Disclaimer : Les personnages ne sont toujours pas à moi, sauf Eldyn Obys, par contre l'idée sort entièrement de mon esprit troublé par des cours de math trop durs. Ps : merci à Ramms+ein, Daft Punk et Adiemus que j'ai écouté pendant que j'écrivais cette fanfic.

Bonne lecture

L'énigme de la Prophétie.

Chapitre 3

Harry se réveilla au son désagréable de Ron qui lui hurlait dans les oreilles.

- DEBOUT HARRY!!!!!

Harry chercha ses lunettes sur la table de nuit et les mis. Il se redressa sur son lit, et regarda autour de lui. Le dortoir était vide à l'exception de Ron, habillé, avec son sac de cours sur l'épaule.

- Dépêche toi Harry on va être en retard! Ca fait une demi-heure que j'essaye de te réveiller.

Harry demanda d'une voix endormie :

- Quelle heure il est?

- Harry il est huit heure, s'écria son ami. Le cours de Défense contre les forces du mal vient de commencer.

Aussitôt Harry réalisa l'urgence de la situation. Il enfila du plus vite qu'il le pouvait ses vêtements, tandis que Ron le regardait, impuissant. Finalement, cinq minutes plus tard, ils couraient à travers les couloirs du château en direction de leur salle de classe.

Harry se demanda comment il avait fait pour se réveiller aussi tard. Il se souvint alors de la veille, juste après le dîner et la cérémonie de répartition. Il avait passé une bonne partie de la nuit à chercher des réponses à ses questions. Sur Ginny, sur Draco, sur Eldyn Obys. Finalement il s'était endormi de fatigue à force de se tourner et se retourner dans son lit. Mais les questions étaient toujours dans un recoin de son esprit et il se promit d'y réfléchir plus tard.

Ils arrivèrent, essoufflés, devant la porte du cours de Défense contre les forces du mal. Harry et Ron échangèrent un regard inquiet avant de frapper à la porte. La voix du professeur leur parvint clairement à travers la lourde porte de chêne.

- Entrez.

Les deux élèves s'exécutèrent. Ils entrèrent dans la classe et tous les regards se tournèrent vers eux. Le professeur Obys s'approcha lentement avec un demi-sourire.

- Messieurs Potter et Weasley. On a eu une petite panne de réveil ce matin?

Les deux jeunes gens baissèrent la tête.

- C'est de ma faute monsieur, murmura Harry. Je ne me suis pas réveillé à temps. Ron est resté avec moi pour ne pas que je sois en retard.

Le professeur les regarda d'un air amusé.

- Pourquoi garder cet air sérieux. Je ne vais pas vous tuer. Allez rejoindre vos places. Mais que cela ne se reproduise plus.

Harry et Ron se dirigèrent rapidement vers leurs places et sortirent leurs affaires. Le professeur parcouru la classe du regard, puis reprit son cours.

- Bien. Comme je le disais à vos camarades, un mage noir peut se servir de tout et n'importe quoi pour arriver à ses fins. C'est pour cela que vous devez prévoir l'imprévisible. Mr Weasley. Voulez vous bien vous prêter à une petite expérience.

Ron rougit, mais leva fièrement la tête et acquiesça.

- Bien venez me rejoindre ici.

Ron se leva et alla à côté du professeur. A nouveau, tous les regards étaient tournés vers lui.

- Je vais vous montrer comment pense un mage noir. Quelqu'un peut-il me donner un exemple de sort facile.

Aussitôt la main d'Hermione fut en l'air au dessus de sa tête.

- Oui Mlle Granger?

- Wingardium Leviosa, le sort de lévitation, répondit la jeune fille en souriant.

- Oui, murmura le professeur pensif. Oui c'est un très bon exemple. Un sort simple, à la portée de n'importe quel sorcier. Un sortilège amusant et utile. Mais qui peut aussi servir d'arme, une arme redoutable.

Ron, tout comme Harry et Hermione, devina ce qu'il allait se passer. Ils avaient réussi à terrasser un Troll pendant leur première année grâce à ce sort.

Le professeur Obys sortit sa baguette de sa ceinture et la dirigea vers un oreiller posé sur son bureau. Il murmura lentement "Wingardium Leviosa" et le coussin s'éleva dans les airs. Il décrivit quelques courbes dans la classe, sous le regard amusé des élèves, avant d'atterrir dans la figure de Ron. Celui-ci chancela et faillit tomber mais fut rattrapé par la main puissante du professeur. En voyant leur camarade dans cette position, tous les élèves éclatèrent de rire.

- Très drôle hein, murmura le professeur sans sourire. Mlle Brown, vous trouvez cela amusant n'est-ce pas?

- Heu... oui, répondit timidement Lavande.

- Mr Weasley, trouvez vous cela drôle?

- Pas très, grommela ce dernier.

- Merci, vous pouvez retourner à votre place.

Ron ne se fit pas prier deux fois et retourna s'asseoir à côté d'Harry et Hermione.

- Je suppose qu'aucun de vous n'aurait aimé être à la place de Mr Weasley. Certes, ici, vous n'avez qu'une légère humiliation devant vos camarades, mais imaginez qu'au lieu d'utiliser un oreiller j'ai choisi de lancer une chaise sur votre camarade. Où un cognard, un couteau. Imaginez les conséquences qu'un si petit sort peut avoir. Si j'avais lancé un roc sur votre ami, cela aurait été sûrement moins drôle, pour vous comme pour lui. Mais je n'ai pas tenu à l'abîmer, c'est pour cela que j'ai prit un oreiller.

Quelques élèves sourirent à cette remarque.

- Il faut que vous vous rendiez compte qu'un mage noir peut utiliser n'importe quel sort contre vous. Et souvent, il utilisera les plus simples d'une façon que vous n'imaginerez même pas. Je vais essayer de vous apprendre à anticiper ce genre d'événement et à réagir en fonction.

Les élèves passèrent le reste de l'heure à noter les conseils que leur donnait le professeur Obys. A la fin du cours, ce dernier s'écria :

- Bien. Ce sera tout pour aujourd'hui. 10 points pour Mr Weasley pour son aimable participation et... oui, 10 points à Mlle Granger qui a aimablement répondu à toutes mes questions, ajouta-t-il en lançant un clin d'oeil à la jeune fille, qui baissa les yeux en rosissant. Bien vous pouvez sortir. Sauf Mr Potter.

Tandis que les élèves rangeaient leurs affaires en silence, Harry lança un regard curieux vers le professeur qui notait quelques mots sur un parchemin. Il attendit que tout le monde soit parti avant de poser sa plume et de se diriger vers le jeune homme.

- Vous voulez me parler, demanda timidement Harry. Si c'est pour le retard je vous promets que cela ne se reproduira plus.

- Dis moi, Harry. Le paquet que je t'ai donné sur le chemin de traverse, tu l'as toujours? demanda Eldyn Obys, ignorant la question.

- Oui. Il est là haut dans mon dortoir.

- Tu as essayé de l'ouvrir?

Harry hésita avant de hocher la tête.

- Mais je n'ai pas réussi, s'empressa-t-il d'ajouter.

- Je sais. Seul un très grand sorcier pourra l'ouvrir. Non pas que tu n'en es pas un mais tu n'as pas encore fini tes études. Tu n'as pas encore la connaissance nécessaire pour l'ouvrir.

- Alors pourquoi me l'avez vous donné? Qu'est ce qu'il y a dedans?

- Il y a dans cette boite quelque chose de très puissant. Ne m'en demande pas plus je n'ai pas le droit de te le dire. Quand à ta première question, je te l'ai donné pour deux raisons. D'abord parce que il ne doit pas tomber entre les mains de certaines personnes et je sais qu'avec toi il sera en sécurité. Et aussi par ce qu'il te revient. Et je ne peux pas non plus te dire pourquoi.

Le professeur se tus un instant, les yeux dans le vide. Puis il secoua la tête, essayant de faire sortir une idée désagréable de son esprit.

- Harry, reprit-il. Je vais te demander de n'en parler à personne. Enfin au moins de personne possible et seulement à des gens en qui tu as confiance. Et n'essaye plus de l'ouvrir. Comme tout ce qui est puissant, le contenu de cette boite est très difficile à contrôler.

Harry hocha la tête d'un air gêné. Il ouvrit la bouche, puis la referma, essayant visiblement de dire quelque chose. Finalement il demanda :

- Professeur. J'ai l'impression de vous avoir déjà vu quelque part mais je n'arrive pas à me souvenir... Je veux dire j'ai l'impression de vous avoir rencontré avant l'autre jour, sur le chemin de Traverse.

Eldyn Obys soupira, évitant le regard du jeune homme. Pendant quelques secondes, ils restèrent immobiles, puis le professeur commença à faire les cent pas dans la salle de classe.

- Je savais que ce jour viendrait, quand j'ai accepté d'être professeur ici, je savais que l'on se verrait, que tu te douterais de quelque chose. Je savais que tu remarquerais ma ressemblance avec...

Sa voix n'était plus devenue qu'un murmure inaudible. Harry attendit que le professeur continue.

- Nous nous sommes rencontrés il y a longtemps, presque 17 ans. Tu n'avais que six mois à l'époque. Tu avait déjà les cheveux noirs et en bataille, comme ton père. Et tes yeux verts qui s'ouvraient par moment, regardant autour de toi avec curiosité. Les mêmes yeux que ta mère. Je devais avoir onze ans à l'époque. J'étais en première année à Poudlard. C'était pendant les vacances de Noël.

Le coeur de Harry se serra en l'entendant parler de ses parents ainsi. Et en regardant mieux le professeur, la sensation qu'il avait eue se confirmait. Son visage lui faisait penser à...

- Professeur Obys!

La voix du professeur Rogue résonna dans la pièce

- Et le jeune Potter, compléta le professeur de Potion avec un léger dégoût dans la voix. Déjà en train d'ajouter un professeur à votre fan club. Vous m'excuserez j'espère si je n'y adhère pas.

Harry sentit ses joues chauffer, et la colère monter en lui, mais ne répondit rien.

- Vous avez un cours il me semble. Vous n'allez tout de même pas être en retard à tous les cours non.

Harry récupéra ses affaires en silence et se dirigea vers la tour où il avait cours de Divination. Soudain il s'arrêta. Quelque chose clochait, sans qu'il arrive à trouver quoi. Un nouveau flot de colère et de frustration monta en lui. Le professeur Obys allait lui dire quelque chose d'important mais le professeur Rogue était arrivé à cet instant. Juste quand Eldyn lui disait qu'il s'était rencontré 17 ans plus tôt.

Sans s'en rendre compte, Harry arriva sous la trappe qui menait à la salle de divination. Il l'ouvrit et monta dans le grenier qui servait de salle de classe. La pièce était plongée dans la pénombre, à cause des rideaux tirés devant toutes les fenêtres. Le professeur Trelawney avait expliquée l'année d'avant que la lumière trop forte du soleil perturbait son "troisième oeil". Les élèves étaient assis deux par deux sur des poufs, et sur toutes les tables il vit des jeux de cartes. Il senti une présence derrière lui et se retourna.

C'était le professeur Trelawney qui avançait vers lui. Elle portait un châle orné de paillettes, une grande paire de lunettes qui agrandissaient ses yeux. Ses bras longs et minces portaient de nombreuses bagues et bracelets, et des perles entouraient son cou. Harry remarqua que Parvati Patil et Lavande Brown était assise juste devant le fauteuil du professeur. Depuis le premier cours en troisième année, elles lui vouaient une admiration incroyable, et prenaient très aux sérieux toutes ses prédictions.

- Excusez moi professeur, commença Harry, je... j'étais avec le professeur de Défense contre les Forces du Mal.

- Je sais, murmura le professeur en faisant geste de la main, comme si elle voulait se débarrasser d'une mouche. Allez vous asseoir avec Mr Weasley.

Harry s'exécuta. Lorsqu'il fut assis, Ron se pencha vers lui et demanda :

- Qu'est ce qu'il voulait?

- Je te raconterais. Je ne peux pas t'en parler ici.

Ron hocha la tête en battant le jeu de tarot. Puis il s'arrêta un instant, avec un large sourire sur le visage.

- Qu'est-ce qu'il y a, demanda son ami.

- Je te paris cinq gallions qu'elle prédit ta mort dans les dix minutes qui suivent.

Harry laissa s'échapper un soupir. C'était un pari perdu d'avance. Depuis leur troisième année, l'année où ils avaient commencé la divination, le professeur Trelawney prédisait la mort de Harry régulièrement. Et toujours lorsqu'ils commençaient une nouvelle forme de divination, comme c'était le cas avec le jeu de tarot.

- D'accord, murmura-t-il, pari tenu.

- Bien, dit le professeur Trelawney à ce moment là. Ouvrez vos livre "La Divination par tirage, Rune et Tarots" à la page 13. Vous allez chacun votre tour faire un tirage simple à 5 cartes pour votre camarade. Puis vous échangerez les rôles. Tout est expliqué dans votre livre, mais si vous avez la moindre question, appelez moi.

Aussitôt, Lavande et Parvati levèrent la main, presque en même temps. Ron soupira et étala les cartes devant lui, en gardant un oeil sur son livre ouvert, posé sur ses genoux.

- Vas y, dit-il à son ami. Tire cinq cartes.

Harry déplaça lentement sa main à quelques centimètres au dessus des cartes, ne sachant lesquelles choisir. Finalement il posa le doigt sur l'une d'elle et la dégagea des autres cartes. Puis il recommença l'opération plusieurs fois, sous le regard amusé de Ron. Finalement, il eut cinq cartes, faces cachées, disposées devant lui. Ron retourna la première.

- Les muses, dit-il avant de chercher la signification dans son livre. Une femme occupe tes pensées. Elle est inaccessible.

- Ca c'est pas dur à deviner. Je n'ai pas besoin de cartes pour me dire que je pense à Ginny et qu'elle est inaccessible.

Ron lui lança un regard sombre et retourna la seconde carte.

- Le rôdeur. Une personne qui te veux du mal, et qui t'en veut personnellement.

- Malefoy. C'est à cause de moi que son père est mort. Dis moi, la divination n'est elle pas censé m'apprendre quelque chose que j'ignore?

Ron sourit en retournant la troisième carte.

- La croisée des chemins. Des choix s'offrent à toi et tu hésites. L'influence des muses t'empêche de voir la réalité.

- Quel genre de choix, demanda Harry.

- Je ne sais pas, c'est tout ce qu'ils disent dans le bouquin. Il retourna la quatrième carte. La tempête. Tu as des ennuis qui vont te tomber sur le coin du nez... Tu crois que ça compte comme un présage de mort, demanda-t-il inquiet.

- Non, répondit on ami en souriant. Je crois juste que mes retards vont faire perdre des points à Gryffondor et qu'on va avoir du mal à gagner au Quidditch cette année. Sans compter les cours de Rogue.

Ron s'esclaffa et tendit la main vers la dernière carte. Mais la main du professeur Trelawney, qui était apparu de nulle part, saisit la carte en premier. Le professeur leva lentement la carte en la retournant. Et elle la lâcha aussitôt comme si elle s'était brûlée. La carte retomba sur la table, face visible. Harry déglutit, tandis que Ron laissait son livre s'échapper de ses mains.

- Le Pendu, s'écria Trelawney. Elle jeta un coup d'oeil sur les quatre autres cartes et ajouta. Le pendu, associé à la tempête et au Rôdeur!!! Mon pauvre Harry. Vous êtes en danger de mort. Prenez garde à vous. un esprit maléfique veut vous nuire, et votre avenir est très sombre... Le pendu... signifie... la mort.

Elle s'arrêta et chercha à reprendre sa respiration. Lavande et Parvati avaient le regard retourné vers leur professeur préféré et un masque de peur et d'horreur vint couvrir leur visage en posant les yeux sur Harry. Les autres élèves s'arrêtèrent un instant, mais en voyant le spectacle habituel de Trelawney prédisant la mort d'Harry, qui n'était toujours pas arrivée, ils replongèrent dans leurs cartes et leurs livres. Trelawney secoua la tête et s'éloigna rapidement de Harry et de son ami.

Ron lança un sourire amusé à Harry et murmura :

- Sept minutes et 32 secondes. Tu me dois cinq gallions d'or.

Harry feignit un instant la déception puis, incapable de garder son sérieux, rendit un sourire à son ami.

***

Au dîner ce soir là, Harry ne mangea rien. Il sentait une terrible douleur dans sa tête, qui pour une fois n'avait rien à voir avec sa cicatrice. Non, en fait, tout se bousculait dans son esprit. Il chercha des yeux Eldyn Obys à la table des professeurs. Leurs regards se croisèrent un court instant mais le professeur de Défense contre les Forces du Mal tourna la tête, rompant le contact.

Harry bouillait intérieurement. Il avait été sur le point de lui révéler quelque chose d'important sur leur rencontre, 17 ans plus tôt. Mais il ne pouvait attendre le prochain cours pour avoir le fin mot de l'histoire. Il voulait savoir pourquoi ils s'étaient rencontrés 17 ans plus tôt, alors qu'il n'était qu'un bébé. La seule personne qui connaissait ses parents était Sirius Black, son parrain. Mais celui ci était mort lors du combat final contre Voldemort, l'année précédente.

Il n'avait plus personne pour lui parler de sa famille. Il n'avait aucun souvenir d'eux, à part un album photo que lui avait offert Hagrid pendant sa première année. Mais il n'avait plus personne pour lui raconter comment James et Lily Potter étaient à l'école, pour décrire son père pendant les matchs de Quidditch.

Soudain une idée germa dans son esprit. C'était si simple et en même temps... Il se souvenait enfin où il avait vu le visage du professeur. Harry se leva précipitamment sous le regard inquiet de Ron et Hermione, et quitta la Grande salle. Il courut vers la tour des Gryffondor et ne s'arrêta que lorsqu'il fut arrivé devant le portrait de la grosse dame.

- Calembredaine, murmura-t-il, essoufflé.

le tableau pivota, laissant Harry entrer dans la salle commune où un feu brûlait dans la cheminée. Il monta les escaliers quatre à quatre jusqu'à son dortoir. Il fouilla quelques secondes dans sa malle avant de trouver ce qu'il cherchait. Son album photo. Il alla s'allonger sur son lit et ouvrit l'album. Il le feuilleta jusqu'à une page qu'il avait souvent regardée. Le mariage de ses parents. Il revit un instant la photo ou son père et sa mère s'embrassait, sa mère dans une superbe robe blanche et son père en costume. Derrière eux, Sirius Black souriait en leur lançant des poignées de riz.

Une larme coula sur sa joue. Il l'essuya du revers de la main et passa à une autre photo. Oui, c'était celle là. Deux couples et un petit garçon d'une dizaine d'année. Le premier couple, il le reconnu facilement : James et Lily Potter, ses parents. L'autre couple lui était inconnu même s'il lui semblait familier. Et le garçon, Harry était sûr que c'était lui, Eldyn Obys. Il avait déjà les cheveux longs attachés en queue de cheval, et il lançait des sourires charmeurs à l'appareil photo, avec de temps en temps un clin d'oeil.

Ainsi, il était déjà là au mariage de ses parents. Harry continua à regarder les photos, celles de ses parents et celles, plus récentes, de lui et de ses amis. Et cette photo, prises quelques semaines plus tôt, avec tous les membres de la famille Weasley.

Lorsque Ron rentra dans le dortoir une heure plus tard, Harry dormait, la tête sur son album ouvert sur la dernière page, où il y avait une photo des trois amis, Harry, Hermione et Ron. Ron sourit, prit l'album et le rangea dans la malle de son ami. Puis il prit une couverture et en couvrit son ami, en essayant de ne pas le réveiller. Puis il se changea et alla dans son propre lit. Quelques minutes plus tard, il dormait aussi.

***

C'est tout pour cette fois...

De plus, la semaine prochaine, je fait du ski donc vous n'aurez pas d'update avant au moins le mercredi d'après (le 5 mars je crois)... En attendant si vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.

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