Behind my control

Me revoilà pour un 3ième chapitre, pas très long mais la suite arrivera demain, c'est promis. Je trouvais intéressant de couper à ce moment là, même si concrètement on apprend rien dans cette partie là, et en plus je la trouve un peu décevante. La suite sera largement mieux, j'ai toutes les idées et ça sera tip top ! Il doit me reste je pense 2 chapitre, ça dépendra. Voilà, je laisse tomber les entêtes que personne ne lit et vous donne directe ce 3ième chapitre, bonne lecture.
***

Le soir, alors qu'Hermione dormait, fatiguée de sa journée, elle se sentit enveloppé d'une douce chaleur. Elle se réveilla doucement et découvrit que la chaleur qu'elle ressentait provenait d'une couverture que Drago lui avait probablement mise sur les épaules. Elle sonda la pièce et le trouva assis près de porte, endormis la tête appuyé contre sa main.

Elle ne put s'empêcher de le trouver attendrissant, puis ce reprit en pensant qu'attendrissant n'était pas un terme que l'on pouvait associer à un Malefoy. Cependant, elle dût reconnaître que leur relation avait changée, et même s'il la maintenait toujours prisonnière, elle ne ressentait plus aucune haine envers lui. Sans trop savoir pourquoi, aucun mépris ni aucune colère profonde ne venait entacher son esprit, et pourtant Merlin sait qu'elle avait toutes les raisons pour.

Elle lui caressa doucement la joue pour le réveiller sans le brusquer car même s'il était odieux avec elle, elle ne pouvait pas s'empêcher de l'excuser. Il ouvrit les yeux et ils échangèrent un long regard, tout deux n'osant pas entamer la conversation.

H : Ca va ? hésita Hermione.

D : Ce serait plutôt à moi de te poser la question. Alors comment te sens- tu ? lui demanda t-il doucement.

H : Ca peut aller. J'ai chaud, ajouta t-elle en souriant, et en serrant la couverture contre elle.

D : C'est une couverture magique. Elle s'adapte à la température dont tu as besoin pour toujours avoir chaud.

H : Merci.

D : Hermione, je . commença Drago.

H : Non, ne dis rien.

D : Si. Je suis désolé, je suis allé trop loin cette fois. J'aurais jamais dû.

H : Tu n'aurais pas dû mais tu as su t'arrêter, comme quoi tu n'es pas irrécupérable, ajouta t-elle en souriant.

Drago répondit à son sourire, d'un sourire sincère qui troubla Hermione, puis ajouta :

D : Je t'ai apporté quelque chose à manger.

H : C'est gentil, mais tu sais, j'ai pas très faim et.

D : Attends, tu ne sais même pas ce que je t'ai apporté, regardes.

Joignant le geste à la parole, il s'approcha de la porte où était posé le plateau et se pencha pour le prendre. Il fit une légère grimace de douleur ce qui n'échappa pas à Hermione, qui lui demanda :

H : Qu'est ce qu'il t'arrive, tu es blessé ?

D : Non, ça va, mentit-il. Je suis juste tomber en m'entraînant au quidditch, ça va, ne t'en fais pas.

H : Laisse-moi voir, lui dit -elle doucement en s'approchant de lui, mais quand elle posa sa main sur lui, il se recula.

D : Je t'ai dit que ca allait ! se dégagea t-il.

H : Drago. murmura Hermione, le suppliant du regard.

Elle s'approcha de nouveau de lui et il se laissa faire. Doucement, elle lui écarta sa chemise et regretta aussitôt. Il avait des traces de coups, quelques plaies non soignées et des traces qui ressemblaient plus à des brûlures qu'à des égratignures dues à une chute de balai.

H : Drago. souffla t-elle de nouveau. C'est ton père qui t'a fait ça ?

Mais Drago préféra la regarder dans les yeux plutôt que de lui répondre, et elle sentit des larmes lui brouiller la vue. Elle pouvait comprendre qu'il la torturait, elle la sang de bourbe. Après tout, ils étaient ennemis et comme il le lui avait dit, elle était là pour son plaisir, alors que les traces qu'il avait sur le torse étaient bien plus anciennes, et plus nombreuses. Elles n'étaient pas là par plaisir, et lui étaient infligées probablement par son père.

H : Laisse moi t'aider. Laisse moi te soigner. Mais le voyant secouer la tête, elle ajouta :

H : Drago, quand tu me blesses, tu regrettes ou tu as peur, mais que ce soit l'un comme l'autre, tu viens me soigner mes blessures le soir. Je ne connais pas beaucoup ton père, c'est vrai, mais quelque chose me dit que lui n'éprouve pas autant de remords que toi. Tu me blesses, tu me soignes. Lui te blesse, mais qui te soigne Drago ? Laisse moi t'aider.

Il acquiesça et elle l'attira contre elle près des couvertures. Un peu réticent, il fini toutefois par se laisser faire, et trouvait même plutôt agréable de se faire câliner de la sorte. Elle n'avait pas beaucoup de moyen, de l'eau et quelques compresses, mais cela suffisait pour retirer les traces de sang séché qu'il avait dans le dos. Il remit sa chemise et se retourna ensuite, lui faisant face.

H : C'est pas grand chose, mais c'est déjà ça, non ? Il faudrait que tu mettes de la pommade ou une potion pour cicatriser tes plaies. Mais le mieux c'est de ne pas y penser.

D : Tu sais Granger, c'est plus facile à dire qu'à faire, sourit t-il.

H : C'est vrai que moi je ne connais rien de la souffrance après tout, j'ai une vie très agréable, surtout ces derniers jours, répliqua t-elle, apparemment vexée.

D : Je suis désolé, c'est pas ce que je voulais dire, je. Mais il s'interrompit en la voyant sourire. Elle le faisait marcher et il se mit à rire aussi, mais rire lui provocant sûrement des douleurs aux côtes, il s'arrêta en faisant une petite grimace. Hermione cessa elle aussi de rire et elle se rapprocha doucement de lui. Hésitante, elle lui murmura :

H : Tu sais, je connais une autre méthode pour oublier la douleur.

D : Ah bon ? Et laquelle, si c'est pas trop te demander.

Elle lui jeta un dernier regard et s'approcha de lui, le regard plongé dans cet océan bleu gris où elle avait de plus en plus de mal à se retirer. Aussi hésitante que troublée, elle posa ses lèvres sur celles de Drago et se recula aussitôt. Son visage affichait une expression de surprise, mais pas de dégoût. Aurait -il réellement changé ? Ne voyant aucune résistance, Hermione se pencha et captura de nouveau ses lèvres pour un baiser à la fois doux et amer. Elle ne l'aimait pas, du moins elle est était persuadée, mais elle éprouvait une sensation étrange quand elle était avec lui, une troublante sécurité alors qu'il la torturait. Mais elle n'arrivait pas à lui en vouloir. L'aimait-elle ? Elle continuait de l'embrasser doucement, sans qu'il ne réagisse vraiment, puis elle voulu approfondir leur baiser, jouant avec les lèvres glacées de Drago et les forçant pour approfondir ce baiser. Quand il entrouvrit les lèvres, elle introduisit sa langue dans sa bouche et vint chatouiller la sienne, jouant avec comme elle l'avait fait auparavant avec ses lèvres. Il se laissait faire, probablement surpris, puis prit le visage d'Hermione entre ses mains et recula son visage. Elle le regarda, étonnée, puis il l'embrassa avec plus de passion et d'envie. Elle enroula ses bras autours de son cou, caressant sa nuque ce qui lui procurait de légers frissons. Au bout de quelques minutes, ils se séparèrent à bout de souffle et s'observèrent, interdits. Sans le quitter des yeux, elle amena ses mains à son torse et commença à retirer chaque bouton de sa chemise mais il posa ses mains sur les siennes.

D : Non, attends.

H : Qu'est ce qu'il y a ? Tu n'en as pas envie ? demanda t-elle un brin de tristesse dans la voix.

D : Si, bien sûr. mais pas comme ça. Tu n'en as pas envie, et je ne veux pas te forcer, je ne veux plus. Je ne veux pas que tu couches avec moi alors que tu n'en as pas envie.

H : Qui te dit que je n'en ai pas envie ? tout à l'heure, peut être, mais j'ai été surprise, tu ne m'a pas laissé le choix. Mais ça ne veut pas dire que j'en ai pas envie maintenant. C'est ça qui m'a troublée ensuite, pas le fait que tu voulais me forcer, mais parce que j'en avais envie. Je me disais qu'en d'autres circonstances, j'aurais aimé faire l'amour avec toi, j'avais envie de me retrouver dans tes bras, que tu me serres contre toi et que tu me fasse l'amour Drago. Et c'est pour ça que je pleurais. Je me répugnais, ne serait-en d'en avoir envie alors qu'on est ennemi, alors que tu as toujours été odieux et méprisant avec moi, et après tout le mal que tu m'avais fait. Je m'en voulais de pouvoir oublier tout ce mal et la douleur, rien que pour me retrouver dans tes bras. Mais pour te répondre, j'en ai envie, et je ne veux pas simplement coucher avec toi, je veux faire l'amour avec toi Drago, lui murmura t-elle.

Sans attendre sa réponse, elle l'embrassa puis acheva de lui défaire ses boutons. Elle fit glisser sa chemise et l'attira contre elle, en s'allongeant sur la couverture, l'entraînant avec elle. Une fois allongés, il passa ses mains dans les cheveux d'Hermione puis remonta vers son visage, lui donnant de douces et légères caresses. Il continuait cette douce torture pendant qu'elle baladait ses doigts sur son torse, lui administrant une sorte de massage apaisant qui le faisant languir. Puis, tout en l'embrassant, elle entreprit de lui ôter son pantalon pendant qu'il la débarrassait de son gilet.

Quand sa peau douce et nue fut débarrassée de ses vêtements, il lui déposa de légers et électrisants baisers qui la firent suffoquer de plaisir. Elle se tordait sous ses caresses et gémissait sous ses baisers, mais quand elle en eut assez de cette torture, elle le fit pivoter et se retrouva en position dominante, tout en prenant soin de ne pas lui faire mal. Elle le caressait et baladait ses mains sur tout son corps, en s'attardant sur des zones qu'elle jugeait érogènes si à son tour, elle se référait aux gémissements qu'il poussait. Il sourit en la voyant si entreprenante et décida de la laisser faire. Elle continua en lui donnant un doux baiser qu'il ne sentit qu'à peine puis délaissa ses lèvres et entreprit de recouvrir toute sa peau de frémissants et humides baisers qui le faisait frémir à son tour et Hermione se félicita de lui procurer de telles sensations.

Au bout de quelques minutes, l'envie devenant de plus en plus pressante et lui procurant une douleur de plus en plus forte dans le bas du ventre, il reprit le dessus et commença les choses sérieuses. Il lui jeta un dernier regard, comme pour se rassurer, et elle l'embrassa, lui donnant ainsi son ultime approbation. Il lui caressa la joue, puis les épaules et descendit doucement vers la poitrine, puis le ventre et parcourait sa cuisse, puis remontait, inlassablement. Ses simples caresses étaient aphrodisiaques et comblaient Hermione qui se tordait, en demandant toujours plus. Lorsqu'il entra en elle, elle sentit comme une explosion en elle, tout un mélange de sentiments inconnus et confus, qu'elle ne pouvait maîtriser. Mais ce qu'elle savait, c'est qu'à ce moment là, elle n'était plus prisonnière, elle n'était plus dans un sordide cachot, elle était heureuse, dans les bras du garçon avec lequel elle se sentait en sécurité. Et elle ne voulait plus jamais quitter ce confort, et rester dans les bras de Drago. Mais que se passerait-il après ? Comment allait-il réagir le lendemain ? Allait-il l'ignorer, la rejeter, l'aimer ? Pour le moment, elle préféra profiter de l'instant présent et s'abandonna totalement dans les bras de Drago. Quelques heures plus tard, alors qu'ils étaient tendrement enlacés, Hermione hésita :

H : Drago, je peux te poser une question ?

D : Je t'écoutes.

H : Pourquoi m'as tu enlevée ? Et pourquoi cette attitude si changeante ?

D : C'est. tout d'abord, si je t'ai enlevée, c'est parce que. j'en sais rien en fait, soupira t-il. Peut être que je ne voulais pas rester seul pendant les vacances. Je voulais m'amuser, profiter des vacances, avant que... Et je ne pense pas que tu aurais accepter l'invitation, ironisa t- il.

H : Peut être, mais pourquoi moi, pourquoi choisir la sang de bourbe alors que beaucoup d'autres auraient acceptée avec joie ?

D : Tu n'es pas comme toutes ces filles. Toutes ces filles veulent simplement coucher avec moi, alors que toi tu ne t'es jamais intéressé à moi. Tu m'as intrigué, et je voulais savoir si je pouvais te faire craquer. Mon ego en avait prit un coup de savoir qu'un sang de bourbe pouvait me résister, alors j'ai voulu me venger, me venger de toi.

H : Et quelle belle vengeance de m'avoir fait tomber amoureuse de toi !

D : Ah parce que tu es amoureuse de moi ? s'amusa Drago.

H : J'en sais rien. Honnêtement, j'en sais rien. Pour le moment, ce qui compte c'est que je me sente bien avec toi, en sécurité dans tes bras et que j'avais vraiment envie de faire l'amour avec toi. Après, ce qui va se passer, j'en sais rien, et pour le moment, ça m'est égale. Au fait, tu as dit que tu voulais profiter de tes vacances pour t'amuser, avant que. Avant que quoi Drago ?

D : Mon père. Il veut, comme tu dois t'en douter, que je devienne mangemort. Mais je ne suis pas comme lui. Je n'éprouve pas de satisfaction à être l'esclave de quelqu'un, ni même à tuer. Je déteste peut être les moldus et les sangs de bourbes, mais jamais je n'ira jusqu'à tuer. Et hier après midi, je lui ai dit que je refusais de devenir partisan de Voldemort. Comme tu peux le voir il n'a pas sauté au plafond.

H : Je suis désolée, lui murmura t-elle en le prenant dans ses bras.

D : J'ai quelque chose pour toi, lui murmura t-il quelques secondes plus tard, avant de se relever légèrement et d'attraper une boîte prés du plateau.

H : Qu'est ce que c'est ? demanda t-elle intriguée.

D : Ouvres.

Hermione prit la petite boîte et l'ouvrit. Un large sourire orna son visage quand elle contempla une magnifique chaîne avec un ange en pendentif.

H : C'est magnifique Drago. Par contre, je suis désolée mais j'ai oublié de prendre ton cadeau avant de venir en vacance au Malfoy's manor. Comme tu peux le voir, j'ai pas pris beaucoup d'affaires, ironisa t-elle.

D : Tu m'as fait un beau cadeau ce soir. Tu m'as montré que, finalement, Hermione Granger Miss Je-sais-tout n'était pas si exceptionnelle que ça. La plus intelligente fille de Poudlard n'a pas su résister à mon charme. J'en suis flatté, se moqua t-il à son tour.

H : Tu sais, Je ne sais pas ce que je ressens pour toi, mais je sais que j'ai besoin de toi, et je ne supporterais pas que tu me fasses encore souffrir. Les marques sur le corps s'effacent, mais celle du c?ur restent, ne l'oublie pas.

D : Je te le promets. Pas de blessures. pas au c?ur en tout cas, ajouta t- il avec un sourire qui laissa Hermione perplexe quand à la signification de ces mots. Allait-il continuer de la torturer? Tout ce que je sais, c'est que je tiens à toi. Pas comme je le devrais, bien plus que je ne le voudrais, et bien plus que ce que mon père pourrait le supporter, ajouta t-il en rigolant, avant de lui capturer les lèvres pour un baiser inattendu. Elle se blottit contre lui et ils s'endormirent tranquillement.

*** Le lendemain matin, Hermione se réveilla difficilement, et quand elle vit que Drago n'était plus là, elle se demanda un instant si elle n'avait pas rêver. Mais quand elle sentit son collier autours du cou, et une belle rose rouge -qu'elle n'émietta pas- à la place où avait dormi Drago, un sourire vint naître sur son visage et elle se recoucha. Elle se réveilla quelques heures plus tard et s'assit dans un coin du cachot, en repensant à la nuit qu'elle venait de passer.

Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit et heureuse, elle se précipita dans les bras de Drago quand il eut franchi la porte. Etrangement, elle le sentit distant, différent de ce matin, et ses doutes se fondèrent quand il la repoussa sans précaution.

H : Drago, mais qu'est ce que. Pourquoi es tu parti ce matin ?

D : Tu croyais tout de même pas que j'allais rester avec toi à attendre gentiment que tu te réveilles, et que tout s'arrangerait comme par magie ? Ah bon, tu croyais, ajouta t-il en lisant la déception sur son visage. Comme c'est mignon. Non, sérieusement, rend toi à l'évidence Granger, j'ai gagné. Tu te souviens de ce que je t'ai dit hier, je vois, je veux et je prends. J'obtiens toujours ce que je veux. et tu ne fais pas exception à la règle ma chérie. J'ai pris mon pied avec toi mais ça s'arrête là. Je dois même t'avouer que tu es excellente au lit, je n'pensais pas qu'une sang de bourbe puisse être aussi, comment dire.

H : Comment oses-tu. ? Je croyais. je croyais que tu avais changé.

D : Comme quoi, tu n'es pas si intelligente que ça. Je me demande ce que penseraient Potter et Weasley de savoir que leur chère et tendre Miss Je- sais-tout a couché avec leur ennemi. Tu imagines la honte et le déshonneur ?

Tout en faisant son discours, il se rapprochait d'Hermione qui s'était reculée et blottit dans un coin, le plus loin possible de lui.

H : Ne me touche pas ! s'écria t-elle en larmes alors qu'il posait sa main contre sa joue. Tu n'es qu'un lâche qui obéi à papa, c'est tout ! Et écoutes toi, ta voix tremble, tu n'es qu'un lâche. Mais je t'avais prévenu Drago, je t'avais dit de ne pas me blesser, et tu m'avais promis. Tu m'avais promis Drago ! s'écria t-elle de nouveau.

Il vit dans ses yeux qu'il l'avait blessée, alors que quelques heures plus tôt, il lui avait promis de ne jamais le faire. Il senti son c?ur se déchirer en mille morceau mais il n'y pouvait rien. Il ne pouvait rien faire pour le moment. Il lui avait promis, et il avait failli.

H : Et pis tiens, ajouta t-elle en arrachant son collier et en lui jetant à la figure. Tu peux reprendre ton cadeau, il ne signifie plus rien. Tu n'es pas un ange Drago Malefoy, tu n'es pas un ange, et tu ne sera jamais rien d'autre qu'un démon. Va donc rejoindre Voldemort et ses sbires, tu ne vaux pas mieux qu'eux.

Drago l'avait écoutée sans rien dire. Que pouvait-il ajouter d'autre ? Elle avait raison, jamais il ne pourrait changer. Il ramassa son collier avec tristesse et amertume et fit demi-tour. Peu de temps avant de franchir la porte, il se retourna et les yeux brillants, il s'excusa dans un murmure quasi inaudible et lui demanda pardon, ce qui troubla Hermione de le voir ainsi. Il remit également une mèche derrière son oreille, une mèche qu'il avait maintenu devant sa joue, et Hermione remarqua un énorme bleu sur sa joue et autours de son ?il, et une fois de plus, toute sa colère envers lui s'envola aussitôt. Que s'était- il encore passé ? Pourquoi s'était-il de nouveau disputé avec son père ? elle devait le savoir, même si pour cela elle devait avoir affaire au démon plutôt qu'à l'ange.

Dans la soirée, Hermione sentit la porte l'ouvrir doucement et Drago s'approcher d'elle, mais elle ne fit rien. Elle resta recroquevillée sur elle-même, dans la même position depuis qu'il était parti un peu plus tôt dans l'après midi, après avoir été horrible avec elle. Il s'accroupit et voulu la prendre dans ses bras mais elle le repoussa violemment. Certes, elle voulait savoir ce qui s'était passé, mais elle n'allait pas passer l'éponge sur ce qu'il lui avait dit et fait.

H : Ne me touche pas ! Je t'interdis de m'approcher, c'est trop tard maintenant ! Fini le Drago gentil qui vient me consoler le soir, j'en ai assez.

D : Hermione, laisse-moi au moins.

H : Tais toi ! Je ne veux plus t'entendre ! Tu m'as fait souffrir Drago ! Tu as joué avec moi, tu m'a manipulée pour me mettre dans ton lit !

D : Je suis désolé.

H : Désolé ? Mais comment peux-tu être désolé Drago ? Toutes ces choses que tu m'as dîtes.

D : Je n'avais pas le choix. murmura t-il, mais Hermione était trop en colère pour faire attention à ce qu'il lui disait.

H : Tu t'es joué de moi Drago. Et je peux te dire une chose, de toutes les blessures que tu m'as infligées, tous les coups que tu m'as donnés, aucune de ces blessures ne m'a faite aussi mal que les mots que tu m'as dit. Tu m'as mentit, tu n'as fait que me mentir. As tu déjà été honnête avec moi, ne serait-ce qu'une fois ? demanda t-elle, la voix tremblante.

D : Je ne t'ai jamais mentit Hermione, mais je n'avais pas le choix, c'est ça que tu comprends pas ! s'énerva t-il à son tour. En tout cas, je n'ai jamais mentit sur mes sentiments pour toi. Je tiens à toi Hermione, n'en doutes pas, peu importe ce que je t'ai dit, cette nuit a été la plus magique de toutes mes nuits, et je ne me suis jamais sentit aussi heureux et sereins que dans tes bras, crois-moi, je t'en prie. Mais si tu reste buttée, et si tu le laisses nous séparer, alors soit, je n'insisterai pas.

Il lui jeta un dernier regard plein de douleurs et sortit du cachot. Hermione s'effondra au sol, en pleurs. Qu'avait-elle fait ! Elle l'aimait, elle en était persuadée, et elle venait de tout gâcher ! Elle ne lui avait même pas laisser le choix de s'expliquer.

H : Drago, attends ! se précipita t-elle vers la porte. Je t'en prie, reviens. je suis désolée, Drago.

Elle attendit quelques instants, pleurant, le suppliant de revenir, puis elle se tut, consciente qu'il était probablement trop tard. Elle s'appuya contre la porte quand elle entendit verrou s'ouvrir. Elle se releva, et attendit qu'il entre.

Voilà, cette 3ième partie est terminée et la suite bientôt ! Je voudrais encore remercier toutes celles (et ceux ?) qui m'ont écrit, je suis super contente ! Mais je viens de découvrir seulement aujourd'hui qu'on pouvait répondre aux mails, alors mille excuses ! Je mets de suite une « 4ième partie » consacrées aux réponses aux reviews, parce que si je réponds par mail, je ne pourrais pas répondre aux reveiws anonymes, et ca serait dommage. Alors si vous faîtes partie des courageux qui m'ont écrit, allez y faire un tour. Gros bisous et à demain. Et surtout n'oubliez pas de m'écrire ! ! ! ciao