Disclaimer : les perso sont pas a moi sauf Bliniks et Obys. L'histoire,
elle, vient de moi. J'ai mis un peu de temps à écrire celle la mais je
passe le permis (de conduire) bientôt et donc j'ai pas beaucoup de temps à
passer devant mon ordi.
L'énigme de la Prophétie.
Chapitre 5
Mme Pomfresh arriva en courant en entendant le cri de Ron.
- Que se passe-t-il, Mr Weasley?
- Harry! Il... cligne des yeux! C'est normal ça?
- Poussez vous ordonna-t-elle.
Elle s'approcha du jeune homme allongé et l'observa attentivement. Elle du rapidement se rendre à l'évidence, il clignait bien des yeux.
- Madame, murmura Ron en pointant un doigt vers le visage de son ami. Ses lèvres bougent.
L'infirmière baissa les yeux et vit qu'effectivement, les lèvres d'Harry remuaient, comme s'il voulait parler. Mais pas un son ne sortit de sa bouche. Mme Pomfresh se tourna vers Ron.
- Il... je crois qu'il est en train de revenir. Mais pour cela il doit combattre ce qui l'a mit dans cet état. Et cela peut prendre du temps. Je vais préparer sa potion.
- Sa potion, demanda Ron, intrigué.
- Oui. Il ne peux pas manger alors je dois lui fournir ce dont son corps a besoin.
Ron hocha la tête à cette explication.
- Restez avec lui. Son réveil semble proche mais rien n'est sûr. Mais il faut qu'il y ait quelqu'un avec lui.
Sur ces mots, elle quitta la pièce. Ron reprit sa place près de son ami, et fixa son regard sur les paupières qui bougeaient rapidement, s'ouvrant et se fermant sur un regard vide.
- Harry... Reviens. Je ne sais pas si tu m'entends mais reviens. La Sphère de Lindam a été volée, et ça n'annonce rien de bon. Et cette prophétie, personne n'y comprends rien. Pas même Hermione.
Seul le silence lui répondit.
***
Pendant deux semaines, il n'y eu aucune amélioration dans l'état de Harry. Ses paupières clignaient dans un rythme irrégulier, et ses lèvres continuaient leur litanie muette.
Le lundi qui suivit, le 3 novembre, les Gryffondors eurent beaucoup de mal à retourner en cours, en particuliers Ron, Hermione et Ginny, qui étaient les plus proches amis d'Harry. Ginny semblait la plus affectée de tous. Elle ne mangeait presque plus, à peine ce dont elle avait besoin pour ne pas mourir de faim. Et pendant les cours, elle s'installait à sa place en silence et son regard se perdait dans le vide, loin devant elle, comme si son esprit la quittait pour rejoindre Harry à l'infirmerie. Elle s'éloigna de ses camarades, ne parlant avec presque plus personne.
Un soir, Hermione, inquiète pour son amie, alla la trouver dans son dortoir. Elle la trouva allongée sur son lit, la tête sous deux coussins, son corps secoués de spasmes. Hermione entendit les sanglots de la jeune fille à travers les deux oreillers, et son coeur se serra devant tant de douleur et de tristesse. "Mais qu'est-ce qui c'est vraiment passé entre eux cet été? D'après Harry elle l'a plaqué, mais elle à l'air de beaucoup tenir à lui. Je lui demanderais peut-être plus tard. Pour l'instant elle a besoin de réconfort."
Elle s'assit sur le bord du lit de la jeune Weasley et lui posa sur le dos. Ginny leva tête en se retournant. Elle renifla et essuya ses yeux avec sa manche.
- 'lut Hermione. Tu n'es pas avec Ron?
Hermione ne répondit pas mais ses joues rosirent légèrement. Elle soupira et secoua la tête.
- Il va bien. Ca fait longtemps que je n'ai pas parlé à mon grand frère.
- Il ne va pas trop mal, si on considère ce qui est arrivé à... elle ne finit pas sa phrase, et essuya une larme qui roulait sur sa joue. Mais toi tu ne vas pas bien.
- Non je ne vais pas bien. Harry, le meilleur ami de mon frère, l'attrapeur de notre équipe de Quidditch, l'un des meilleurs Gryffondors, celui qui à renvoyé Tu-Sais-Qui en enfer, celui que je... enfin... il est dans le coma, et on ne sait même pas s'il va guérir. A chaque fois que je vais le voir, ses yeux s'ouvre et se ferment sans cesse, ses lèvres bougent comme s'il voulait me parler, et j'espère qu'il va se réveiller mais non, il... Non, conclut-elle. Je ne vais pas bien.
Et elle éclata en sanglot. Hermione, sentant les larmes lui monter aux yeux, prit Ginny dans ses bras. Les deux jeunes filles pleurèrent, chacune la tête posée sur l'épaule de l'autre. Au bout de quelques minutes, leurs pleurs cessèrent, et Hermione relâcha son étreinte.
- A t'entendre, murmura-t-elle, on dirait que tu l'aimes.
Ginny rougit. Elle hocha la tête en passant ses mains sur ses yeux, essuyant quelques larmes.
- Alors pourquoi vous n'êtes pas ensembles? Je sais que ce ne sont pas mes affaires mais...
- Tu as raison, coupa la rouquine. Ce ne sont pas tes affaires.
Hermione baissa la tête, prenant un air blessé.
- Hermione, ne le prends pas mal, mais c'est... c'est entre lui et moi. Je sais que c'est pour m'aider que tu veux savoir mais cela ne te concerne pas.
- D'accord, murmura son amie. Je ne vais pas t'en demander plus. Mais si jamais tu as besoin d'en parler, tu n'as qu'a venir me voir. Tu es la soeur de Ron et je... enfin tu peux compter sur moi.
Elles échangèrent un regard et sourirent en même temps.
- Merci Hermione. Tu es la meilleure amie que j'ai jamais eue. Mon frère a vraiment de la chance de t'avoir. En disant ces mots elle lança un clin d'oeil complice à son amie
***
Harry ouvrit les yeux, et regarda autour de lui. Il était entouré d'obscurité, comme s'il était subitement devenu aveugle. Il essaya de bouger ou de parler mais il ne sentit qu'une immense douleur.
Soudain il aperçu devant lui une lumière, très faible. Comme une flamme. La lumière commença à augmenter, comme si un brouillard se levait devant ses yeux. La flamme était en fait un feu de camp. Au fur et à mesure que la lumière l'éclairait, il distingua d'autres détails autour de lui. Il était dans une forêt, dans une sorte de clairière, au centre de laquelle brûlait le feu de camp. Il y avait cinq, non six... sept personnes en plus de lui. Quatre d'entre elles, se tenait tout autour du feu, une troisième se tenait debout, au bord de la clairière, près d'un buisson. Ses cheveux bruns étaient barrés d'une mèche entièrement blanche. Il tenait dans les mains une boite familière à Harry.
Les deux dernières personnes tournaient le dos à Harry. L'une d'elle était petite et chauve. L'autre, un homme roux, était allongé au sol, retenu pas les mains du petit chauve. Ce dernier s'adressa à celui qui tenait la boite.
- Bliniks, vous ne pouvez continuer à jouer ainsi avec cet objet. Tout le mal que vous me faites ne vous sert à rien. Tuez moi tout de suite.
Harry fut surprit de reconnaître la voix. Une voix qu'il avait souvent entendue. L'homme à la mèche blanche s'accroupi et dit.
- Voila à peine une demi-heure que je m'amuse avec mon nouveau jouet. Vous en avez déjà assez? Vous voyez, la sphère de Lindam me permet d'infliger à n'importe qui l'équivalent d'une trentaine de sortilège Doloris. Et vous n'en mourrez pas. Vous devriez être honorés d'être aussi résistant. Du moins pas tant que ça, vous capitulez déjà.
- Je ne vous sert à rien, répéta la personne allongée à terre. Tuez moi tout de suite, je vous fais perdre votre temps. Vous allez en avoir besoin. Vous n'avez pas encore la flamme, et elle ne sera pas aussi facile à trouver que la Sphère.
- Ne vous inquiétez pas, je la trouverais à temps. Ensuite je tuerais cet ange de la victoire, et je pourrais...
- Vous pourrez faire quoi?
- Je ne vous le dirai pas. Je ne suis pas idiot. Je suis presque sur que l'un de vos ami du ministère vous à lancé un sortilège Videre, je ne veux pas dévoiler mes plans au ministère. Tous mes efforts auraient été vains.
- Et l'Ange? Vous ne savez même pas de qui il s'agit.
- Vous non plus. Depuis bientôt cent ans le ministère essaye de déchiffrer l'énigme de la Prophétie de Sir Lindam, mais ils n'y sont toujours pas arrivés. Mais j'ai un avantage sur eux. J'ai la version originale de la prophétie. Les paroles exactes prononcées par Lindam sur son lit de mort, pas les traductions qui en ont été faites. C'est vrai que peu de personnes savaient parler couramment la Stelangue.
- Lindam parlait la Stelangue? La "langue des étoiles"...
- Moi aussi. Une langue oubliée depuis des siècles. L'imbécile qui a fait la traduction ne connaissait pas un mot de Stelangue. Il a juste donné les mots qui semblaient les plus plausibles. Et la prophétie originale a été perdue. Je l'ai retrouvée, et grâce à la traduction, je sais qui est cet Ange. C'est quelqu'un que vous connaissez bien je crois.
L'homme roux déglutit.
- Bien, puisque vous voulez mourir, je vais vous tuer. Mais avant je vais encore un peu m'amuser avec cette Sphère. Un superbe objet, grâce à mon aïeul. Bien plus utile que ce qu'avait créé cet imbécile de Lindam.
Il ouvrit la boite et en sortit une sphère bleue. A la vue de cet objet, Harry tomba à genoux. Il sentit son estomac se tordre. Il vit du coin de l'oeil les quatre spectateurs reculer de quelques pas, visiblement mal à l'aises. Le petit homme chauve lâcha l'homme allongé, et recula en titubant. Finalement, il se retourna et alla aussi vite que possible rejoindre les quatre autres sorciers qui s'étaient rassemblé de l'autre côté de la clairière. C'est à ce moment là que Harry le reconnu.
- Queudver, s'écria-t-il.
Réalisant son erreur, il posa aussitôt une main sur sa bouche. Mais apparemment personne ne l'avait entendu. Pourtant il ne pouvait pas ne pas l'avoir entendu. Il avança lentement en direction de l'homme à la mèche blanche, sentant ses organes se mélanger dans son ventre. Personne ne se souciait de lui.
Il continua d'avancer, et vit l'homme avec la sphère bleue, la Sphère de Lindam comme ils l'avaient appelé, prononcer une incantation en dirigeant la boule vers l'homme au sol. Celui ci se tordit de douleur et hurla. Son cri se répercuta dans la forêt et vint se graver dans la mémoire de Harry. Il voulait voir qui était cet homme qui soufrait. Il avait reconnu la voix, mais il voulait être sur. Il sentit son coeur se serrer. L'homme au sol se retourna lentement, cherchant à s'enfuir. Ses mouvements semblaient être ralentis par des liens invisibles. Et Harry vit son visage. Un visage familier.
- Non...
Il garda ses yeux fixé sur le visage tordu par la douleur, un visage qu'il avait connu paisible autrefois... le visage de...
***
Harry se redressa sur son lit, en sueur. Aussitôt il sentit une douleur le parcourir et il se rallongea. La douleur était partout. Il était dans l'obscurité, encore, allongé dans un lit. Peu à peu ses yeux s'habituèrent à la pénombre et il reconnu la pièce où il était. L'infirmerie. Il y était venu très souvent. Mais pourquoi était il là. Il chercha dans sa mémoire. Il se souvint du repas d'Halloween, et puis un rêve étrange. Un feu de camp. Queudver. Une Sphère bleue. Une boite.
Un déclic se fit aussitôt dans son esprit. La boite dans son rêve était celle que lui avait offert le professeur Obys. Et aussi le jeune homme roux torturé dans son rêve c'était... Mais était-ce vraiment un rêve. Il essaya de se relever mais en vain. Tous ses membres étaient douloureux. Il essaya de parler. Ses lèvres bougèrent difficilement, mais tout ce qu'il réussi à produire fut un son rauque. Il essaya à nouveau et émit une sorte de grognement. Mais la douleur était trop forte et il abandonna.
Soudain, il sentit une main se poser sur son bras droit. Il grimaça de douleur. Il entendit une voix familière.
- Harry? Tu... tu es réveillé.
Il hocha la tête en grognant. Il tourna la tête pour essayer de voir qui était à côté de lui mais ne vit silhouette sombre.
- Harry... Tu... Mme Pomfresh!
La main quitta son bras et il sentit la personne qui lui avait parler partir. La voix semblait familière. Une voix d'homme.
Très rapidement, Mme Pomfresh était à ses côtés.
- Mr Potter, est-ce que vous pouvez parler?
Harry fit un autre essai mais ne pu que pousser une nouveau grognement. Il secoua la tête de gauche à droite.
- Pouvez vous cligner des yeux.
Harry essaya. Il réussit.
- Bien répondez par oui ou non. Clignez deux fois pour non, une fois pour oui. Vous avez compris?
Harry cligna une fois des yeux. Il sentit une personne venir de l'autre côté du lit. C'était sûrement la personne qui était là à son réveil, mais il ne pouvait toujours pas voir son visage.
- Est-ce que vous pouvez bougez?
Harry cligna deux fois des yeux.
- Parce que vous avez mal?
Un clignement.
- C'est bien ce que je pensais, murmura l'infirmière. Vous avez été dans le coma pendant plus de deux semaines, depuis le soir d'Halloween. Vos membres ne vous répondent plus et sont douloureux parce que vous ne les avez pas utilisé pendant tout ce temps. Il va vous falloir du temps, mais vous êtes sortit de votre coma, c'est le principal. Avez vous faim?
Harry sonda son estomac. Il ne sentait pas de faim, plutôt une sorte de malaise. Il cligna une fois des yeux. Il n'avait pas faim mais ne voulait pas rester sans rien faire.
- Bien. Elle se tourna vers l'autre personne. Allez chercher le professeur Dumbledore et dites lui que Harry est réveillé. Et passez par les cuisines pour rapporter quelque chose. De préférence un bouillon ou une soupe. Pour y aller, il y a un escalier qui mène à un couloir. Dedans vous verrez.
- Je sais comment y aller. Je fais aussi vite que je peux.
- Merci Mr Malefoy, lui dit Pomfresh.
Et le jeune homme quitta la pièce.
***
Gnark ha ha... C'est tout pour aujourd'hui. Les réponses aux questions que vous vous posez sûrement : plus tard.
En attendant, si jamais vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.
@+
L'énigme de la Prophétie.
Chapitre 5
Mme Pomfresh arriva en courant en entendant le cri de Ron.
- Que se passe-t-il, Mr Weasley?
- Harry! Il... cligne des yeux! C'est normal ça?
- Poussez vous ordonna-t-elle.
Elle s'approcha du jeune homme allongé et l'observa attentivement. Elle du rapidement se rendre à l'évidence, il clignait bien des yeux.
- Madame, murmura Ron en pointant un doigt vers le visage de son ami. Ses lèvres bougent.
L'infirmière baissa les yeux et vit qu'effectivement, les lèvres d'Harry remuaient, comme s'il voulait parler. Mais pas un son ne sortit de sa bouche. Mme Pomfresh se tourna vers Ron.
- Il... je crois qu'il est en train de revenir. Mais pour cela il doit combattre ce qui l'a mit dans cet état. Et cela peut prendre du temps. Je vais préparer sa potion.
- Sa potion, demanda Ron, intrigué.
- Oui. Il ne peux pas manger alors je dois lui fournir ce dont son corps a besoin.
Ron hocha la tête à cette explication.
- Restez avec lui. Son réveil semble proche mais rien n'est sûr. Mais il faut qu'il y ait quelqu'un avec lui.
Sur ces mots, elle quitta la pièce. Ron reprit sa place près de son ami, et fixa son regard sur les paupières qui bougeaient rapidement, s'ouvrant et se fermant sur un regard vide.
- Harry... Reviens. Je ne sais pas si tu m'entends mais reviens. La Sphère de Lindam a été volée, et ça n'annonce rien de bon. Et cette prophétie, personne n'y comprends rien. Pas même Hermione.
Seul le silence lui répondit.
***
Pendant deux semaines, il n'y eu aucune amélioration dans l'état de Harry. Ses paupières clignaient dans un rythme irrégulier, et ses lèvres continuaient leur litanie muette.
Le lundi qui suivit, le 3 novembre, les Gryffondors eurent beaucoup de mal à retourner en cours, en particuliers Ron, Hermione et Ginny, qui étaient les plus proches amis d'Harry. Ginny semblait la plus affectée de tous. Elle ne mangeait presque plus, à peine ce dont elle avait besoin pour ne pas mourir de faim. Et pendant les cours, elle s'installait à sa place en silence et son regard se perdait dans le vide, loin devant elle, comme si son esprit la quittait pour rejoindre Harry à l'infirmerie. Elle s'éloigna de ses camarades, ne parlant avec presque plus personne.
Un soir, Hermione, inquiète pour son amie, alla la trouver dans son dortoir. Elle la trouva allongée sur son lit, la tête sous deux coussins, son corps secoués de spasmes. Hermione entendit les sanglots de la jeune fille à travers les deux oreillers, et son coeur se serra devant tant de douleur et de tristesse. "Mais qu'est-ce qui c'est vraiment passé entre eux cet été? D'après Harry elle l'a plaqué, mais elle à l'air de beaucoup tenir à lui. Je lui demanderais peut-être plus tard. Pour l'instant elle a besoin de réconfort."
Elle s'assit sur le bord du lit de la jeune Weasley et lui posa sur le dos. Ginny leva tête en se retournant. Elle renifla et essuya ses yeux avec sa manche.
- 'lut Hermione. Tu n'es pas avec Ron?
Hermione ne répondit pas mais ses joues rosirent légèrement. Elle soupira et secoua la tête.
- Il va bien. Ca fait longtemps que je n'ai pas parlé à mon grand frère.
- Il ne va pas trop mal, si on considère ce qui est arrivé à... elle ne finit pas sa phrase, et essuya une larme qui roulait sur sa joue. Mais toi tu ne vas pas bien.
- Non je ne vais pas bien. Harry, le meilleur ami de mon frère, l'attrapeur de notre équipe de Quidditch, l'un des meilleurs Gryffondors, celui qui à renvoyé Tu-Sais-Qui en enfer, celui que je... enfin... il est dans le coma, et on ne sait même pas s'il va guérir. A chaque fois que je vais le voir, ses yeux s'ouvre et se ferment sans cesse, ses lèvres bougent comme s'il voulait me parler, et j'espère qu'il va se réveiller mais non, il... Non, conclut-elle. Je ne vais pas bien.
Et elle éclata en sanglot. Hermione, sentant les larmes lui monter aux yeux, prit Ginny dans ses bras. Les deux jeunes filles pleurèrent, chacune la tête posée sur l'épaule de l'autre. Au bout de quelques minutes, leurs pleurs cessèrent, et Hermione relâcha son étreinte.
- A t'entendre, murmura-t-elle, on dirait que tu l'aimes.
Ginny rougit. Elle hocha la tête en passant ses mains sur ses yeux, essuyant quelques larmes.
- Alors pourquoi vous n'êtes pas ensembles? Je sais que ce ne sont pas mes affaires mais...
- Tu as raison, coupa la rouquine. Ce ne sont pas tes affaires.
Hermione baissa la tête, prenant un air blessé.
- Hermione, ne le prends pas mal, mais c'est... c'est entre lui et moi. Je sais que c'est pour m'aider que tu veux savoir mais cela ne te concerne pas.
- D'accord, murmura son amie. Je ne vais pas t'en demander plus. Mais si jamais tu as besoin d'en parler, tu n'as qu'a venir me voir. Tu es la soeur de Ron et je... enfin tu peux compter sur moi.
Elles échangèrent un regard et sourirent en même temps.
- Merci Hermione. Tu es la meilleure amie que j'ai jamais eue. Mon frère a vraiment de la chance de t'avoir. En disant ces mots elle lança un clin d'oeil complice à son amie
***
Harry ouvrit les yeux, et regarda autour de lui. Il était entouré d'obscurité, comme s'il était subitement devenu aveugle. Il essaya de bouger ou de parler mais il ne sentit qu'une immense douleur.
Soudain il aperçu devant lui une lumière, très faible. Comme une flamme. La lumière commença à augmenter, comme si un brouillard se levait devant ses yeux. La flamme était en fait un feu de camp. Au fur et à mesure que la lumière l'éclairait, il distingua d'autres détails autour de lui. Il était dans une forêt, dans une sorte de clairière, au centre de laquelle brûlait le feu de camp. Il y avait cinq, non six... sept personnes en plus de lui. Quatre d'entre elles, se tenait tout autour du feu, une troisième se tenait debout, au bord de la clairière, près d'un buisson. Ses cheveux bruns étaient barrés d'une mèche entièrement blanche. Il tenait dans les mains une boite familière à Harry.
Les deux dernières personnes tournaient le dos à Harry. L'une d'elle était petite et chauve. L'autre, un homme roux, était allongé au sol, retenu pas les mains du petit chauve. Ce dernier s'adressa à celui qui tenait la boite.
- Bliniks, vous ne pouvez continuer à jouer ainsi avec cet objet. Tout le mal que vous me faites ne vous sert à rien. Tuez moi tout de suite.
Harry fut surprit de reconnaître la voix. Une voix qu'il avait souvent entendue. L'homme à la mèche blanche s'accroupi et dit.
- Voila à peine une demi-heure que je m'amuse avec mon nouveau jouet. Vous en avez déjà assez? Vous voyez, la sphère de Lindam me permet d'infliger à n'importe qui l'équivalent d'une trentaine de sortilège Doloris. Et vous n'en mourrez pas. Vous devriez être honorés d'être aussi résistant. Du moins pas tant que ça, vous capitulez déjà.
- Je ne vous sert à rien, répéta la personne allongée à terre. Tuez moi tout de suite, je vous fais perdre votre temps. Vous allez en avoir besoin. Vous n'avez pas encore la flamme, et elle ne sera pas aussi facile à trouver que la Sphère.
- Ne vous inquiétez pas, je la trouverais à temps. Ensuite je tuerais cet ange de la victoire, et je pourrais...
- Vous pourrez faire quoi?
- Je ne vous le dirai pas. Je ne suis pas idiot. Je suis presque sur que l'un de vos ami du ministère vous à lancé un sortilège Videre, je ne veux pas dévoiler mes plans au ministère. Tous mes efforts auraient été vains.
- Et l'Ange? Vous ne savez même pas de qui il s'agit.
- Vous non plus. Depuis bientôt cent ans le ministère essaye de déchiffrer l'énigme de la Prophétie de Sir Lindam, mais ils n'y sont toujours pas arrivés. Mais j'ai un avantage sur eux. J'ai la version originale de la prophétie. Les paroles exactes prononcées par Lindam sur son lit de mort, pas les traductions qui en ont été faites. C'est vrai que peu de personnes savaient parler couramment la Stelangue.
- Lindam parlait la Stelangue? La "langue des étoiles"...
- Moi aussi. Une langue oubliée depuis des siècles. L'imbécile qui a fait la traduction ne connaissait pas un mot de Stelangue. Il a juste donné les mots qui semblaient les plus plausibles. Et la prophétie originale a été perdue. Je l'ai retrouvée, et grâce à la traduction, je sais qui est cet Ange. C'est quelqu'un que vous connaissez bien je crois.
L'homme roux déglutit.
- Bien, puisque vous voulez mourir, je vais vous tuer. Mais avant je vais encore un peu m'amuser avec cette Sphère. Un superbe objet, grâce à mon aïeul. Bien plus utile que ce qu'avait créé cet imbécile de Lindam.
Il ouvrit la boite et en sortit une sphère bleue. A la vue de cet objet, Harry tomba à genoux. Il sentit son estomac se tordre. Il vit du coin de l'oeil les quatre spectateurs reculer de quelques pas, visiblement mal à l'aises. Le petit homme chauve lâcha l'homme allongé, et recula en titubant. Finalement, il se retourna et alla aussi vite que possible rejoindre les quatre autres sorciers qui s'étaient rassemblé de l'autre côté de la clairière. C'est à ce moment là que Harry le reconnu.
- Queudver, s'écria-t-il.
Réalisant son erreur, il posa aussitôt une main sur sa bouche. Mais apparemment personne ne l'avait entendu. Pourtant il ne pouvait pas ne pas l'avoir entendu. Il avança lentement en direction de l'homme à la mèche blanche, sentant ses organes se mélanger dans son ventre. Personne ne se souciait de lui.
Il continua d'avancer, et vit l'homme avec la sphère bleue, la Sphère de Lindam comme ils l'avaient appelé, prononcer une incantation en dirigeant la boule vers l'homme au sol. Celui ci se tordit de douleur et hurla. Son cri se répercuta dans la forêt et vint se graver dans la mémoire de Harry. Il voulait voir qui était cet homme qui soufrait. Il avait reconnu la voix, mais il voulait être sur. Il sentit son coeur se serrer. L'homme au sol se retourna lentement, cherchant à s'enfuir. Ses mouvements semblaient être ralentis par des liens invisibles. Et Harry vit son visage. Un visage familier.
- Non...
Il garda ses yeux fixé sur le visage tordu par la douleur, un visage qu'il avait connu paisible autrefois... le visage de...
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Harry se redressa sur son lit, en sueur. Aussitôt il sentit une douleur le parcourir et il se rallongea. La douleur était partout. Il était dans l'obscurité, encore, allongé dans un lit. Peu à peu ses yeux s'habituèrent à la pénombre et il reconnu la pièce où il était. L'infirmerie. Il y était venu très souvent. Mais pourquoi était il là. Il chercha dans sa mémoire. Il se souvint du repas d'Halloween, et puis un rêve étrange. Un feu de camp. Queudver. Une Sphère bleue. Une boite.
Un déclic se fit aussitôt dans son esprit. La boite dans son rêve était celle que lui avait offert le professeur Obys. Et aussi le jeune homme roux torturé dans son rêve c'était... Mais était-ce vraiment un rêve. Il essaya de se relever mais en vain. Tous ses membres étaient douloureux. Il essaya de parler. Ses lèvres bougèrent difficilement, mais tout ce qu'il réussi à produire fut un son rauque. Il essaya à nouveau et émit une sorte de grognement. Mais la douleur était trop forte et il abandonna.
Soudain, il sentit une main se poser sur son bras droit. Il grimaça de douleur. Il entendit une voix familière.
- Harry? Tu... tu es réveillé.
Il hocha la tête en grognant. Il tourna la tête pour essayer de voir qui était à côté de lui mais ne vit silhouette sombre.
- Harry... Tu... Mme Pomfresh!
La main quitta son bras et il sentit la personne qui lui avait parler partir. La voix semblait familière. Une voix d'homme.
Très rapidement, Mme Pomfresh était à ses côtés.
- Mr Potter, est-ce que vous pouvez parler?
Harry fit un autre essai mais ne pu que pousser une nouveau grognement. Il secoua la tête de gauche à droite.
- Pouvez vous cligner des yeux.
Harry essaya. Il réussit.
- Bien répondez par oui ou non. Clignez deux fois pour non, une fois pour oui. Vous avez compris?
Harry cligna une fois des yeux. Il sentit une personne venir de l'autre côté du lit. C'était sûrement la personne qui était là à son réveil, mais il ne pouvait toujours pas voir son visage.
- Est-ce que vous pouvez bougez?
Harry cligna deux fois des yeux.
- Parce que vous avez mal?
Un clignement.
- C'est bien ce que je pensais, murmura l'infirmière. Vous avez été dans le coma pendant plus de deux semaines, depuis le soir d'Halloween. Vos membres ne vous répondent plus et sont douloureux parce que vous ne les avez pas utilisé pendant tout ce temps. Il va vous falloir du temps, mais vous êtes sortit de votre coma, c'est le principal. Avez vous faim?
Harry sonda son estomac. Il ne sentait pas de faim, plutôt une sorte de malaise. Il cligna une fois des yeux. Il n'avait pas faim mais ne voulait pas rester sans rien faire.
- Bien. Elle se tourna vers l'autre personne. Allez chercher le professeur Dumbledore et dites lui que Harry est réveillé. Et passez par les cuisines pour rapporter quelque chose. De préférence un bouillon ou une soupe. Pour y aller, il y a un escalier qui mène à un couloir. Dedans vous verrez.
- Je sais comment y aller. Je fais aussi vite que je peux.
- Merci Mr Malefoy, lui dit Pomfresh.
Et le jeune homme quitta la pièce.
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Gnark ha ha... C'est tout pour aujourd'hui. Les réponses aux questions que vous vous posez sûrement : plus tard.
En attendant, si jamais vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.
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