Disclaimer : Bon comme hab. les perso sont pas a moi sauf Bliniks, Obys, Niviqmi (inspiré d'un personnage existant qui se recconaitra s'il lit ma fic) et Bezmiv. par contre l'histoire est à moi .
L'énigme de la Prophétie.
Chapitre 7
Le lendemain matin, lorsque Harry se réveilla, il vit une silhouette floue assise près de son lit. Instinctivement il essaya de tendre le bras vers la table de nuit pour prendre se lunettes mais arrêta aussitôt. Une vive douleur empêcha de bouger. Ses muscles ne répondaient pas. Il pu seulement tourner la tête, avec un léger élancement dans la nuque.
La silhouette se leva et s'approcha de lui. Harry réussi à distingué de l'image floue une longue barbe blanche. "Dumbledore" pensa-t-il.
- Bonjour Harry, dit le directeur.
Harry tenta de lui répondre en vain. Il ne pu que pousser un petit grognement.
- Je suppose que vous ne pouvez pas me parler. Ce n'est pas grave, et c'est peut-être mieux ainsi. Les nouvelles que j'ai à vous annoncez ne sont pas très bonne.
Il se tu, les yeux dans le vague. Harry hocha lentement, presque imperceptiblement, la tête pour inciter Dumbledore à continuer.
- Bien. Nous sommes le vendredi 14 novembre. Vous êtes tombé dans le coma le soir d'Haloween, en plein milieu du banquet, et vous ne vous êtes réveillé qu'hier soir. D'après Mme Pomfresh, le coma et l'inactivité que vous avez subi pendant deux semaines ont attrophié vos muscles. Elle peut vous guérir mais cela prendra du temps. En attendant, Mlle Granger va venir l'après midi, après ses cours, pour vous aider à rattraper ce que vous avez, et allez manquer.
Il soupira et prit ses lunettes pour les essuyer avec un bout de sa robe.
- Le soir d'Haloween, pendant le banquet, le dortoir des gryffondor, en fait votre dortoir, a été mis à sac. Tout a été fouillé, et le coffre que vous a confié le professeur Obys a été dérobé. Je suppose que vous ne savez pas ce qu'elle contenait. Cette boite renfermait la Sphère de Lindam, un objet très ancien que beaucoup croyaient n'être qu'une légende. Mais elle existe et a été volée. Je ne vais pas vous ennuyer avec un cours d'Histoire de la Magie, mais cette Sphère et liée à une prophétie, et je pense qu'elle vous concerne, même si je ne sais pas en quoi.
Il hésita un instant et remit ses lunettes sur son nez. Il semblait mal à l'aise, et visiblement ne voulait pas parler de la dernière nouvelle. Harry repensa à son rêve. Les sept sorciers autour du feu de camp. La sphère bleue.
- J'ai une dernière chose à vous dire. Mme Pomfresh pense que je ne devrais pas vous la livrer, que cela pourrait aggraver votre état mais je pense que vous êtes en droit de savoir. Dans une forêt, à une cinquantaine de kilomètres de Poudlard, un jeune homme a été retrouvé mort, il y a trois jours. Il semblait avoir subi une centaine de sortilège Doloris en très peu de temps. Il travaillaient au ministère, dans le nouveau Département des Symboles et Artefacts Magiques. Il avaient découvert la prophétie dont je vous ai parlé et avait été chargé de récupérer la Sphère. Il avait découvert qu'un sorcier s'y intéressait également et deux jours avant sa mort il était partit pour enquêter sur lui. C'est ce qu'il a dit au ministère de la Magie en tout cas.
Le jeune Potter comprit immédiatement de qui voulait parler le directeur. Il revit le jeune homme roux de son rêve. Celui qu'il avait vu souffrir sous les effets de la sphère bleue. Le grand frère de son meilleure ami qu'il avait vu mourir, car ça n'avait pas été un rêve, ça avait été trop réel pour n'être qu'un rêve. Dumbledore continua son monologue tandis que les yeux d'Harry versaient quelques larmes.
- Ce jeune homme qui est mort était... Percy Weasley.
Le choc fut très grand pour Harry, même s'il le savait déjà, il était très dur d'entendre la nouvelle de la voix de Dumbledore. Ses larmes noyèrent ses yeux. Il voulu lever la main pour les essuyer mais ne pu pas bouger le moindre doigt. Il se rendit compte alors à quel point il était fragile dans son état. Le directeur aperçut les larmes rouler sur la joue de Harry et sortit un mouchoir de sa robe pour les essuyer.
- Voila. Ronald et Ginny Weasley sont parti pour l'enterrement de leur grand frère. Il reviendront Lundi prochain je pense.
Harry cligna des yeux plusieurs fois en pensant à Ron et à Ginny. Il détourna son regard pour observer le plafond blanc au dessus de lui. Le directeur se leva en se raclant la gorge. Il regarda autour de lui, avant de finalement sortir de l'infirmerie.
***
A une heure du matin, le dimanche qui suivi, la porte de l'infirmerie s'ouvrit sur une ombre, et se referma sans un bruit. L'ombre se déplaça lentement jusqu'au lit de Harry. Le visiteur sortit une baguette et murmura Lumos, d'une voix jeune mais grave. Une légère lueur envahit alors la pièce, éclairant le corps endormie d'Harry et le visage pâle de Draco.
Le Serpentard enleva sa cape qu'il posa sur le banc, à côté du lit d'Harry. Il s'agenouilla alors pour placer son visage juste à côté de celui du Gryffondor. Les yeux du blond restèrent fixés sur le visage du jeune homme.
Soudain, Harry, sentant la présence du jeune homme à côté de lui, ouvrit les yeux. Le jeune homme à ses côté se redressa aussitôt, honteux et en même temps furieux d'avoir été surpris ainsi. "Malefoy?" pensa-t-il. Le regard des deux garçons se croisèrent. Même sans qu'un mot ne soit échangé, Draco compris la question muette d'Harry.
"Qu'est-ce que tu fais ici?"
- Salut Potter. Apparemment tu vas mieux. Je suis... content que tu ne sois pas mort.
Harry cligna des yeux. Il devait sûrement rêver. Malefoy venait de lui dire qu'il était "content qu'il ne soit pas mort".
- Ne va surtout pas croire que je t'apprécie, si je suis venu ici, c'est uniquement parce que je me préoccupe de ton sort.
"C'est un rêve, je vais me réveiller!" pensa Harry. Malefoy, son plus grand ennemi après Voldemort s'inquiétait de son sort.
- Tu sais, je me disais que tu devrais prendre un abonnement à l'infirmerie. Tous les ans tu y passe au moins une semaine.
Harry ne répondit rien, et trouva frustrant, et désagréable, de ne pas pouvoir répondre aux provocations de Malefoy. Mais il se promit de se venger lorsqu'il aurait récupéré l'usage de sa voix et de ses muscles.
- Comme j'ai vu que tu allais bien je vais pouvoir aller me recoucher. Au fait passe le bonjour à ta petite amie de ma part. A non c'est vrai, vous n'êtes resté ensembles qu'une heure et demi... Comme disent les Modus, "French Râteau"!
Harry rougit. Puis une pensée traversa son esprit. "Mais comment peut-il savoir?".
- Bon je ne vais pas trop m'attarder, surtout qu'il ne fait pas très chaud, ajouta le blondinet.
C'est à ce moment là qu'Harry s'aperçut que Draco était en pyjamas. "Malefoy qui vient me voir en plein milieu de la nuit pour voir si je vais bien. Ce n'est pas normal" pensa-t-il. Un bruit se fit alors entendre dans le couloir qui menait à l'infirmerie. Draco croisa le regard de Harry une seconde. Puis il récupéra sa cape et sortit par une porte opposée à celle d'où venait le bruit. Celle ci s'ouvrit quelque seconde plus tard sur Mme Pomfresh qui tenait un verre d'eau à la main. Elle traversa l'infirmerie et se dirigea vers son bureau en baillant.
***
Le lendemain après midi, après leur cours de soin aux créatures magiques, Ron et Hermione se dirigèrent vers l'infirmerie.
- Hermione, dit Ron. Je ne comprends toujours pas comment tu vas faire pour travailler avec lui. Il ne peut plus parler ni bouger.
- Je ne sais pas vraiment moi non plus. Je pense que j'improviserai. Mme Pomfresh a trouvé un moyen de discuter avec lui. Grâce à ses yeux. Il fait un clignement pour oui, deux clignement pour non.
- Ca ne va pas être facile quand même. Ca va te faire beaucoup de boulot en plus. Tu es sûre que tu neveux pas que je t'aide.
- Ron, je préfère que tu aille t'occuper de ta soeur. Elle avait l'air de mal supporter le coma de Harry. Et la mort de... ton frère lui a donné un grand choc.
Ron essuya les yeux en reniflant.
- C'est rien, expliqua-t-il. Juste une poussière. Mais Ginny ne veut même plus que je lui parle. Et je ne comprends pas pourquoi. Depuis une semaine, quand elle me voit, elle détourne la tête, ou alors elle s'éloigne. Elle m'évite Hermione.
La jeune fille le regarda en fronçant les sourcils.
- Elle t'évite? Mais... je n'y comprends plus rien... Est-ce que tu ne lui aurais pas fait une farce, ou insulter?
- Non! Enfin je ne pense pas. Je n'y comprends vraiment rien.
- J'essaierai de lui parler ce soir. Mais son comportement m'inquiète beaucoup.
Il continuèrent de marcher en silence. Au bout d'un moment, ils arrivèrent devant la porte de l'infirmerie et Hermione dit :
- Bon on rentre en silence. Il sort d'un coma et il est très faible, et il est peut-être en train de dormir.
Ils entrèrent sur la pointe des pieds et se avancèrent vers le lit de leur ami. Il avait les yeux fermés et respiraient paisiblement.
- Si je ne savais pas qu'il dors, je dirait qu'il est toujours dans le coma, murmura Ron légèrement inquiet.
- Non il dort. Je lui ai parlé avant-hier. Enfin parlé... tu comprends ce que je veux dire.
Ron hocha la tête sans dire un mot. Il passa un bras autour de la taille d'Hermione et l'attira contre lui.
- Qu'est-ce que tu fait, demanda-t-elle à voix basse, mi-étonnée, mi-amusée.
Il ne répondit pas, mais déposa un baiser dans son cou. La jeune fille enroula alors ses bras autour du cou du garçon et lui donna un long baiser. Pendant plusieurs minutes, ils restèrent enlacés l'un à l'autre, s'embrassant et se murmurant des "je t'aime" à l'oreille. Soudain, une voix faible les sortit de leur rêveries.
- Ron? Hermione? Qu'est-ce que vous croyez que vous faites? Personne ne vous a prévenu que vous étiez à l'infirmerie.
Les deux jeunes gens se retournèrent, rougissant de surprise et de gêne, pour croiser le regard amusé de Harry.
- Harry? s'écrièrent Ron et Hermione en même temps.
Le jeune homme hocha lentement la tête avec une grimace de douleur.
- Tu arrives à parler? Mais je croyais que tu ne pouvais pas, dit le rouquin.
- Je ne pouvais pas. Maintenant je peux, répondit Harry avec difficulté.
- Harry, il faut que tu parles le moins possible, dit Hermione. Ca te prends beaucoup de forces et on ne veut pas que tu t'épuise comme ça.
Harry hocha la tête et tenta de faire un sourire. Hermione le lui rendit et s'assit sur le banc à côté de lui, ouvrant un livre sur ses genoux.
- Bien Harry, on a beaucoup de chose à revoir ensemble. Tu as manqué deux semaines de cours, et avec les examens à la fin de l'année, tu vas devoir travailler plus que les autres et... Bon par quoi on commence, Histoire de la magie?
***
A huit heure du soir, Hermione referma le livre de Métamorphose qu'elle avait dans les mains.
- Je pense que ça suffira pour aujourd'hui.
- Je pense aussi, répondit Harry. J'ai rattrapé combien de temps?
- On a revu les cours des trois premiers jours. Heureusement que tu comprends vite, tu n'as pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre. J'aurais eu beaucoup de mal si ça avait été quelqu'un d'autre.
Harry et elle sourirent en même temps.
- Bien, reprit Hermione, je crois qu'on va te laisser, il va être l'heure du dîner.
Elle se tourna vers Ron qui s'était endormi, et l'embrassa pour le réveiller. Le jeune homme grogna légèrement. Hermione entendit le rire de Harry et lui lança un regard noir.
- Apparemment, il n'apprécie pas ce baiser autant que tu l'aimerais, dit-il. Mais je suis content pour vous deux. Je veux dire, je suis content que vous soyez enfin ensemble. Je savais que ça ce terminerais comme ça entre vous, depuis le bal en quatrième année.
Elle rougit en entendant cela, puis se tourna de nouveau vers son petit ami qui commençait à ronfler.
- Bien. Il n'a pas voulu de la manière douce, tant pis pour lui, il aura la manière forte.
Elle approcha sa bouche de l'oreille du rouquin et hurla :
- DEBOUT!!!
Ron sursauta et tomba de la chaise sur laquelle il était assis. Il se releva et lança un regard furieux à Hermione.
- Qu'est ce qui te prends de me réveiller comme ça?
- Je sais pas... Je trouvais ça plus amusant. Allez Ron, viens, il est l'heure de manger.
Ron fronça les sourcils et croisa le regard d'Harry, l'air de dire "Les femmes sont bizarres parfois!". Harry hocha légèrement la tête et les regarda quitter l'infirmerie pour rejoindre la Grande Salle.
Une demi-heure plus tard, Mme Pomfresh lui apporta un petit plateau avec une soupe au potiron préparée spécialement pour lui par les elfes de l'école.
***
Dans l'allées des embrumes, quelques minutes avant minuit, devant la boutique "Zaldins, tout pour vos potions", deux sorciers en robe noire discutaient.
- J'espère qu'il sera à l'heure, murmura le premier, un homme grand et maigre, aux longs cheveux bruns, avec une paire de lunette sur le nez. J'en ai marre d'attendre dans ce froid.
- Ne t'inquiètes pas Niviqmi, répondit l'autre, Bliniks n'est jamais en retard. Surtout pour les informations qu'il attends.
- N'empêche, on a eu de la chance de tomber sur ce petit vieux. Comment il appelait déjà?
- Je ne sais plus. Mais peu importe. Le plus important c'est que maintenant nous savons où est la flamme de la prophétie.
Niviqmi commença à rire, la bouche ouverte, la langue pendante. Son compagnon lui lança un regard noir.
- Essaye de garder ton sérieux pour une fois.
Niviqmi mit sa main devant sa bouche et tenta de se calmer. A ce moment, il vit une ombre derrière son compagnon, et cessa aussitôt de rire. Un frisson glacé descendit le long de son dos et il déglutit. Son compagnon se retourna et retint un cri de frayeur.
- Bonsoir messieurs. Il est tard pour se promener dans l'Allée des Embrumes.
Niviqmi hocha la tête sans quitter l'ombre des yeux. Le nouveau venu s'avança dans la lumière d'un lampadaire, et les deux sorciers purent voir une mèche de cheveux blancs lui retomber devant les yeux, et qui contrastait avec la couleur brune du reste de ses cheveux. Niviqmi poussa un soupir de soulagement.
- Bonsoir m'sieur Bliniks. Vous nous avez vraiment fait peur là, hein Bezmiv, ajouta-t-il en s'adressant à son ami qui tremblait comme une feuille.
- Ou... Oui...
- Vous avez ce que je vous ai demandé, demanda Bliniks.
- Oui bien sûr, répondit Niviqmi. On a tous les renseignements que vous vouliez. Et on a même trouvé quelque chose qui pourrait vous intéresser. On sait exactement ou est la flamme froide de la prophe...
- Silence imbécile! coupa Bliniks. Vous voulez que tous le quartier soit au courant. Je devrais vous faire fouetter pour cela, mais pas encore. J'ai toujours besoin de vous.
Le regard de Niviqmi s'alluma en entendant le mot fouetter, et il commença à sourire.
- Bien, suivez moi, murmura Bliniks. Je connais un endroit ou nous pourrons parler tranquillement.
***
Et voila hihihi... la suite bientôt. Au fait j'ai un petit jeu à vous proposer. Le premier qui arrive à résoudre l'énigme de la prophétie gagne... Je sais pas encore quoi, mais au mois le premier à trouver gagne mon respect... Je vous rappelle la prophétie pour ceux qui ne suivent pas :
A l'époque du bien retrouvé, quand le bonheur de la victoire sera perdu,
Lorsque la mort, ayant quitté sa tombe, y retournera,
Elle fera de nouveau entendre sa voix.
Et quand la flamme froide l'éclairera de sa pale lueur
La douleur se répandra sur la Terre, et nul autre que l'ange de la victoire,
Celui qui de la mort garda le souvenir, ne pourra arrêter le Fléau
En attendant, si jamais vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.
@+
L'énigme de la Prophétie.
Chapitre 7
Le lendemain matin, lorsque Harry se réveilla, il vit une silhouette floue assise près de son lit. Instinctivement il essaya de tendre le bras vers la table de nuit pour prendre se lunettes mais arrêta aussitôt. Une vive douleur empêcha de bouger. Ses muscles ne répondaient pas. Il pu seulement tourner la tête, avec un léger élancement dans la nuque.
La silhouette se leva et s'approcha de lui. Harry réussi à distingué de l'image floue une longue barbe blanche. "Dumbledore" pensa-t-il.
- Bonjour Harry, dit le directeur.
Harry tenta de lui répondre en vain. Il ne pu que pousser un petit grognement.
- Je suppose que vous ne pouvez pas me parler. Ce n'est pas grave, et c'est peut-être mieux ainsi. Les nouvelles que j'ai à vous annoncez ne sont pas très bonne.
Il se tu, les yeux dans le vague. Harry hocha lentement, presque imperceptiblement, la tête pour inciter Dumbledore à continuer.
- Bien. Nous sommes le vendredi 14 novembre. Vous êtes tombé dans le coma le soir d'Haloween, en plein milieu du banquet, et vous ne vous êtes réveillé qu'hier soir. D'après Mme Pomfresh, le coma et l'inactivité que vous avez subi pendant deux semaines ont attrophié vos muscles. Elle peut vous guérir mais cela prendra du temps. En attendant, Mlle Granger va venir l'après midi, après ses cours, pour vous aider à rattraper ce que vous avez, et allez manquer.
Il soupira et prit ses lunettes pour les essuyer avec un bout de sa robe.
- Le soir d'Haloween, pendant le banquet, le dortoir des gryffondor, en fait votre dortoir, a été mis à sac. Tout a été fouillé, et le coffre que vous a confié le professeur Obys a été dérobé. Je suppose que vous ne savez pas ce qu'elle contenait. Cette boite renfermait la Sphère de Lindam, un objet très ancien que beaucoup croyaient n'être qu'une légende. Mais elle existe et a été volée. Je ne vais pas vous ennuyer avec un cours d'Histoire de la Magie, mais cette Sphère et liée à une prophétie, et je pense qu'elle vous concerne, même si je ne sais pas en quoi.
Il hésita un instant et remit ses lunettes sur son nez. Il semblait mal à l'aise, et visiblement ne voulait pas parler de la dernière nouvelle. Harry repensa à son rêve. Les sept sorciers autour du feu de camp. La sphère bleue.
- J'ai une dernière chose à vous dire. Mme Pomfresh pense que je ne devrais pas vous la livrer, que cela pourrait aggraver votre état mais je pense que vous êtes en droit de savoir. Dans une forêt, à une cinquantaine de kilomètres de Poudlard, un jeune homme a été retrouvé mort, il y a trois jours. Il semblait avoir subi une centaine de sortilège Doloris en très peu de temps. Il travaillaient au ministère, dans le nouveau Département des Symboles et Artefacts Magiques. Il avaient découvert la prophétie dont je vous ai parlé et avait été chargé de récupérer la Sphère. Il avait découvert qu'un sorcier s'y intéressait également et deux jours avant sa mort il était partit pour enquêter sur lui. C'est ce qu'il a dit au ministère de la Magie en tout cas.
Le jeune Potter comprit immédiatement de qui voulait parler le directeur. Il revit le jeune homme roux de son rêve. Celui qu'il avait vu souffrir sous les effets de la sphère bleue. Le grand frère de son meilleure ami qu'il avait vu mourir, car ça n'avait pas été un rêve, ça avait été trop réel pour n'être qu'un rêve. Dumbledore continua son monologue tandis que les yeux d'Harry versaient quelques larmes.
- Ce jeune homme qui est mort était... Percy Weasley.
Le choc fut très grand pour Harry, même s'il le savait déjà, il était très dur d'entendre la nouvelle de la voix de Dumbledore. Ses larmes noyèrent ses yeux. Il voulu lever la main pour les essuyer mais ne pu pas bouger le moindre doigt. Il se rendit compte alors à quel point il était fragile dans son état. Le directeur aperçut les larmes rouler sur la joue de Harry et sortit un mouchoir de sa robe pour les essuyer.
- Voila. Ronald et Ginny Weasley sont parti pour l'enterrement de leur grand frère. Il reviendront Lundi prochain je pense.
Harry cligna des yeux plusieurs fois en pensant à Ron et à Ginny. Il détourna son regard pour observer le plafond blanc au dessus de lui. Le directeur se leva en se raclant la gorge. Il regarda autour de lui, avant de finalement sortir de l'infirmerie.
***
A une heure du matin, le dimanche qui suivi, la porte de l'infirmerie s'ouvrit sur une ombre, et se referma sans un bruit. L'ombre se déplaça lentement jusqu'au lit de Harry. Le visiteur sortit une baguette et murmura Lumos, d'une voix jeune mais grave. Une légère lueur envahit alors la pièce, éclairant le corps endormie d'Harry et le visage pâle de Draco.
Le Serpentard enleva sa cape qu'il posa sur le banc, à côté du lit d'Harry. Il s'agenouilla alors pour placer son visage juste à côté de celui du Gryffondor. Les yeux du blond restèrent fixés sur le visage du jeune homme.
Soudain, Harry, sentant la présence du jeune homme à côté de lui, ouvrit les yeux. Le jeune homme à ses côté se redressa aussitôt, honteux et en même temps furieux d'avoir été surpris ainsi. "Malefoy?" pensa-t-il. Le regard des deux garçons se croisèrent. Même sans qu'un mot ne soit échangé, Draco compris la question muette d'Harry.
"Qu'est-ce que tu fais ici?"
- Salut Potter. Apparemment tu vas mieux. Je suis... content que tu ne sois pas mort.
Harry cligna des yeux. Il devait sûrement rêver. Malefoy venait de lui dire qu'il était "content qu'il ne soit pas mort".
- Ne va surtout pas croire que je t'apprécie, si je suis venu ici, c'est uniquement parce que je me préoccupe de ton sort.
"C'est un rêve, je vais me réveiller!" pensa Harry. Malefoy, son plus grand ennemi après Voldemort s'inquiétait de son sort.
- Tu sais, je me disais que tu devrais prendre un abonnement à l'infirmerie. Tous les ans tu y passe au moins une semaine.
Harry ne répondit rien, et trouva frustrant, et désagréable, de ne pas pouvoir répondre aux provocations de Malefoy. Mais il se promit de se venger lorsqu'il aurait récupéré l'usage de sa voix et de ses muscles.
- Comme j'ai vu que tu allais bien je vais pouvoir aller me recoucher. Au fait passe le bonjour à ta petite amie de ma part. A non c'est vrai, vous n'êtes resté ensembles qu'une heure et demi... Comme disent les Modus, "French Râteau"!
Harry rougit. Puis une pensée traversa son esprit. "Mais comment peut-il savoir?".
- Bon je ne vais pas trop m'attarder, surtout qu'il ne fait pas très chaud, ajouta le blondinet.
C'est à ce moment là qu'Harry s'aperçut que Draco était en pyjamas. "Malefoy qui vient me voir en plein milieu de la nuit pour voir si je vais bien. Ce n'est pas normal" pensa-t-il. Un bruit se fit alors entendre dans le couloir qui menait à l'infirmerie. Draco croisa le regard de Harry une seconde. Puis il récupéra sa cape et sortit par une porte opposée à celle d'où venait le bruit. Celle ci s'ouvrit quelque seconde plus tard sur Mme Pomfresh qui tenait un verre d'eau à la main. Elle traversa l'infirmerie et se dirigea vers son bureau en baillant.
***
Le lendemain après midi, après leur cours de soin aux créatures magiques, Ron et Hermione se dirigèrent vers l'infirmerie.
- Hermione, dit Ron. Je ne comprends toujours pas comment tu vas faire pour travailler avec lui. Il ne peut plus parler ni bouger.
- Je ne sais pas vraiment moi non plus. Je pense que j'improviserai. Mme Pomfresh a trouvé un moyen de discuter avec lui. Grâce à ses yeux. Il fait un clignement pour oui, deux clignement pour non.
- Ca ne va pas être facile quand même. Ca va te faire beaucoup de boulot en plus. Tu es sûre que tu neveux pas que je t'aide.
- Ron, je préfère que tu aille t'occuper de ta soeur. Elle avait l'air de mal supporter le coma de Harry. Et la mort de... ton frère lui a donné un grand choc.
Ron essuya les yeux en reniflant.
- C'est rien, expliqua-t-il. Juste une poussière. Mais Ginny ne veut même plus que je lui parle. Et je ne comprends pas pourquoi. Depuis une semaine, quand elle me voit, elle détourne la tête, ou alors elle s'éloigne. Elle m'évite Hermione.
La jeune fille le regarda en fronçant les sourcils.
- Elle t'évite? Mais... je n'y comprends plus rien... Est-ce que tu ne lui aurais pas fait une farce, ou insulter?
- Non! Enfin je ne pense pas. Je n'y comprends vraiment rien.
- J'essaierai de lui parler ce soir. Mais son comportement m'inquiète beaucoup.
Il continuèrent de marcher en silence. Au bout d'un moment, ils arrivèrent devant la porte de l'infirmerie et Hermione dit :
- Bon on rentre en silence. Il sort d'un coma et il est très faible, et il est peut-être en train de dormir.
Ils entrèrent sur la pointe des pieds et se avancèrent vers le lit de leur ami. Il avait les yeux fermés et respiraient paisiblement.
- Si je ne savais pas qu'il dors, je dirait qu'il est toujours dans le coma, murmura Ron légèrement inquiet.
- Non il dort. Je lui ai parlé avant-hier. Enfin parlé... tu comprends ce que je veux dire.
Ron hocha la tête sans dire un mot. Il passa un bras autour de la taille d'Hermione et l'attira contre lui.
- Qu'est-ce que tu fait, demanda-t-elle à voix basse, mi-étonnée, mi-amusée.
Il ne répondit pas, mais déposa un baiser dans son cou. La jeune fille enroula alors ses bras autour du cou du garçon et lui donna un long baiser. Pendant plusieurs minutes, ils restèrent enlacés l'un à l'autre, s'embrassant et se murmurant des "je t'aime" à l'oreille. Soudain, une voix faible les sortit de leur rêveries.
- Ron? Hermione? Qu'est-ce que vous croyez que vous faites? Personne ne vous a prévenu que vous étiez à l'infirmerie.
Les deux jeunes gens se retournèrent, rougissant de surprise et de gêne, pour croiser le regard amusé de Harry.
- Harry? s'écrièrent Ron et Hermione en même temps.
Le jeune homme hocha lentement la tête avec une grimace de douleur.
- Tu arrives à parler? Mais je croyais que tu ne pouvais pas, dit le rouquin.
- Je ne pouvais pas. Maintenant je peux, répondit Harry avec difficulté.
- Harry, il faut que tu parles le moins possible, dit Hermione. Ca te prends beaucoup de forces et on ne veut pas que tu t'épuise comme ça.
Harry hocha la tête et tenta de faire un sourire. Hermione le lui rendit et s'assit sur le banc à côté de lui, ouvrant un livre sur ses genoux.
- Bien Harry, on a beaucoup de chose à revoir ensemble. Tu as manqué deux semaines de cours, et avec les examens à la fin de l'année, tu vas devoir travailler plus que les autres et... Bon par quoi on commence, Histoire de la magie?
***
A huit heure du soir, Hermione referma le livre de Métamorphose qu'elle avait dans les mains.
- Je pense que ça suffira pour aujourd'hui.
- Je pense aussi, répondit Harry. J'ai rattrapé combien de temps?
- On a revu les cours des trois premiers jours. Heureusement que tu comprends vite, tu n'as pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre. J'aurais eu beaucoup de mal si ça avait été quelqu'un d'autre.
Harry et elle sourirent en même temps.
- Bien, reprit Hermione, je crois qu'on va te laisser, il va être l'heure du dîner.
Elle se tourna vers Ron qui s'était endormi, et l'embrassa pour le réveiller. Le jeune homme grogna légèrement. Hermione entendit le rire de Harry et lui lança un regard noir.
- Apparemment, il n'apprécie pas ce baiser autant que tu l'aimerais, dit-il. Mais je suis content pour vous deux. Je veux dire, je suis content que vous soyez enfin ensemble. Je savais que ça ce terminerais comme ça entre vous, depuis le bal en quatrième année.
Elle rougit en entendant cela, puis se tourna de nouveau vers son petit ami qui commençait à ronfler.
- Bien. Il n'a pas voulu de la manière douce, tant pis pour lui, il aura la manière forte.
Elle approcha sa bouche de l'oreille du rouquin et hurla :
- DEBOUT!!!
Ron sursauta et tomba de la chaise sur laquelle il était assis. Il se releva et lança un regard furieux à Hermione.
- Qu'est ce qui te prends de me réveiller comme ça?
- Je sais pas... Je trouvais ça plus amusant. Allez Ron, viens, il est l'heure de manger.
Ron fronça les sourcils et croisa le regard d'Harry, l'air de dire "Les femmes sont bizarres parfois!". Harry hocha légèrement la tête et les regarda quitter l'infirmerie pour rejoindre la Grande Salle.
Une demi-heure plus tard, Mme Pomfresh lui apporta un petit plateau avec une soupe au potiron préparée spécialement pour lui par les elfes de l'école.
***
Dans l'allées des embrumes, quelques minutes avant minuit, devant la boutique "Zaldins, tout pour vos potions", deux sorciers en robe noire discutaient.
- J'espère qu'il sera à l'heure, murmura le premier, un homme grand et maigre, aux longs cheveux bruns, avec une paire de lunette sur le nez. J'en ai marre d'attendre dans ce froid.
- Ne t'inquiètes pas Niviqmi, répondit l'autre, Bliniks n'est jamais en retard. Surtout pour les informations qu'il attends.
- N'empêche, on a eu de la chance de tomber sur ce petit vieux. Comment il appelait déjà?
- Je ne sais plus. Mais peu importe. Le plus important c'est que maintenant nous savons où est la flamme de la prophétie.
Niviqmi commença à rire, la bouche ouverte, la langue pendante. Son compagnon lui lança un regard noir.
- Essaye de garder ton sérieux pour une fois.
Niviqmi mit sa main devant sa bouche et tenta de se calmer. A ce moment, il vit une ombre derrière son compagnon, et cessa aussitôt de rire. Un frisson glacé descendit le long de son dos et il déglutit. Son compagnon se retourna et retint un cri de frayeur.
- Bonsoir messieurs. Il est tard pour se promener dans l'Allée des Embrumes.
Niviqmi hocha la tête sans quitter l'ombre des yeux. Le nouveau venu s'avança dans la lumière d'un lampadaire, et les deux sorciers purent voir une mèche de cheveux blancs lui retomber devant les yeux, et qui contrastait avec la couleur brune du reste de ses cheveux. Niviqmi poussa un soupir de soulagement.
- Bonsoir m'sieur Bliniks. Vous nous avez vraiment fait peur là, hein Bezmiv, ajouta-t-il en s'adressant à son ami qui tremblait comme une feuille.
- Ou... Oui...
- Vous avez ce que je vous ai demandé, demanda Bliniks.
- Oui bien sûr, répondit Niviqmi. On a tous les renseignements que vous vouliez. Et on a même trouvé quelque chose qui pourrait vous intéresser. On sait exactement ou est la flamme froide de la prophe...
- Silence imbécile! coupa Bliniks. Vous voulez que tous le quartier soit au courant. Je devrais vous faire fouetter pour cela, mais pas encore. J'ai toujours besoin de vous.
Le regard de Niviqmi s'alluma en entendant le mot fouetter, et il commença à sourire.
- Bien, suivez moi, murmura Bliniks. Je connais un endroit ou nous pourrons parler tranquillement.
***
Et voila hihihi... la suite bientôt. Au fait j'ai un petit jeu à vous proposer. Le premier qui arrive à résoudre l'énigme de la prophétie gagne... Je sais pas encore quoi, mais au mois le premier à trouver gagne mon respect... Je vous rappelle la prophétie pour ceux qui ne suivent pas :
A l'époque du bien retrouvé, quand le bonheur de la victoire sera perdu,
Lorsque la mort, ayant quitté sa tombe, y retournera,
Elle fera de nouveau entendre sa voix.
Et quand la flamme froide l'éclairera de sa pale lueur
La douleur se répandra sur la Terre, et nul autre que l'ange de la victoire,
Celui qui de la mort garda le souvenir, ne pourra arrêter le Fléau
En attendant, si jamais vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.
@+
