Disclaimer : Bon tous les persos sont à JK, sauf Obys, Bliniks, Niviqmi, Bezmiv, Tmivvi et Peyvirx.
Attention, un jeu de mot débile se cache dans ce chapitre ;)
Merci au "Quidditch à travers les âges" qui m'a donné pas mal d'idées pour le match...
Et maintenant la fic, bonne lecture.
L'énigme de la Prophétie.
Chapitre 11
Le samedi suivant, au petit déjeuner, tout les Gryffondors et les Serdaigle était surexcités. Et même les autres maisons attendaient le match avec impatience. A dix heures, tous les élèves (excepté les deux équipes) étaient installés dans les gradins autour du terrain de Quidditch. Harry s'assit à côté d'Hermione et de Dennis, le petit frère de Colin. Cela lui sembla étrange de ne pas être dans les vestiaires à écouter les conseils de Ron, de ne pas sentir son estomac se retourner avec l'appréhension du match. En fait, c'était le premier match où jouait Gryffondor auquel il allait assister sans être sur un balai. Son regard se posa sur la porte des vestiaires, d'où venait de sortir l'équipe de Serdaigle, menée par Terry Boot, tous vêtus de bleu. Puis l'équipe de Gryffondor entra dans le terrain, dans leurs uniformes rouge et or.
Les deux équipes s'arrêtèrent au milieu du terrain, l'une en face de l'autre. Les deux capitaines se serrèrent la main, puis tous les joueurs montèrent sur leur balais, et s'élevèrent en même temps dans les airs. Puis madame Bibine ouvrit la malle qui contenait les balles. Elle laissa s'échapper les deux cognards qui partirent en trombe, puis le vif d'or, qui s'échappa, invisible à presque tous les spectateurs. Puis elle saisit la balle rouge et la lança dans les airs. Aussitôt Seamus s'en saisit et s'élança vers les buts adverse. La voix du commentateur (Eddy Jones, un Poufsoufle de sixième année) emplie aussitôt le stade.
- Et le match Gryffondor-Serdaigle commence. Finnigan récupère le souafle et fonce vers les buts. Il passe à Thomas, qui passe de nouveau à Finnigan. Non la balle est interceptée par Ackerley, qui passe à Lanson. Il se dirige vers Weasley lance la balle et.... Wow, superbe arrêt de la part du Gardien de Gryffondor. La balle revient A Thomas qui passe à McDonald...
Harry écoutait d'une oreille les commentaires, tout en observant les feintes des poursuiveurs rouge et or, admirant ce superbe ballet qu'offrait ces balais. Soudain il vit Colin plonger vers le sol. Suivant le regard du jeune attrapeur, Harry aperçut le vif d'or qui virevoltait au ras du sol. Orla Quirke, l'attrapeuse de Serdaigle l'aperçut également, mais son balai, un Manchevif dernier modèle, ne pouvait rivaliser avec le Nimbus 2004 de Crivey. Celui ci fonçait vers le sol à une allure démesurée, et redressa son balai au dernier moment, lançant sa main en avant pour attraper le vif d'or, mais la petite boule dorée lui échappa et disparu dans les airs. Les deux attrapeurs, à quelques dizaines de mètres l'un de l'autre, reprirent de l'altitude, scrutant le terrain à la recherche de la balle ailée.
Pendant ce temps, les poursuiveurs gardiens et batteurs continuaient le match. Le score était de 30 à 20 pour Serdaigle. Ron hurlait des ordres à ses coéquipiers, tout en surveillant le souafle du coin de l'œil. Finnigan réussit à récupérer le souafle, l'envoya à Nathalie McDonald qui commença à voler en chandelle. En dessous d'elle, Dean avança, les yeux braqué vers elle. Les poursuiveurs adverse qui la suivait de près accélérèrent et l'encadrèrent. Soudain Nathalie laissa tomber le souafle, qui atterrit dans les mains de Thomas. Il donna une dernière accélération à son balai et lança le souafle de toutes ses forces, surprenant Steve Blom, le gardien de Serdaigle.
- Surprenante feinte de Porskoff, admirablement exécutée par McDonald et Thomas. 30 à 30. La balle repasse dans les mains de Lanson qui passe à Dilley, qui lance et... non, grâce à l'étoile de mer Weasley a réussi à arrêter le souafle.
A ce moment, Harry aperçu une vive lueur du coin de l'œil. Le soleil s'était reflété sur le vif d'or, qui se trouvait juste en dessous du Batteur de Serdaigle. Aussitôt il fixa son regard sur la petite boule, suivant chacun de ses mouvement grâce à son expérience. Il aurait voulu crier à Colin que le vif était près des buts de l'équipe adverse. Mais Colin n'avait pas besoin, d'Harry. Il avait lui aussi repéré le vif d'or. Mais pour ne pas éveiller l'attention de Quirke, il avançait lentement en direction du vif, jetant des coup d'oeil un peu partout, faisant semblant de chercher le vif. Sa rivale, elle était au milieu du terrain, et cherchait aussi le vif d'or.
Soudain, profitant du fait qu'elle regardait ailleurs, Colin se précipita vers Blom, à la grande surprise de celui-ci. Se méprenant sur ses intention, il fit un grand écart vers la gauche, laissant le champ libre à Colin qui tendit le bras. Au même moment, Dean, qui n'avait pas vu son coéquipier, s'élançait, le souafle dans la main, vers les buts, et réussi à marquer. Mais dans sa manœuvre il fit fuir le vif d'or. Colin et Harry le perdirent des yeux en même temps.
- 40 à 30 pour Gryffondor, hurla Jones, sous les applaudissement de la maison qui gagnait.
Colin remonta une dizaine de mètres au dessus des autres joueurs, furieux contre lui même et contre Dean. Orla observa son rivale, inconsciente de ce qui s'était passé. Soudain Crivey vit une lueur d'effroi passer dans le regard de Quirke. Ron lui hurla quelque chose, et il se retourna, trop tard, pour voir un cognard lui foncer dessus. Il se baissa la tête mais pas assez rapidement, et senti une vive douleur à la tête quand le Cognard le frappa de plein fouet.
Il lâcha son balai et porta ses mains à son crâne. il glissa de son balai et tomba vers le sol. Heureusement pour lui, il était assez haut quand il commença à tomber et Mme Bibine eu le temps de lancer un sort pour éviter qu'il se fasse mal en tombant. Ainsi, sa chute fut aussi lente que celle d'une plume, et il se posa sur l'herbe du terrain en douceur.
Puis le professeur de Vol donna un coup de sifflet pour marquer une pause, et tous les joueurs posèrent pied à terre pour se rassembler autour de Colin. En peu de temps les professeurs arrivèrent également, ainsi que plusieurs Gryffondors, dont Harry et Dennis. Dumbledore se pencha sur le blessé, tâta son crâne, puis conjura un brancard pour le transporter à l'infirmerie.
Dennis, inquiet, s'écria :
- Professeur! Est-ce qu'il va s'en remettre?
- Oui ne vous inquiétez pas. Mme Pomfresh va s'occuper de lui et demain il n'y paraîtra plus.
- Et le match, demandèrent Ron et Terry en même temps.
Dumbledore se tourna vers les deux capitaines.
- Étant donné que l'équipe de Gryffondor n'a plus d'Attrapeur, je me sens obligé, si Mme Bibine est d'accord avec moi, d'accorder 150 points, ainsi que la victoire, à Serdaigle.
Ron baissa la tête en même temps que tous les Gryffondors présents. Mme Bibine observa, légèrement embarrassé, les deux équipes, quand son regard se posa sur Harry. Elle se racla la gorge pour attirer l'attention du Directeur, tout en gardant son regard fixé sur le jeune Potter. Dumbledord parut comprendre et dit, s'adressant à Harry.
- Dis moi, si je ne me trompe, tu sais te servir d'un balai, et je ne me tromperais pas en disant que tu es un assez bon attrapeur. Ne crois-tu pas que tu pourrais...
- ... remplacer Colin, termina Harry, pensif. Je ne sais pas, professeur, je n'ai pas touché à un balai depuis longtemps.
A ce moment Ron lui donna un coup de coude dans les côtes en murmurant :
- Harry, tu pourrais nous faire gagner le match. Et de toute façon tu l'as dans le sang.
Harry hocha la tête, puis se tourna vers le directeur et dit :
- Professeur, pourriez vous me laisser quelques minutes, le temps que je me mette en tenue?
Dumbledore, les yeux pétillants, hocha la tête. Harry courut alors vers son dortoir récupérer sa tenue et son balai.
***
Pendant les trois jours qui avaient suivi la mort de Niviqmi, Bezmiv 'avait pas bougé. Il était resté dans la grotte, seul avec la flamme bleue, appuyé contre le mur. Il commençait à ressentir les effets de la faim, de la soif et du froid. Son bras, quand à lui, gardait toujours les milles petites cicatrices dues aux morceaux de glace.
Il tourna son regard vers la flamme froide. Elle était là, comme un prédateur, attendant tranquillement sur son territoire que quelqu'un essaye d'y pénétrer. Et lui, il était la proie. Ses yeux se baissèrent de nouveaux. Ses lèvres remuaient lentement, comme s'il se parlait à lui même.
- ... il a essayé et il en est mort... tu ne pourra rien faire de mieux que lui... personne... Elle te tuera si tu essaye... Elle est vivante... Elle ne veux pas se laisser capturer... C'est impossible... Ou alors...
Une idée germa dans son esprit. Il cessa son monologue et tourna encore son regard vers elle. Son regard se fit dur et perçant, comme s'il essayait de juger son adversaire, cherchant à percer le mystère de cette flamme qui semblait avoir une volonté propre.
Il se leva, sortit sa baguette et commença à sourire.
- Comment avons nous pu être si stupide... C'est tellement simple.
Il fit un léger mouvement du poignet, et murmura :
- Wingardium Leviosa.
La torche bougea légèrement. D'un léger mouvement de la main, il réussit à faire s'élever de quelques centimètres la torche. Mais soudain, Bezmiv entendit un grondement sourd venant du sol. Il baissa les yeux et vit la glace trembler sous ses pieds. Il lâcha aussitôt sa baguette et recula d'un pas, une lueur de terreur apparaissant dans ses yeux. Puis soudain une vive lueur empli la grotte et le sorcier sentit un vent glacial se lever. Incapable de résister à la peur, il tourne les talons et s'enfuie, oubliant sa baguette. Il traversa le lac à la nage, essayant d'ignorer le froid qui glaçait ses membres, et s'éloigna le plus possible de la flamme froide.
***
Ha ha... j'ai enfin eu des propositions intéressante à propos de la prophétie. Qui est l'ange de la victoire... Je ne vais rien dévoiler ici mais je tiens à dire que certains sont plus proches de la vérité que d'autres...
A l'époque du bien retrouvé, quand le bonheur de la victoire sera perdu,
Lorsque la mort, ayant quitté sa tombe, y retournera,
Elle fera de nouveau entendre sa voix.
Et quand la flamme froide l'éclairera de sa pale lueur
La douleur se répandra sur la Terre, et nul autre que l'ange de la victoire,
Celui qui de la mort garda le souvenir, ne pourra arrêter le Fléau
En attendant, si jamais vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.
@+
Attention, un jeu de mot débile se cache dans ce chapitre ;)
Merci au "Quidditch à travers les âges" qui m'a donné pas mal d'idées pour le match...
Et maintenant la fic, bonne lecture.
L'énigme de la Prophétie.
Chapitre 11
Le samedi suivant, au petit déjeuner, tout les Gryffondors et les Serdaigle était surexcités. Et même les autres maisons attendaient le match avec impatience. A dix heures, tous les élèves (excepté les deux équipes) étaient installés dans les gradins autour du terrain de Quidditch. Harry s'assit à côté d'Hermione et de Dennis, le petit frère de Colin. Cela lui sembla étrange de ne pas être dans les vestiaires à écouter les conseils de Ron, de ne pas sentir son estomac se retourner avec l'appréhension du match. En fait, c'était le premier match où jouait Gryffondor auquel il allait assister sans être sur un balai. Son regard se posa sur la porte des vestiaires, d'où venait de sortir l'équipe de Serdaigle, menée par Terry Boot, tous vêtus de bleu. Puis l'équipe de Gryffondor entra dans le terrain, dans leurs uniformes rouge et or.
Les deux équipes s'arrêtèrent au milieu du terrain, l'une en face de l'autre. Les deux capitaines se serrèrent la main, puis tous les joueurs montèrent sur leur balais, et s'élevèrent en même temps dans les airs. Puis madame Bibine ouvrit la malle qui contenait les balles. Elle laissa s'échapper les deux cognards qui partirent en trombe, puis le vif d'or, qui s'échappa, invisible à presque tous les spectateurs. Puis elle saisit la balle rouge et la lança dans les airs. Aussitôt Seamus s'en saisit et s'élança vers les buts adverse. La voix du commentateur (Eddy Jones, un Poufsoufle de sixième année) emplie aussitôt le stade.
- Et le match Gryffondor-Serdaigle commence. Finnigan récupère le souafle et fonce vers les buts. Il passe à Thomas, qui passe de nouveau à Finnigan. Non la balle est interceptée par Ackerley, qui passe à Lanson. Il se dirige vers Weasley lance la balle et.... Wow, superbe arrêt de la part du Gardien de Gryffondor. La balle revient A Thomas qui passe à McDonald...
Harry écoutait d'une oreille les commentaires, tout en observant les feintes des poursuiveurs rouge et or, admirant ce superbe ballet qu'offrait ces balais. Soudain il vit Colin plonger vers le sol. Suivant le regard du jeune attrapeur, Harry aperçut le vif d'or qui virevoltait au ras du sol. Orla Quirke, l'attrapeuse de Serdaigle l'aperçut également, mais son balai, un Manchevif dernier modèle, ne pouvait rivaliser avec le Nimbus 2004 de Crivey. Celui ci fonçait vers le sol à une allure démesurée, et redressa son balai au dernier moment, lançant sa main en avant pour attraper le vif d'or, mais la petite boule dorée lui échappa et disparu dans les airs. Les deux attrapeurs, à quelques dizaines de mètres l'un de l'autre, reprirent de l'altitude, scrutant le terrain à la recherche de la balle ailée.
Pendant ce temps, les poursuiveurs gardiens et batteurs continuaient le match. Le score était de 30 à 20 pour Serdaigle. Ron hurlait des ordres à ses coéquipiers, tout en surveillant le souafle du coin de l'œil. Finnigan réussit à récupérer le souafle, l'envoya à Nathalie McDonald qui commença à voler en chandelle. En dessous d'elle, Dean avança, les yeux braqué vers elle. Les poursuiveurs adverse qui la suivait de près accélérèrent et l'encadrèrent. Soudain Nathalie laissa tomber le souafle, qui atterrit dans les mains de Thomas. Il donna une dernière accélération à son balai et lança le souafle de toutes ses forces, surprenant Steve Blom, le gardien de Serdaigle.
- Surprenante feinte de Porskoff, admirablement exécutée par McDonald et Thomas. 30 à 30. La balle repasse dans les mains de Lanson qui passe à Dilley, qui lance et... non, grâce à l'étoile de mer Weasley a réussi à arrêter le souafle.
A ce moment, Harry aperçu une vive lueur du coin de l'œil. Le soleil s'était reflété sur le vif d'or, qui se trouvait juste en dessous du Batteur de Serdaigle. Aussitôt il fixa son regard sur la petite boule, suivant chacun de ses mouvement grâce à son expérience. Il aurait voulu crier à Colin que le vif était près des buts de l'équipe adverse. Mais Colin n'avait pas besoin, d'Harry. Il avait lui aussi repéré le vif d'or. Mais pour ne pas éveiller l'attention de Quirke, il avançait lentement en direction du vif, jetant des coup d'oeil un peu partout, faisant semblant de chercher le vif. Sa rivale, elle était au milieu du terrain, et cherchait aussi le vif d'or.
Soudain, profitant du fait qu'elle regardait ailleurs, Colin se précipita vers Blom, à la grande surprise de celui-ci. Se méprenant sur ses intention, il fit un grand écart vers la gauche, laissant le champ libre à Colin qui tendit le bras. Au même moment, Dean, qui n'avait pas vu son coéquipier, s'élançait, le souafle dans la main, vers les buts, et réussi à marquer. Mais dans sa manœuvre il fit fuir le vif d'or. Colin et Harry le perdirent des yeux en même temps.
- 40 à 30 pour Gryffondor, hurla Jones, sous les applaudissement de la maison qui gagnait.
Colin remonta une dizaine de mètres au dessus des autres joueurs, furieux contre lui même et contre Dean. Orla observa son rivale, inconsciente de ce qui s'était passé. Soudain Crivey vit une lueur d'effroi passer dans le regard de Quirke. Ron lui hurla quelque chose, et il se retourna, trop tard, pour voir un cognard lui foncer dessus. Il se baissa la tête mais pas assez rapidement, et senti une vive douleur à la tête quand le Cognard le frappa de plein fouet.
Il lâcha son balai et porta ses mains à son crâne. il glissa de son balai et tomba vers le sol. Heureusement pour lui, il était assez haut quand il commença à tomber et Mme Bibine eu le temps de lancer un sort pour éviter qu'il se fasse mal en tombant. Ainsi, sa chute fut aussi lente que celle d'une plume, et il se posa sur l'herbe du terrain en douceur.
Puis le professeur de Vol donna un coup de sifflet pour marquer une pause, et tous les joueurs posèrent pied à terre pour se rassembler autour de Colin. En peu de temps les professeurs arrivèrent également, ainsi que plusieurs Gryffondors, dont Harry et Dennis. Dumbledore se pencha sur le blessé, tâta son crâne, puis conjura un brancard pour le transporter à l'infirmerie.
Dennis, inquiet, s'écria :
- Professeur! Est-ce qu'il va s'en remettre?
- Oui ne vous inquiétez pas. Mme Pomfresh va s'occuper de lui et demain il n'y paraîtra plus.
- Et le match, demandèrent Ron et Terry en même temps.
Dumbledore se tourna vers les deux capitaines.
- Étant donné que l'équipe de Gryffondor n'a plus d'Attrapeur, je me sens obligé, si Mme Bibine est d'accord avec moi, d'accorder 150 points, ainsi que la victoire, à Serdaigle.
Ron baissa la tête en même temps que tous les Gryffondors présents. Mme Bibine observa, légèrement embarrassé, les deux équipes, quand son regard se posa sur Harry. Elle se racla la gorge pour attirer l'attention du Directeur, tout en gardant son regard fixé sur le jeune Potter. Dumbledord parut comprendre et dit, s'adressant à Harry.
- Dis moi, si je ne me trompe, tu sais te servir d'un balai, et je ne me tromperais pas en disant que tu es un assez bon attrapeur. Ne crois-tu pas que tu pourrais...
- ... remplacer Colin, termina Harry, pensif. Je ne sais pas, professeur, je n'ai pas touché à un balai depuis longtemps.
A ce moment Ron lui donna un coup de coude dans les côtes en murmurant :
- Harry, tu pourrais nous faire gagner le match. Et de toute façon tu l'as dans le sang.
Harry hocha la tête, puis se tourna vers le directeur et dit :
- Professeur, pourriez vous me laisser quelques minutes, le temps que je me mette en tenue?
Dumbledore, les yeux pétillants, hocha la tête. Harry courut alors vers son dortoir récupérer sa tenue et son balai.
***
Pendant les trois jours qui avaient suivi la mort de Niviqmi, Bezmiv 'avait pas bougé. Il était resté dans la grotte, seul avec la flamme bleue, appuyé contre le mur. Il commençait à ressentir les effets de la faim, de la soif et du froid. Son bras, quand à lui, gardait toujours les milles petites cicatrices dues aux morceaux de glace.
Il tourna son regard vers la flamme froide. Elle était là, comme un prédateur, attendant tranquillement sur son territoire que quelqu'un essaye d'y pénétrer. Et lui, il était la proie. Ses yeux se baissèrent de nouveaux. Ses lèvres remuaient lentement, comme s'il se parlait à lui même.
- ... il a essayé et il en est mort... tu ne pourra rien faire de mieux que lui... personne... Elle te tuera si tu essaye... Elle est vivante... Elle ne veux pas se laisser capturer... C'est impossible... Ou alors...
Une idée germa dans son esprit. Il cessa son monologue et tourna encore son regard vers elle. Son regard se fit dur et perçant, comme s'il essayait de juger son adversaire, cherchant à percer le mystère de cette flamme qui semblait avoir une volonté propre.
Il se leva, sortit sa baguette et commença à sourire.
- Comment avons nous pu être si stupide... C'est tellement simple.
Il fit un léger mouvement du poignet, et murmura :
- Wingardium Leviosa.
La torche bougea légèrement. D'un léger mouvement de la main, il réussit à faire s'élever de quelques centimètres la torche. Mais soudain, Bezmiv entendit un grondement sourd venant du sol. Il baissa les yeux et vit la glace trembler sous ses pieds. Il lâcha aussitôt sa baguette et recula d'un pas, une lueur de terreur apparaissant dans ses yeux. Puis soudain une vive lueur empli la grotte et le sorcier sentit un vent glacial se lever. Incapable de résister à la peur, il tourne les talons et s'enfuie, oubliant sa baguette. Il traversa le lac à la nage, essayant d'ignorer le froid qui glaçait ses membres, et s'éloigna le plus possible de la flamme froide.
***
Ha ha... j'ai enfin eu des propositions intéressante à propos de la prophétie. Qui est l'ange de la victoire... Je ne vais rien dévoiler ici mais je tiens à dire que certains sont plus proches de la vérité que d'autres...
A l'époque du bien retrouvé, quand le bonheur de la victoire sera perdu,
Lorsque la mort, ayant quitté sa tombe, y retournera,
Elle fera de nouveau entendre sa voix.
Et quand la flamme froide l'éclairera de sa pale lueur
La douleur se répandra sur la Terre, et nul autre que l'ange de la victoire,
Celui qui de la mort garda le souvenir, ne pourra arrêter le Fléau
En attendant, si jamais vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.
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