It's behind my control

Note : c'est une fic assez space, et l'idée m'est venue après avoir lu la fic « juste un souvenir », sur fanfiction.net que je trouvais tout d'abord horrible mais que j'adore maintenant ! je la conseille, elle est extra. Ma fic est sombre, et Drago y joue le rôle de vrai méchant, même s'il va changer, et Hermione va l'aider pour ça, le comprendre, même s'il la fait souffrir ! J'arrête là, bonne lecture et JE VEUX vos avis, bon ou mauvais ! Merci : je voudrais remercier les courageuses qui m'ont envoyé leur avis, et même si je peux pas leur répondre, je trouve ça super sympa ! ! ! ! Merci de m'avoir consacrer une petite minute ! Et au passage je voudrais dire que les lecteurs de francofanfic ne sont pas courageux du tout ! ! ! ! Mais on vous aime quand même ! Les courageuses qui m'écrivent viennent toutes de fanfiction.net, alors merci encore. Je répondrais au reviews ds la prochaine partie.

*** Chapitre 2

Fin chap 1.

Elle avait dit tout cela calmement, refoulant la crainte que sa présence faisait naître en elle à chaque fois qu'il débarquait dans ce cachot. Elle s'approcha doucement de lui et posa sa main tremblante sur son visage, mais il la repoussa violemment, se leva et sortit, la laissant seule et déboussolée.

***

Le lendemain qui suivi, Drago ne vient pas voir Hermione, ce qui la soulageait d'un côté, mais l'inquiétait un peu de l'autre. Pourquoi ne venait-il pas ? Qu'attendait-il d'elle ? Et pourquoi avait-il réagi si violemment ?

Hermione s'approcha du miroir et vit ses blessures aux visages. Elles semblaient cicatriser assez rapidement, ce qui la soulagea un peu. Elle n'en ressentait plus la douleur non plus, et remarqua que ses pansements aux mains et au ventre, où la blessure due au coup de Drago s'était réouverte avaient été changés. Pourquoi souhaitait-il ôter si rapidement les traces de tortures ? C'était comme s'il voulait effacer ce qu'il avait fait, comme s'il regrettait de l'avoir meurtrie. Mais s'il regrettait, pourquoi ne pas tout arrêtait et la laisser partir ?

Hermione pensa à ses amis. D'après ses calculs, Noël était dans deux jours, et ses amis devaient s'amuser, jouer au quidditch, mais jamais ils ne se douteraient que leur amie était retenue prisonnière chez les Malefoy, leur pire ennemi. Jamais ils ne se douteraient qu'elle vivait un enfer depuis plus d'une semaine et qu'elle était ainsi torturée. Cependant, elle n'arrivait pas à en vouloir à Drago. Certes, c'était lui qui la blessait, la coupait et lui faisait subir toutes ces tortures, mais quelques choses lui disait qu'il lui cachait quelque chose, et que Drago Malefoy n'avait pas une vie si heureuse qu'il le laissait croire.

Elle s'allongea et profita de cette journée de tranquillité pour se reposer. Elle rêva.

Dans son rêve, Drago venait la libérer et lui demandait pardon. Il était tard, et elle n'avait pas la force de se lever, alors il la prenait dans ses bras. Elle n'avait pas peur, elle se sentait en sécurité, comme si tout était enfin fini. I la conduisait dans un lieu qu'elle ne connaissait pas, probablement une chambre. Il la déposait sur le lit et s'allongeait à côté d'elle. Elle n'avait plus beaucoup de force, alors elle fermait les yeux, pendant qu'il lui caressait doucement la joue. « Je suis désolé Hermione, je suis tellement désolé, lui murmurait-il alors qu'il la croyait endormie. Ce n'est pas ma faute. mon père. c'est plus fort que moi. c'est plus fort que moi », il ne cessait de répéter cela, et Hermione se réveilla.

***

Le soir, alors qu'elle passait de l'eau sur ses blessures, réprimant une grimace de douleur, la porte s'ouvrit doucement. Elle ne releva même pas la tête et continua sa besogne.

D : Laisses. Laisses moi faire Hermione, lui murmura Drago en lui prenant la compresse.

Hermione, malgré quelques réticences, se laissa faire et le laissa lui appliquer doucement la compresse sur sa blessure au ventre, avec une douceur qu'elle ne lui aurait jamais prêtée en temps normal.

H : Pourquoi tu fais ça Drago ?

D : Pourquoi je fais quoi ?

H : Mais ça, pourquoi tu prends soin de moi ? Je peux très bien me débrouiller toute seule ! ajouta t-elle un peu sèchement.

D : Très bien, alors débrouilles toi tout seule si c'est ce que tu veux ! répliqua t-il aussitôt en lâchant la compresse.

Il se releva brusquement mais elle lui rattrapa le bras.

H : Attends. J'essayes juste de comprendre pourquoi tu es si différent. Si horrible le jour et si doux la nuit.

D : Je ne suis pas différent, je veux juste que tu restes en vie.

H : Alors pourquoi m'enfermer ici ? Pourquoi me faire souffrir ?

D : Parce que tu dois être forte. Tu dois apprendre ce qu'est la douleur, la souffrance pour la diffuser. Tu dois apprendre à ne pas te laisser dominer, ne pas montrer tes sentiments. Endurer. Tu dois endurer et te taire. Dans ce monde où seuls le pouvoir et la douleur sont maîtres, tu dois apprendre à te démarquer, te démarquer par ta force, ta capacité à endurer.

H : Arrêtes Drago, c'est pas toi ça. Ce discours. je croirais entendre ton père. C'est lui qui te dit tout ça ? Qui te force à être ainsi ? A mépriser les « sangs impurs », à être suffisant ?

Mais elle ne put terminer son discours car une porte claqua à l'étage, et Drago s'empressa de repartir. « Hermione, je t'enverrai un elfe pour ton pansement », l'entendit-elle lui souffler avant de s'enfuir.

« Etrange. » pensa Hermione.
***

Après avoir fini de changer ses pansements, avec l'aide de l'elfe qui était arrivé quelques minutes plus tard, Hermione s'allongea et s'endormit. Elle fut réveillée deux heures plus tard par du bruit, comme une dispute, qui venait de l'étage. Elle n'entendait pas de cris, pas de haussement de ton, mais elle entendait remuer, des pas précipités, puis tout ce calma au bout d'une demi-heure, comme si rien ne s'était passé, et le manoir fut de nouveau plongé dans un silence de mort.
***

Le lendemain matin, elle se réveilla doucement, et pour une fois seule. D'habitude, Drago venait la secouer ou trouvait un moyen pas très agréable de la réveiller. Elle ouvrit les yeux et aperçut Drago qui la regardait fixement.

D : Enfin réveillée Granger ? demanda t-il, sa voix ayant reprit toute son arrogance.

H : Comme tu le vois. Qu'est ce que tu fais là Malefoy ?

D : Malefoy ? Tu ne m'appelle plus Drago ? Depuis quand ce revirement ?

H : Depuis que tu ne m'appelles plus Hermione, réplique t-elle du tac au tac. Et donc, tu ne m'as pas répondu, qu'est ce que tu fais là ?

D : Rien, je viens prendre des nouvelles de ma sang-de-bourbe préféré.

Hermione eut un pincement au c?ur. Il n'avait pas changé, et même si elle l'avait crut la nuit dernière, il était toujours cet arrogant et méprisant sang pur.

H : Je vais très bien, comme tu peux le voir, ironisa t-elle. Je passe de super vacances, il fait beau, les oiseaux chantent, demain c'est Noël et je vais le passer dans un superbe cachot, accueillant et chaleureux, avec mon meilleur ami. Que demander de plus ? ajouta t-il avec un sourire forcé.

D : Je vois que tu es toujours aussi drôle Granger ! Hum, qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de toi aujourd'hui ? Laisses moi réfléchir.

H : Ho mais prends tout ton temps Draco chéri ! Alors, quel est le programme de la journée ? ajouta t-elle après quelques minutes de silence. Torture ? Coups ? Lame de rasoir ? Fouet ? Pourquoi pas les menottes pour changer ? Tu devrais innover, je vais finir par croire que ta panoplie de torture se limite à une lame de rasoir, tes poings et ta force ! Et tes lèvres. la pire des tortures que d'embrasser un Malefoy ! ajouta t-elle avec un regard méprisant.

D : Tu dis ça mais tu as peur. Tu essayes d'être forte, de résister, mais tu n'y arrives pas, tu es trop faible, trop lâche ! Tu te laisses dominer pas ce que tu ressens, jamais tu n'arrivera à être quelqu'un.

H : Dis-moi Drago, c'est aussi ce que papa te dis quand tu le déçois ?

Mais elle n'eut pas la possibilité de finir car Drago s'était brusquement approché d'elle quand elle avant parlé de son père, et d'un geste rapide il la prit par les cheveux et lui cogna la tête contre le mur de pierre. Hermione poussa un cri, plus de surprise que de douleur, car contrairement à ce que pensait Drago, elle avait appris ces derniers jours à refouler ses sentiments. Elle devenait de plus en plus distante et froide. Après l'avoir frappée plusieurs fois contre le mur, il la jeta part terre et s'approchant d'elle, il lui murmura à l'oreille :

D : Tu ne sais rien de moi, tu ne sais rien de mon père, alors je te déconseille de me parler de lui.

H : Très bien, articula t-elle faiblement. Mais tu ne m'empêchera pas de le penser ! Ton père n'est qu'un monstre, et jour après jour tu deviens pareil ! N'en sois pas fier Drago !

Il lui pris le bras et la plaqua de nouveau contre le mur, lui maintenant les bras fermement et son corps appuyé contre le sien.

D : Je serai fier de n'être que la moitié de ce qu'il est ! C'est un homme respecté, admiré.

H : Ce n'est pas du respect Malefoy, c'est de la crainte. Ton père se fait respecter par la violence, par la peur qu'il fait naître chez les autres. Et tu es fier de vouloir devenir comme lui ? Seras-tu capable de devenir mangemort pour plaire à papa ?

D : Je ne suis et ne serais jamais un mangemort. siffla Drago.

H : alors jusqu'où iras-tu pour lui plaire, pour le satisfaire ? Jusqu'où es tu prêt à aller ? Dis moi juste une chose, si je suis ici, c'est à la demande de papa ou pour ton plaisir personnel ?

D : Tu crois que je suis aussi stupide pour obéir à des ordres de ce genres ?

H : Alors comme ça papa ne sait pas que je suis ici. Ce serait si facile de. EHO ! Mr MALEFOY ! ! ! se mit-elle à crier.

D : Ferme la ! s'écria Drago en plaçant sa main devant sa bouche. Si mon père apprend que tu es ici, crois moi, ce que tu as connu jusqu'ici n'est rien à côté de ce qui t'attend avec mon père. Lui n'aura pas le remord de te voir baigner dans ton sang, il prendra un plaisir sadique à t'observer mariner, te tordre de douleur car si moi je n'utilise pas la magie noire, c'est un domaine où mon père excèle, comme tu peux t'en douter.

Hermione se tue car elle savait qu'il avait raison. Son père ne serait pas si doux et si prévenant le soir, et qui sait ce qu'il lui ferait subir. Elle réfléchi un instant à ce qu'il venait de lui dire.

H : Alors comme ça le jeune Malefoy junior éprouve des remords ? annonça t- elle avec un sourire sadique.

D : Ne rêve pas Granger ! Un Malefoy n'éprouve aucun regret, aucun remord, c'est comme ça.

H : C'est pour ça que tu es différent Drago. Alors si papa ne sait pas que je suis ici, pourquoi je le suis ?

D : Tu l'as dit, pour mon plaisir personnel. murmura Drago en posant sa main sur sa cuisse, tout en remontant sensuellement le long de sa jambe, jouant avec l'élastique de sa culotte.

Hermione, ayant perdu son assurance soudaine, elle lui lança. H : Ne va pas trop loin Malefoy junior ! Je ne suis pas sûr que papa apprécierait.

D : C'est ce qui rend la chose plus excitante, tu ne trouves pas ? ajouta t- il en baladant sa main sous le tissu de sa robe, sur sa peau douce et chaude, jouant et dessinant le contours de ses siens avec ses doigts, pendant qu'Hermione, partagée entre la répulsion et la chaleur que ses caresses faisaient naître dans le bas du ventre.

« Arrêtes Hermione, c'est Malefoy, ton ennemi ! essayait de se convaincre Hermione. Il veut jouer avec toi, il te retient prisonnière, tu ne vas pas le laisser faire quand même ! Tu ne vas pas le laisser abuser de toi ! »

Cette dernière phrase lui avait fait l'effet d'un électrochoc. Elle n'aimait pas Drago et il la séquestrait. Elle n'allait pas se laisser faire comme ça.

H : Ne me touche pas ! parvient-elle à articuler en le repoussant légèrement.

D : Ne me donnes pas d'ordre sang de bourbe ! Tu es ici parce que je le veux, c'est moi qui décide des règles ici. C'est pour ça que tu es là ! Tu es la seule qui sait me résister, et je trouve ça terriblement excitant. Tu es à moi ici. Je suis un Malefoy. Je vois, je veux. je prends. Et pour l'instant, tu es ce que je veux.

H : Je ne t'appartiens pas Malefoy ! Et je ne suis pas ta chose non plus ! Si tu me veux, au lieu de me « prendre », séduit moi. Ne serait-il pas plus intéressant d'avoir réussi à me séduire plutôt que de m'avoir par force ? Tu n'en aurais que plus de mérite, non ? déclara Hermione, en espérant qu'il ne réfléchisse pas trop et qu'il ne comprenne que le plus intéressant pour lui ne serait pas de la séduire.

D : Pas question ! Je ne m'abaisserais pas à séduire une sang de bourbe ! J'ai toujours obtenu ce que je voulais, et c'est pas aujourd'hui que ça va changer.

Il maintint son emprise sur elle et continua son exploration, puis sentant des larmes couler sur le visage d'Hermione, il posa ses lèvres sur ses larmes et y déposa pleins de légers baisers. Sa main droite lui caressait la cuisse, puis le ventre, puis remontait jusqu'à ses seins, pendant que sa main gauche la maintenait contre le mur. Ses caresses étaient douces, et Hermione se surprit à penser que, en d'autres circonstances et surtout de son plein gré, elle adorerait se retrouver seule avec Drago, à poursuivre ce que lui seul avait commencé.

Il déposa de doux baisers sur son ventre, sans jamais descendre plus bas, laissant le soin à sa main de le faire. Il remonta et lui embrassa la poitrine après lui avoir « gentiment » arraché ses vêtements, si bien qu'elle se retrouvait nue devant lui. Il lui embrassa le cou, et Hermione sentait un douce chaleur l'envahir, malgré les lèvres glacées qui lui parcouraient le corps. Il abusait d'elle, elle ne voulait pas, mais pourtant elle ne pouvait l'arrêter, et elle s'en voulait de se sentir si bien sous ses caresses. Quand ses lèvres se posèrent sur les siennes, elle ne résista t-elle et entrouvrit même les lèvres pour l'accueillir et répondre à son baiser.

Soudain, quand elle sentit qu'il devenait plus entreprenant, elle reprit aussitôt ses esprits, et ses larmes coulant toujours le long de ses joues, elle se recula légèrement, et ses lèvres effleurant celles de Drago, elle le supplia, sa voix mêlée par les sanglots.

H : Je t'en prie Drago, ne fais pas ça..

Quand il lut la douleur sans sa voix et le désespoir dans ses yeux, et il se recula et sembla un instant dérouté, déboussolé comme s'il ne comprenait pas ce qu'il était en train de faire. Il respira calmement, et ne voulant pas montrer ce qu'il ressentait, il lui lança :

D : Tu n'es qu'une petite allumeuse ! Tu avais l'air d'apprécier si je me réfère au gémissement que tu poussais. De toute façon, je ne me rabaisserais pas à coucher avec une sang de bourbe.

Furieux, du moins c'est l'impression qu'avait Hermione, il fit demi-tour et s'approcha de la porte. Au moment de la franchir, il se retourna et murmura un sort. Les vêtements déchirés reprirent leur forme initiale et la seconde suivante, Hermione était habillée, comme si rien ne s'était passé.

Quand la porte se referma, Hermione s'effondra au sol et se mit à pleurer, faisant naître un sentiment étrange chez Drago qui la regardait par la petite fenêtre. Mais ce qu'il ignorait, c'est qu'Hermione pleurait car elle s'en voulait. Elle s'en voulait d'avoir été aussi faible, de l'avoir laisser faire, et surtout d'avoir éprouvé autant de désir sous ses caresses.

Drago quant à lui s'était recroquevillé derrière la porte, bercé par les sanglots d'Hermione et se maudissant, lui-même partagé entre le remord d'avoir failli aller trop loin et la colère d'avoir céder, de l'avoir laisser. Il la voulait, mais ce n'était pas par amour, c'était plus par frustration, car Hermione était l'une des rares filles à ne s'être jamais intéressée à lui. Une bonne partie des filles de Poudlard étaient passée dans son lit, mais jamais il n'en avait désiré une autant qu'Hermione. Du désir, voilà ce qu'il éprouvait pour elle. Il se releva rapidement et se jura que la prochaine fois, il aurait ce qu'il désire. La prochaine fois, il ne le laissera pas attendrire par ce regard désespéré de la sang de bourbe.

Voilà, fin de cette deuxième partie..! Si vous voulez la suite, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! Pas de reviews, pas de suite, pas plus compliqué !