Voilà le 6ième et dernier chapitre de ma fic ! j'espère qu'il va vous
plaire, en tout cas à moi oui ! on revient un peu dans l'esprit du début
avec Lucius et Hermione. Si ça peut vous rassurer, il ne va pas être trop
trop méchant avec elle, je l'ai suffisamment maltraitée avec lui dans
« aide moi », dc ici il sera un peu plus. soft (?) avec elle, mais y'a
toujours l'aspect romantique entre Hermione et Drago. Sur ce, bonne
lecture.
Rappel su 4ième chapitre :
Hermione était allongée sur sa couverture quand elle entendit des bruits de pas qui approchaient. Son visage s'illumina en pensant que Drago ne pouvait plus se passait d'elle, mais quand la porte s'ouvrit, son sourire s'effaça aussitôt.
? : Bonsoir ma chère. Apparemment, vous ne vous attendiez pas à ma visite ce soir.
H : Où est Drago ? cria presque Hermione en se relevant rapidement.
LM : Je suis désolé très chère mais mon fils est quelque peu. indisposé à vous rendre visite, lui répondit-il calmement, une expression perverse de satisfaction sur le visage.
H : Que lui avez vous fait ? Répondez-moi !
LM : Ce que je lui ai fait ne vous regarde absolument pas, et si j'étais vous.
H : vous n'êtes pas moi. siffla Hermione.
LM : Si j'étais vous, reprit-il, je ne m'inquiéterais pas pour son sort, mais plutôt pour le votre, ajouta t-il en fermant la porte d'un coup de baguette.
***
Chapitre5
Rébellion et fuite.
H : Qu'est ce que vous allez faire ? hésita Hermione qui commençait à paniquer.
LM : Oh, rien de bien méchant. murmura t-il en s'approcha d'elle. Ce serait si dommage d'abîmer un si joli visage, ajouta t-il en caressant sa joue du revers de la main.
H : Ne me touchez pas ! se dégagea Hermione.
LM : Ce n'est pas un petite sang de bourbe qui va me dicter ma conduite !
H : J'ai pourtant réussi avec Drago, répliqua Hermione, ce qui lui valu un gifle, bien plus forte que celles de Drago, et à ce moment elle se rappela ce qu'il lui avait dit, à propose de ce que pouvait lui faire son père, sans le moindre regret. Elle eut un frisson qui lui parcoura tout le corps.
Elle se frotta sa joue douloureuse puis releva la tête. A coup sûr elle allait encore avoir un bleu.
LM : Tu dois comprendre que mon fils ne s'intéressera jamais à une sang de bourbe. Tu n'es qu'un passe temps pour lui, rien d'autre ! Je ne veux pas qu'il se rabaisse à fréquenter les sangs de bourbes. L'honneur et le bonheur de mon fils m'importe plus que vous ne le croyez.
H : C'est moi ou votre discours sonne faux ? Vous savez très bien que je suis bien plus qu'un passe temps pour Drago, c'est même pour ça que j'ai l'honneur de votre visite, et c'est pour ça que Drago est « indisposé » à venir me voir, ajouta t-elle, avec de l'appréhension dans la voix. Vous vous êtes acharné sur lui parce qu'il vous résistait, c'est tout.
LM : Tais-toi ! répliqua Lucius aussitôt, en la prenant par les bras et en la serrant fort.
H : La vérité c'est que vous avez peur ! Vous avez peur que votre fils puisse réellement aimer une sang de bourbe. Imaginez le déshonneur pour votre famille. une sang de bourbe chez les Malefoy.
Cette rébellion lui valut d'autres coups, au visage et au ventre, qui lui arrachaient un gémissement de douleur qu'elle refoulait en se mordant si fort l'intérieur de la bouche qu'elle en sentit un horrible goût de sang.
H : C'est tout ce que vous savez faire ? Utiliser la force et la violence pour vous faire obéir ? C'est de cette manière que vous pensez vous faire respecter par votre fils ? Il est beau le résultat, vous ne croyez pas ? Tout ce que vous avez gagné c'est la crainte, le dégoût que vous lui inspirez. Il s'est détourné de vous le jour où vous avez posé la main sur lui. La seule chose qu'il ressent pour vous c'est de la crainte. Vous frappez votre fils et vous osez dire que son bine vous importe ? Mais quel sorte de monstre êtes vous ?
Cette fois, Hermione savait qu'elle avait été trop loin, et qu'il ne fallait pas provoquer Lucius Malefoy de la sorte, mais ç'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait plus se contrôler. Le visage déformé par la colère qu'elle avait fait naître en lui, il prit sa baguette et lui jeta un sort, bien pire selon elle que l'endoloris. Un sort bien plus ancien. un sort de magie noire.
Mais pour Hermione, peu importait d'où venait cette magie, tout ce qu'elle savait pour l'instant c'est qu'elle préférerait mourir plutôt que de continuer à subir ce sort. Elle était prise de convulsions et avait l'impression que des centaines de lames lui transperçaient le corps, toutes plus douloureuses les unes que les autres. Mais elle ne saignait pas, la douleur était à l'intérieur, elle lui transperçait les entrailles. L'inconvénient avec ce genre de sort, c'est que seul celui qui l'avait lancé pouvait y mettre fin.
Au bout d'un moment qui lui paru une éternité, il mit fin au sort à l'aide d'un « finite incantatem » puis l'attrapa par les épaules et la plaque contre le mur. Elle ne posa aucune résistance, étant beaucoup trop faible pour réagir.
LM : Quand j'en aurai fini avec vous, vous me supplierez de vous achever, et mon pauvre fils ne pourra plus rien pour vous.
H : Vous. n'êtes qu'un lâche. parvint à articuler Hermione.
LM : Ton insolence te coûtera sang de bourbe ! siffla t-il. Mais voyons voir ce que mon fils vous trouve de si exceptionnel. déclara t- il en posant sa main sur la cuisse d'Hermione et en remontant doucement.
Autant ce simple geste procurait de doux frissons à Hermione quand Drago les lui appliquait, autant elle ne ressentait qu'une horrible répulsion envers cet homme.
H : Quel effet ça fait de savoir qu'une sang de bourbe puisse procurer du plaisir à votre fils ? ET quel effet ça fait de savoir que votre fils excelle dans un domaine où vous ne lui arrivez probablement pas à la cheville. Votre fils m'aime, et ça, vous n'y pouvez rien. J'espère seulement que vous avez pris votre pied en voyant votre fils gémir de plaisir quand on faisait l'amour. Il aimait ce que je lui faisais, et ça vous ne le supportez pas. Maintenant, si vous cherchez pourquoi il est attiré par moi, alors vous pouvez arrêter tout de suite, ce n'est pas une question de sexe.
LM : Ne t'inquiète pas sang de bourbe, si mon fils ose se salir les mains en se rabaissant à coucher avec une sang de bourbe, ce n'est pas mon cas. Mais réfléchi bien à ce que je t'ai dit, tu n'es rien pour lui, s'il le pensait autrement, je pense que notre petite « discussion » lui aura remis les idées en place.
H : Que lui avait vous fait ? s'écria Hermione avec le peu de force qu'il lui restait.
LM : Il avait besoin d'une petite mise au point, c'est tout. Et je ne vois pas en quoi cela te regarde !
H : Je vous préviens, si jamais vous lui avez fait quoi que ce soit, vous aurez affaire à moi, sang de bourbe ou pas.
LM : Des menaces ? sourit Lucius. Mais ma chère, jamais vous ne ferez le poids !
H : Ne vous inquiétez pas, la réserve de Poudlard possède de très intéressants livres, et je ne parle pas des sorts de première année. Et puis je suis sûr que Drago se fera une joie de partager avec moi la magie qu'il vous tient tant à c?ur de lui enseigner.
LM : Vous vous dirigez sur une terrain dangereux. Je sens la colère et le désir de vengeance couler dans vos veines. Vous avez les qualités et l'ambition nécessaires pour passer de l'autre côté. Réfléchissez-y.
Il relâcha l'emprise qu'il avait sur elle et elle s'effondra le long du mur, sans force. Venez t-il de lui proposer de devenir mangemort, elle la parfaite petite gryffondor, courageuse et travailleuse ?
LM : J'ai oublié ceci, ajouta t-il avant de franchir la porte, une sorte de bracelets noires à la main. C'est un nouveau gadget, inspiré des moldus, comme quoi, ils ne sont pas si stupides que ça.
Il s'approcha d'elle et lui saisit le poignet. Il lui passa le bracelet et il se referma autour de son poignet.
H : Qu'est ce que c'est ? demanda t-elle en essayant tant bien que mal de l'ôter.
LM : N'essayais pas de l'enlever, c'est magique, un sort contrôle ce bracelet.
H : Et qu'est ce qu'il. commença Hermione avait de ressentir un violente décharge lui parcourir le corps. Enlevez-moi ça ! s'écria t-elle.
Mais il ne l'écoutait pas, se contentant de sourire il franchit la porte.
LM : Ce bracelet agit toutes les 5 minutes, le temps de pouvoir récupérer un peu de force.
La porte claqua et Hermione s'effondra sur elle-même, en larmes. Elle avait mal partout et elle avait toujours ce goût de sang dans la bouche, mais elle ne savait pas s'il était dû aux joues qu'elle se mordait ou à la blessure qu'un coup trop fort lui avait faite au-dessus de l'?il.
Elle se recroquevilla et laissa couler ses larmes de sang. Elle avait mal, terriblement mal, et la perspective des spasmes de douleur que lui procuraient le bracelet le faisait frémir. A cela ajouté la crainte de ce qu'avait fait Lucius Malefoy à son fils, cette perspective lui procurait une douleur au c?ur bien pire que la douleur physique. 3 jours. Dans trois jours elle serait libre. Drago lui avait promis.
Le lendemain matin, après une horrible nuit secouée de spasmes et d'angoisse de ne toujours pas avoir vu Drago, Hermione était fatigué, épuisé physiquement. Elle avait peur que la « mise au point » de Lucius Malefoy avec son fils n'ait eu raison de leur amour, et elle craignait de devoir rester ici, à la merci de ce monstre. Par ailleurs, elle n'avait pas eu le droit au petit déjeuner, comme elle pouvait s'en douter.
La matinée passa très très lentement et elle s'affaiblissait de plus en plus. Elle était su faible qu'elle n'entendit pas la porte s'ouvrir et elle s'écarta brusquement quand elle sentit qu'on la prenait dans ses bras.
« Ne me touchez pas ! » réussit t-elle à articuler.
Elle releva toutefois la tête pour voir ce qu'il comptait lui faire cette fois ci, mais elle parvint à faire un léger sourire quand elle aperçut Drago qui l'a regardait avec stupeur. Il avait probablement vu les marques qu'elle avait au visage et sa blessure à l'?il, sans compter les ecchymoses qu'elle avait sur le reste du corps. Il la prit de nouveau dans ses bras et l'attira contre lui, où elle s'effondra, s'agrippant comme elle le pouvait à lui pour ne plus le lâcher.
H : J'ai mal.aide-moi Drago. sanglota t-elle contre lui.
D : Je suis désolé. je suis tellement désolé. j'aurais dû te laisser partir quand j'en avais l'occasion. J'ai été égoïste de vouloir te garder avec moi. je suis désolé.
H : Chut, ce n'est pas. commença t-elle avant d'être de nouveau prise de convulsions.
D : Hermione. panique Drago. Qu'est ce qu'il t'arrive ? Je t'en prie, calme toi.
Il la serrait dans ses bras aussi fort qu'il pouvait mais ses spasmes étaient trop violents. Au bout de quelques secondes, elle se calma.
D : C'était quoi ça ? demanda t-il inquiet.
H : Un cadeau de ton père. répondit-elle faiblement en lui montrant le bracelet. Je ne peux pas l'enlever.
D : C'est de la magie noire, un moyen de torture qui s'avère efficace à la longue.
Il murmura une série de sorts quasi inaudibles et le bracelet s'ouvrit.
D : tu peux le garder en souvenir si tu veux, il n'est plus ensorcelé.
H : Non merci, ça ira, ironisa t-elle. L'enseignement de ton père aura eu du bon tout compte fait. Je ne pense pas que ton père aurait eu la gentillesse de m'ôter ceci.
D : Je vais aller lui parler. Il n'avait pas le droit de.
H : Non, il est plus fort que toi. D'ailleurs, que t'as t-il fait ? Pourquoi n'es -tu pas venu ?
D : Hier soir, il est rentré un peu plus tôt et me voyant remonter des cachots, il s'est vite douté que ce n'était pas un peu de ménage que j'était parti faire. Alors il s'est énervé et avant même de me demander quoi que ce soit, il m'a jeté l'endoloris plusieurs fois, et la dernière j'ai dû m'évanouir puisque je me suis réveillé ce matin dans mon lit, ma mère me veillant. Si tu savais comme je m'en veux. tu pourrais être avec tes amis et famille à l'heure qu'il est et regarde, tu es toujours dans ce cachot et. regarde dans l'état que tu es, ajouta t-il en caressant tout doucement son visage.
Elle grimaça légèrement mais ce contact lui procurait un bien fou et elle ne voulait pas le rompre.
D : Je vais réparer ça. murmura t-il. Il prie sa baguette et murmura plusieurs sorts de guérison pour chacune de ses blessures et pour chaque ecchymose. Je ne peux effacer que les blessures corporelles, mais je peux t'aider à oublier celles ci, ajouta t-il en posant sa main sur son c?ur.
H : Merci, répondit simplement Hermione qui ne ressentait plus aucune douleur. Mais n'oublie pas, j'ai choisi de rester avec toi, j'ai choisi ce cachot plutôt que de retourner chez moi, où tu n'y étais pas. M'enfuir aurait été simple.
D : Je t'aime, lui murmura t-il avant de l'embrasser tendrement. J'irai voir mon père, et je te ferez sortir de là.
H : J'ai peur.
D : N'ai pas peur, ça ira, je te le promet.
Sur ce, et après un dernier baiser car son père rentrerait bientôt, il la laissa seule.
H : Reviens-moi vite, souffla t-elle alors qu'il était déjà parti.
*** Elle avait attendu patiemment toute la journée, son collier serré dans sa main. Elle avait peur pour Drago, mais ses craintes s'envolèrent quand elle entendit le verrou de la porte. Dès qu'il eut franchi la porte, elle se précipita sur lui et se jeta dans ses bras. H : J'ai eu si peur que tu ne reviennes pas.
D : Je suis là maintenant, n'ais pas peur.
Il lui caressa tendrement les cheveux pendant qu'elle restait dans ses bras, sa tête posée sur son épaule. Lorsqu'elle resserra son étreinte, il échappement un petit gémissement. Hermione se recula légèrement, l'interrogeant d regard.
D : Ca va aller, ne t'inquiète pas.
H : Comment veux-tu que je ne m'inquiète pas Drago. Tu as mal, ça se voit. Verrouilles la porte lui demanda t-elle avant de lui prendre la main et de venir l'asseoir près d'elle sur la couverture. Quel dommage que je n'ai pas ma baguette, soupira t-elle. J'aurai pu te soigner, et je peux même pas utiliser ta baguette.
D : Et je ne peux pas le faire non plus, j e l'ai trop souvent fait et ces sorts n'ont plus aucun effet sur moi. Mais ne t'inquiète pas, je survivrai, j'ai connu pire.
H : Laisse moi faire, souffla t-elle en lui passant de nouveau un peu d'eau sur les blessures qu'elle avait découvert en lui retirant sa chemise. Promets moi de ne plus le laisser faire ça Drago.
D : Tu sais très bien que je ne peux pas. Pour qu'il arrête, il faudrait que je lui obéisse, que je te quitte et que je devienne mangemort. Et je n'ai l'intention de faire aucun des trois avant longtemps.
H : Alors pars. ne restes pas ici.
D : Tu sais très bien que c'est impossible. C'est chez moi ici, je ne peux pas partir comme ça et en plus mon père me rattraperait avant que je ne franchisse le portail.
H : Tu as raison, mais je ne veux pas que souffres ici. Je tiens trop à toi pour rester là à te voir souffrir. Je t'aime.
Elle posa ensuite ses mains sur son visage et l'attira doucement à elle pour lui déposer un doux baiser sur les lèvres. Tout en l'embrassant, elle lui retira sa chemise déjà ouverte et la fit minutieusement glisser, prenant soin de lui caresser tendrement chaque parcelle de peau avec laquelle elle entrait en contact.
Il lui retira lentement le gilet qu'elle portait et elle se releva pour faire glisser sa jupe le long de ses cuisses, puis elle rejoignit Drago pour un baiser passionné. Elle se retrouva rapidement en sous-vêtements alors qu'elle découvrait des traces de plus en plus nombreuses sur le corps de Drago. Il ne lui avait pas tout dit, et elle se doutait qu'elle le faisaient souffrir, même s'il ne le disait pas, elle voyait les grimaces de douleurs qu'ils tentait tant bien que mal de refouler quand elle le touchait trop brusquement. Mais il faisait comme si de rien été, il voulait oublier. Soit, elle l'aiderait.
H : Est ce que tu peux faire quelque chose. pour ça ? demanda t-elle en lui indiquant le miroir, ce qui lui arracha un léger sourire.
D : oui, je pense, fit -il en prenant sa baguette et en murmurant quelques mots. Le miroir disparu instantanément.
H : Merci, susurra t-elle avant de l'embrasser de nouveau.
Elle fit courir ses doigts le longs de son corps, pour de douces caresses plus légères qu'une plume qui semblaient procurer à Drago de petits frémissements de plaisir cette fois. Elle tendit son bras pour prendre appuis au sol et l'allongea sur le sol, se plaçant sur lui tout en évitant de lui faire mal. Mais ça ne suffisait pas car il poussa un gémissement qui n'était pas du à ses caresses cette fois, accompagné d'une grimace de douleur.
D : je suis désolé. lâcha t-il voyant qu'il n'aurait pas la force d'aller plus loin.
H : Non, c'est moi qui suis désolée, se précipita Hermione. J'aurai pas dû, je suis désolée. Dis-moi où tu as mal.
Sans attendre qu'il lui répondre, elle s'allongea à côté de lui cette fois et lui déposant de longs et sensuels baiser où elle sentait qu'il avait mal. Au bout de quelques minutes, Hermione sourit en le moyen se prendre au jeu, s'inventant de nouvelles blessures pour sentir ses baisers humides et brûlants de désir contre sa peau nue.
H : C'est impossible qu'il te reste encore des blessures quelque part, se moqua t-elle, je t'ai embrassé tout le corps.
D : Il m'en reste encore un, la plus douloureuse, là, répliqua t-il en souriant et en lui montrant ses lèvres.
H : Mon pauvre amour. attends, je vais te soigner.
Elle s'humidifia les lèvres et les posa sur celles de Drago. Il ne faisait rien et se laissait faire. Elle passa sa langue sur les lèvres de Drago, les capturant ensuite, jouant doucement avec elles. Elle lui mordillait la lèvre inférieurs et le sentit sourire, alors elle continua sa douce torture, attendant combien de voir combien de temps il lui faudrait attendre avant qu'il ne cède et répondre à son baiser. Elle continua alors, jouant et mordillant ses lèvres, les embrassant jusqu'à ce qu'elles deviennent rouges et gonflées par ses baisers, et aussi brûlante de désir que les siennes. Quelques secondes de patience lui suffirent pour qu'il entrouvre ses lèvres et capture les siennes. Il introduisit sa langue dans sa bouche, menant une douce et lente danse avec celle d'Hermione, et à son tour, elle sourit de sa victoire.
Elle mit fin au baiser et se rallongea contre le sol à côté de Drago. Il se redressa et s'approcha d'elle posant sa tête sur son ventre et promenant ses mains sur sa cuisse en dessinant de petits cercles, pendant qu'elle passait ses mains dans ses cheveux et sur son visage.
Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, en silence, pensant tout les deux à ce qui allait se passait ensuite. Soudain, sans cesser ses caresses, elle sentit quelque chose de chaud lui coulait le long du ventre. Il pleurait, et elle ressentit un horrible douleur au c?ur en pensant qu'il avait dû beaucoup souffrir dans son enfance et ces derniers jours pour avoir si mal. Elle redressa la tête et lui déposa un long baiser sur le front avant de reposer sa tête contre le sol.
H : Que s'est -il passé avec ton père Drago ?
D : Je. il m'a. je peux pas. sanglota t-il.
H : chut. c'est pas grave. je suis là, ça va aller. Je resterai avec toi.
Elle essayait de le calmer mais elle-même sentait sa colère grandir de plus en plus. Lucius Malefoy avait peut être raison sur un point. Elle sentait sa colère augmenter dans ses veines, alimentée par son envie de vengeance, mais elle n'aurait qu'une seule cible, et elle servirait à jamais la cause qui lui semblait juste.
Ils s'endormirent quelques temps plus tard, Drago bercé par les caresses d'Hermione et Hermione bercée par les sanglots qui le secouaient, même en dormant.
***
Quelques heures plus tard, elle se réveilla doucement et sentit le poids de drago appuyé contre son ventre. Il n'avait pas bougé, mais devait se lever s'il ne voulait pas se faire surprendre une nouvelle fois.
H : Drago. Drago, réveilles toi. lui chuchotait-elle, en lui déposant un baiser sur les lèvres. Tu dois te réveiller, avant que ton père ne s'aperçoive que tu es là. Allez.
Elle le sentit bouger, et quelques minutes plus tard, il était rhabillé et après un dernier baiser sortait du cachot. Une heure plus tard, elle fut surprise de l'entendre revenir la voir. Il ouvrit rapidement la porte et attendit sur le pas, la laissant grande ouverte.
D : Tu peux sortir. De toute façon, mon père ne nous laissera jamais tranquille alors va t-en. Va rejoindre tes amis, ta famille doit t'espérer un peu quand même.
H : Mais je .
D : Vas-y avant qu'il ne change d'avis. Je te retrouverai après demain à Poudlard.
H : tu es sûr que ça va aller.
D : Oui, je t'assure.
Elle passa devant lui, lui vola un dernier baiser et sortit du cachot.
D : Attends Granger, souria Drago. Ta baguette. souria Drago en lui la lui lançant.
Après un dernier regard plein de doutes, elle monta les escaliers, et Drago la suivit du regard jusqu'au dernier tournant. Il soupira. Deux jours, il lui dallait tenir deux jours avant de retrouver a Poudlard et d'être libre. Hermione monta le dernière marche et c'est pas très rassurée qu'elle se dirigeait vers la porte, sa baguette fermement serrée dans sa main. En passant devant la sale à manger, elle eut froid dans le dos en apercevant le père de Drago, confortablement installé dans un fauteuil. Il la regardait avec une drôle de lueur dans le regard, et un sourire sadique sur les lèvres. Hermione se stoppa net et fit demi-tour. Elle descendit rapidement les escaliers et trouva Drago à la même place qu'elle l'avait laissé.
D : Mais qu'est ce que tu fais là ? Tu devrais déjà être partie.
H : Je sais mais j'avais oublié quelque chose.
D : Et tu avais oublié quoi ? lui demanda t-il surpris en voyant la pièce vide.
H : Toi. répondit-elle nonchalante en lui prenant la main.
D : Hermione. je crois t'avoir déjà dit que je ne pouvais pas.
H : Et moi je crois t'avoir déjà dit que je ne te laisserais pas ici avec lui.
D : Il ne te laissera jamais faire, lança Drago alors qu'elle l'entraînait déjà au rez-de-chaussée.
H : Tu paris ? avait-elle répondu en souriant.
Ils remontèrent les escaliers, main dans la main et Hermione devant. Ils passèrent devant la salle à manger, et Hermione stoppa net et entendant Lucius lui siffler de s'arrêter. Elle se tourna vers lui, calmement, et murmura un rapide « accio » en fixant sa baguette posée à côté de lui. Elle traversa la pièce sans qu'il n'ait le temps de réagir et se leva d'un bond.
LM : Mais qu'est ce que. Rendez moi ma baguette tout de suite, ou sinon.
H : Ou sinon quoi ? le coupa Hermione en attrapant la baguette, qu'elle brisa en deux. Je vous avais prévenu de na pas lui faire de mal. Maintenant, laissez-nous partir.
Elle se dirigea vers la porte mais le voyant s'approcher elle leva sa baguette vers lui :
H : Ne m'obligez pas ! articula t-elle. Vous savez de quoi je suis capable, vous même me l'avez dit. Sur ce, joyeuses fêtes beau papa, ironisa t-elle avec un étrange sourire sur les lèvres.
Ils franchirent la porte et se dirigèrent vers le grand portail qui les séparerait à jamais de ce manoir, de cette vie que Drago ne supportait plus.
H : Appelle ton balai et quelques affaires, je n'ai pas l'intention de revenir de si tôt, déclara Hermione, et Drago lui obéit aussitôt, prenant son balai, ses capes de Serpentard et la photo de sa cousine.
Quand il fut installé sur son balai, Hermione s'assit devant lui pour une fois, en travers de manière à être entourée de ses bras, et ils décollèrent.
D : Mon père viendra me chercher à Poudlard, tu le sais.
H : Alors on ne retournera pas à Poudlard. Il y a d'autres écoles de sorcellerie dans le monde, et on peut également vivre chez les moldus. Tu pourrais apprendre à les aimer, à t'habituer à leurs coutumes.
D : je reste avec toi, et j'irai là où tu iras. Mais quitter Poudlard signifie quitter tes amis, et je ne veux pas t'enlever à eux. On trouvera bien une solution.
H : Mes amis, je tiens à eux, mais ils sont en sécurité. Toi tu ne le seras pas à Poudlard, et je préfère encore m'éloigner un peu d'eux plutôt que de te perdre toi. Je leur enverrai une lettre, je leur expliquerais et ils comprendront. Et puis, je pourrais aller les voir quand j'en aurai envie et je leur écrirai souvent. Je les aime, mais je t'aime encore plus. Je restes avec toi.
D : Alors où est ce qu'on va ? demanda Drago, convaincu, en déposant un baiser sur sa tête.
H : Vole. vole sans t'arrêter et quand on sera fatigué, on s'arrêtera.
C'est ainsi que Drago fut libéré de son père et Hermione libre et serein avec le garçon qu'elle aimait. Elle savait que tout n'allait pas être facile, ses amis allaient lui manquer, sa famille, sans parler de Poudlard, mais elle était heureuse. Elle n'aurait jamais cru s'enfuir un jour, tout plaquer pour partir à l'aventure avec Drago Malefoy.
* FIN *
Et voilà, ma fic est enfin fini ! ! ! c'est la partie la plus longue, elle fait 10 pages Word mais je l'aime bien. J'espère que vous l'avez appréciée autant que le reste de la fic, et que vous allez m'envoyer un dernier chtit mail, même si j'ai plus besoin d'être encourager ! Je pense avoir été assez gentille et pas vous avoir fait trop attendre. Au rythme d'un chap par jour, je pense pas vous avoir fait trop languir ! J'écrirai peut être la suite si on me la demande, je sais pas trop. Mais pour le moment, j'ai fini de travailler, maintenant c'est à vous ! REVIEWS ! ! ! ! ! ! ! ! !
Rappel su 4ième chapitre :
Hermione était allongée sur sa couverture quand elle entendit des bruits de pas qui approchaient. Son visage s'illumina en pensant que Drago ne pouvait plus se passait d'elle, mais quand la porte s'ouvrit, son sourire s'effaça aussitôt.
? : Bonsoir ma chère. Apparemment, vous ne vous attendiez pas à ma visite ce soir.
H : Où est Drago ? cria presque Hermione en se relevant rapidement.
LM : Je suis désolé très chère mais mon fils est quelque peu. indisposé à vous rendre visite, lui répondit-il calmement, une expression perverse de satisfaction sur le visage.
H : Que lui avez vous fait ? Répondez-moi !
LM : Ce que je lui ai fait ne vous regarde absolument pas, et si j'étais vous.
H : vous n'êtes pas moi. siffla Hermione.
LM : Si j'étais vous, reprit-il, je ne m'inquiéterais pas pour son sort, mais plutôt pour le votre, ajouta t-il en fermant la porte d'un coup de baguette.
***
Chapitre5
Rébellion et fuite.
H : Qu'est ce que vous allez faire ? hésita Hermione qui commençait à paniquer.
LM : Oh, rien de bien méchant. murmura t-il en s'approcha d'elle. Ce serait si dommage d'abîmer un si joli visage, ajouta t-il en caressant sa joue du revers de la main.
H : Ne me touchez pas ! se dégagea Hermione.
LM : Ce n'est pas un petite sang de bourbe qui va me dicter ma conduite !
H : J'ai pourtant réussi avec Drago, répliqua Hermione, ce qui lui valu un gifle, bien plus forte que celles de Drago, et à ce moment elle se rappela ce qu'il lui avait dit, à propose de ce que pouvait lui faire son père, sans le moindre regret. Elle eut un frisson qui lui parcoura tout le corps.
Elle se frotta sa joue douloureuse puis releva la tête. A coup sûr elle allait encore avoir un bleu.
LM : Tu dois comprendre que mon fils ne s'intéressera jamais à une sang de bourbe. Tu n'es qu'un passe temps pour lui, rien d'autre ! Je ne veux pas qu'il se rabaisse à fréquenter les sangs de bourbes. L'honneur et le bonheur de mon fils m'importe plus que vous ne le croyez.
H : C'est moi ou votre discours sonne faux ? Vous savez très bien que je suis bien plus qu'un passe temps pour Drago, c'est même pour ça que j'ai l'honneur de votre visite, et c'est pour ça que Drago est « indisposé » à venir me voir, ajouta t-elle, avec de l'appréhension dans la voix. Vous vous êtes acharné sur lui parce qu'il vous résistait, c'est tout.
LM : Tais-toi ! répliqua Lucius aussitôt, en la prenant par les bras et en la serrant fort.
H : La vérité c'est que vous avez peur ! Vous avez peur que votre fils puisse réellement aimer une sang de bourbe. Imaginez le déshonneur pour votre famille. une sang de bourbe chez les Malefoy.
Cette rébellion lui valut d'autres coups, au visage et au ventre, qui lui arrachaient un gémissement de douleur qu'elle refoulait en se mordant si fort l'intérieur de la bouche qu'elle en sentit un horrible goût de sang.
H : C'est tout ce que vous savez faire ? Utiliser la force et la violence pour vous faire obéir ? C'est de cette manière que vous pensez vous faire respecter par votre fils ? Il est beau le résultat, vous ne croyez pas ? Tout ce que vous avez gagné c'est la crainte, le dégoût que vous lui inspirez. Il s'est détourné de vous le jour où vous avez posé la main sur lui. La seule chose qu'il ressent pour vous c'est de la crainte. Vous frappez votre fils et vous osez dire que son bine vous importe ? Mais quel sorte de monstre êtes vous ?
Cette fois, Hermione savait qu'elle avait été trop loin, et qu'il ne fallait pas provoquer Lucius Malefoy de la sorte, mais ç'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait plus se contrôler. Le visage déformé par la colère qu'elle avait fait naître en lui, il prit sa baguette et lui jeta un sort, bien pire selon elle que l'endoloris. Un sort bien plus ancien. un sort de magie noire.
Mais pour Hermione, peu importait d'où venait cette magie, tout ce qu'elle savait pour l'instant c'est qu'elle préférerait mourir plutôt que de continuer à subir ce sort. Elle était prise de convulsions et avait l'impression que des centaines de lames lui transperçaient le corps, toutes plus douloureuses les unes que les autres. Mais elle ne saignait pas, la douleur était à l'intérieur, elle lui transperçait les entrailles. L'inconvénient avec ce genre de sort, c'est que seul celui qui l'avait lancé pouvait y mettre fin.
Au bout d'un moment qui lui paru une éternité, il mit fin au sort à l'aide d'un « finite incantatem » puis l'attrapa par les épaules et la plaque contre le mur. Elle ne posa aucune résistance, étant beaucoup trop faible pour réagir.
LM : Quand j'en aurai fini avec vous, vous me supplierez de vous achever, et mon pauvre fils ne pourra plus rien pour vous.
H : Vous. n'êtes qu'un lâche. parvint à articuler Hermione.
LM : Ton insolence te coûtera sang de bourbe ! siffla t-il. Mais voyons voir ce que mon fils vous trouve de si exceptionnel. déclara t- il en posant sa main sur la cuisse d'Hermione et en remontant doucement.
Autant ce simple geste procurait de doux frissons à Hermione quand Drago les lui appliquait, autant elle ne ressentait qu'une horrible répulsion envers cet homme.
H : Quel effet ça fait de savoir qu'une sang de bourbe puisse procurer du plaisir à votre fils ? ET quel effet ça fait de savoir que votre fils excelle dans un domaine où vous ne lui arrivez probablement pas à la cheville. Votre fils m'aime, et ça, vous n'y pouvez rien. J'espère seulement que vous avez pris votre pied en voyant votre fils gémir de plaisir quand on faisait l'amour. Il aimait ce que je lui faisais, et ça vous ne le supportez pas. Maintenant, si vous cherchez pourquoi il est attiré par moi, alors vous pouvez arrêter tout de suite, ce n'est pas une question de sexe.
LM : Ne t'inquiète pas sang de bourbe, si mon fils ose se salir les mains en se rabaissant à coucher avec une sang de bourbe, ce n'est pas mon cas. Mais réfléchi bien à ce que je t'ai dit, tu n'es rien pour lui, s'il le pensait autrement, je pense que notre petite « discussion » lui aura remis les idées en place.
H : Que lui avait vous fait ? s'écria Hermione avec le peu de force qu'il lui restait.
LM : Il avait besoin d'une petite mise au point, c'est tout. Et je ne vois pas en quoi cela te regarde !
H : Je vous préviens, si jamais vous lui avez fait quoi que ce soit, vous aurez affaire à moi, sang de bourbe ou pas.
LM : Des menaces ? sourit Lucius. Mais ma chère, jamais vous ne ferez le poids !
H : Ne vous inquiétez pas, la réserve de Poudlard possède de très intéressants livres, et je ne parle pas des sorts de première année. Et puis je suis sûr que Drago se fera une joie de partager avec moi la magie qu'il vous tient tant à c?ur de lui enseigner.
LM : Vous vous dirigez sur une terrain dangereux. Je sens la colère et le désir de vengeance couler dans vos veines. Vous avez les qualités et l'ambition nécessaires pour passer de l'autre côté. Réfléchissez-y.
Il relâcha l'emprise qu'il avait sur elle et elle s'effondra le long du mur, sans force. Venez t-il de lui proposer de devenir mangemort, elle la parfaite petite gryffondor, courageuse et travailleuse ?
LM : J'ai oublié ceci, ajouta t-il avant de franchir la porte, une sorte de bracelets noires à la main. C'est un nouveau gadget, inspiré des moldus, comme quoi, ils ne sont pas si stupides que ça.
Il s'approcha d'elle et lui saisit le poignet. Il lui passa le bracelet et il se referma autour de son poignet.
H : Qu'est ce que c'est ? demanda t-elle en essayant tant bien que mal de l'ôter.
LM : N'essayais pas de l'enlever, c'est magique, un sort contrôle ce bracelet.
H : Et qu'est ce qu'il. commença Hermione avait de ressentir un violente décharge lui parcourir le corps. Enlevez-moi ça ! s'écria t-elle.
Mais il ne l'écoutait pas, se contentant de sourire il franchit la porte.
LM : Ce bracelet agit toutes les 5 minutes, le temps de pouvoir récupérer un peu de force.
La porte claqua et Hermione s'effondra sur elle-même, en larmes. Elle avait mal partout et elle avait toujours ce goût de sang dans la bouche, mais elle ne savait pas s'il était dû aux joues qu'elle se mordait ou à la blessure qu'un coup trop fort lui avait faite au-dessus de l'?il.
Elle se recroquevilla et laissa couler ses larmes de sang. Elle avait mal, terriblement mal, et la perspective des spasmes de douleur que lui procuraient le bracelet le faisait frémir. A cela ajouté la crainte de ce qu'avait fait Lucius Malefoy à son fils, cette perspective lui procurait une douleur au c?ur bien pire que la douleur physique. 3 jours. Dans trois jours elle serait libre. Drago lui avait promis.
Le lendemain matin, après une horrible nuit secouée de spasmes et d'angoisse de ne toujours pas avoir vu Drago, Hermione était fatigué, épuisé physiquement. Elle avait peur que la « mise au point » de Lucius Malefoy avec son fils n'ait eu raison de leur amour, et elle craignait de devoir rester ici, à la merci de ce monstre. Par ailleurs, elle n'avait pas eu le droit au petit déjeuner, comme elle pouvait s'en douter.
La matinée passa très très lentement et elle s'affaiblissait de plus en plus. Elle était su faible qu'elle n'entendit pas la porte s'ouvrir et elle s'écarta brusquement quand elle sentit qu'on la prenait dans ses bras.
« Ne me touchez pas ! » réussit t-elle à articuler.
Elle releva toutefois la tête pour voir ce qu'il comptait lui faire cette fois ci, mais elle parvint à faire un léger sourire quand elle aperçut Drago qui l'a regardait avec stupeur. Il avait probablement vu les marques qu'elle avait au visage et sa blessure à l'?il, sans compter les ecchymoses qu'elle avait sur le reste du corps. Il la prit de nouveau dans ses bras et l'attira contre lui, où elle s'effondra, s'agrippant comme elle le pouvait à lui pour ne plus le lâcher.
H : J'ai mal.aide-moi Drago. sanglota t-elle contre lui.
D : Je suis désolé. je suis tellement désolé. j'aurais dû te laisser partir quand j'en avais l'occasion. J'ai été égoïste de vouloir te garder avec moi. je suis désolé.
H : Chut, ce n'est pas. commença t-elle avant d'être de nouveau prise de convulsions.
D : Hermione. panique Drago. Qu'est ce qu'il t'arrive ? Je t'en prie, calme toi.
Il la serrait dans ses bras aussi fort qu'il pouvait mais ses spasmes étaient trop violents. Au bout de quelques secondes, elle se calma.
D : C'était quoi ça ? demanda t-il inquiet.
H : Un cadeau de ton père. répondit-elle faiblement en lui montrant le bracelet. Je ne peux pas l'enlever.
D : C'est de la magie noire, un moyen de torture qui s'avère efficace à la longue.
Il murmura une série de sorts quasi inaudibles et le bracelet s'ouvrit.
D : tu peux le garder en souvenir si tu veux, il n'est plus ensorcelé.
H : Non merci, ça ira, ironisa t-elle. L'enseignement de ton père aura eu du bon tout compte fait. Je ne pense pas que ton père aurait eu la gentillesse de m'ôter ceci.
D : Je vais aller lui parler. Il n'avait pas le droit de.
H : Non, il est plus fort que toi. D'ailleurs, que t'as t-il fait ? Pourquoi n'es -tu pas venu ?
D : Hier soir, il est rentré un peu plus tôt et me voyant remonter des cachots, il s'est vite douté que ce n'était pas un peu de ménage que j'était parti faire. Alors il s'est énervé et avant même de me demander quoi que ce soit, il m'a jeté l'endoloris plusieurs fois, et la dernière j'ai dû m'évanouir puisque je me suis réveillé ce matin dans mon lit, ma mère me veillant. Si tu savais comme je m'en veux. tu pourrais être avec tes amis et famille à l'heure qu'il est et regarde, tu es toujours dans ce cachot et. regarde dans l'état que tu es, ajouta t-il en caressant tout doucement son visage.
Elle grimaça légèrement mais ce contact lui procurait un bien fou et elle ne voulait pas le rompre.
D : Je vais réparer ça. murmura t-il. Il prie sa baguette et murmura plusieurs sorts de guérison pour chacune de ses blessures et pour chaque ecchymose. Je ne peux effacer que les blessures corporelles, mais je peux t'aider à oublier celles ci, ajouta t-il en posant sa main sur son c?ur.
H : Merci, répondit simplement Hermione qui ne ressentait plus aucune douleur. Mais n'oublie pas, j'ai choisi de rester avec toi, j'ai choisi ce cachot plutôt que de retourner chez moi, où tu n'y étais pas. M'enfuir aurait été simple.
D : Je t'aime, lui murmura t-il avant de l'embrasser tendrement. J'irai voir mon père, et je te ferez sortir de là.
H : J'ai peur.
D : N'ai pas peur, ça ira, je te le promet.
Sur ce, et après un dernier baiser car son père rentrerait bientôt, il la laissa seule.
H : Reviens-moi vite, souffla t-elle alors qu'il était déjà parti.
*** Elle avait attendu patiemment toute la journée, son collier serré dans sa main. Elle avait peur pour Drago, mais ses craintes s'envolèrent quand elle entendit le verrou de la porte. Dès qu'il eut franchi la porte, elle se précipita sur lui et se jeta dans ses bras. H : J'ai eu si peur que tu ne reviennes pas.
D : Je suis là maintenant, n'ais pas peur.
Il lui caressa tendrement les cheveux pendant qu'elle restait dans ses bras, sa tête posée sur son épaule. Lorsqu'elle resserra son étreinte, il échappement un petit gémissement. Hermione se recula légèrement, l'interrogeant d regard.
D : Ca va aller, ne t'inquiète pas.
H : Comment veux-tu que je ne m'inquiète pas Drago. Tu as mal, ça se voit. Verrouilles la porte lui demanda t-elle avant de lui prendre la main et de venir l'asseoir près d'elle sur la couverture. Quel dommage que je n'ai pas ma baguette, soupira t-elle. J'aurai pu te soigner, et je peux même pas utiliser ta baguette.
D : Et je ne peux pas le faire non plus, j e l'ai trop souvent fait et ces sorts n'ont plus aucun effet sur moi. Mais ne t'inquiète pas, je survivrai, j'ai connu pire.
H : Laisse moi faire, souffla t-elle en lui passant de nouveau un peu d'eau sur les blessures qu'elle avait découvert en lui retirant sa chemise. Promets moi de ne plus le laisser faire ça Drago.
D : Tu sais très bien que je ne peux pas. Pour qu'il arrête, il faudrait que je lui obéisse, que je te quitte et que je devienne mangemort. Et je n'ai l'intention de faire aucun des trois avant longtemps.
H : Alors pars. ne restes pas ici.
D : Tu sais très bien que c'est impossible. C'est chez moi ici, je ne peux pas partir comme ça et en plus mon père me rattraperait avant que je ne franchisse le portail.
H : Tu as raison, mais je ne veux pas que souffres ici. Je tiens trop à toi pour rester là à te voir souffrir. Je t'aime.
Elle posa ensuite ses mains sur son visage et l'attira doucement à elle pour lui déposer un doux baiser sur les lèvres. Tout en l'embrassant, elle lui retira sa chemise déjà ouverte et la fit minutieusement glisser, prenant soin de lui caresser tendrement chaque parcelle de peau avec laquelle elle entrait en contact.
Il lui retira lentement le gilet qu'elle portait et elle se releva pour faire glisser sa jupe le long de ses cuisses, puis elle rejoignit Drago pour un baiser passionné. Elle se retrouva rapidement en sous-vêtements alors qu'elle découvrait des traces de plus en plus nombreuses sur le corps de Drago. Il ne lui avait pas tout dit, et elle se doutait qu'elle le faisaient souffrir, même s'il ne le disait pas, elle voyait les grimaces de douleurs qu'ils tentait tant bien que mal de refouler quand elle le touchait trop brusquement. Mais il faisait comme si de rien été, il voulait oublier. Soit, elle l'aiderait.
H : Est ce que tu peux faire quelque chose. pour ça ? demanda t-elle en lui indiquant le miroir, ce qui lui arracha un léger sourire.
D : oui, je pense, fit -il en prenant sa baguette et en murmurant quelques mots. Le miroir disparu instantanément.
H : Merci, susurra t-elle avant de l'embrasser de nouveau.
Elle fit courir ses doigts le longs de son corps, pour de douces caresses plus légères qu'une plume qui semblaient procurer à Drago de petits frémissements de plaisir cette fois. Elle tendit son bras pour prendre appuis au sol et l'allongea sur le sol, se plaçant sur lui tout en évitant de lui faire mal. Mais ça ne suffisait pas car il poussa un gémissement qui n'était pas du à ses caresses cette fois, accompagné d'une grimace de douleur.
D : je suis désolé. lâcha t-il voyant qu'il n'aurait pas la force d'aller plus loin.
H : Non, c'est moi qui suis désolée, se précipita Hermione. J'aurai pas dû, je suis désolée. Dis-moi où tu as mal.
Sans attendre qu'il lui répondre, elle s'allongea à côté de lui cette fois et lui déposant de longs et sensuels baiser où elle sentait qu'il avait mal. Au bout de quelques minutes, Hermione sourit en le moyen se prendre au jeu, s'inventant de nouvelles blessures pour sentir ses baisers humides et brûlants de désir contre sa peau nue.
H : C'est impossible qu'il te reste encore des blessures quelque part, se moqua t-elle, je t'ai embrassé tout le corps.
D : Il m'en reste encore un, la plus douloureuse, là, répliqua t-il en souriant et en lui montrant ses lèvres.
H : Mon pauvre amour. attends, je vais te soigner.
Elle s'humidifia les lèvres et les posa sur celles de Drago. Il ne faisait rien et se laissait faire. Elle passa sa langue sur les lèvres de Drago, les capturant ensuite, jouant doucement avec elles. Elle lui mordillait la lèvre inférieurs et le sentit sourire, alors elle continua sa douce torture, attendant combien de voir combien de temps il lui faudrait attendre avant qu'il ne cède et répondre à son baiser. Elle continua alors, jouant et mordillant ses lèvres, les embrassant jusqu'à ce qu'elles deviennent rouges et gonflées par ses baisers, et aussi brûlante de désir que les siennes. Quelques secondes de patience lui suffirent pour qu'il entrouvre ses lèvres et capture les siennes. Il introduisit sa langue dans sa bouche, menant une douce et lente danse avec celle d'Hermione, et à son tour, elle sourit de sa victoire.
Elle mit fin au baiser et se rallongea contre le sol à côté de Drago. Il se redressa et s'approcha d'elle posant sa tête sur son ventre et promenant ses mains sur sa cuisse en dessinant de petits cercles, pendant qu'elle passait ses mains dans ses cheveux et sur son visage.
Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, en silence, pensant tout les deux à ce qui allait se passait ensuite. Soudain, sans cesser ses caresses, elle sentit quelque chose de chaud lui coulait le long du ventre. Il pleurait, et elle ressentit un horrible douleur au c?ur en pensant qu'il avait dû beaucoup souffrir dans son enfance et ces derniers jours pour avoir si mal. Elle redressa la tête et lui déposa un long baiser sur le front avant de reposer sa tête contre le sol.
H : Que s'est -il passé avec ton père Drago ?
D : Je. il m'a. je peux pas. sanglota t-il.
H : chut. c'est pas grave. je suis là, ça va aller. Je resterai avec toi.
Elle essayait de le calmer mais elle-même sentait sa colère grandir de plus en plus. Lucius Malefoy avait peut être raison sur un point. Elle sentait sa colère augmenter dans ses veines, alimentée par son envie de vengeance, mais elle n'aurait qu'une seule cible, et elle servirait à jamais la cause qui lui semblait juste.
Ils s'endormirent quelques temps plus tard, Drago bercé par les caresses d'Hermione et Hermione bercée par les sanglots qui le secouaient, même en dormant.
***
Quelques heures plus tard, elle se réveilla doucement et sentit le poids de drago appuyé contre son ventre. Il n'avait pas bougé, mais devait se lever s'il ne voulait pas se faire surprendre une nouvelle fois.
H : Drago. Drago, réveilles toi. lui chuchotait-elle, en lui déposant un baiser sur les lèvres. Tu dois te réveiller, avant que ton père ne s'aperçoive que tu es là. Allez.
Elle le sentit bouger, et quelques minutes plus tard, il était rhabillé et après un dernier baiser sortait du cachot. Une heure plus tard, elle fut surprise de l'entendre revenir la voir. Il ouvrit rapidement la porte et attendit sur le pas, la laissant grande ouverte.
D : Tu peux sortir. De toute façon, mon père ne nous laissera jamais tranquille alors va t-en. Va rejoindre tes amis, ta famille doit t'espérer un peu quand même.
H : Mais je .
D : Vas-y avant qu'il ne change d'avis. Je te retrouverai après demain à Poudlard.
H : tu es sûr que ça va aller.
D : Oui, je t'assure.
Elle passa devant lui, lui vola un dernier baiser et sortit du cachot.
D : Attends Granger, souria Drago. Ta baguette. souria Drago en lui la lui lançant.
Après un dernier regard plein de doutes, elle monta les escaliers, et Drago la suivit du regard jusqu'au dernier tournant. Il soupira. Deux jours, il lui dallait tenir deux jours avant de retrouver a Poudlard et d'être libre. Hermione monta le dernière marche et c'est pas très rassurée qu'elle se dirigeait vers la porte, sa baguette fermement serrée dans sa main. En passant devant la sale à manger, elle eut froid dans le dos en apercevant le père de Drago, confortablement installé dans un fauteuil. Il la regardait avec une drôle de lueur dans le regard, et un sourire sadique sur les lèvres. Hermione se stoppa net et fit demi-tour. Elle descendit rapidement les escaliers et trouva Drago à la même place qu'elle l'avait laissé.
D : Mais qu'est ce que tu fais là ? Tu devrais déjà être partie.
H : Je sais mais j'avais oublié quelque chose.
D : Et tu avais oublié quoi ? lui demanda t-il surpris en voyant la pièce vide.
H : Toi. répondit-elle nonchalante en lui prenant la main.
D : Hermione. je crois t'avoir déjà dit que je ne pouvais pas.
H : Et moi je crois t'avoir déjà dit que je ne te laisserais pas ici avec lui.
D : Il ne te laissera jamais faire, lança Drago alors qu'elle l'entraînait déjà au rez-de-chaussée.
H : Tu paris ? avait-elle répondu en souriant.
Ils remontèrent les escaliers, main dans la main et Hermione devant. Ils passèrent devant la salle à manger, et Hermione stoppa net et entendant Lucius lui siffler de s'arrêter. Elle se tourna vers lui, calmement, et murmura un rapide « accio » en fixant sa baguette posée à côté de lui. Elle traversa la pièce sans qu'il n'ait le temps de réagir et se leva d'un bond.
LM : Mais qu'est ce que. Rendez moi ma baguette tout de suite, ou sinon.
H : Ou sinon quoi ? le coupa Hermione en attrapant la baguette, qu'elle brisa en deux. Je vous avais prévenu de na pas lui faire de mal. Maintenant, laissez-nous partir.
Elle se dirigea vers la porte mais le voyant s'approcher elle leva sa baguette vers lui :
H : Ne m'obligez pas ! articula t-elle. Vous savez de quoi je suis capable, vous même me l'avez dit. Sur ce, joyeuses fêtes beau papa, ironisa t-elle avec un étrange sourire sur les lèvres.
Ils franchirent la porte et se dirigèrent vers le grand portail qui les séparerait à jamais de ce manoir, de cette vie que Drago ne supportait plus.
H : Appelle ton balai et quelques affaires, je n'ai pas l'intention de revenir de si tôt, déclara Hermione, et Drago lui obéit aussitôt, prenant son balai, ses capes de Serpentard et la photo de sa cousine.
Quand il fut installé sur son balai, Hermione s'assit devant lui pour une fois, en travers de manière à être entourée de ses bras, et ils décollèrent.
D : Mon père viendra me chercher à Poudlard, tu le sais.
H : Alors on ne retournera pas à Poudlard. Il y a d'autres écoles de sorcellerie dans le monde, et on peut également vivre chez les moldus. Tu pourrais apprendre à les aimer, à t'habituer à leurs coutumes.
D : je reste avec toi, et j'irai là où tu iras. Mais quitter Poudlard signifie quitter tes amis, et je ne veux pas t'enlever à eux. On trouvera bien une solution.
H : Mes amis, je tiens à eux, mais ils sont en sécurité. Toi tu ne le seras pas à Poudlard, et je préfère encore m'éloigner un peu d'eux plutôt que de te perdre toi. Je leur enverrai une lettre, je leur expliquerais et ils comprendront. Et puis, je pourrais aller les voir quand j'en aurai envie et je leur écrirai souvent. Je les aime, mais je t'aime encore plus. Je restes avec toi.
D : Alors où est ce qu'on va ? demanda Drago, convaincu, en déposant un baiser sur sa tête.
H : Vole. vole sans t'arrêter et quand on sera fatigué, on s'arrêtera.
C'est ainsi que Drago fut libéré de son père et Hermione libre et serein avec le garçon qu'elle aimait. Elle savait que tout n'allait pas être facile, ses amis allaient lui manquer, sa famille, sans parler de Poudlard, mais elle était heureuse. Elle n'aurait jamais cru s'enfuir un jour, tout plaquer pour partir à l'aventure avec Drago Malefoy.
* FIN *
Et voilà, ma fic est enfin fini ! ! ! c'est la partie la plus longue, elle fait 10 pages Word mais je l'aime bien. J'espère que vous l'avez appréciée autant que le reste de la fic, et que vous allez m'envoyer un dernier chtit mail, même si j'ai plus besoin d'être encourager ! Je pense avoir été assez gentille et pas vous avoir fait trop attendre. Au rythme d'un chap par jour, je pense pas vous avoir fait trop languir ! J'écrirai peut être la suite si on me la demande, je sais pas trop. Mais pour le moment, j'ai fini de travailler, maintenant c'est à vous ! REVIEWS ! ! ! ! ! ! ! ! !
