Disclaimer : Bon Persos pas à moi sauf Eldyn Obys et Lionel Bliniks. Et
l'histoire vient de mon imagination sans bornes.
Merci à tous pour vos reviews, continuez comme ça. Et merci à mon cher prof de math, le "maître des impôts" (ce qui connaissent reconnaîtrons) qui m'a bercé pendant que j'écrivais le brouillon de ce chapitre.
***
L'énigme de la Prophétie.
Chapitre 3
Au soir d'Halloween, dans une forêt au nord de l'Angleterre, cinq personnes entièrement vêtues de noir attendaient autour d'un feu de camp. Trois d'entre elle étaient assis à terre, le regard perdu dans les flammes, un autre était adossé à un tronc d'arbre, et jouait avec une dague, et le dernier, un homme à la forte corpulence et aux cheveux bruns, avec une mèche blanche qui pendait devant son visage, faisait les cents pas, s'arrêtant de temps en temps pour regarder sa montre en grommelant.
Soudain, ils tendirent l'oreille en même temps. Un craquement provint d'un buisson. Aussitôt, cinq baguettes surgirent des capes des hommes et furent pointées vers le buisson, d'où sortit un petit homme chauve et maigre, traînant derrière lui quelque chose qui ressemblait à un sac. Les cinq baguettes réintégrèrent leur place dans les vêtements des cinq sorciers. L'homme à la mèche blanche, visiblement le chef, s'approcha du nouveau venu et lui serra la mais. Une main en argent.
- Content de te voir mon ami. Tu l'as? demanda-t-il.
Le chauve hocha la tête et sortit un petit paquet de sa cape. Il la tendit vers l'autre, qui la saisit délicatement, avec un regard d'admiration et d'envie.
- Notre ami à Poudlard me l'a donné il y a une heure à peine, ajouta le chauve. J'ai transplané dès que j'ai pu.
- Et ça, qu'est-ce ce que c'est? demanda un des hommes en désignant le sac.
- Un rôdeur. Je l'ai stupéfixé en le voyant fureter dans le coin.
Un sourire sadique apparut sur le visage de l'homme à la mèche blanche. Il s'agenouilla à côté du corps et sortit sa baguette et la pointa sur le rôdeur.
- Bien, voyons ce qu'il a à nous dire. Enervatum.
Le corps se mit à bouger lentement. L'homme releva la tête et regarda autour de lui. Il passa une main dans ses cheveux roux.
- Bonjour... Enfin bonsoir, dit, sarcastique, l'homme, sans baisser sa baguette.
L'intrus essaya de se relever mais deux sorciers le maintinrent à terre. Le sorcier à la mèche blanche murmura :
- Dis moi, jeune ami, sais tu qui je suis?
Le roux lança un regard meurtrier au sorcier.
- Oh oui, je sais qui vous êtes. Lionel Bliniks! Le plus meurtrier de tous les Mangemorts, et l'un des rares qui soit encore libre. Et par dessus tout vous êtes le...
- Oh... Mais je vous reconnais, coupa le sorcier. Ne nous sommes pas déjà croisé, au ministère de la Magie? Si, vous discutiez avec cet imbécile de... comment s'appelait-il déjà? Ah oui, Fudge. Quel dommage qu'il nous ait quitté si rapidement.
Le jeune homme retint une réplique et se contenta de fixer le paquet posé sur le sol. Bliniks, voyant son regard, saisit le paquet et en sortit un coffre d'acajou, orné d'inscriptions.
- Savez vous ce que contient cette petite boite?
L'intrus déglutit tandis que le sorcier parcourait des yeux les contours de la boite.
- Où avez vous eu ça?
- Disons qu'un ami connaissait le possesseur de cet objet, et le lui a... emprunté.
Il se leva et commença à psalmodier une incantation. La boite commença à briller. Les sorciers s'écartèrent de lui instinctivement, visiblement mal à l'aise. Au bout d'un moment, Bliniks se tu. De minuscules particules de lumières commencèrent à tourner autour de ses mains et de la boite. Finalement la lumière s'éteignit. Bliniks ouvrit les yeux, qu'il avait fermé pendant son étrange rituel, et observa la boite étonné. D'une main, il souleva le couvercle, apparemment sans aucun effort. Il plongea alors sa main dans la boite et en sortit une sphère bleutée et mouvante, comme une bulle d'eau. Les sorciers autour de lui tombèrent les uns après les autres, se tordant de douleur, alors qu'il levait la sphère vers le ciel. Le chauve s'éloigna de quelques pas pour vomir. Le roux, qui se trouvait juste à côté de Bliniks, serra les dents. Le sorcier à la mèche blanche reposa la sphère dans la boite et ferma le couvercle.
- Intéressant, murmura-t-il.
Il regarda l'intrus et dit :
- Alors, vous avez aimé?
- La sphère de Lindam...
- Sympa comme jouet non?
- Je sais ce que vous voulez en faire mais vous n'y arriverez pas. Il vous manque le deuxième objet dont parle la prophétie. Et celui la vous ne l'aurez jamais.
- Oh ne t'inquiètes pas, je ne tarderais pas à l'obtenir. J'ai beaucoup de relations. Quant à vous... Je vais m'amuser un peu avec vous.
Il reprit la sphère dans sa main et murmura Carcer Damnum. Une lueur bleutée partit de la boule pour envelopper le jeune roux, qui se tordit de douleur en hurlant.
Au même moment, à plusieurs kilomètres de là, dans la grande salle du château de Poudlard, un jeune homme de 17 ans aux cheveux noirs de jais s'évanoui.
***
Ron et Hermione, en voyant leur ami tomber de sa chaise, se levèrent.
- Harry! Crièrent-ils d'une même voix.
La plupart des élèves tournèrent leur regard vers eux, interrompant leur repas d'Halloween. Le professeur Mc Gonagall se leva également, et voyant le jeune Gryffondor allongé sur le sol, sans connaissance, se précipita vers lui.
- Vite, allez chercher Madame Pomfresh, ordonna-t-elle à Hermione.
Moins de dix minutes plus tard, Harry était allongé dans un des lits de l'infirmerie. Mme Pomfresh était assise à ses côtés, une main sur son front. Elle se tourna vers Ron, Hermione et le professeur Mc Gonagall, qui étaient restés en retrait.
- je suis désolé, c'est plus grave que ce que je ne pensais, dit- elle. Il est dans ce que les Moldus appellent un coma.
- Un coma, s'écria Hermione. Mais... Vous pouvez faire quelque chose n'est-ce pas?
L'infirmière secoua la tête.
- Non c'est un des maux auxquels je ne peux pas remédier. Le coma pose de grands problèmes à notre médecine moderne. Quand aux Moldus, ils en savent encore moins sur le sujet.
- On ne peut rien faire, demanda Mc Gonagall.
- Juste veiller auprès de lui. Il faut qu'il y ait toujours quelqu'un auprès de lui, un ami si possible, qu'il voie un visage familier lorsqu'il se réveillera. Mais cela peut-être dans un jour comme dans un mois ou un an.
Ron, qui jusque là était resté silencieux, s'avança vers son ami. Il lui prit la main quelques instants et la serra dans la sienne, avant de la relâcher pour demanda à l'infirmière :
- Mais... Comment... Je veux dire, qu'est ce qui l'a mit dans cet état?
- Il y a plusieurs causes possibles pour un coma. Un coup violent à la tête, un choc émotionnel. Ou... le sortilège Doloris lancé par un sorcier très puissant. C'est ce qui est arrivé aux Londubats.
- Mais on était tous dans la grande, dit Hermione. On mangeait et il n'a pas été frappé ni pris pour cible par Malefoy ou personne d'autre.
- C'est vrai, renchérit Ron. On discutait avec Seamus du prochain match de Quidditch contre les Serpentards. Il s'est effondré d'un coup. Il n'y a pas eu de sortilège ou quoi que ce soit.
A ce moment, ils entendirent trois coups timides frappés à la porte.
- Entrez, dit Mc Gonagall d'une voix autoritaire.
La porte s'ouvrit sur Neville.
- Comment va Harry, demanda-t-il.
- Mal, répondit Hermione. Il est dans. le coma.
Elle renifla. Neville secoua la tête en regardant son camarade inconscient. Le silence s'installa dans l'infirmerie. Finalement, rassemblant ses esprits, Neville se tourna vers le directeur de la Maison Gryffondor et dit.
- Professeur, notre dortoir a été visité.
- Visité? Comment cela visité?
- Bah... Quelqu'un a fouillé notre dortoir.
- La tour de Gryffondor a été fouillée, s'écria Mc Gonagall.
- En fait, non. Juste notre dortoir, celui de Dean, Seamus, Harry Ron et moi. Tout a été mit sens dessus dessous.
- Qui... Qui, bégaya le professeur de Métamorphose. C'est... Inadmissible. Weasley, Londubat, retournez à votre dortoir et rangez tout. Et prévenez moi s'il vous manque quelque chose. Je serais chez le directeur.
Elle sortit en grommelant, suivit par Madame Pomfresh. Neville s'adressa à Ron :
- Si tu veux, on peut s'occuper de tes affaires... et de celles d'Harry. Si tu préfère rester avec lui, je comprends...
Ron soupira avant de répondre :
- Non... Vas-y, je vous rejoins dans cinq minutes. *
Neville sortit de la pièce après avoir lancé un regard réconfortant à Ron et Hermione. Les deux jeunes gens, restés seuls avec leur ami, s'approchèrent de son chevet en silence. Le jeune homme posa sa main sur l'épaule de son amie. Et soudain, celle-ci laissa s'exprimer sa tristesse en explosant en sanglots. Ron hésita une seconde, avant de prendre Hermione dans ses bras pour la réconforter. La jeune fille posa sa tête sur l'épaule du rouquin et se laissa aller à ses pleurs.
Au bout de quelques minutes, les larmes de la jeune fille cessèrent. Elle murmura, sans quitter les bras du jeune homme :
- Désolé... je crois que j'ai mouillé ton uniforme.
- C'n'est pas grave Mione. Ce n'est pas grave.
Ils restèrent ainsi quelques instants, dans les bras l'un de l'autre, sans dire un mot. Finalement, Ron se racla la gorge et murmura :
- Hermione, je... je dois y aller... tu sais... ranger mon dortoir.
Il relâcha légèrement son étreinte. La jeune fille passa alors ses bras autour du cou de son ami, l'attira vers elle et lui déposa un rapide baiser sur les lèvres. Réalisant ce qui venait de se passer, elle quitta rapidement les bras du jeune homme. Ils étaient tous les deux aussi surpris de son geste inattendu.
Lentement, un sourire se dessina sur leur visage. Un même sourire, de complicité et d'un bonheur nouveau. Ron leva sa main pour caresser la joue de la jeune fille. Il s'approcha d'elle et l'embrassa lentement, dans un baiser plus long et plus passionné que le premier. Puis il s'adressa à Harry, même s'il ne l'entendait pas, sans quitter des yeux le regard d'Hermione :
- Tiens bon vieux. Tu n'as pas intérêt à nous lâcher comme ça. Guéris vite.
Il serra les mains de la jeune fille dans les sienne avant de quitter la pièce, non sans avoir échangé un dernier regard avec Hermione.
***
Une demi-heure plus tard, la porte de l'infirmerie s'ouvrit sur une jeune fille. Hermione, qui s'était endormie au chevet d'Harry, leva la tête pour découvrir le nouvel arrivant.
- Ginny, demanda-t-elle, visiblement étonnée.
- Comment va-t-il? Toujours...
Hermione hocha la tête sans un mot.
La jeune Weasley vint s'asseoir à côté d'Hermione sur le banc qu'avait installé Madame Pomfresh à côté du lit d'Harry. Hermione remarqua que la jeune fille avait les yeux rouges et gonflés.
- Tu veux que je te laisse seule... avec lui, demanda-t-elle.
Ginny hocha la tête.
- Ca ne te déranges pas, demanda-t-elle.
- Non. Je suis resté pour qu'il ne soit pas seul s'il se réveille. Je suppose qu'il ne verrait pas d'inconvénient à ce que ce soit toi.
Ginny se mordit la lèvre et se retint de dire quelque chose. Elle ferma les yeux et secoua la tête comme pour chasser une idée désagréable.
- Va te reposer, je reste avec lui, se contenta-t-elle d'ajouter.
Hermione s'étira, émit un vague sourire à l'attention de Ginny, puis quitta l'infirmerie.
Ginny prit une main d'Harry dans la sienne et s'agenouilla près de lui. Leurs visages n'étaient séparés que par quelques centimètres. Elle soupira.
- Harry. Je ne sais pas si tu m'entends mais... ça me fait du bien de te parler. A nouveau. Tu ne m'as presque pas adressé la parole depuis... ce matin... pendant les vacances... Juste après... Oh Harry! Je ne sais plus quoi penser. Ce soir là tu m'as dit que tu m'aimais, mais ensuite... Et puis après plus rien. Tu m'évites, tu détournes le regard à chaque fois que l'on se croise. Je n'arrive pas à comprendre. Est-ce que j'ai fait quelque chose de... mal? Je ne comprends pas. Et je n'ose en parler à personne, je ne veux pas qu'on se moque de moi. Une heure et demi, tu te rends compte.
Elle eut un petit rire, qui fut vite chassé par une larme de tristesse.
- Et maintenant tu tombe dans le coma, le jour où je voulais te parler pour... éclaircir les choses. A nouveau tu m'évite... Ce n'est pas de ta faute mais... Oh Harry... Pourquoi? Pourquoi m'as tu fait ça?...
Elle se tu. Une nouvelle larme coula sur sa joue, avant de tomber sur la main d'Harry qu'elle tenait toujours dans la sienne. Elle posa sa tête sur le torse du jeune homme, ferma les yeux, et s'endormit.
***
The End... pour le moment... Au prochain chapitre vous allez enfin savoir de quoi parle la prophétie. Et à quoi sert l'étrange boule bleue qu'a volé Bliniks. Enfin en partie, car si je révèle tout d'un coup, ça ne sera pas drôle.
Si jamais vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.
@+
Merci à tous pour vos reviews, continuez comme ça. Et merci à mon cher prof de math, le "maître des impôts" (ce qui connaissent reconnaîtrons) qui m'a bercé pendant que j'écrivais le brouillon de ce chapitre.
***
L'énigme de la Prophétie.
Chapitre 3
Au soir d'Halloween, dans une forêt au nord de l'Angleterre, cinq personnes entièrement vêtues de noir attendaient autour d'un feu de camp. Trois d'entre elle étaient assis à terre, le regard perdu dans les flammes, un autre était adossé à un tronc d'arbre, et jouait avec une dague, et le dernier, un homme à la forte corpulence et aux cheveux bruns, avec une mèche blanche qui pendait devant son visage, faisait les cents pas, s'arrêtant de temps en temps pour regarder sa montre en grommelant.
Soudain, ils tendirent l'oreille en même temps. Un craquement provint d'un buisson. Aussitôt, cinq baguettes surgirent des capes des hommes et furent pointées vers le buisson, d'où sortit un petit homme chauve et maigre, traînant derrière lui quelque chose qui ressemblait à un sac. Les cinq baguettes réintégrèrent leur place dans les vêtements des cinq sorciers. L'homme à la mèche blanche, visiblement le chef, s'approcha du nouveau venu et lui serra la mais. Une main en argent.
- Content de te voir mon ami. Tu l'as? demanda-t-il.
Le chauve hocha la tête et sortit un petit paquet de sa cape. Il la tendit vers l'autre, qui la saisit délicatement, avec un regard d'admiration et d'envie.
- Notre ami à Poudlard me l'a donné il y a une heure à peine, ajouta le chauve. J'ai transplané dès que j'ai pu.
- Et ça, qu'est-ce ce que c'est? demanda un des hommes en désignant le sac.
- Un rôdeur. Je l'ai stupéfixé en le voyant fureter dans le coin.
Un sourire sadique apparut sur le visage de l'homme à la mèche blanche. Il s'agenouilla à côté du corps et sortit sa baguette et la pointa sur le rôdeur.
- Bien, voyons ce qu'il a à nous dire. Enervatum.
Le corps se mit à bouger lentement. L'homme releva la tête et regarda autour de lui. Il passa une main dans ses cheveux roux.
- Bonjour... Enfin bonsoir, dit, sarcastique, l'homme, sans baisser sa baguette.
L'intrus essaya de se relever mais deux sorciers le maintinrent à terre. Le sorcier à la mèche blanche murmura :
- Dis moi, jeune ami, sais tu qui je suis?
Le roux lança un regard meurtrier au sorcier.
- Oh oui, je sais qui vous êtes. Lionel Bliniks! Le plus meurtrier de tous les Mangemorts, et l'un des rares qui soit encore libre. Et par dessus tout vous êtes le...
- Oh... Mais je vous reconnais, coupa le sorcier. Ne nous sommes pas déjà croisé, au ministère de la Magie? Si, vous discutiez avec cet imbécile de... comment s'appelait-il déjà? Ah oui, Fudge. Quel dommage qu'il nous ait quitté si rapidement.
Le jeune homme retint une réplique et se contenta de fixer le paquet posé sur le sol. Bliniks, voyant son regard, saisit le paquet et en sortit un coffre d'acajou, orné d'inscriptions.
- Savez vous ce que contient cette petite boite?
L'intrus déglutit tandis que le sorcier parcourait des yeux les contours de la boite.
- Où avez vous eu ça?
- Disons qu'un ami connaissait le possesseur de cet objet, et le lui a... emprunté.
Il se leva et commença à psalmodier une incantation. La boite commença à briller. Les sorciers s'écartèrent de lui instinctivement, visiblement mal à l'aise. Au bout d'un moment, Bliniks se tu. De minuscules particules de lumières commencèrent à tourner autour de ses mains et de la boite. Finalement la lumière s'éteignit. Bliniks ouvrit les yeux, qu'il avait fermé pendant son étrange rituel, et observa la boite étonné. D'une main, il souleva le couvercle, apparemment sans aucun effort. Il plongea alors sa main dans la boite et en sortit une sphère bleutée et mouvante, comme une bulle d'eau. Les sorciers autour de lui tombèrent les uns après les autres, se tordant de douleur, alors qu'il levait la sphère vers le ciel. Le chauve s'éloigna de quelques pas pour vomir. Le roux, qui se trouvait juste à côté de Bliniks, serra les dents. Le sorcier à la mèche blanche reposa la sphère dans la boite et ferma le couvercle.
- Intéressant, murmura-t-il.
Il regarda l'intrus et dit :
- Alors, vous avez aimé?
- La sphère de Lindam...
- Sympa comme jouet non?
- Je sais ce que vous voulez en faire mais vous n'y arriverez pas. Il vous manque le deuxième objet dont parle la prophétie. Et celui la vous ne l'aurez jamais.
- Oh ne t'inquiètes pas, je ne tarderais pas à l'obtenir. J'ai beaucoup de relations. Quant à vous... Je vais m'amuser un peu avec vous.
Il reprit la sphère dans sa main et murmura Carcer Damnum. Une lueur bleutée partit de la boule pour envelopper le jeune roux, qui se tordit de douleur en hurlant.
Au même moment, à plusieurs kilomètres de là, dans la grande salle du château de Poudlard, un jeune homme de 17 ans aux cheveux noirs de jais s'évanoui.
***
Ron et Hermione, en voyant leur ami tomber de sa chaise, se levèrent.
- Harry! Crièrent-ils d'une même voix.
La plupart des élèves tournèrent leur regard vers eux, interrompant leur repas d'Halloween. Le professeur Mc Gonagall se leva également, et voyant le jeune Gryffondor allongé sur le sol, sans connaissance, se précipita vers lui.
- Vite, allez chercher Madame Pomfresh, ordonna-t-elle à Hermione.
Moins de dix minutes plus tard, Harry était allongé dans un des lits de l'infirmerie. Mme Pomfresh était assise à ses côtés, une main sur son front. Elle se tourna vers Ron, Hermione et le professeur Mc Gonagall, qui étaient restés en retrait.
- je suis désolé, c'est plus grave que ce que je ne pensais, dit- elle. Il est dans ce que les Moldus appellent un coma.
- Un coma, s'écria Hermione. Mais... Vous pouvez faire quelque chose n'est-ce pas?
L'infirmière secoua la tête.
- Non c'est un des maux auxquels je ne peux pas remédier. Le coma pose de grands problèmes à notre médecine moderne. Quand aux Moldus, ils en savent encore moins sur le sujet.
- On ne peut rien faire, demanda Mc Gonagall.
- Juste veiller auprès de lui. Il faut qu'il y ait toujours quelqu'un auprès de lui, un ami si possible, qu'il voie un visage familier lorsqu'il se réveillera. Mais cela peut-être dans un jour comme dans un mois ou un an.
Ron, qui jusque là était resté silencieux, s'avança vers son ami. Il lui prit la main quelques instants et la serra dans la sienne, avant de la relâcher pour demanda à l'infirmière :
- Mais... Comment... Je veux dire, qu'est ce qui l'a mit dans cet état?
- Il y a plusieurs causes possibles pour un coma. Un coup violent à la tête, un choc émotionnel. Ou... le sortilège Doloris lancé par un sorcier très puissant. C'est ce qui est arrivé aux Londubats.
- Mais on était tous dans la grande, dit Hermione. On mangeait et il n'a pas été frappé ni pris pour cible par Malefoy ou personne d'autre.
- C'est vrai, renchérit Ron. On discutait avec Seamus du prochain match de Quidditch contre les Serpentards. Il s'est effondré d'un coup. Il n'y a pas eu de sortilège ou quoi que ce soit.
A ce moment, ils entendirent trois coups timides frappés à la porte.
- Entrez, dit Mc Gonagall d'une voix autoritaire.
La porte s'ouvrit sur Neville.
- Comment va Harry, demanda-t-il.
- Mal, répondit Hermione. Il est dans. le coma.
Elle renifla. Neville secoua la tête en regardant son camarade inconscient. Le silence s'installa dans l'infirmerie. Finalement, rassemblant ses esprits, Neville se tourna vers le directeur de la Maison Gryffondor et dit.
- Professeur, notre dortoir a été visité.
- Visité? Comment cela visité?
- Bah... Quelqu'un a fouillé notre dortoir.
- La tour de Gryffondor a été fouillée, s'écria Mc Gonagall.
- En fait, non. Juste notre dortoir, celui de Dean, Seamus, Harry Ron et moi. Tout a été mit sens dessus dessous.
- Qui... Qui, bégaya le professeur de Métamorphose. C'est... Inadmissible. Weasley, Londubat, retournez à votre dortoir et rangez tout. Et prévenez moi s'il vous manque quelque chose. Je serais chez le directeur.
Elle sortit en grommelant, suivit par Madame Pomfresh. Neville s'adressa à Ron :
- Si tu veux, on peut s'occuper de tes affaires... et de celles d'Harry. Si tu préfère rester avec lui, je comprends...
Ron soupira avant de répondre :
- Non... Vas-y, je vous rejoins dans cinq minutes. *
Neville sortit de la pièce après avoir lancé un regard réconfortant à Ron et Hermione. Les deux jeunes gens, restés seuls avec leur ami, s'approchèrent de son chevet en silence. Le jeune homme posa sa main sur l'épaule de son amie. Et soudain, celle-ci laissa s'exprimer sa tristesse en explosant en sanglots. Ron hésita une seconde, avant de prendre Hermione dans ses bras pour la réconforter. La jeune fille posa sa tête sur l'épaule du rouquin et se laissa aller à ses pleurs.
Au bout de quelques minutes, les larmes de la jeune fille cessèrent. Elle murmura, sans quitter les bras du jeune homme :
- Désolé... je crois que j'ai mouillé ton uniforme.
- C'n'est pas grave Mione. Ce n'est pas grave.
Ils restèrent ainsi quelques instants, dans les bras l'un de l'autre, sans dire un mot. Finalement, Ron se racla la gorge et murmura :
- Hermione, je... je dois y aller... tu sais... ranger mon dortoir.
Il relâcha légèrement son étreinte. La jeune fille passa alors ses bras autour du cou de son ami, l'attira vers elle et lui déposa un rapide baiser sur les lèvres. Réalisant ce qui venait de se passer, elle quitta rapidement les bras du jeune homme. Ils étaient tous les deux aussi surpris de son geste inattendu.
Lentement, un sourire se dessina sur leur visage. Un même sourire, de complicité et d'un bonheur nouveau. Ron leva sa main pour caresser la joue de la jeune fille. Il s'approcha d'elle et l'embrassa lentement, dans un baiser plus long et plus passionné que le premier. Puis il s'adressa à Harry, même s'il ne l'entendait pas, sans quitter des yeux le regard d'Hermione :
- Tiens bon vieux. Tu n'as pas intérêt à nous lâcher comme ça. Guéris vite.
Il serra les mains de la jeune fille dans les sienne avant de quitter la pièce, non sans avoir échangé un dernier regard avec Hermione.
***
Une demi-heure plus tard, la porte de l'infirmerie s'ouvrit sur une jeune fille. Hermione, qui s'était endormie au chevet d'Harry, leva la tête pour découvrir le nouvel arrivant.
- Ginny, demanda-t-elle, visiblement étonnée.
- Comment va-t-il? Toujours...
Hermione hocha la tête sans un mot.
La jeune Weasley vint s'asseoir à côté d'Hermione sur le banc qu'avait installé Madame Pomfresh à côté du lit d'Harry. Hermione remarqua que la jeune fille avait les yeux rouges et gonflés.
- Tu veux que je te laisse seule... avec lui, demanda-t-elle.
Ginny hocha la tête.
- Ca ne te déranges pas, demanda-t-elle.
- Non. Je suis resté pour qu'il ne soit pas seul s'il se réveille. Je suppose qu'il ne verrait pas d'inconvénient à ce que ce soit toi.
Ginny se mordit la lèvre et se retint de dire quelque chose. Elle ferma les yeux et secoua la tête comme pour chasser une idée désagréable.
- Va te reposer, je reste avec lui, se contenta-t-elle d'ajouter.
Hermione s'étira, émit un vague sourire à l'attention de Ginny, puis quitta l'infirmerie.
Ginny prit une main d'Harry dans la sienne et s'agenouilla près de lui. Leurs visages n'étaient séparés que par quelques centimètres. Elle soupira.
- Harry. Je ne sais pas si tu m'entends mais... ça me fait du bien de te parler. A nouveau. Tu ne m'as presque pas adressé la parole depuis... ce matin... pendant les vacances... Juste après... Oh Harry! Je ne sais plus quoi penser. Ce soir là tu m'as dit que tu m'aimais, mais ensuite... Et puis après plus rien. Tu m'évites, tu détournes le regard à chaque fois que l'on se croise. Je n'arrive pas à comprendre. Est-ce que j'ai fait quelque chose de... mal? Je ne comprends pas. Et je n'ose en parler à personne, je ne veux pas qu'on se moque de moi. Une heure et demi, tu te rends compte.
Elle eut un petit rire, qui fut vite chassé par une larme de tristesse.
- Et maintenant tu tombe dans le coma, le jour où je voulais te parler pour... éclaircir les choses. A nouveau tu m'évite... Ce n'est pas de ta faute mais... Oh Harry... Pourquoi? Pourquoi m'as tu fait ça?...
Elle se tu. Une nouvelle larme coula sur sa joue, avant de tomber sur la main d'Harry qu'elle tenait toujours dans la sienne. Elle posa sa tête sur le torse du jeune homme, ferma les yeux, et s'endormit.
***
The End... pour le moment... Au prochain chapitre vous allez enfin savoir de quoi parle la prophétie. Et à quoi sert l'étrange boule bleue qu'a volé Bliniks. Enfin en partie, car si je révèle tout d'un coup, ça ne sera pas drôle.
Si jamais vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.
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