A.N. Les personnages originaux du livre Harry Potter (dont draco) ne m'appartiennent pas bien sur.
CHAPITRE 4 :

Après avoir fermer la porte derrière moi, j'ai monté les marches quatre à quatre. J'ai eu beaucoup de difficulté à mettre la clé dans la serrure de la porte de mon appartement. Mes mains tremblaient toutes seules. J'ai ouvert la porte et après l'avoir refermée et je m'y suis appuyer le dos. mon c?ur battait la chamade. J'ai fermé les yeux et la seule chose que je voyais était un sourire, un magnifique sourire, qui appartenait à un ange.

J'ai entrepris de me mettre au lit. Mon appartement de Londres était tout à fait. petit. Situé dans le pignon d'une vieille maison, le toit était en pente des 2 côtés et les fenêtres donnant sur ces pentes étaient des lucarnes. Le soir, par mauvais temps, je pouvait entendre la pluie tombé sur le toit. Il n'y avait que deux pièces et une salle de bain. Le salon, la cuisine, la salle à manger et ma salle d'étude se trouvaient tous dans la première pièce. La seconde était ma chambre à coucher. La décoration était très sommaire car j'y était depuis peu et les meubles étaient déjà présent à mon arrivée, gracieuseté de ma très gentille propriétaire.

Donc, comme je disais, je me suis mise au lit. Est-ce que ça vous est déjà arrivé de passer une journée parfaite et en vous couchant, les images de cette journée repassent devant vos yeux? Bien sûr que ça vous est arrivé, tout le monde le vit au moins une fois! Eh bien, aussitôt que j'ai posé la tête sur l'oreiller, le son du rire de Draco a sonné dans ma mémoire, son regard mystérieux et agité de lorsque nous sommes entré en collision, ses mains tenant la tasse à café. Tout cela me perturbait. C'est pourtant le sourire aux lèvres que je suis tombée dans les bras de Morphée cette nuit là.

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Vous savez, je ne crois pas au coup de foudre. Je doit être la seule fille de ma connaissance qui n'y croit pas d'ailleurs. Pour moi, l'amour est un sentiment qui s'installe avec le temps, de la confiance et une connaissance inébranlable de l'autre. Pourtant, je n'ai cessé de penser à ce Draco Malfoy pendant toute la semaine qui a suivi notre rencontre. C'est avec beaucoup d'appréhensions que j'ai attendu notre prochain rendez-vous.

Le sentiment de sécurité et de liberté que j'avais en sa présence n'ont pas quitté mon esprit. J'ai senti que rien de m'atteindrait tant que j'étais en sa présence et, pourtant, je me sentais totalement libre d'agir et de dire ce qui me plaisait. Ce jeune homme m'attirait beaucoup. c'est ça! Ce n'était pas de l'amour, du moins pas encore, mais de l'attirance. Je ne l'avais rencontré qu'une fois, connu que l'espace d'une journée, mais je voulais être en sa présence constamment. Il hantait déjà mes pensées. « Mais si lui m'oubliais? » Non, je ne voulais pas y penser!

Toute la semaine qui a suivi c'est déroulé dans l'angoisse divine de ce futur rendez-vous. Pour être franche, je ne me souviens plus très bien de ce que j'ai fait de mon temps durant toute cette semaine qui m'a parue trop longue. J'ai visité quelques musées et fait le tour de la ville en vélo. Je suis sortie un peu de l'espace urbain pour aller à la campagne. Et vendredi est arrivé.

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Quand je me suis endormis, jeudi, il était très tard. J'étais tombé sur ma « trouvaille » si fascinante que j'avais fait à la librairie. C'était d'ailleurs la première fois, depuis ce jour précis, que je le revoyais. Donc, j'ai commencé à lire avant de me coucher, et tard dans la soirée (ou tôt le matin, c'est comme vous voulez! ) j'ai dû me forcer à fermer mon livre pour récupérer de ma journée et être en forme pour plus tard. J'ai donc laissé le bouquin sur la table de chevet et j'ai éteint.

À mon réveil, vendredi, j'ai aperçu mon trésor renfermant les secrets de l'imagination. Je l'ai ouvert et ne l'a pas refermé avant quatre heures de l'après-midi. J'ai lu en mangeant mon petit déjeuné (et mon déjeuné aussi!), je l'ai déposé, sans le refermer, en faisant ma toilette et en m'habillant, mais le tout à été fait avec beaucoup de hâte. J'ai lu et j'ai lu toute la journée. À quatre heures, j'ai refermé le livre après avoir lu la dernière page de l'épilogue. J'ai regarder ma montre et j'ai sursauté! Oups! Draco!! J'allais l'oublier.

Je me suis vite vêtue de manière plus décente. J'ai pris mon sac, y ai enfouis ma montre (question de ne pas m'obséder avec cette chose inutile qu'est le temps) et je suis sortis en courant de mon logis. Je ne regardais pas vraiment ce que je faisais et en sortant de la maison, j'ai senti deux mains m'agripper les bras.

« Olà! Tu crois aller où comme ça!? Une collision, c'est suffisant je pense. Tu n'est pas obligée d'en faire un rite de salutation! »

Draco était là, devant moi, et me tenait fermement. Il arborait un grand sourire et ses yeux étaient rieurs. Il portait les vêtements que nous avions achetés ensembles et il les avaient même agencé avec goût! Je me suis alors détendu et l'ai salué.

« Alors, monsieur Malfoy! Qu'as-tu envi de faire ce soir? » lui ai-je demandé après un moment de silence.

« Je n'en sais rien et toi? »

« C'est toi qui m'a donné ce rendez-vous! C'est toi qui devrait savoir ce que nous allons faire! » lui ai-je répliqué avec un air de défi.

« D'accord! Allons manger et ensuite que dirais-tu d'une promenade sur les quais du port? » m'a-t-il offert.

Et nous étions partis pour une belle soirée. Comme nous n'avions tous les deux pas très faim, il a choisi un petit restaurant qui ressemblait plus à une brûlerie que d'autres choses. Nous avons mangé un panini qui fut suivi d'une immense mousse au chocolat. La mousse, bien sûr, était accompagnée d'un bon café. Pendant le repas, nous avons parlé de nos semaines respectives mais je pouvais sentir un froid entre nous. C'était inexplicable. Je fixais mon café pendant un de nos moments de silence et Draco a interrompu mes pensés.

« Oui, j'ai pensé à toi toute la semaine. J'ai même pensé que tu fuirais le pays tout de suite après m'avoir rencontré. J'ai pensé te faire suivre pour savoir tout ce que tu faisais. J'ai arraché les pétales d'au moins cent marguerites en me demandant si tu pensais à moi. J'ai même pensé aller faire un tour sur la lune et en ramener un morceau pour te l'offrir! Tu veux m'épouser? »

J'étais bouche bée. Aucun mot ne semblait vouloir passer ma bouche, je l'ai dévisagé avec, sûrement, une expression de total perplexité. Il y avait un immense ton de sarcasme dans ses paroles mais je ne savais pas trop comment les juger.

C'est alors qu'il a éclaté de rire.

« Tu devrais voir ton expression, ça vaut tout l'or du monde! » dit- il entre deux éclats de rire.

« Mais. je.euh. hein? » ce sont les seuls sons qui ont pu sortir de ma bouche à ce moment là.

« Écoute, je voyais bien ton inconfort et c'est la seule chose que j'ai réussi à dire pour te faire réagir un peu. C'était plutôt marrant d'ailleurs! » m'a-t-il répondu.

« Arrrgg.!!!! », j'étais visiblement en colère là, pas trop car je retenais un rire, mais quand même. « Idiot! Ne me dit plus JAMAIS de choses pareilles! Franchement! Je ne savais plus quoi penser! Arrgg!! »

Nous avons rit tous les deux.

« Je savais que cette question te trottais dans la tête, c'est pour ça. »

« Alors, si je te la pose, cette question, tu vas y répondre? »

« Oui, je vais y répondre. J'ai beaucoup pensé à notre rencontre et j'attendais ce soir avec beaucoup de hâte. Bon c'est dit, alors n'en reparlons plus d'accord. » Étrange, il était tout à fait calme et à l'aise mais il y avait quelque chose dans son ton de voix, une fermeté qui m'a fait comprendre qu'on n'en reparlerais plus. De toutes évidence, ce garçon n'était pas habitué de parler de ses sentiments. Peu importe, il était non- nécessaire et déplacé de s'éterniser sur le sujet. La glace était cassé.

Après cette intervention, l'atmosphère a changé et pour le mieux. On a parlé de tout et de rien, comme la dernière fois. C'était comme si je le connaissais depuis toujours. Il posait énormément de questions sur tout, comme s'il était né sur une île déserte et qu'il cherchait à tout connaître et tout comprendre sur le monde moderne. Paradoxalement, sa culture était vaste mais très différente de tout ce que j'avais entendu auparavant. Il connaissait des choses sur l'histoire que personne d'autre ne connaissait et des mythes sur le monde « magique » que je n'avais jamais entendu par le passé. C'était fascinant.

Nous sommes sortis vers le port de la ville après le repas. Les actions s'enchaînaient si bien que je ne me suis presque pas rendue compte que nous étions dehors.

Toute la soirée a défilé comme ça, à la vitesse de l'éclair. Nous avons marché à en avoir mal aux pieds. C'est drôle car nous avons passé beaucoup de temps à observer les beautés de la ville et les choses qui nous entouraient mais je ne me souviens plus très bien de ce que nous avons fait et où nous sommes allés exactement. Tout a passé si vite et notre conversation était si captivante.

Aux petites heures du matin, il est venu me reconduire chez moi. Une fois devant la porte, je voulais changer de direction pour ne pas avoir à le quitter. C'est alors que j'ai fait quelque chose que je ne fait jamais : je l'ai invité à entrer et boire quelque chose. Mes mains étaient moites et mon c?ur battait si rapidement que n'importe quelle infirmière aurait eu du mal à le suivre. Et il a accepté mon offre.

« Oh mon dieu! Qu'est-ce que je fait maintenant??? Aaaaaah!!!! Non, il ne devait pas dire oui. oui il devait dire oui! Mais.qu'est-ce que je vais faire!? »

Je n'arrivais plus à bien penser. Tout c'est enchaîné si vite.