivi des yeux lorsqu'elle s'assit à côté de Pansy Parkinson.

Soudain son regard croisa celui de Malefoy. Et il revit dans ses yeux la lueur qui l'avait inquiété quelques heures plus tôt, dans le Poudlard Express. Soudain, une des paroles de son ennemi lui revint en mémoire. "Au fait Potter, ce n'est pas trop dur de se faire jeter par la soeur de son meilleur ami au bout d'une heure et demi." Comment Malefoy pouvait savoir ce qui s'était passé avec Ginny. C'était impossible. Lui et elle avaient été seuls dans la chambre de la jeune fille lorsqu'elle lui avait dit qu'elle n'avait pas les mêmes sentiments que lui, non? Quand bien même quelqu'un les auraient entendus, cela n'aurait pu être qu'un membre de la famille Weasley. Aucun d'eux ne serait aller voir Malefoy pour lui expliquer. De toute manière, seul Ron où Hermione aurait pu lui en parler dans le train.

Ou alors Ginny. Ginny serait-elle passé à l'ennemi. Non. Pas Ginny. Pas la douce et timide Ginny. Pas la fille sensuelle et sensible qu'il avait tenue dans ses bras, qu'il avait embrassé... Non jamais elle n'aurait pu le trahir de cette façon. Mais en même temps, il n'aurait jamais pensé qu'elle puisse le jeter comme elle l'avait fait.

Harry fut stoppé dans sa réflexion par la voix forte de Dumbledore.

- Chers élèves, la nouvelle année vient de commencer. Je voudrais donc vous rappeler que la forêt interdite est, comme son nom l'indique, interdite. Je vous recommande vivement de ne pas y aller sauf si vous avez des envies de suicide. Je voudrais également vous présenter votre nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal, j'ai nommé le professeur Obys.

L'intéressé se leva et enleva son capuchon, permettant à chacun de regarder son visage. Son regard croisa celui de Harry et il lui fit un léger clin d'oeil. Puis il se rassit, laissant Dumbledore finir son discours.

- Bien, je crois que je n'ai plus rien à dire, si ce n'est deux mots. Bon appétit.

Aussitôt, une abondance de nourritures surgit dans les plats dorés. Les élèves commencèrent à se servir, arborant tous un large sourire. Excepté Harry dont le regard ne quittait pas le nouveau professeur, celui qui lui avait donné la boite sur le chemin de Traverse. Mais ce dernier ne le regarda plus de la soirée.

Finalement Harry se décida à manger. Les questions se succédaient dans son esprit sans qu'il y trouve de réponse.

*** A suivre.

Qui est Eldyn Obys? Qui a vendu la mèche à Draco? Pourquoi Ginny a-t-elle agit si cruellement? Vous le saurez au prochain épisode. bientôt.

* Désolé pour ce jeu de mots débile indépendant de ma volonté :)