Beyond my control

J'ai modifié le titre parce que je m'étais planté, et merci à MéliChan de ma l'avoir fait remarquer. Voilà le 4ième et avant dernier chapitre. Merci à tous ceux qui m'ont écrit, ça me fait super plaisir. Je pense pas répondre à tout les reviews, je m'en excuse mais j'ai pu bcp de temps. Gros bisous et j'espère que ça va vous plaire ; Bonne lecture.

Dès qu'il eut franchi la porte, elle se précipita dans ses bras, le serrant aussi fort qu'elle pouvait. Surpris par ce changement si soudain, il ne répondit pas tout de suite à son étreinte, mais dès qu'elle enroula ses bras autour de lui, il fit de même et enfouit sa tête au creux de son épaule.

H : Je suis désolée, je ne t'ai même pas laisser un chance de m'expliquer. Je suis désolée. mais tu m'as tellement blessée, tu m'avais promis et.

D : Eh. calmes toi, lui murmura Drago la voyant si troublée et parler aussi vite alors qu'elle semblait si dépitée, ses mots entrecoupés de sanglots.

Il resserra leur étreinte un instant puis se laissa couler contre le mur, entraînant Hermione avec lui, et elle appuya sa tête contre son torse.

H : Expliques-moi. le supplia t-elle.

D : Mon père.Je ne sais pas comment, mais il est au courant de ta présence ici. Probablement un des elfes que je t'ai envoyés, ou il m'a vu un soir, je ne sais pas comment, mais il sait. Quand je suis remonté ce matin, il m'attendait et. Il nous as vu hier soir Hermione ! Et je peux te dire que s'il n'apprécie pas que je refuse d'être mangemort, il apprécie encore moins que son fils se rabaisse à coucher avec une sang de bourbe. Il aspire à ce que je suive sa trace. Mais il se trompe, à propos de beaucoup de chose. Jamais je ne serai mangemort, et ensuite, j'ai appris une chose importante grâce à toi. Le sang ne signifie rien. Tu as su te montrer bien plus résistante, courageuse et intrépide que le commun des sorciers au sang pur.

H : Tu dis qu'il nous a vu quand. mais comment aurait-il pu, la porte était fermée. ?

D : Le miroir je suppose, lâcha t-il en se tournant vers le large miroir.

H : Le miroir ?

D : Comment crois tu que je te surveillais Hermione ? Et comment crois tu que je savais quand tes blessures te faisaient souffrir ? Ce n'est pas un vrai miroir. C'est un miroir sans fond, ce qui nous permet de surveiller les prisonniers.

H : Et quand t'a t-il fait ça ? continua t-elle en posant la paume de sa main sur sa joue.

D : Comme je te l'ai dit, il m'attendait ce matin, quand je suis remonté. Je ne l'avais jamais vu dans une telle colère. Il m'a demandait à quoi je jouais avec toi, et je lui ai répondu que je ne jouais pas, que je tenais vraiment à toi. Alors il m'a frappé. Il m'a jeté l'endoloris mais apparemment, je ne souffrais pas assez à son goût alors il a continué de me frapper. Ensuite, il m'a dit de retourner te voir et de te dire toutes ces choses, que je ne t'aimais pas, que je jouais avec toi et que tu n'étais pour moi qu'un nom de plus, une fille de plus qui étais passé dans mon lit. Il était là Hermione, je ne pouvais rien faire d'autre, il nous surveillais, insista t-il la voyant rester perplexe.

H : Je veux bien te croire Drago, mais comprends moi, toutes ces choses que tu as dîtes.

D : ce n'étais pas moi Hermione. Ce n'était ni plus ni moins que des mots dictés par mon père. Je ne les pensais pas. si tu savais comme j'aurais voulu pouvoir tout arrêter, et te dire que c'était faux, que je ne le pensais pas, que je t'aimais. tu dois me croire. Quand j'ai lu dans tes yeux le mal que je t'avais fait, je n'avais qu'une envie de prendre dans mes bras, t'embrasser.

Hermione le regarda étrangement en l'entendant lui dire qu'il l'aimait, mais il continuait, comme s'il n'avait pas fait attention à ce qu'il lui avait dit. Elle posa son doigts sur ses lèvres pour le faire taire et lui donna un tendre baiser, salé par ses larmes mais brûlant de ce qu'elle ressentait. Il y répondit avec fièvre, passant ses mains sous sa robe et pressant son corps contre le sien. Il mit cependant fin au baiser et le sourire aux lèvres, il lui déclara :

D : Mon père est parti peu de temps après ma visite. Voyant que tout était arrangé, il est parti comme convenu rejoindre Voldemort, pour une affaire à régler, dans le Nord de l'Angleterre je crois. Et tu sais quoi, il n'a prévu de revenir que dans 3 jours. Trois longs jours à passer tout les deux puisque ma mère est partie passer les fêtes avec sa famille. Elle a insisté pour que je vienne avec elle, mais je lui ai dit que j'avais des choses plus. importantes à faire et des personnes à voir, et elle a accepté.

H : Ce qui veut dire.

D : Ce qui veut dire que nous avons la maison pour nous tous seuls, et que je compte bien en profiter, répondit-il en se relevant et en allant ouvrir la porte. Tu es libre de te balader dans tout le manoir, mais tu ne peux pas sortir. N'oublie pas que tu restes ma prisonnière, ajouta t-il un sourire au coin des lèvres et en l'enlaçant.

H : Je doute que toutes tes prisonnières bénéficient du même traitement de faveur.

D : Alors considère toi comme une prisonnière privilégiée.

Il resserra son étreinte autours d'elle et lui déposa un léger baiser dans le cou, e qui la fit frissonner. Elle se dégagea toutefois et s'avança alors vers la porte quand sa voix l'arrêta.

D : Au fait, je crois que tu as perdu quelque chose ! déclara t-il en levant sa main et en faisant pendre la chaînette et le pendentif qu'elle lui avait jeté à la figure. Remet-le, s'il te plait. Il représente bien plus pour moi que ce que tu peux l'imaginer.

Elle revînt vers lui et se tourna, relevant ses cheveux pour qu'il puisse l'attacher. Elle lui fit face de nouveau et il la contempla un instant.

D : Joyeux Noël. lui murmura t-il en l'embrassant. Puis il lui prit la main et l'entraîna vers le manoir. Il montèrent les escaliers et Hermione serra un peu plus fort sa main dans la sienne, ne se sentant pas très rassurée dans un manoir si peu agréable, un peu dans l'esprit du cachot. Cependant, dès qu'ils eurent atteint le rez-de-chaussée, elle fut étonnée de voir le style de la salle à manger. Certes, cette pièce paraissait froide et peu accueillante, dans des couleurs foncées, mais elle dégageait une certaine force qui l'étonnait. Rares étaient les objets moldus, ou ensorcelés.

D : Viens, lui ordonna t-il gentiment en l'attirant vers l'étage. Ils montèrent de nouveau des escaliers qui les menèrent dans un long couloir orné de portraits d'anciens et puissants sorciers, et trois portes se trouvaient de chaque côté du couloir. De ce côté là, je te déconseille d'y aller. CE sont les appartements de mes parents et le bureau de mon père. Moi-même, je n'y ai que rarement accès, seulement quand il m'appelle à lui. Par contre, de ce côté, tu y es chez toi. Ici, continua t-il en lui indiquant une porte, c'est ma chambre, celle d'après c'est ma salle de bain, et la dernière au fond du couloir, c'est la chambre d'amis. La tienne si tu préfères rester seule.

H : Je préférerais rester avec toi. Et tu auras même le droit de me torturer, ajouta t-elle avec un sourire sadique sur les lèvres.

D : Entendu, c'est comme tu veux. Mais je dois t'avouer que je préfère ça. Imagine, j'aurais été obligé de me lever en pleine nuit, traverser ce long couloir, tout ça pour pouvoir t'embrasser !

H : Quelle douce torture, se moqua Hermione.

D : Allez, viens, lança t-il en l'attrapant par la taille et en l'attirant vers sa chambre.

Quand il ouvrit la porte, Hermione fut agréablement surprise par la chaleur que dégageait cette pièce. Elle était totalement différente du reste de la maison, et même si elle était aux couleurs de serpentard, deux pans de murs argent et vert, elle la trouvait très chaleureuse et très accueillante. En en faisant le tour, elle put apercevoir de nombreux livres, certains traitant de magie ancienne et magie noire, mais elle n'y prêta pas attention. Il n'y avait que très peu de photos, et c'était en quoi elle différait tant de la sienne. Dans sa chambre, elle avait tout pleins de photos d'elle, de ses amis sorciers et moldus, de sa famille, alors qu'ici, il n'y avait principalement que des photos de Drago, à différents âges, une d'une femme, probablement sa mère, et une d'une jeune fille de leur âge selon Hermione. Elle était très belle, avec de longs cheveux blonds et bouclés et elle souriait à Drago en lui faisant de grands signes de la main. Hermione sentit un pincement de jalousie mais n'en dit mot.

H : Qui est ce ? demanda Hermione en s'asseyant sur le lit, la photo entre les mains.

D : Serais-tu jalouse ? demanda t-il en souriant. Il la rejoignit sur le lit.

H : Tu ne réponds pas. Ca veut dire que c'est quelqu'un dont tu ne veux pas me parler. Une de tes nombreuses conquêtes ? D : Je suis sûr qu'elle en serait outrée si elle t'entendait dire ça !

H : J'adore cette fille. Si une fille a pu résister au charme quasi légendaire de Drago Malefoy, alors cette fille est exceptionnelle.

D : elle l'était, lâcha Drago en perdant son sourire.

Puis, devant le regard surpris d'Hermione, il ajouta :

D : C'est Lisa, ma cousine. Elle est morte il y a 2 ans environ, à cause de Tu-Sais-Qui.

H : C'est pour ça que tu ne veux pas être mangemort ?

D : Entre autre. Pour ça et pour pleins d'autres raisons.

H : Je suis désolée, pour ta cousine et pour tout le reste, murmura t-elle en lui déposant un baiser sur sa main qu'elle garda dans la sienne.

Il s'allongea sur le dos et elle le suivi. Elle s'allongea en travers du lit, sa tête posée contre son torse, et il continuèrent de discuter pendant un long moment.

D : ton collier, elle m'en avait fait cadeaux .

H : Qui ça ? demanda Hermione ayant déjà oublié sa cousine.

D : Lisa. Elle était la seule à ne pas me voir comme un gamin trop gâté, suffisant et arrogant, et Hermione se sentit honteuse car c'était de cette façon qu'elle le voyait. Avant de moins. Tout le monde me considérait comme un sale gamin, méprisant, mais personne ne me disait rien par peur de représailles. Mais elle non. Elle n'avait pas peur de mon oncle, et voyait en moi simplement son cousin qui n'avait pas de chance d'avoir le grand Lucius Malefoy pour père. Elle seule savait qu'il me frappait, et elle comprenait pourquoi je me cachait derrière ce sale gamin qui détestait tout le monde. Un soir, elle est venu me voir pour me donner c collier. Elle sentait que quelque chose allait se passait, et elle tenait à me l'offrir. Elle était mon ange gardien, e le peu de changement qu'elle m'a apporté s'est envolée quand elle a été retrouvée morte quelques jours plus tard. J'ai toujours gardé ce cadeau mais je me suis renfermé sur moi-même et suis redevenu le sale gamin que tout le monde déteste. Jusqu'à ces derniers jours, où j'ai appris à te connaître et où tu m'as montré que les gens pouvait changer, que tout le monde n'était pas comme mon père. Je t'ai offert ce cadeau le jour où je me suis rendu compte que j'étais amoureux de toi.

H : Je suis désolée. à propose de ce que jt'ai dit cet après midi, je ne le pensais pas, j'étais en colère et.

D : C'est pas grave, tu avais raison. Mais j'ai changé, grâce à toi.

H : En parlant de changement, dis moi Drago, qu'est ce qui t'a fait changer d'avis à propose de moi ?

D : Comment ça ?

H : Tout d'abord, tu dis m'avoir enlevée, un peu par vengeance parce que je n'étais pas attirée par toi. Tu me torturais en prenant un malin plaisir à me faire souffrir, sans parler que tu n'utilisais que des armes moldus. Et puis cette manie de venir me soigner le soir, pourquoi ? Tu voulais me faire souffrir, alors pourquoi me soigner ? Et pourquoi un Drago si sadique et si gentil à la fois ? Je n'ai que des suppositions, mais il faut que tu m'expliques.

D : Tout d'abord, c'est vrai que je t'ai enlevée par plaisir, pour te torturer car je supportais que tu me résistes. Mais ce qui m'a le plus « motivé », c'est la gifle que tu m'as donné. Je l'avais peut être méritée, mais tu m'as humilié ce jour là, et j'ai juré de me venger de toi, d'une façon ou d'une autre. Et comme tu l'as dit, quelle belle vengeance de te faire tomber amoureuse de moi, reniant ainsi tout tes beaux principes, et par la même occasion tirant un trait sur ton amitié avec Potter et Weasley. Tu sais autant que moi qu'ils n'apprécieront pas. Mais j'avais juste prévu de te torturer un peu. Je voulais que tu souffres, mais le soir, quand mon père partait, et avec lui son éducation et ses principes basés sur la douleur et la vengeance, je me disais que je n'avais pas le droit. Ce n'était pas un jeu équitable, tu était enfermée et sans baguette, comme tu me l'as gentiment fait remarquer. Je voulais que tu souffres, mais pas de douleur physique, je voulais te tourmenter, te faire douter de tout, de tes amis, de ta vie, de ce que tu ressentais. Mais au fur et à mesure, tu m'impressionnait par ta résistance, bien que je refusais de l'admettre. Tu étais un sang de bourbe mais tu t'es montrée très forte, très courageuse. Tu n'hésitais pas à me provoquer alors que tu savais que j'étais plus fort que toi.

H : Uniquement parce que je n'avais pas ma baguette Drago ! Sans ça, tu ne m'arrives pas à la cheville, dit -elle de manière hautaine avant d'éclater de rire.

D : Finalement, c'était peut être de l'inconscience, et non une marque d'intelligence. Plus les jours passaient, et moins je supportais de te voir souffrir. Je n'arrivais plus à me délecter de te voir ainsi, alors j'ai décidé de profiter un peu de tes tortures, pour qu'elles soient pus agréables.

H : Parles pour toi Malefoy junior ! Je te l'ai déjà dit, un baiser d'un Malefoy est la pire des tortures, se moqua Hermione.

D : En tout cas, c'est pas ce que tu disais hier soir. Au contraire, tu en quémandait, encore et encore si je me rappelle bien.

H : C'était pour tromper l'ennemi mon cher, ajouta t-elle en se redressant et en se tournant vers lui.

D : Qu'est ce que tu fais ?

H : Je quémande un baiser. Tu ne connaissais pas mon côté sado ? J'adore souffrir, et je crois bien que c'est la torture que je préfère. Au fait, tu ne m'as toujours pas répondu, pourquoi des armes moldus ? changea t-elle de sujet en voyant se demande rejetée.

D : Je voulais simplement te montrer que les moldus savaient faire souffrir aussi. Ils peuvent être parfois encore plus sadique que les sorciers. Tu détestes les sang purs et les trouves ignobles, mais je voulais te montrer que les moldus que tu chérissais tant pouvaient être pareils que nous, même pires parfois. Nous n'utilisons que des mots pour provoquer la douleurs, alors qu'eux possèdent toutes sortes d'instruments tous plus horribles les uns que les autres. Le matin, mon père rentrait mais je ne le voyais qu'au repas, et alors toute son éducation et ses principes revenait à grands pas. Je n'entendais que la supériorité des sangs purs, la honte de notre monde qu'étaient les sang de bourbes, qu'ils fallaient les éliminés, au même titre que les moldus. Je n'entendais que ça, toute l'après midi, à cela ajoutée mon éducation depuis mon enfance, et après, comment voulais tu que je sois amis avec toi ? Le soir je ne craignais rien, et le discours de ma mère faisait place au sien. Elle me disait que je n'étais pas comme mon père, et que je devais respecter tout les sorciers. Elle trouvait injuste cette distinction de sang, comme si seul le sang permettait de juger quelqu'un. Et tu me le prouvais jour après jour.

H : Je crois que je suis réellement tombée amoureuse de toi. J'en suis même persuadée, ajouta t-elle en fixant son regard dans le sien.

Un sincère et doux sourire se dessina sur les lèvres de Drago et il lui captura les lèvres pour un baiser passionné, brûlant de désir malgré ses lèvres qui demeuraient toujours aussi glacées, ce qui donnait un sensation électrisante à son baiser. Rapidement, il se retrouva allongée sur elle, leurs vêtements ça et là autour du lit.

Je t'aime, lui chuchota t-il à l'oreille, avant de capturer de nouveau ses lèvres sans lui laisser le temps d'ajouter quoi que ce soit. Elle enroula instinctivement ses jambes autours de ses hanches, voulant toujours être plus proche de lui. Elle n'avait jamais ressenti ça mais se sentait heureuse, et rien d'autre ne comptait pour le moment. Ils firent l'amour, entrecoupés de caresses, de baisers volés, de souffles chauds contre une peau douce et frémissante de désir.

***

Ainsi se passèrent les trois jours qu'ils avaient de répit. Certes, ils ne passaient pas tout leur temps dans la chambre, de temps en temps, ils descendaient à la cuisine chercher de quoi manger, ou ils se promenaient main dans la main, évoquant des souvenirs de leur enfances. Une fois, ils étaient même sortis du manoir et Hermione l'avait regardé s'entraîner, et il l'avait fait monter sur son balai une fois, pour une tendre et romantique balade à travers la forêt. Ils avaient survolé le Londres sorciers puis étaient revenus, Hermione toujours serrée contre Drago, de peur de s'envoler ( c'est un peu dja fait mais bon.). Ils avaient fait monter deux chocolats chauds et les avaient bus l'un contre l'autre, alors qu'Hermione découvrait jours après jours une face cachée de Drago, la plus tourmentée et la plus traumatisante, celle d'un père impulsif, possessif, voué corps et âmes à un mage noir dont les pratiques de persuasion, aussi sanglantes qu'interdites laissaient des traces, au delà des blessures physiques.

Les trois jours passés, et à regret, Hermione dû retourner aux cachots. Sa seule consolation était que Drago viendrait la voir le plus souvent possible, et que trois jours plus tard, l'école reprendrait, et elle serait enfin libre. Drago lui avait expliqué que s'il ne tenait qu'à lui, il la libérerait, mais son père étant au courant de la présence d'une sang de bourbe, ami de Potter de surcroît, il ne la laisserait pas sortir, et ne comprendrait pas non plus pourquoi je laisserait ma prisonnière sortir. Il l'avait cependant rassurée en lui disant qu'il plaiderait pour sa cause, en convaincant son père que garder une élève de Poudlard prisonnière n'était pas une excellente idée. Connaissant son aversion pour les sang de bourbe, et celle de Drago envers celle qui l'avait humilié, on ne tarderait pas à faire le rapprochement et il n'avait pas besoin d'un coup de pub supplémentaire.
***

Le soir, après un dernier baiser, il l'avait laissée seule. Il l'aimait, mais ne savait pas comment affronter son père sans la perdre, sans se perdre lui-même. Son père rentrerait quelques heures plus tard et il ne pouvait pas risquer de se faire prendre de nouveau. Il remonta rapidement les escaliers, sans s'apercevoir qu'il n'était pas seul.

Hermione était allongée sur sa couverture quand elle entendit des bruits de pas qui approchaient. Son visage s'illumina en pensant que Drago ne pouvait plus se passait d'elle, mais quand la porte s'ouvrit, son sourire s'effaça aussitôt.

? : Bonsoir ma chère. Apparemment, vous ne vous attendiez pas à ma visite ce soir.

H : Où est Drago ? cria presque Hermione en se relevant rapidement.

LM : Je suis désolé très chère mais mon fils est quelque peu. indisposé à vous rendre visite, lui répondit-il calmement, une expression perverse de satisfaction sur le visage.

H : Que lui avez vous fait ? Répondez-moi !

LM : Ce que je lui ai fait ne vous regarde absolument pas, et si j'étais vous.

H : vous n'êtes pas moi. siffla Hermione.

LM : Si j'étais vous, reprit-il, je ne m'inquiéterais pas pour son sort, mais plutôt pour le votre, ajouta t-il en fermant la porte d'un coup de baguette.

***

Et voilà, ma 4ième partie est terminée, et je commençais un peu à en avoir marre . J'espère que ça vous plait toujours, mais moi, personnellement, je préférais avant, quand Drago la torturait puis était gentil. L'alternance ange/démon me plaisait assez. Je ne sais pas quand j'écrirai la suite, mais des encouragements seraient pas de refus ! Il me reste une dernière partie, qui sera la plus longue. En attendant, REVIEWS ! ! ! ! ! ! merci