Note : de tous les chapitres, celui-ci est explicatif. Ne vous en faites
pas.l'action va bientôt revenir.
CHAPITRE 6 :
J'ai senti les rayons du soleil sur mon visage. Le sourire aux lèvres, j'ai gardé les yeux fermés encore quelques secondes questions de bien me rappeler les événements de la nuit passé. Jamais de toute ma vie je ne m'étais donné aussi rapidement à un homme. Jamais de toute ma vie je ne m'étais donnée aussi pleinement à un homme. Draco, je l'ai aimé toute la nuit et de toute ma personne. Je voulais garder pour toujours dans ma mémoire l'esprit du moment : la passion de nos gestes, la sensation de ses mains qui me caressaient et ses baisés qui ont enflammé mon corps.
La première chose que j'ai vu ce matin là en ouvrant les yeux fut le visage encore endormi de mon amant. Il avait l'air si paisible comme cela, couché sur le ventre, le visage tourné vers moi et la main reposant l'oreiller juste à côté de sa tête. Le drap tombait, comme par hasard, à la fin de son dos. Celui-ci, même au repos, était parfaitement dessiné. Je n'osais pas le touché, de peur de le réveiller. Je suis restée un moment à l'observer dormir et je me suis levée, prise par une envie de café.
J'ai enfilée un short et une camisole et je suis sortie sans faire de bruit de la chambre. L'appartement était baigné de soleil. J'ai mis un disque de Jack Johnson, très bas bien sûr pour ne pas réveillé mon ange, et j'ai préparé mon café. Une fois ma tâche terminée, je me suis retourné pour apprécier la tranquillité du matin. Mon regard s'est alors arrêter sur la veste de Draco. Elle était tombée sur le sol pendant la nuit. Je me suis dirigée vers l'entrée pour la ranger. Quand je l'ai pris dans mes mains, je n'ai pu m'empêcher de l'approcher de mon visage pour respirer son odeur. En la serrant contre moi, un objet est sorti d'une poche et est atterri sur le sol. Je me suis penché pour le ramasser mais j'ai arrêter mon geste quand j'ai vu ce que c'était.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ***** ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
J'étais assise à la table, dos à ma chambre et je fixais le vide. Je devais être là depuis plus d'une demi-heure quand j'ai entendu les pas de Draco. Je ne me suis pas retournée.
« Bonjour mon rayon de soleil! ». Il m'a embrassé dans le cou. « Humm. L'odeur du café m'a révei. » il n'a pas eu le temps de finir sa phrase.
Il a vu, par dessus mon épaule, que je tenais un objet dans mes mains. C'était une baguette de bois d'un peu plus de trente centimètres avec une poigné à l'extrémité la plus grosse. J'ai senti qu'il se figeait derrière moi.
« Dit moi, Draco, que tu n'es pas un mage noir. que tu es un « bon » sorcier. »
Silence.
« Je. euh.eh bien je..que sais-tu de la magie au juste? » il a bredouillé une réponse et je voyais qu'il avait été pris de court.
« Je ne connais rien à la magie, Draco, tu n'as que confirmé mon hypothèse avec ta réponse. »
Il s'est approché de moi et a tiré une chaise pour s'y asseoir. Il était alors à ma droite de la table. Il a posé son menton sur ses poings réunis, l'air songeur.
« Je voulais te le dire un jour ou l'autre, je ne savais seulement pas comment ni quand. »
« Eh bien je crois que maintenant est un bon temps. tu veux un café? »
Je lui ai servi une tasse et l'ai invité à s'asseoir sur la causeuse avec moi.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ***** ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
« Il y a un monde parallèle au tien, Lo., et dans ce monde existe la magie et les créatures magiques. Je viens d'une très grande famille de sorciers, très puissante et respectée dans notre monde. Des sorciers de sangs pur, comme le disait avec fierté mon grand père. J'ai grandi dans un immense manoir et je suis l'enfant unique d'un des plus grands sorciers d'Angleterre. J'ai fréquenté le collège de Poudlard, un collège ou l'on enseigne tous les domaines de la magie. J'y ai terminé ma septième année en tête de ma maison, Serpentard. « L'école est divisé en quatre maisons, quatre groupes dans lequel tu vis durant toute ta scolarité et que tu ne quittes pas non plus. Serpentard est de loin la plus redoutée des quatre maisons. Elle a accueilli, à elle seule, plus de jeunes sorciers qui ont fini vers les forces du mal que toutes les autres maisons. ».
Il a levé les yeux vers moi avant de poursuivre, comme s'il cherchait à savoir si je le croyais ou si j'avais peur de lui. Je lui ai fait signe de continuer et il a poursuit.
« Il y a des années, avant ma naissance, un sorcier s'est levé contre les autres. Il était puissant et contrôlait des forces maléfiques que personne d'autre ne pouvait contrôler. Il avait des idées très arrêtées sur le monde et voulais éliminer les moldus (c'est le terme employé pour les personnes comme toi, qui ne sont pas sorciers), les « sang-de-bourbe » ( les sorciers provenant de familles moldues, un terme très méchant qui indique que leur sang est impur et inférieur au sang pur) et tout ceux qui se mettaient contre lui. Son règne fut celui de la peur, de la torture et de la mort. Dans la volée, plusieurs sorciers ce sont ralliés à lui, soit par peur, par méchanceté ou par soif de pouvoir. « Mon père étaient de ceux-là. Lucius a toujours aimé la magie noir si on peut dire. Il est vite monté dans les rangs pour finalement accéder au cercle des proches de Voldemort. Quand j'ai eu un an, Voldemort fut défait par un enfant, Harry Potter, qui n'avait qu'un an. Il est tout de suite devenu célèbre pour ça. Mais le seigneur ténébreux n'était pas vraiment mort, son esprit vivait encore quelque part. Les mangemorts ( les alliés de Voldemort) sont restés dans l'ombre pendant plusieurs années, pratiquant la magie noire en secret, du moins pour ceux qui n'ont pas été fait prisonniers. « Quand j'avais quatorze ans, Voldemort a repris vie, grâce a un rituel magique très compliqué et dangereux. À son retour, l'esprit de peur qui avait habité mon monde est revenu. Cette fois, la victime la plus désiré de Voldemort était Harry Potter. J'étais en quatrième année de collège à cette époque. Les trois années qui ont suivi ont été les pires jamais vécus du monde des sorciers. Ce n'est qu'à la fin de notre septième année, la terminale, que Harry a finalement vaincu Voldemort, au prix de la vie de sa meilleure amie. La guerre était enfin finie. « Il y eu un énorme procès pour tous les mangemorts, ça a duré des mois. Mon père fut dans les premiers jugés. Après le retour de son maître, il n'a pas hésité une seconde en s'affichant à sa droite. Mais il n'avait pas pensé que ce règne de terreur tomberais un jour ou l'autre. Il était profondément convaincu de la supériorité de Voldemort et celui-ci lui avait offert de gouverné, avec lui, le monde en quelque sorte, en devenant son plus proche fidèle. « Il a donc été jugé parmi les premiers, aussitôt après sa capture. Il fut reconnu coupable sur tous les chefs d'accusations. Pour crime contre le monde de la magie et contre les moldus, il a reçu la pire sentence qu'un sorcier ne puisse recevoir. Une créature magique, nommée le détraqueur, lui a aspiré son âme. Il est encore vivant, mais il n'a qu'un corps vide. Il est maintenant hospitalisé dans un hôpital psychiatrique moldu. S'il en était conscient, ce serait, je pense, la pire insulte qu'il pourrait subir.
« Je n'ai donc plus de père. »
Il fit une pause dans son récit pour boire une gorgée de café. Il fixait le vide pendant qu'il parlait et j'avais l'impression qu'il revoyait tous les événements dans sa tête. Son récit avait l'air pénible à raconter mais je sentais qu'il devait en parler à quelqu'un. Il a poursuivi, fixant toujours le vide.
« Depuis ces événements, j'ai hérité du manoir, ma mère y vit encore d'ailleurs, et de la fortune des Malfoy. « Durant toutes mes années à Poudlard, j'ai été connu comme le fils de Lucius Malfoy et j'ai fait honneur à sa réputation. J'étais celui que l'on craint dans une école. À la tête de ma maison, je me suis permis les pires coups sur les autres élèves et en particulier sur Potter. J'étais aussi reconnu pour être un tombeur de première mais aussi celui qui a les filles qu'il désire et qu'il les utilise à leurs dépends. J'étais destiné à un florissant avenir de mangemort et c'est ce que je souhaitais. ( Il a levé les yeux pour voir ma réaction mais a poursuivi quand il a vu que dans mon regard il n'y avait aucun once de dégoût.) « J'étais déjà à l'université de la magie quand Lucius a été condamné. Je me spécialisais alors dans les forces du mal. L'année suivant la condamnation, j'ai changé de programme mais personne n'en était au courant. Je me spécialise maintenant en potions, bonnes et mauvaises. J'aimerais enseigner un jour. « Peu importe, j'étais prédestiné à une carrière de mangemort et on m'a offert de poursuivre l'?uvre de mon père. J'avais vraiment envi de suivre ses traces, pour le venger. Les mangemorts existent toujours mais il ne sont qu'un groupe désorganisé de sorciers riches qui n'ont d'autres choses à faire que de détruire la vie des gens qui ne leur ont rien fait. Les valeurs de Voldemort sont disparues. « Quand nous sommes entré en collision l'autre jour, j'allais justement effectuer mon rite de passage, mon initiation dans le cercle. C'est le même que du temps de Voldemort, mais au moins avant il était fait avec un énorme sérieux et respect pour le nouveau membre. Aujourd'hui, les mangemorts ne font qu'en rire et attendre le prochain pour combler un besoin de voyeurisme et de cruauté. ( Il ferma les yeux et j'ai vu dans son visage une douleur que je ne pouvais imaginer dans son être.) Je devais, devant mes pairs, violer une jeune moldue et la tuer de sang froid en lui tranchant la gorge, recueillir son sang et l'offrir à mes nouveaux amis en guise de cadeau de ma pare pour ma nouvelle place dans le cercle. Il fit une longue pause dans son récit et je savais qu'il avait la gorge nouée. « Tu m'as souris, Lorélia. Tu m'as souris et ton sourire avait l'air sincère. Tu me souriais à moi et non pas à « Malfoy ». Tu as jugé mon habillement et n'en a pas tenu compte, comme s'il ne dérangeais personne, comme s'il ne faisait pas de moi ce que je suis vraiment. Spontanément, tu m'as suivi, sans peur ni retenu. Je t'ai dit alors que j'avais quelque chose à faire mais que ça pouvait attendre. J'ai pris, en deux secondes, la plus grosse décision de toute ma vie. Je ne serai jamais un mangemort. Tu es une moldue et tu m'a ouvert les portes de ton monde comme si c'était la plus belle chose à connaître. Tu ne savais rien de la magie et ce n'est pas parce que tu étais « ignorante » que tu étais idiote ou une moins que rien. Tu m'as montré la beauté des choses simples qui m'entourent, l'ingéniosité dont vous faites preuves pour survivre sans magie. « Quand je t'ai vue pour la première fois, tu étais si gentille avec moi. pourtant ça aurait pu être toi. c'est ce qui m'a fait peur. Ce qui m'a fait douter. Je t'ai donné une chance. je me suis donné une chance. »
Il s'est tourné vers moi avec ses grand yeux bleu aussi sombres que le ciel avant la tempête. Il y avait une vulnérabilité dans son regard telle que je n'ai pu retenir mes bras et je l'ai serré très fort contre moi. Nous sommes restés comme cela pendant quelques minutes et j'ai senti le corps de Draco se décontracter par soulagement. J'étais très ébranlée par son récit mais encore plus par le dernier regard qu'il m'avait lancé. Ce jeune homme si fort et orgueilleux s'était montré vulnérable avec moi, une fille et de surcroît moldue! Il avait encore la tête appuyé sur ma poitrine quand il a finalement demandé :
« As-tu peur de moi, Lo? Maintenant que tu sais. »
« Non, amour, je n'ai pas peur de toi. Oui j'ai peur de ton passé, mais si je regarde en avant je n'ai pas peur. Le Draco que je connais ne me fait pas peur. Je ne sais pas comment tu étais et je m'en moque un peu, peut-être même que je t'aurais connu exactement de la même façon si j'étais une sorcière. »
« Et tu sais quoi! Maintenant tu vas pouvoir me montrer tout plein de choses sur ton monde!!!! » ai-je enchaînée.
« Je suis sérieux tu sais. »
« Oui et moi aussi! »
Il s'est écarté de moi et m'a regarder. Il était tellement perplexe que je n'ai pu retenir un éclat de rire. En me voyant rire de si bon c?ur, il n'a pas pu retenir le sien et nous avons ris comme cela pendant quelques minutes. Il m'a ensuite embrassé tendrement et je lui ai rendu son baisé avec tout mon c?ur.
Il a continué en m'embrasser mais il souriait en même temps. Il m'a prise dans ses bras, ce qui m'a surprise, m'a soulevé et nous étions de retour dans la chambre dans le temps de le dire.
[A.N.] J'espère que vous avez aimé. C'est pas mal le seul chapitre du genre que je vais écrire, ne vous inquiétez pas!
CHAPITRE 6 :
J'ai senti les rayons du soleil sur mon visage. Le sourire aux lèvres, j'ai gardé les yeux fermés encore quelques secondes questions de bien me rappeler les événements de la nuit passé. Jamais de toute ma vie je ne m'étais donné aussi rapidement à un homme. Jamais de toute ma vie je ne m'étais donnée aussi pleinement à un homme. Draco, je l'ai aimé toute la nuit et de toute ma personne. Je voulais garder pour toujours dans ma mémoire l'esprit du moment : la passion de nos gestes, la sensation de ses mains qui me caressaient et ses baisés qui ont enflammé mon corps.
La première chose que j'ai vu ce matin là en ouvrant les yeux fut le visage encore endormi de mon amant. Il avait l'air si paisible comme cela, couché sur le ventre, le visage tourné vers moi et la main reposant l'oreiller juste à côté de sa tête. Le drap tombait, comme par hasard, à la fin de son dos. Celui-ci, même au repos, était parfaitement dessiné. Je n'osais pas le touché, de peur de le réveiller. Je suis restée un moment à l'observer dormir et je me suis levée, prise par une envie de café.
J'ai enfilée un short et une camisole et je suis sortie sans faire de bruit de la chambre. L'appartement était baigné de soleil. J'ai mis un disque de Jack Johnson, très bas bien sûr pour ne pas réveillé mon ange, et j'ai préparé mon café. Une fois ma tâche terminée, je me suis retourné pour apprécier la tranquillité du matin. Mon regard s'est alors arrêter sur la veste de Draco. Elle était tombée sur le sol pendant la nuit. Je me suis dirigée vers l'entrée pour la ranger. Quand je l'ai pris dans mes mains, je n'ai pu m'empêcher de l'approcher de mon visage pour respirer son odeur. En la serrant contre moi, un objet est sorti d'une poche et est atterri sur le sol. Je me suis penché pour le ramasser mais j'ai arrêter mon geste quand j'ai vu ce que c'était.
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J'étais assise à la table, dos à ma chambre et je fixais le vide. Je devais être là depuis plus d'une demi-heure quand j'ai entendu les pas de Draco. Je ne me suis pas retournée.
« Bonjour mon rayon de soleil! ». Il m'a embrassé dans le cou. « Humm. L'odeur du café m'a révei. » il n'a pas eu le temps de finir sa phrase.
Il a vu, par dessus mon épaule, que je tenais un objet dans mes mains. C'était une baguette de bois d'un peu plus de trente centimètres avec une poigné à l'extrémité la plus grosse. J'ai senti qu'il se figeait derrière moi.
« Dit moi, Draco, que tu n'es pas un mage noir. que tu es un « bon » sorcier. »
Silence.
« Je. euh.eh bien je..que sais-tu de la magie au juste? » il a bredouillé une réponse et je voyais qu'il avait été pris de court.
« Je ne connais rien à la magie, Draco, tu n'as que confirmé mon hypothèse avec ta réponse. »
Il s'est approché de moi et a tiré une chaise pour s'y asseoir. Il était alors à ma droite de la table. Il a posé son menton sur ses poings réunis, l'air songeur.
« Je voulais te le dire un jour ou l'autre, je ne savais seulement pas comment ni quand. »
« Eh bien je crois que maintenant est un bon temps. tu veux un café? »
Je lui ai servi une tasse et l'ai invité à s'asseoir sur la causeuse avec moi.
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« Il y a un monde parallèle au tien, Lo., et dans ce monde existe la magie et les créatures magiques. Je viens d'une très grande famille de sorciers, très puissante et respectée dans notre monde. Des sorciers de sangs pur, comme le disait avec fierté mon grand père. J'ai grandi dans un immense manoir et je suis l'enfant unique d'un des plus grands sorciers d'Angleterre. J'ai fréquenté le collège de Poudlard, un collège ou l'on enseigne tous les domaines de la magie. J'y ai terminé ma septième année en tête de ma maison, Serpentard. « L'école est divisé en quatre maisons, quatre groupes dans lequel tu vis durant toute ta scolarité et que tu ne quittes pas non plus. Serpentard est de loin la plus redoutée des quatre maisons. Elle a accueilli, à elle seule, plus de jeunes sorciers qui ont fini vers les forces du mal que toutes les autres maisons. ».
Il a levé les yeux vers moi avant de poursuivre, comme s'il cherchait à savoir si je le croyais ou si j'avais peur de lui. Je lui ai fait signe de continuer et il a poursuit.
« Il y a des années, avant ma naissance, un sorcier s'est levé contre les autres. Il était puissant et contrôlait des forces maléfiques que personne d'autre ne pouvait contrôler. Il avait des idées très arrêtées sur le monde et voulais éliminer les moldus (c'est le terme employé pour les personnes comme toi, qui ne sont pas sorciers), les « sang-de-bourbe » ( les sorciers provenant de familles moldues, un terme très méchant qui indique que leur sang est impur et inférieur au sang pur) et tout ceux qui se mettaient contre lui. Son règne fut celui de la peur, de la torture et de la mort. Dans la volée, plusieurs sorciers ce sont ralliés à lui, soit par peur, par méchanceté ou par soif de pouvoir. « Mon père étaient de ceux-là. Lucius a toujours aimé la magie noir si on peut dire. Il est vite monté dans les rangs pour finalement accéder au cercle des proches de Voldemort. Quand j'ai eu un an, Voldemort fut défait par un enfant, Harry Potter, qui n'avait qu'un an. Il est tout de suite devenu célèbre pour ça. Mais le seigneur ténébreux n'était pas vraiment mort, son esprit vivait encore quelque part. Les mangemorts ( les alliés de Voldemort) sont restés dans l'ombre pendant plusieurs années, pratiquant la magie noire en secret, du moins pour ceux qui n'ont pas été fait prisonniers. « Quand j'avais quatorze ans, Voldemort a repris vie, grâce a un rituel magique très compliqué et dangereux. À son retour, l'esprit de peur qui avait habité mon monde est revenu. Cette fois, la victime la plus désiré de Voldemort était Harry Potter. J'étais en quatrième année de collège à cette époque. Les trois années qui ont suivi ont été les pires jamais vécus du monde des sorciers. Ce n'est qu'à la fin de notre septième année, la terminale, que Harry a finalement vaincu Voldemort, au prix de la vie de sa meilleure amie. La guerre était enfin finie. « Il y eu un énorme procès pour tous les mangemorts, ça a duré des mois. Mon père fut dans les premiers jugés. Après le retour de son maître, il n'a pas hésité une seconde en s'affichant à sa droite. Mais il n'avait pas pensé que ce règne de terreur tomberais un jour ou l'autre. Il était profondément convaincu de la supériorité de Voldemort et celui-ci lui avait offert de gouverné, avec lui, le monde en quelque sorte, en devenant son plus proche fidèle. « Il a donc été jugé parmi les premiers, aussitôt après sa capture. Il fut reconnu coupable sur tous les chefs d'accusations. Pour crime contre le monde de la magie et contre les moldus, il a reçu la pire sentence qu'un sorcier ne puisse recevoir. Une créature magique, nommée le détraqueur, lui a aspiré son âme. Il est encore vivant, mais il n'a qu'un corps vide. Il est maintenant hospitalisé dans un hôpital psychiatrique moldu. S'il en était conscient, ce serait, je pense, la pire insulte qu'il pourrait subir.
« Je n'ai donc plus de père. »
Il fit une pause dans son récit pour boire une gorgée de café. Il fixait le vide pendant qu'il parlait et j'avais l'impression qu'il revoyait tous les événements dans sa tête. Son récit avait l'air pénible à raconter mais je sentais qu'il devait en parler à quelqu'un. Il a poursuivi, fixant toujours le vide.
« Depuis ces événements, j'ai hérité du manoir, ma mère y vit encore d'ailleurs, et de la fortune des Malfoy. « Durant toutes mes années à Poudlard, j'ai été connu comme le fils de Lucius Malfoy et j'ai fait honneur à sa réputation. J'étais celui que l'on craint dans une école. À la tête de ma maison, je me suis permis les pires coups sur les autres élèves et en particulier sur Potter. J'étais aussi reconnu pour être un tombeur de première mais aussi celui qui a les filles qu'il désire et qu'il les utilise à leurs dépends. J'étais destiné à un florissant avenir de mangemort et c'est ce que je souhaitais. ( Il a levé les yeux pour voir ma réaction mais a poursuivi quand il a vu que dans mon regard il n'y avait aucun once de dégoût.) « J'étais déjà à l'université de la magie quand Lucius a été condamné. Je me spécialisais alors dans les forces du mal. L'année suivant la condamnation, j'ai changé de programme mais personne n'en était au courant. Je me spécialise maintenant en potions, bonnes et mauvaises. J'aimerais enseigner un jour. « Peu importe, j'étais prédestiné à une carrière de mangemort et on m'a offert de poursuivre l'?uvre de mon père. J'avais vraiment envi de suivre ses traces, pour le venger. Les mangemorts existent toujours mais il ne sont qu'un groupe désorganisé de sorciers riches qui n'ont d'autres choses à faire que de détruire la vie des gens qui ne leur ont rien fait. Les valeurs de Voldemort sont disparues. « Quand nous sommes entré en collision l'autre jour, j'allais justement effectuer mon rite de passage, mon initiation dans le cercle. C'est le même que du temps de Voldemort, mais au moins avant il était fait avec un énorme sérieux et respect pour le nouveau membre. Aujourd'hui, les mangemorts ne font qu'en rire et attendre le prochain pour combler un besoin de voyeurisme et de cruauté. ( Il ferma les yeux et j'ai vu dans son visage une douleur que je ne pouvais imaginer dans son être.) Je devais, devant mes pairs, violer une jeune moldue et la tuer de sang froid en lui tranchant la gorge, recueillir son sang et l'offrir à mes nouveaux amis en guise de cadeau de ma pare pour ma nouvelle place dans le cercle. Il fit une longue pause dans son récit et je savais qu'il avait la gorge nouée. « Tu m'as souris, Lorélia. Tu m'as souris et ton sourire avait l'air sincère. Tu me souriais à moi et non pas à « Malfoy ». Tu as jugé mon habillement et n'en a pas tenu compte, comme s'il ne dérangeais personne, comme s'il ne faisait pas de moi ce que je suis vraiment. Spontanément, tu m'as suivi, sans peur ni retenu. Je t'ai dit alors que j'avais quelque chose à faire mais que ça pouvait attendre. J'ai pris, en deux secondes, la plus grosse décision de toute ma vie. Je ne serai jamais un mangemort. Tu es une moldue et tu m'a ouvert les portes de ton monde comme si c'était la plus belle chose à connaître. Tu ne savais rien de la magie et ce n'est pas parce que tu étais « ignorante » que tu étais idiote ou une moins que rien. Tu m'as montré la beauté des choses simples qui m'entourent, l'ingéniosité dont vous faites preuves pour survivre sans magie. « Quand je t'ai vue pour la première fois, tu étais si gentille avec moi. pourtant ça aurait pu être toi. c'est ce qui m'a fait peur. Ce qui m'a fait douter. Je t'ai donné une chance. je me suis donné une chance. »
Il s'est tourné vers moi avec ses grand yeux bleu aussi sombres que le ciel avant la tempête. Il y avait une vulnérabilité dans son regard telle que je n'ai pu retenir mes bras et je l'ai serré très fort contre moi. Nous sommes restés comme cela pendant quelques minutes et j'ai senti le corps de Draco se décontracter par soulagement. J'étais très ébranlée par son récit mais encore plus par le dernier regard qu'il m'avait lancé. Ce jeune homme si fort et orgueilleux s'était montré vulnérable avec moi, une fille et de surcroît moldue! Il avait encore la tête appuyé sur ma poitrine quand il a finalement demandé :
« As-tu peur de moi, Lo? Maintenant que tu sais. »
« Non, amour, je n'ai pas peur de toi. Oui j'ai peur de ton passé, mais si je regarde en avant je n'ai pas peur. Le Draco que je connais ne me fait pas peur. Je ne sais pas comment tu étais et je m'en moque un peu, peut-être même que je t'aurais connu exactement de la même façon si j'étais une sorcière. »
« Et tu sais quoi! Maintenant tu vas pouvoir me montrer tout plein de choses sur ton monde!!!! » ai-je enchaînée.
« Je suis sérieux tu sais. »
« Oui et moi aussi! »
Il s'est écarté de moi et m'a regarder. Il était tellement perplexe que je n'ai pu retenir un éclat de rire. En me voyant rire de si bon c?ur, il n'a pas pu retenir le sien et nous avons ris comme cela pendant quelques minutes. Il m'a ensuite embrassé tendrement et je lui ai rendu son baisé avec tout mon c?ur.
Il a continué en m'embrasser mais il souriait en même temps. Il m'a prise dans ses bras, ce qui m'a surprise, m'a soulevé et nous étions de retour dans la chambre dans le temps de le dire.
[A.N.] J'espère que vous avez aimé. C'est pas mal le seul chapitre du genre que je vais écrire, ne vous inquiétez pas!
