CHAPITRE 2 :
« Oui, bon. j'avoue que pour les vêtement, je ne me fond pas vraiment dans le décors. Excusez moi pour la réaction, j'étais un peu nerveux et hors de moi. » (J'ai eu droit ici à un des plus beaux sourires qu'il m'avait été donné de voir.)
« Bah ! vous savez. à Londres on en voit de toutes les couleurs à ce que j'ai pu constater. »
En se grattant le derrière de la tête de sa main gauche il a ajouté :
« Eh bien ! je.euh. sortais d'une sortie. hum.meurtres et mystères, c'est ça ! Oui, vous savez. où l'on doit se déguiser. Je jouais un sorcier du moyen âge ou quelque chose du genre ! »
Il n'avait pas trop l'air sûr de sa raison mais il était drôle à voir. Étant un amateur de ce genre de soirées moi-même, je ne pu m'empêcher de douter un peu de lui car une histoire de cet époque était plutôt rare. Je lui ai pourtant laissé le bénéfice du doute.
« Vous étiez occupé ? s'est-il empressé d'ajouter, .. Cet après-midi je veux dire ? »
« Moi ?, j'ai regardé autour de moi pour être sûr, .euh.eh bien.(à mon tour de ne pas trop savoir quoi répondre à cet inconnu au charme magnétique) non, en effet, je n'avais rien de prévu à l'agenda. Pourquoi ? »
« Je crois que ce que je devais faire peut encore attendre. par contre me promener dans les rues de Londres dans cette tenue n'est pas vraiment. comment dire. approprié. Je me demandais si vous ne pouviez pas m'aider à m'habiller de façon plus. normale. Si ça ne vous dérange pas, surtout! »
J'étais bouche bée par sa demande. Pourquoi ce jeune homme, que je ne connaissais pas du tout, me proposais de l'aider ? D'ailleurs, il était plutôt évident qu'il n'était pas du genre à demander de l'aide. Il imposait de toute sa personne, comme si sa tenue le rendais majestueux mais effrayant. Pourtant il y avait une chaleur réelle dans ses yeux, d'un bleu incroyablement gris d'ailleurs, ce qui est plutôt rare pour cette couleur en particulier. Ce regard, si vous saviez, je m'y serait perdu pendant des heures sans en avoir même l'impression.
« Oui, pourquoi pas ! » me suis-je surprise à répondre.
« Ah au fait! Je me présente : Draco Malfoy. Et vous-êtes ? »
« Enchantée M. Malfoy ! Je suis Lorélia Pearl. »
Après un échange de sourires, nous avons conclu qu'il serait plus simple de se tutoyer.
« Mais.euh. je crois qu'il va être un peu difficile de te faire une nouvelle garde robe si je ne connais pas tes goûts. Et ce n'est pas vêtu de cette manière que tu vas m'aider. Si on allait prendre un café ? » Je me suis surprise moi-même, ici, de mon assurance avec cette personne que je connaissais depuis seulement cinq minutes. C'était comme si je le connaissais depuis toujours sans, pourtant, ne rien savoir de lui.
Sa réponse positive, dit comme si c'était tout à fait naturel, m'a encore plus fait sourire.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~*****~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Comme il n'est pas très difficile de trouver un petit café dans Londres, nous nous sommes assez rapidement retrouvés sur une terrasse donnant sur une rue commerciale. Il était quand même assez drôle de voir les gens nous dévisager, comme si Draco sortait tout droit de l'enfer. Nous avons choisis de prendre une table qui donnait sur le bord de la rue et j'ai attrapé au passage quelques magazines, question de m'aider un peu dans notre recherche. Mon compagnon n'avait pas du tout l'air à sa place, même s'il essayait de n'en rien faire paraître. Je le voyais dans ses yeux. Il attendit que je commande un moka java pour m'imiter. Ça, je ne l'ai remarqué que beaucoup plus tard, mais ce que j'ai pris pour de la politesse n'était en fait que la confusion qui accompagne un pas vers l'inconnu.
Une fois nos café arrivés, nous avons commencé à parler de tout et de rien. Même si je me sentais vraiment à l'aise en sa présence, il y avait un petit inconfort dû surtout au fait que nous ne nous connaissions pas encore. Nous avons ouvert quelques magazines et tout de suite les idées ont commencés à sortir. Il m'a montré ce qu'il aimait le moins surtout, car on s'entend que la mode dans les magazines est bien belle mais pas très virile.
Après quelques minutes, nous avons fermé les magazines pour nous concentrer sur les gens dans le café et sur la terrasse. Nous avons commencer par identifier ce que Draco aimait bien comme style : décontracté, sport mais plus dans la branche plein air que gymnase, pas trop de couleurs vives. Peu à peu, un jeu s'est installé dans notre conversation. Nous-nous sommes surpris à inventer des histoires ou à essayer de deviner la vie des gens autour de nous. Les éclats de rire fusaient de chaque côtés. Tout d'un coup, le personnage ténébreux que j'avais frappé s'était transformé en jeune homme jovial pour qui la vie sourit peut-être pour la première fois et qui s'empresse de profiter du moment présent car il pourrait s'envoler à tous moments. Tant de joie dans son regard et tant de chaleur dans son sourire m'ont tout de suite fait oublier que je me sentait terriblement seule dans ce pays qui n'était pas le mien.
La conversation a ensuite dévié sur nos propres vies. Je me suis mise à parler avec passions des sujets qu'il abordait en me posant des questions sur ma vie. Il était adossé sur son dossier de chaise de manière nonchalante mais semblais absorbé dans mon récit. Il ne cessait de me poser des questions sur des détails pour lesquels je ne me serait jamais arrêtée, comme s'il cherchait à comprendre le fonctionnement de mon monde.
Pourtant, chaque fois que je lui posait des questions, il demeurait évasif. Tout ce mystère m'intriguait encore plus. Lui aussi était étudiant universitaire, en science à ce qu'il me paraissait (car il me parlait vaguement de potions, d'astronomie et d'herboristerie), mais pour la première fois j'ai rencontré un élève de science qui ne semblait pas fier de révéler son champ d'étude. Comme si ça n'avait aucune importance. Il était enfant unique d'une famille où les effusions d'amour était chose rare, voir impossible. Il a passé son enfance dans un collège privé d'Angleterre où il vivait en pension et ne rentrait que pour Noël ( encore là, pas toutes les années) et pour les vacances. Après avoir eue cette ébauche d'enfance, j'ai décidé de ne plus lui poser de questions sur son passé ou sur sa famille. Je me suis donc concentrer sur son présent et son avenir.
La conversation à durée un peu plus d'une heure. Nous nous sommes ensuite levés pour commencer l'entreprise de lui trouver un nouveau look, car il semblait vouloir changer d'image du tout au tout!
« Oui, bon. j'avoue que pour les vêtement, je ne me fond pas vraiment dans le décors. Excusez moi pour la réaction, j'étais un peu nerveux et hors de moi. » (J'ai eu droit ici à un des plus beaux sourires qu'il m'avait été donné de voir.)
« Bah ! vous savez. à Londres on en voit de toutes les couleurs à ce que j'ai pu constater. »
En se grattant le derrière de la tête de sa main gauche il a ajouté :
« Eh bien ! je.euh. sortais d'une sortie. hum.meurtres et mystères, c'est ça ! Oui, vous savez. où l'on doit se déguiser. Je jouais un sorcier du moyen âge ou quelque chose du genre ! »
Il n'avait pas trop l'air sûr de sa raison mais il était drôle à voir. Étant un amateur de ce genre de soirées moi-même, je ne pu m'empêcher de douter un peu de lui car une histoire de cet époque était plutôt rare. Je lui ai pourtant laissé le bénéfice du doute.
« Vous étiez occupé ? s'est-il empressé d'ajouter, .. Cet après-midi je veux dire ? »
« Moi ?, j'ai regardé autour de moi pour être sûr, .euh.eh bien.(à mon tour de ne pas trop savoir quoi répondre à cet inconnu au charme magnétique) non, en effet, je n'avais rien de prévu à l'agenda. Pourquoi ? »
« Je crois que ce que je devais faire peut encore attendre. par contre me promener dans les rues de Londres dans cette tenue n'est pas vraiment. comment dire. approprié. Je me demandais si vous ne pouviez pas m'aider à m'habiller de façon plus. normale. Si ça ne vous dérange pas, surtout! »
J'étais bouche bée par sa demande. Pourquoi ce jeune homme, que je ne connaissais pas du tout, me proposais de l'aider ? D'ailleurs, il était plutôt évident qu'il n'était pas du genre à demander de l'aide. Il imposait de toute sa personne, comme si sa tenue le rendais majestueux mais effrayant. Pourtant il y avait une chaleur réelle dans ses yeux, d'un bleu incroyablement gris d'ailleurs, ce qui est plutôt rare pour cette couleur en particulier. Ce regard, si vous saviez, je m'y serait perdu pendant des heures sans en avoir même l'impression.
« Oui, pourquoi pas ! » me suis-je surprise à répondre.
« Ah au fait! Je me présente : Draco Malfoy. Et vous-êtes ? »
« Enchantée M. Malfoy ! Je suis Lorélia Pearl. »
Après un échange de sourires, nous avons conclu qu'il serait plus simple de se tutoyer.
« Mais.euh. je crois qu'il va être un peu difficile de te faire une nouvelle garde robe si je ne connais pas tes goûts. Et ce n'est pas vêtu de cette manière que tu vas m'aider. Si on allait prendre un café ? » Je me suis surprise moi-même, ici, de mon assurance avec cette personne que je connaissais depuis seulement cinq minutes. C'était comme si je le connaissais depuis toujours sans, pourtant, ne rien savoir de lui.
Sa réponse positive, dit comme si c'était tout à fait naturel, m'a encore plus fait sourire.
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Comme il n'est pas très difficile de trouver un petit café dans Londres, nous nous sommes assez rapidement retrouvés sur une terrasse donnant sur une rue commerciale. Il était quand même assez drôle de voir les gens nous dévisager, comme si Draco sortait tout droit de l'enfer. Nous avons choisis de prendre une table qui donnait sur le bord de la rue et j'ai attrapé au passage quelques magazines, question de m'aider un peu dans notre recherche. Mon compagnon n'avait pas du tout l'air à sa place, même s'il essayait de n'en rien faire paraître. Je le voyais dans ses yeux. Il attendit que je commande un moka java pour m'imiter. Ça, je ne l'ai remarqué que beaucoup plus tard, mais ce que j'ai pris pour de la politesse n'était en fait que la confusion qui accompagne un pas vers l'inconnu.
Une fois nos café arrivés, nous avons commencé à parler de tout et de rien. Même si je me sentais vraiment à l'aise en sa présence, il y avait un petit inconfort dû surtout au fait que nous ne nous connaissions pas encore. Nous avons ouvert quelques magazines et tout de suite les idées ont commencés à sortir. Il m'a montré ce qu'il aimait le moins surtout, car on s'entend que la mode dans les magazines est bien belle mais pas très virile.
Après quelques minutes, nous avons fermé les magazines pour nous concentrer sur les gens dans le café et sur la terrasse. Nous avons commencer par identifier ce que Draco aimait bien comme style : décontracté, sport mais plus dans la branche plein air que gymnase, pas trop de couleurs vives. Peu à peu, un jeu s'est installé dans notre conversation. Nous-nous sommes surpris à inventer des histoires ou à essayer de deviner la vie des gens autour de nous. Les éclats de rire fusaient de chaque côtés. Tout d'un coup, le personnage ténébreux que j'avais frappé s'était transformé en jeune homme jovial pour qui la vie sourit peut-être pour la première fois et qui s'empresse de profiter du moment présent car il pourrait s'envoler à tous moments. Tant de joie dans son regard et tant de chaleur dans son sourire m'ont tout de suite fait oublier que je me sentait terriblement seule dans ce pays qui n'était pas le mien.
La conversation a ensuite dévié sur nos propres vies. Je me suis mise à parler avec passions des sujets qu'il abordait en me posant des questions sur ma vie. Il était adossé sur son dossier de chaise de manière nonchalante mais semblais absorbé dans mon récit. Il ne cessait de me poser des questions sur des détails pour lesquels je ne me serait jamais arrêtée, comme s'il cherchait à comprendre le fonctionnement de mon monde.
Pourtant, chaque fois que je lui posait des questions, il demeurait évasif. Tout ce mystère m'intriguait encore plus. Lui aussi était étudiant universitaire, en science à ce qu'il me paraissait (car il me parlait vaguement de potions, d'astronomie et d'herboristerie), mais pour la première fois j'ai rencontré un élève de science qui ne semblait pas fier de révéler son champ d'étude. Comme si ça n'avait aucune importance. Il était enfant unique d'une famille où les effusions d'amour était chose rare, voir impossible. Il a passé son enfance dans un collège privé d'Angleterre où il vivait en pension et ne rentrait que pour Noël ( encore là, pas toutes les années) et pour les vacances. Après avoir eue cette ébauche d'enfance, j'ai décidé de ne plus lui poser de questions sur son passé ou sur sa famille. Je me suis donc concentrer sur son présent et son avenir.
La conversation à durée un peu plus d'une heure. Nous nous sommes ensuite levés pour commencer l'entreprise de lui trouver un nouveau look, car il semblait vouloir changer d'image du tout au tout!
