Disclaimer : Bon tous les persos sont à JK, sauf Obys, Bliniks, Niviqmi, Bezmiv, Tmivvi et Peyvirx.
A propos de mon petit jeu, personne n'a trouvé, la plus proche est Kahila.
Merci à Csame pour m'avoir ajouté à tes favoris et sur le petit détail mais je n'en était pas sur quand j'ai écris ma fic et je n'ai pas pensé à reverifier.
Et maintenant la fic, bonne lecture.
L'énigme de la Prophétie.
Chapitre 8
Un quart d'heure plus tard, les trois sorciers entraient dans un bâtiment, par une porte cachée dans une ruelle.
- Où sommes nous, demanda Niviqmi.
- Chez un ami à mois, Tmivvi. faites comme chez vous, il n'est pas la, il est parti à...
- Qu'est-ce que c'est que ça, coupa Bezmiv, intrigué, devant une photo d'une vingtaine d'homme en chemise bleue et short blanc, regroupés dans un terrain de Quidditch, ou quelque chose de ressemblant.
- Des Moldus. Des joueurs d'un sport étrange qu'ils appellent le foutbole. L'un des grands défauts de Tmivvi et d'aimer ce sport. Mais oublions cela, vous avez des informations pour moi.
Ils s'assirent autour d'une table et Bliniks fit apparaître trois verre remplis de Bierraubeur.
- Pas pour moi, merci, dit Bezmiv.
- Moi non plus, ajouta Niviqmi.
Bliniks leva un sourcil, intrigué, et fit disparaître deux des verres. Puis il prit le sien et dit :
- Alors?
- Voila, commença Bezmiv. Comme Lindam parle de flamme froide dans sa prophétie, on s'est dit que cette flamme, quoi qu'elle soit, existe au moins depuis cette époque. Alors on est allé fureter dans les archives du ministère de la magie, mais on n'a rien trouvé. Sauf un petit parchemin dans un grimoire.
- Un parchemin? Quel genre de parchemin, demanda Bliniks.
- On vous le dira tout à l'heure, repris Niviqmi. Sur le moment ce parchemin ne nous a pas intéressé, ce n'est que plus tard que je m'en suis souvenu. Enfin bon, le fait est que après trois jours de recherches dans des livres poussiéreux, on n'avait toujours rien trouvé. Donc un soir, il y a cinq jours je crois...
- Six, rectifia Bezmiv.
- Oui six, merci. Donc il y a six jours, on était au Chaudron Baveur, en train de réfléchir devant un jus de citrouille. Il y avait un petit vieux qui délirait. Il avait sûrement beaucoup bu. Il hurlait des mots puis murmurait. C'était très bizarre.
- Dans son charabia, j'ai entendu les mots reliques, feu et glacé. Ça m'a tout de suite intéressé. J'ai demandé à Tom s'il connaissait se bonhomme. Il m'a répondu que c'était un habitué. Il vient au Chaudron Baveur une fois par mois depuis vingt ans pour se saouler et hurler des absurdités à propos d'une relique, une sorte de flamme qui glace les hommes.
- Racontez moi cela, ça m'intéresse.
- Alors on a offert quelques verres à cet homme, pour le faire parler, mais plus il buvait moins ses paroles étaient compréhensible. Alors on l'a raccompagné dans un endroit sûr. La il a passé deux jours à se remettre en état. Et la, avec une dose de Veritaserum, il nous a tout raconté. Une longue histoire, très intéressante, mais longue.
- Nous avons tous notre temps, assura Bliniks.
- Ce vieil homme s'appelle Peyvrix, commença Niviqmi. Il y a vingt ans, lui et sa femme faisaient un voyage dans les Alpes. Ils cherchaient une plante, une edelweiss je crois, enfin bon ce n'est pas ça qui est important. Il ont fait une randonnée en montagne, sans guide, et ils ont été surpris par une avalanche. Ils se sont réfugié dans une grotte qu'ils croyaient inhabitée. L'avalanche a bouché l'entrée de la grotte, et c'est là qu'ils ont remarqué une lumière venant du fond de la grotte.
- En fait, continua Bezmiv, il y avait un couloir qui s'enfonçait au cœur de la montagne. Comme ils étaient bloqués par la neige, et qu'aucun sort n'arrivaient à l'enlever, ils ont décidé de suivre le couloir, espérant trouver une sortie autre part. Ils ont marché des heures et sont arrivé dans une grande salle, pleine e stalactites et de stalagmites, avec une sorte de lac naturel souterrain. Et devant eux, il y avait la flamme froide.
- A quoi ressemblait-elle, demanda Bliniks, exité.
- D'après le vieil homme, c'était une sorte de torche qui ressemblait à n'importe quelle autre torche, à cela près que la flamme était bleu vert. Et tout autour de la flamme, dans toute la salle, il y avait des statues de glace. Représentant des hommes et des femmes dans une positions étrange, avec un visage terrifié.
***
Harry se réveilla en sursaut.
- Percy non!
L'écho de sa voix se perdit dans l'infirmerie. Il ouvrit les yeux. Il avait refait le même rêve. Avec cette homme avec la mèche blanche, qui torturait Percy. Un rêve beaucoup trop réaliste. Il avait déjà fait un rêve comme ça, quelques années plus tôt. Il avait rêvé de Voldemort, tuant un Moldu, au début de sa quatrième année.
- Je dois prévenir Dumbledore. Ce n'est peut-être pas un rêve mais une vision. C'est trop réel.
Il tenta de se redresser sur son lit, et grimaça sous la douleur. Il avait retrouvé l'usage de sa voix, mais ses muscles avaient encore du mal à lui répondre.
"Tant pis," pensa-t-il. "Je dois prévenir Dumbledore." Il se leva, essayant d'ignorer la douleur qui parcourait ses membres, et réussi à se mettre debout. Mais une seconde plus tard il dut se rasseoir sur son lit. La douleur était insupportable.
- Dommage que je ne sache pas transplaner, murmura-t-il.
- On ne peut pas transplaner dans l'enceinte de Poudlard, on ne te la jamais dit, répondit une voix moqueuse, et en même temps inquiète, derrière lui.
Harry se retourna pour voir qui venait de parler, et fut surpris de voir Ginny.
- Ginny? Mais... Qu'est-ce que tu fais ici?
- Je... suis venu te voir.
- En pleine nuit? Mais j'aurait pu être endormi. Je l'étais il y a quelques minutes, jusqu'à ce cauchemar. Si tu voulais me voir, pourquoi ne pas venir en plein jour, quand tu es sûr de me trouver éveiller.
- J'aime bien te regarder quant tu dors.
Harry senti une drôle de chaleur dans sa poitrine, et il fronça les sourcils, visiblement intrigué. Elle aimait le regarder dormir. Mais, qu'est ce qu'elle voulait dire par cela. Elle l'avait pourtant plaqué, quelques mois plus tôt. Mais par timidité, par peur de la réponse, ou à cause de la fatigue, il ne lui demanda pas d'explication. Il se contenta de lui demander :
- Ginny, est-ce que tu peux m'aider?
- Oui, à quoi faire?
- Je dois aller dans le bureau de Dumbledore. J'ai quelque chose d'important à lui dire, à propos de ton frère. La jeune fille laissa s'échapper un sanglot en entendant parler de son frère. Oh pardon excuse moi Ginny ajouta Harry, je suis désolé, j'aurais du y penser, je suis trop maladroit.
- Ce n'est pas grave, répondit Ginny en s'essuyant les yeux. Viens, appuis toi sur moi, je vais t'y emmener.
En une dizaine de minutes, ils arrivèrent devant la gargouille qui gardait l'entrée du bureau de Dumbledore. Sans hésiter, Ginny murmura :
- Chocogrenouilles.
La gargouille fit alors un pas de côté, et le mur s'ouvrit pour les laisser passer. Harry regarda la jeune rouquine, étonné.
- Comment tu connais le mot de passe.
- Je l'ai entendu l'autre jour, quand Mc Gonagall nous a amené ici pour nous annoncer la mort de Percy.
Il faisait noir mais Harry savait que Ginny retenait ses larmes, et le tremblement de sa voix le fit frissonner. Alors, presque instinctivement, il la prit dans ses bras pour la consoler. Ginny n'essaya même pas de se dégager de son étreinte et posa sa tête sur l'épaule du jeune homme. Une demi minute plus tard, un raclement de gorge se fit entendre derrière eux.
Il se retournèrent pour voir le Directeur dans une robe de chambre bleue nuit, les bras croisé, son regard amusé passant de l'un à l'autre.
- Que font deux jeunes Gryffondors, dont un qui devrait être dans son lit à l'infirmerie, devant mon bureau à deux heures trente-sept du matin.
-C'est moi professeur, il fallait que je vous parle, à propos de la sphère. Je crois que je sais qui l'a volé.
- Comment... Viens Harry. Tu vas me raconter ça. Mais tu n'aurais pas du quitter ton lit comme ça en pleine nuit dans ton état. Quand à vous, Mlle Weasley, retournez vous coucher. Je ne sais pas comment vous êtes venu ici avec Harry, ni pourquoi vous êtes sortit de votre dortoir mais vous devriez y retourner. Mr Rusard n'est surement pas loin.
Il fit un clin d'œil à la jeune fille et entraîna Harry dans son bureau, où il le fit s'asseoir dans un grand fauteuil. Il s'assit lui même dans un fauteuil en face du jeune homme.
- Raconte moi, dit-il.
Une demi-heure plus tard, Harry avait raconté en détail son rêve à Dumbledore. Celui ci pencha la tête sur le côté tout en caressant sa longue barbe blanche. Finalement il se leva et dit :
- Je n'y comprends rien. Bliniks devrait être à Azkaban. Du moins pour ce que j'en sais. Je vais tout de suite demander à Fudge s'il a été relâché. Mais en général, personne n'est libéré d'Azkaban.
Harry hocha la tête et repensa à Hagrid. L'un des seul sorciers à avoir quitter Azkaban vivant et en parfaite santé. Lui, ainsi que Sirius Black, son parrain, et Barty Croupton, qui avait organisé son enlèvement pendant le tournois des trois sorciers en prenant la place du professeur Maugrey.
- Bien, Harry je vais te raccompagner à l'infirmerie.
- Professeur, je peux vous poser une question?
- Oui bien sur.
- Que signifie la prophétie de Sir Lindam. Ron et Hermione m'en on parler mais on n'y comprends rien.
- Harry, personne n'a jamais réussi à déchiffrer cette prophétie. Depuis qu'elle a été faite par Sir Lindam sur son lit de mort, des centaine de sorciers se sont penché dessus sans en trouver la réponse. Je crois que vous devriez oublier cette prophétie. et dite à Mlle Granger d'en faire de même. Malgrès son intelligence, presque légendaire, je doute qu'elle réussisse là ou des centaines d'autres ont échoué.
***
Bliniks regarda Niviqmi et Bezmiv, un large sourire sur les lèvres.
- Et bien, dit-il, c'est une très bonne nouvelle. Non seulement je sais où est la flamme froide, mais en plus je sais comment m'en servir. Bien. Vous allez pouvoir m'être utile tous les deux. Ce vieil homme, comment s'appelle-t-il déjà?
- Peyvirx, répondit Bezmiv.
- Oui, Peyvirx, qu'en avez vous fait?
- Nous lui avons fait un sortilège d'amnésie, et ensuite nous l'avons laissé dans une forêt. Il ne connaît plus rien du monde sorcier maintenant.
- C'est dommage. J'aurais voulu l'interroger moi même. Il y a peut-être un détail qu'il a oublié de vous dire et qui aurait pu se révéler important. Et ce parchemin, dont vous parliez tout à l'heure, qu'était-ce?
- Ah oui le parchemin, s'écria Niviqmi. Peyvrix nous a dit que lui et sa femme avait trouvé la flamme froide dans une grotte, dans une montagne. Nous savons que cette grotte se trouve dans les Alpes mais nous n'avions rien de plus précis. Et bien je me suis souvenu du parchemin, écrit par un berger Moldu il y a cinq cents ans de cela. Un berger qui avait trouvé une grotte dans la montagne avec des personnes figées dans la glace.
- Apparemment il n'avait pas vu la flamme froide. Toujours est-il qu'il a dressé un plan pour revenir avec de l'aide pour ramener les victimes de la flamme froide au village le plus proche. Mais il a égaré ce parchemin et n'a jamais pu retrouver la grotte.
- Bien. Donc vous avez un plan pour aller chercher la flamme froide.
Bliniks était exité, et ses yeux brillaient. Il joua un instant avec sa mèche de cheveux blancs qui contrastait avec sa chevelure brune et ses yeux noirs. Il lança un regard à Niviqmi et lui dit.
- Je vous offre un petit voyage dans les Alpes. Allez me chercher la flamme froide.
Bezmiv et Niviqmi échangèrent un regard, un sourire au coin des lèvres, et se levèrent.
***
C'est tout pour aujourd'hui. Mon petit concours tiens toujours puisque personne n'a trouvé la solution. Le but du jeu : déchiffrer la prophétie de Sir Lindam. Je vous rappelle la prophétie pour ceux qui ne suivent pas :
A l'époque du bien retrouvé, quand le bonheur de la victoire sera perdu,
Lorsque la mort, ayant quitté sa tombe, y retournera,
Elle fera de nouveau entendre sa voix.
Et quand la flamme froide l'éclairera de sa pale lueur
La douleur se répandra sur la Terre, et nul autre que l'ange de la victoire,
Celui qui de la mort garda le souvenir, ne pourra arrêter le Fléau
En attendant, si jamais vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.
@+
A propos de mon petit jeu, personne n'a trouvé, la plus proche est Kahila.
Merci à Csame pour m'avoir ajouté à tes favoris et sur le petit détail mais je n'en était pas sur quand j'ai écris ma fic et je n'ai pas pensé à reverifier.
Et maintenant la fic, bonne lecture.
L'énigme de la Prophétie.
Chapitre 8
Un quart d'heure plus tard, les trois sorciers entraient dans un bâtiment, par une porte cachée dans une ruelle.
- Où sommes nous, demanda Niviqmi.
- Chez un ami à mois, Tmivvi. faites comme chez vous, il n'est pas la, il est parti à...
- Qu'est-ce que c'est que ça, coupa Bezmiv, intrigué, devant une photo d'une vingtaine d'homme en chemise bleue et short blanc, regroupés dans un terrain de Quidditch, ou quelque chose de ressemblant.
- Des Moldus. Des joueurs d'un sport étrange qu'ils appellent le foutbole. L'un des grands défauts de Tmivvi et d'aimer ce sport. Mais oublions cela, vous avez des informations pour moi.
Ils s'assirent autour d'une table et Bliniks fit apparaître trois verre remplis de Bierraubeur.
- Pas pour moi, merci, dit Bezmiv.
- Moi non plus, ajouta Niviqmi.
Bliniks leva un sourcil, intrigué, et fit disparaître deux des verres. Puis il prit le sien et dit :
- Alors?
- Voila, commença Bezmiv. Comme Lindam parle de flamme froide dans sa prophétie, on s'est dit que cette flamme, quoi qu'elle soit, existe au moins depuis cette époque. Alors on est allé fureter dans les archives du ministère de la magie, mais on n'a rien trouvé. Sauf un petit parchemin dans un grimoire.
- Un parchemin? Quel genre de parchemin, demanda Bliniks.
- On vous le dira tout à l'heure, repris Niviqmi. Sur le moment ce parchemin ne nous a pas intéressé, ce n'est que plus tard que je m'en suis souvenu. Enfin bon, le fait est que après trois jours de recherches dans des livres poussiéreux, on n'avait toujours rien trouvé. Donc un soir, il y a cinq jours je crois...
- Six, rectifia Bezmiv.
- Oui six, merci. Donc il y a six jours, on était au Chaudron Baveur, en train de réfléchir devant un jus de citrouille. Il y avait un petit vieux qui délirait. Il avait sûrement beaucoup bu. Il hurlait des mots puis murmurait. C'était très bizarre.
- Dans son charabia, j'ai entendu les mots reliques, feu et glacé. Ça m'a tout de suite intéressé. J'ai demandé à Tom s'il connaissait se bonhomme. Il m'a répondu que c'était un habitué. Il vient au Chaudron Baveur une fois par mois depuis vingt ans pour se saouler et hurler des absurdités à propos d'une relique, une sorte de flamme qui glace les hommes.
- Racontez moi cela, ça m'intéresse.
- Alors on a offert quelques verres à cet homme, pour le faire parler, mais plus il buvait moins ses paroles étaient compréhensible. Alors on l'a raccompagné dans un endroit sûr. La il a passé deux jours à se remettre en état. Et la, avec une dose de Veritaserum, il nous a tout raconté. Une longue histoire, très intéressante, mais longue.
- Nous avons tous notre temps, assura Bliniks.
- Ce vieil homme s'appelle Peyvrix, commença Niviqmi. Il y a vingt ans, lui et sa femme faisaient un voyage dans les Alpes. Ils cherchaient une plante, une edelweiss je crois, enfin bon ce n'est pas ça qui est important. Il ont fait une randonnée en montagne, sans guide, et ils ont été surpris par une avalanche. Ils se sont réfugié dans une grotte qu'ils croyaient inhabitée. L'avalanche a bouché l'entrée de la grotte, et c'est là qu'ils ont remarqué une lumière venant du fond de la grotte.
- En fait, continua Bezmiv, il y avait un couloir qui s'enfonçait au cœur de la montagne. Comme ils étaient bloqués par la neige, et qu'aucun sort n'arrivaient à l'enlever, ils ont décidé de suivre le couloir, espérant trouver une sortie autre part. Ils ont marché des heures et sont arrivé dans une grande salle, pleine e stalactites et de stalagmites, avec une sorte de lac naturel souterrain. Et devant eux, il y avait la flamme froide.
- A quoi ressemblait-elle, demanda Bliniks, exité.
- D'après le vieil homme, c'était une sorte de torche qui ressemblait à n'importe quelle autre torche, à cela près que la flamme était bleu vert. Et tout autour de la flamme, dans toute la salle, il y avait des statues de glace. Représentant des hommes et des femmes dans une positions étrange, avec un visage terrifié.
***
Harry se réveilla en sursaut.
- Percy non!
L'écho de sa voix se perdit dans l'infirmerie. Il ouvrit les yeux. Il avait refait le même rêve. Avec cette homme avec la mèche blanche, qui torturait Percy. Un rêve beaucoup trop réaliste. Il avait déjà fait un rêve comme ça, quelques années plus tôt. Il avait rêvé de Voldemort, tuant un Moldu, au début de sa quatrième année.
- Je dois prévenir Dumbledore. Ce n'est peut-être pas un rêve mais une vision. C'est trop réel.
Il tenta de se redresser sur son lit, et grimaça sous la douleur. Il avait retrouvé l'usage de sa voix, mais ses muscles avaient encore du mal à lui répondre.
"Tant pis," pensa-t-il. "Je dois prévenir Dumbledore." Il se leva, essayant d'ignorer la douleur qui parcourait ses membres, et réussi à se mettre debout. Mais une seconde plus tard il dut se rasseoir sur son lit. La douleur était insupportable.
- Dommage que je ne sache pas transplaner, murmura-t-il.
- On ne peut pas transplaner dans l'enceinte de Poudlard, on ne te la jamais dit, répondit une voix moqueuse, et en même temps inquiète, derrière lui.
Harry se retourna pour voir qui venait de parler, et fut surpris de voir Ginny.
- Ginny? Mais... Qu'est-ce que tu fais ici?
- Je... suis venu te voir.
- En pleine nuit? Mais j'aurait pu être endormi. Je l'étais il y a quelques minutes, jusqu'à ce cauchemar. Si tu voulais me voir, pourquoi ne pas venir en plein jour, quand tu es sûr de me trouver éveiller.
- J'aime bien te regarder quant tu dors.
Harry senti une drôle de chaleur dans sa poitrine, et il fronça les sourcils, visiblement intrigué. Elle aimait le regarder dormir. Mais, qu'est ce qu'elle voulait dire par cela. Elle l'avait pourtant plaqué, quelques mois plus tôt. Mais par timidité, par peur de la réponse, ou à cause de la fatigue, il ne lui demanda pas d'explication. Il se contenta de lui demander :
- Ginny, est-ce que tu peux m'aider?
- Oui, à quoi faire?
- Je dois aller dans le bureau de Dumbledore. J'ai quelque chose d'important à lui dire, à propos de ton frère. La jeune fille laissa s'échapper un sanglot en entendant parler de son frère. Oh pardon excuse moi Ginny ajouta Harry, je suis désolé, j'aurais du y penser, je suis trop maladroit.
- Ce n'est pas grave, répondit Ginny en s'essuyant les yeux. Viens, appuis toi sur moi, je vais t'y emmener.
En une dizaine de minutes, ils arrivèrent devant la gargouille qui gardait l'entrée du bureau de Dumbledore. Sans hésiter, Ginny murmura :
- Chocogrenouilles.
La gargouille fit alors un pas de côté, et le mur s'ouvrit pour les laisser passer. Harry regarda la jeune rouquine, étonné.
- Comment tu connais le mot de passe.
- Je l'ai entendu l'autre jour, quand Mc Gonagall nous a amené ici pour nous annoncer la mort de Percy.
Il faisait noir mais Harry savait que Ginny retenait ses larmes, et le tremblement de sa voix le fit frissonner. Alors, presque instinctivement, il la prit dans ses bras pour la consoler. Ginny n'essaya même pas de se dégager de son étreinte et posa sa tête sur l'épaule du jeune homme. Une demi minute plus tard, un raclement de gorge se fit entendre derrière eux.
Il se retournèrent pour voir le Directeur dans une robe de chambre bleue nuit, les bras croisé, son regard amusé passant de l'un à l'autre.
- Que font deux jeunes Gryffondors, dont un qui devrait être dans son lit à l'infirmerie, devant mon bureau à deux heures trente-sept du matin.
-C'est moi professeur, il fallait que je vous parle, à propos de la sphère. Je crois que je sais qui l'a volé.
- Comment... Viens Harry. Tu vas me raconter ça. Mais tu n'aurais pas du quitter ton lit comme ça en pleine nuit dans ton état. Quand à vous, Mlle Weasley, retournez vous coucher. Je ne sais pas comment vous êtes venu ici avec Harry, ni pourquoi vous êtes sortit de votre dortoir mais vous devriez y retourner. Mr Rusard n'est surement pas loin.
Il fit un clin d'œil à la jeune fille et entraîna Harry dans son bureau, où il le fit s'asseoir dans un grand fauteuil. Il s'assit lui même dans un fauteuil en face du jeune homme.
- Raconte moi, dit-il.
Une demi-heure plus tard, Harry avait raconté en détail son rêve à Dumbledore. Celui ci pencha la tête sur le côté tout en caressant sa longue barbe blanche. Finalement il se leva et dit :
- Je n'y comprends rien. Bliniks devrait être à Azkaban. Du moins pour ce que j'en sais. Je vais tout de suite demander à Fudge s'il a été relâché. Mais en général, personne n'est libéré d'Azkaban.
Harry hocha la tête et repensa à Hagrid. L'un des seul sorciers à avoir quitter Azkaban vivant et en parfaite santé. Lui, ainsi que Sirius Black, son parrain, et Barty Croupton, qui avait organisé son enlèvement pendant le tournois des trois sorciers en prenant la place du professeur Maugrey.
- Bien, Harry je vais te raccompagner à l'infirmerie.
- Professeur, je peux vous poser une question?
- Oui bien sur.
- Que signifie la prophétie de Sir Lindam. Ron et Hermione m'en on parler mais on n'y comprends rien.
- Harry, personne n'a jamais réussi à déchiffrer cette prophétie. Depuis qu'elle a été faite par Sir Lindam sur son lit de mort, des centaine de sorciers se sont penché dessus sans en trouver la réponse. Je crois que vous devriez oublier cette prophétie. et dite à Mlle Granger d'en faire de même. Malgrès son intelligence, presque légendaire, je doute qu'elle réussisse là ou des centaines d'autres ont échoué.
***
Bliniks regarda Niviqmi et Bezmiv, un large sourire sur les lèvres.
- Et bien, dit-il, c'est une très bonne nouvelle. Non seulement je sais où est la flamme froide, mais en plus je sais comment m'en servir. Bien. Vous allez pouvoir m'être utile tous les deux. Ce vieil homme, comment s'appelle-t-il déjà?
- Peyvirx, répondit Bezmiv.
- Oui, Peyvirx, qu'en avez vous fait?
- Nous lui avons fait un sortilège d'amnésie, et ensuite nous l'avons laissé dans une forêt. Il ne connaît plus rien du monde sorcier maintenant.
- C'est dommage. J'aurais voulu l'interroger moi même. Il y a peut-être un détail qu'il a oublié de vous dire et qui aurait pu se révéler important. Et ce parchemin, dont vous parliez tout à l'heure, qu'était-ce?
- Ah oui le parchemin, s'écria Niviqmi. Peyvrix nous a dit que lui et sa femme avait trouvé la flamme froide dans une grotte, dans une montagne. Nous savons que cette grotte se trouve dans les Alpes mais nous n'avions rien de plus précis. Et bien je me suis souvenu du parchemin, écrit par un berger Moldu il y a cinq cents ans de cela. Un berger qui avait trouvé une grotte dans la montagne avec des personnes figées dans la glace.
- Apparemment il n'avait pas vu la flamme froide. Toujours est-il qu'il a dressé un plan pour revenir avec de l'aide pour ramener les victimes de la flamme froide au village le plus proche. Mais il a égaré ce parchemin et n'a jamais pu retrouver la grotte.
- Bien. Donc vous avez un plan pour aller chercher la flamme froide.
Bliniks était exité, et ses yeux brillaient. Il joua un instant avec sa mèche de cheveux blancs qui contrastait avec sa chevelure brune et ses yeux noirs. Il lança un regard à Niviqmi et lui dit.
- Je vous offre un petit voyage dans les Alpes. Allez me chercher la flamme froide.
Bezmiv et Niviqmi échangèrent un regard, un sourire au coin des lèvres, et se levèrent.
***
C'est tout pour aujourd'hui. Mon petit concours tiens toujours puisque personne n'a trouvé la solution. Le but du jeu : déchiffrer la prophétie de Sir Lindam. Je vous rappelle la prophétie pour ceux qui ne suivent pas :
A l'époque du bien retrouvé, quand le bonheur de la victoire sera perdu,
Lorsque la mort, ayant quitté sa tombe, y retournera,
Elle fera de nouveau entendre sa voix.
Et quand la flamme froide l'éclairera de sa pale lueur
La douleur se répandra sur la Terre, et nul autre que l'ange de la victoire,
Celui qui de la mort garda le souvenir, ne pourra arrêter le Fléau
En attendant, si jamais vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.
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