Fleur : Merci ! C'est vrai, je suis fan de Tom, enfin pas autant que Harry, mais quand même…Au fait j'ai lu tes dark fic, c'est vraiment super !! En tout cas, continue tes fics !!
Ikuko : Merci !! Moi aussi j'aime beaucoup Tom, mais c'est dommage qu'il n'y ait pas beaucoup de fics sur lui en français…En tout cas, ça fait très plaisir, merci !!
Pattenrond : Merci beaucoup !! Voilà la suite, j'espère que vas aimer !!
deborah : Voilà la suite, j'espère que t'as pas attendu trop longtemps !
parvati : Wow ! Deux reviews ? Tu me gâtes !! lol Merci !! autrement, tu voudrais pas essayer de faire une fic, pour voir ? Vu que t'adore lire et que tu connais les HP par cœur, tu pourrais essayer !! En tout cas, on se voit en classe !
Disclaimer : Les persos ne sont pas à moi.
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Partie 2 : Identité Erronée
'Ne me dites pas que je n'ai pas essayé…Que je n'ai pas essayé d'être normal…
D'être aimé et choyé…
Mais le passé est le passé…
Il est trop tard pour retourner en arrière.
Mais est-ce seulement de ma faute ?
Si j'avais eu une autre vie,
Aurais-je fait cela ?
Si les choses soient différentes,
Si j'avais vécu dans un autre monde…
Mais…
Le passé est le passé…'
'Des yeux rouges…
Plein de haine…
Des yeux verts…
Qui appellent à l'aide…
Qui est-ce ?…
Des morts étaient étalés à mes pieds, certains méconnaissables dû aux horreurs qui leur avaient été infligées…Et tous ces corps flottaient dans un bain de sang…On aurait dit une vision de l'Apocalypse…Cette sensation de peur, ces cris de désespoir vrillaient à mes oreilles et étaient capables de glacer le sang dans les veines…
Un garçon était agenouillé au milieu de toute cette scène. Le contraste était fulgurant, on aurait dit une once de lumière dans un tableau empli de désespoir. Une étrange cicatrice en forme d'éclair ornait son front…Et ces yeux verts…Tellement innocents…
Venu de nul part, aussi soudainement qu'un prédateur capturant sa proie, un rire cruel résonna de toutes parts…
'Avada Kedavra !'Et tel la mort s'emparant de sa victime, un éclair de lumière verte illumina l'obscurité un court instant…Et puis, plus rien…Tout sombra dans les Ténèbres…Le noir total…'
Je me réveillai en sursaut. Mes mains agrippant fortement les couvertures, n'osant pas fermer mes yeux, de peur de revivre la scène horrible dont j'avais rêvé. Oui, c'est ça, ce n'était qu'un simple cauchemar…
D'ailleurs, les images s'estompaient peu à peu, et tout ce dont je me souvenais était cette impression de peur qui semblait emplir le rêve…Mentalement, je comptai jusqu'à dix, espérant pouvoir contrôler ma respiration saccadée…
Malgré moi, mes paupières se fermèrent, et encore une fois, comme si j'avais retourné en arrière, je me souvenais de la voix de Grindelwald, persistante et doucereuse, qui me parlait…Je me souvenais de cette atmosphère lugubre dans laquelle j'étais plongé…Et pour la première fois dans ma vie, j'avais eu vraiment peur. Pourtant, le visage de Grindelwald ne laissait rien paraître d'effrayant, il n'y avait pas cette lueur de folie que je percevais parfois dans le regard du maître de l'orphelinat, il n'y avait pas d'hurlements de colère, il n'avait pas d'arme tranchante dans la main…Simplement, il s'était avancé vers moi, et un frisson m'avait parcouru l'échine. Parfois, il faut bien peu de choses pour que la peur naisse…L'émotion qui émanait de lui, ne présageait rien de bon. Au fond, je savais que je ne serais plus le même après cette rencontre. Et lorsqu'il m'avait parlé, j'étais fixé.
'Tom, veux-tu savoir pourquoi je te dis tout ça ?'
Cet homme ne voulait pas me tuer, même si ses mains avaient déjà goûté au sang de milliers de victimes…Mais pire encore, c'était de la douleur, de la souffrance qu'il voulait de moi. Mais ce n'était pas mon corps qui allait en avoir les frais, ce n'était pas de la souffrance physique…C'est la souffrance morale qui torture les âmes et pousse les hommes faibles à se suicider. C'est la douleur mentale qui rend les hommes fous. C'est le cri de l'âme lorsqu'on a tout perdu.
'Ecoute moi, il faut que tu saches…Il y a longtemps, il a été prédit qu'un enfant naîtrait sous le signe de la lumière et des ténèbres. Mais il n'aura qu'un seul choix, l'Ordre du Phénix ou l'Ordre des Ténèbres…Et le futur de ce monde dépendra de son choix…'
C'est la vérité qu'on cache des yeux des innocents. La vérité n'est pas toujours belle et simple.
C'est la vérité, blessante, à son état le plus pur, qui atteint le cœur des ignorants et les fait souffrir.
'Cet enfant…C'est toi, Tom…
Choisis bien, il n'y aura pas de retour en arrière. Mais n'oublie pas que c'est moi qui t'ai dit toute la vérité.'
Je me levai brusquement de mon lit, ignorant les pensées confuses qui se livraient une bataille dans mon esprit. Entre mes rêves mêlés et les réminiscences des paroles de Grindelwald, je ne savais plus que penser…
J'avais l'impression d'être manipulé par des personnes qui ne pensaient qu'à étendre leur pouvoir encore plus loin. Mais n'était-ce qu'une impression ?
Où est la vérité, où sont les mensonges, lorsqu'on ne peut faire confiance qu'à soi-même ? Après tout, la limite entre le mensonge et la vérité est-elle si visible lorsqu'on sait manipuler les deux à sa guise ?
'N'oublie pas que c'est grâce à moi que les mensonges dont on t'avait nourri ont disparu.'
Etait-ce vrai quand on me disait que Dumbledore ne voulait que me modeler à sa guise ? Faire de moi un simple pantin exécutant ses ordres ?
'N'oublie pas que tu es l'héritier de Serpentard.'
L'héritage est-il donc tellement important ? Je ne crois pas à la prédestination, de même que je ne crois pas que nos gènes décident pour nous. Nous sommes chacun conscients de nos actes et des actions qu'elles engendrent.
'Mais surtout, n'oublie pas, il n'y a pas de Bien ni de Mal, il n'y a que le pouvoir, et ceux qui sont trop faibles pour le rechercher.'
Ca, je le savais depuis toujours...Le pouvoir avait la suprématie sur le Bien et le Mal. Le pouvoir dépassait les limites de la morale. Il m'était arrivé parfois, de me demander pourquoi certaines personnes faisaient des choses qui ne paraissaient avoir aucun sens à mes yeux. La raison était bien simple, c'était parce qu'ils le pouvaient…
Je voyais devant moi, mon pâle visage se refléter sur le miroir. Des yeux bleus clairs, des cheveux bruns foncés, presque noirs, une bouche mince, le tout dans un visage ovale, quelques angles plus accentués que d'autres. J'aurais pu passer pour un simple garçon ordinaire. Certains disaient que j'avais un air mystérieux, plutôt charismatique, mais maintenant que je savais…Que je savais que sur cette figure se reflétait aussi les traits d'un pathétique Moldu…
Dans mon sang, coulait son sang…Ma chair était formée de sa chair…J'étais maudis, condamné depuis ma naissance, parce que mon premier souffle avait été animé par une parcelle de lui…Parce que c'était lui qui m'avait engendré…Lui, que j'étais supposé appelé mon père…
On associait ce mot à une famille, à une figure paternelle aimante. Mais moi, tout ce que je ressentais à travers ce mot n'était que de la haine profonde.
Un sentiment de dégoût de moi-même traversa chaque cellule de mon corps. Mon poing collé à la vitre froide, j'espérais n'avoir jamais été né…
Je ne voulais pas être Tom Jedusor, fils d'un pathétique, idiot, imbécile Moldu. Non, je n'étais plus Tom Jedusor…
Je me forgerai un nouveau nom, un nom dont tout le monde craindra la puissance…
Maintenant, j'avais pris ma décision. A la fin, peut-être que Grindelwald avait obtenu ce qu'il voulait en ce servant de la vérité comme arme. Je n'étais pas dupe. Il voulait faire de moi une nouvelle personne, eh bien, soit. Mais je savais que je ne m'étais pas trompé.
Ceux qui m'avait fait souffrir allaient payer. Il fallait que justice soit faite. Et je la ferai moi-même…