Disclaimer : Bon tous les persos sont à JK, sauf Obys, Bliniks, Niviqmi, Bezmiv, Tmivvi et Peyvirx.

Je sais, je sais, je n'ai pas écris depuis plus de deux mois je sais...

Mais j'ai des circonstances atténuantes. d'abord je bossais au restorant alors j'avais pas trop la têt a écrire. Ensuite, j'ai passé 2 semaine en vacance en Bretagne, sans ordi

Et donc maintenant comme je reprend les cours je vais avoir plein de temps pour continuer et finir ma fic.

Et maintenant la fic, bonne lecture.

L'énigme de la Prophétie.

Chapitre 16

Ginny fut transporté à l'infirmerie, portée par Harry, qui la déposa aussi délicatement qu'il le put sur un des lits. Dumbledore le suivait avec Eldyn Obyss qui portait le corps inerte d'Orla, qu'il déposa dans un lit à l'autre bout de l'infirmerie, avant de fermer les rideaux autour du lit. Harry se tourna vers ses professeurs et demanda :

- Est ce qu'elle va survivre? je veux dire, elle est juste évanouie hein?

Dumbledore regarda Harry a travers ses lunettes en demi-lune.

- Harry, il faut que tu comprenne, la Sphère de Lindam est un objet que peu de personne ont approché. Personne ne sait comment elle fonctionne. Et je ne sais pas non plus comment Mlle Weasley a réussi à la détruire. En tout cas une chose est sûre, elle respire encore.

Harry baissa les yeux vers la jeune rousse, allongée dans le lit. Il glissa sa main dans la sienne, et essuya une larme qui perlait à sa paupière.

- Ginny, murmura-t-il.

- Harry, je pense que nous avons besoin de quelques explications tous les deux.

Le ton de Dumbledore ressemblait plus à un ordre qu'autre chose.

- Professeur... Je préférerais rester avec elle. on m'a dit qu'elle est venu me voir presque chaque nuit pendant que j'étais dans le coma. C'est le moins que je puisse faire pour elle.

Dumbledore hocha la tête en signe de compréhension.

- Oui, tu as raison. je vais te laisser reprendre tes forces, nous en avons tous besoin. Mais demain nous devront parler.

Harry hocha la tête sans quitter Ginny des yeux.

***

Trois heures plus tard, Harry était endormi, la tête posée sur le lit de Ginny. Il fut réveillé par le bruit de la porte de l'infirmerie. Il cligna des yeux avant de se retourner et se retrouva face à Malefoy.

- Malefoy, parvint-il à articuler, malgré la surprise.

- Je savais que je te trouverais là. Tu sais, je n'arrête pas de penser à toi depuis quelques temps...

- Malefoy, tu sais j'ai eu un début d'année difficile, et je ne suis pas sur de bien comprendre où tu veux en venir... Je veux dire ton comportement est bizarre. D'abord tu t'inquiète pour moi, tu veux enterrer la hache de guerre...

- Mon pauvre Harry. Tu ne comprends vraiment rien.

- Quoi?

Draco avança lentement vers Harry, ses mains cachés dans ses robes de sorcier.

- Vois tu, j'ai toujours été très... intéressé par toi. Cette histoire, comme quoi tu aurais vaincu à toi tout seul le plus grand sorcier de tous les temps. Et puis nous nous sommes rencontrés, il y a six ans. Tu as, devant tout le monde, signifié que tu n'étais pas dans mon camp. Et depuis, entre nous c'est un peu la guerre.

- Jusque là tu ne m'apprends pas grand chose. Ce que je ne comprends pas c'est ton changement de comportement.

- Tu veux vraiment savoir? demanda le Serpentard, les yeux brillants.

Sans attendre de réponse, Draco sorti sa baguette et la pointa vers Harry, puis murmura Ferio Signum. Aussitôt, Harry devint immobile, incapable de bouger. Et pourtant, ses yeux voyait toujours, il distinguait toujours le souffle lent de Ginny, et la tiédeur de la pièce.

- Je sais ce que tu pense, reprit Draco. Comment arrive tu a toujours m'entendre, a me voir, alors que tu ne peux plus bouger? C'est, un souvenir de mon père, un sortilège qu'il m'a appris. Tu te souviens de mon père j'espère. Oui tu doit te souvenir de lui... C'est grâce à toi qu'il a été envoyé a Azkaban. Et c'est toi qui l'as tué l'année dernière. Oh bien sur, si tu pouvais parler, tu me répondrais qu'il était méchant, qu'il était du côté de Voldemort. Mon cul oui! Mon père et Voldemort était les seuls à s'opposer à la décadence qui s'emparait de notre monde. Des moldus et des sorciers qui se mélangent, quelle horreur. Mais toi, Dumbledore, l'ordre du phœnix, tous des amoureux des moldus, vous vous êtes opposer à notre œuvre qui aurait remis les moldus à leur place. Bande d'imbécile. Nos pouvoirs ne sont plus ce qu'ils étaient, avec le mélange des sangs purs et des sangs de bourbe, notre potentiel a diminué. bientôt, les sorciers ne pourront même plus faire de la vraie magie.

La voix de Draco avait augmenté, et il hurlait presque lorsqu'il finit sa phrase. Ses joues étaient en feu, et si ses yeux pouvaient tuer, Harry serait mort et enterré depuis longtemps.

- Tu sais, l'année dernière, quand tu as tué Voldemort, et mon père, tu sais comment je l'ai appris. Par Dumbledore. Cet imbécile m'a convoqué dans son bureau, et il m'a dit de but en blanc que mon père était mort. Et il n'avait même pas l'air désolé. Je suis partit sans dire un mot, et je suis allé sur le toit de la tour d'astronomie, et j'ai pleuré. J'ai pas honte de le dire, j'ai pleuré mon père. Le genre de chose que tu n'avoueras jamais toi. tu es trop fier pour pleurer sur la mort de ton père. Oh, pardon, il est déjà mort.

Harry ne pouvais rien faire, rien dire pour riposter. Il devait subir les insultes de Malefoy en silence. Et en lui même il se jura que lorsqu'il serait libéré de cette magie noire, il se vengerais sur le serpentard.

- Tu sais ce que j'ai fait ensuite. J'était prit de rage, j'ai voulu me venger. je suis allé jusqu'à l'infirmerie, ou se reposait le héros du jour. j'aurais pu te tuer ce jour là. Tu étais au bout de ma baguette. Et je ne sais pas ce qui m'a retenu ce jour la. Le fait est que je ne t'ai pas tué. au lieu de cela, j'ai utilisé un autre sortilège. Abdo Videre. C'est très facile à utiliser. Grâce a deux objets identiques, notamment des miroirs des vitres, ou... des lunettes, avec l'une je peux voir ce que vois l'autre... Par chance, j'avais sur moi une paire de lunette de soleil. J'ai lancé le sortilège, et depuis, je vois ce que tu vois. Utile non?

Draco fixa Harry comme s'il s'attendait à ce que celui ci réponde. Puis il continua, tournant autour du gryffondor comme un prédateur autour de sa proie.

- Tu sais ce que j'ai vue, alors que je me prélassais au bord de notre piscine un soir. Le survivant qui faisait sa déclaration d'amour. A une Weasley, de surcroît. Je me suis alors dit que le temps de la vengeance avait sonné. Grâce a une complice, et un peu de polynectar, nous avons réussi un coup de maitre. Le lendemain matin, tu t'es fait largué en beauté par ta belle et tendre, et celle ci au même moment se faisait plaquer par le survivant... Tu aurais du voir la tête qu'elle faisait. Elle était au bord des larmes.

Harry sentit une chaleur le prendre au ventre, sans savoir si c'était la colère ou l'espoir. Il aurait voulu étriper Draco pour le mal qu'il avait fait à Ginny. Ginny qui l'aimait toujours. Il en était sur maintenant. Ce n'était pas elle qui l'avait plaqué mais quelqu'un d'autre, qui avait prit sa forme avec du polynectar. Et cela expliquait le comportement qu'il avait trouvé étrange.

Draco laissa à Harry le temps de mettre les pièces bout à bout.

- Et c'est comme ça que j'ai vu cet imbécile d'Obyss te donner cette boite. Je t'ai vu la ranger dans ta malle, et ce fut facile de venir te la voler le soir d'Haloween. Je pensais que le désordre que j'avais causé retarderai le moment ou tu découvrirai sa disparition. Mais tu es tombé dans le coma et c'est ce fouineur de weasley qui a découvert ce qui manquait. Enfin bon, ce qui est fait est fait. je sais, tu vas me demander pourquoi je t'ai volé cette boite pour la donner à Bliniks. Et bien, j'ai rencontré Bliniks chez Barjow & Beurk. Il cherchait un objet spécial, et il m'a remarqué. C'est la qu'il m'a demandé si je pouvais lui rendre un service. J'ai accepté lorsqu'il m'a dit ce qu'il comptait faire, à condition que je puisse me retrouver seul avec toi.

Harry bouillait intérieurement, mais prisonnier du sort, ne pouvait rien faire.

- Quand tu es tombé dans le coma, j'ai eu vraiment peur que tu meurt. Je voulais te voir souffrir avant d'en finir avec toi. Enfin bon, assez parlé. Je n'ai pas encore décidé de la façon dont tu mourrais. Mais pour commencer, je pense qu'un petit sortilège Doloris fera l'affaire.

Draco se mit en face de son ennemi pétrifié et tendit sa baguette devant lui. Il attendit un cours instant, savourant le bonheur d'avoir Harry impuissant au bout de sa baguette. Puis il s'écria :

- Endoloris.

Aussitôt Harry sentit une douleur bien familière s'emparer de lui. Il sentit ses entrailles se tordre de douleur à l'intérieur de son ventre. il voulut hurler, bouger, faire partir cette douleur lancinante mais il était paralysé. Son regard était fixé sur Draco qui souriaient avec délice de cette torture. Puis la douleur cessa.

- Tu en veux encore?

Harry ne put rien dire, juste prier en silence que quelque chose vienne le sauver de ce supplice. Et ses prières furent entendues car au même moment, il entendit une voix grave et familière dire :

- Veuillez poser votre baguette monsieur Malefoy.

L'intéressé se retourna pour voir Eldyn Obys, le regard furieux, pointant sa baguette vers lui.



***

Bon c tout pour ce soir...

En attendant, si jamais vous avez des critiques ou des compliments à faire (j'accepte les deux) une petite review, ça prends deux minutes et ça fait tellement plaisir.

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