CHAPITRE 7 :

La douce pluie qui tombait sur le toit m'a réveillée ce jour là. Nous étions dimanche et Draco était ne m'avait pas quitté depuis notre rendez- vous du vendredi. Enfin, oui il m'avait quitté, mais c'était pour aller chercher ses vêtements et pour ce faire il m'a fait la plus grande démonstration de magie qu'il aurait pu me faire : il a disparu et enduite apparu avec ses choses. J'en était bouche bée! Le tout à pris environ vingt minutes et il a traversé tout le pays pour aller jusqu'au manoir. Il a fait ça peu après notre discussion du samedi matin.

Depuis son retour, nous n'avons presque pas quitté ma chambre, sauf bien sûr pour manger et aller au cabinet et prendre une douche. Après ses aveux, Draco m'a emmené faire un voyage au pays des merveilles. Cette fois, il était la douceur incarnée, il avait tout son temps. Mais comme nous n'avons pas quitté la chambre du week end, vous vous douterez qu'il n'en ai pas resté là! Haha! Non, après son retour, la passion et la douceur se sont échangé les rôles et des tourbillons de sensations ont envahis mes sens.

Alors, nous y voilà, lundi matin. J'étais réveillée mais j'attendais un peu encore avant d'ouvrir les yeux. J'écoutais la pluie tomber sur le toit, le bruit des voitures au loin. Je sentais le souffle de Draco sur mon ventre, calme et régulier. En lui caressant tendrement les cheveux, j'ai ouvert les yeux et l'ai regarder dormir. Il avait la tête appuyée sur mon sein et son bras m'entourait de manière possessive, comme s'il ne voulait pas que je parte sans le réveiller. J'étais bien comme cela, j'y serais resté tout la vie.

J'ai senti sa main se resserrer dans mon dos, ses doigts me rentraient dans la peau. Il s'est appuyé sur son autre coude et a élevé la tête juste au dessus de moi. Ses grand yeux me fixaient. Son regard était si intense et rempli de désir que j'en avait des frissons. Il a soufflé sur mes lèvres un « bonjour » à peine audible mais tout à fait délicieux. Son baisé était léger comme le matin mais s'est fait beaucoup plus insistant avec les secondes qui passaient. Draco reposait maintenant sur moi, appuyé à la fois sur ses deux coudes et le ventre sur mon bassin. C'était à son tour de mener la danse que nos lèvres exécutaient. Il m'a conduit dans un tourbillon de baisés à la fois tendres et passionnés. Il a ainsi enflammé tout mon corps et dans quelques temps je ne retiendrais plus mes mains, présentement autour de son cou, qui brûlaient de couvrir son corps de caresses.

« Non, mon c?ur, non! Pas ce matin. aujourd'hui je t'amène dans un endroit nouveau. À mon tour de te faire visiter la ville. » Il avait le sourire aux lèvres à voir l'expression déconfite sur mon visage.

« Pourquoi m'enflammes-tu comme cela espèce d'allumeur! »

Il a roulé sur lui-même pour atteindre l'autre côté du lit et s'est levé. Je suis restée là à l'observer. J'avais une très belle vue sur ses jolies petites fesses bien rondes et musclées, alors pourquoi ne pas en profiter?! Il a enfilé un short mais est resté torse nu.

Il portait des boardshorts qui couvraient toutes ses cuisses jusqu'aux genoux, mais elles descendaient assez bas sur son bas ventre et on pouvait voir les creux que faisaient ses muscles abdominaux à la rencontre de ses os du bassin. Il allait et venait dans la chambre en préparant ses trucs pour plus tard, ses robes de sorciers entres autres. La seule vue de ce magnifique torse nu devant moi me donnait l'eau à la bouche. Quand il bougeait, je pouvais voir chaque muscle de son dos qui travaillait. Je savais combien sa peau était douce et je n'avais que plus l'envie de le toucher.

« Mais attends un peu Lorélia! Il sait très bien que tu as envie de le violer à ce moment même, c'est pourquoi il ne se vêtit pas plus.hahahaa. et s'il se faisait prendre à son propre jeu! »

Alors, si le summum de l'homme sexy pour une femme est celui qui ose se promener devant elle torse nu et en shorts, tout en continuant à vaquer à ses occupations, quand en plus il vient de se lever, alors ses cheveux sont encore en désordre, et qu'il a encore mon odeur sur lui.humm.et bien qu'est-ce que je pouvais faire moi, pour lui rendre l'appareil?

Je me suis relevé sur le lit et je me suis tournée de façon à lui faire dos et à avoir les jambes qui pendaient sur le bord du lit. J'ai pris dans le deuxième tiroir de ma table de nuit une culotte brésilienne rose, très taille basse et une camisole verte très serrée et à bretelles très fines. J'ai mis beaucoup de très ici parce qu'ils sont nécessaires, c'était en effet très petit ce que je portais et je le savais très bien.

Je me suis levée et je suis sortie de la chambre pour aller me prendre un jus d'orange. En sortant, j'ai fait bien attention pour avoir la démarche la plus féline que possible sans avoir l'air d'une chatte en chaleur. J'ai senti un regard dans mon dos mais ça ne m'a pas arrêté. De ma chambre, on pouvait voir le réfrigérateur de côté. J'ai ouvert la porte et me suis penché pour prendre le contenant de jus qui était en bas du réfrigérateur. J'étais accroupie et je n'ai pas résisté l'envie de faire le mouvement le plus félin de la gamme des mouvements infaillibles pour exciter un homme. Je me suis relevée les fesses en premier, en gardant le dos le plus arqué possible. Je me suis ensuite versée un verre de jus et me suis retourné pour faire face à Draco qui me fixait, des vêtements encore dans les mains. J'ai avalé mon verre de jus d'une traite en le fixant dans les yeux et après j'ai déposé mon verre sur le comptoir.

Il a laissé tomber les vêtements sur le sol et a avancé vers moi.
« Tu n'as pas le droit de me faire ça, c'est de la tricherie! »

« Faire quoi? » J'ai pris l'ai le plus innocent que possible.

« Tout! Marcher comme cela, te vêtir et bouger comme tu fais! Tu veux m'allumer parce que tu n'as pas eue ce que tu voulais ce matin! »

« Pauvre petit lapin. » Il y avait un léger sarcasme dans ma voix. Je prenais plaisir à cet échange.

« Le pire c'est que ça marche! T'es contente! » et il m'a embrassé! J'avais gagné!!!

Il s'est pressé contre moi et j'ai senti qu'il ne mentais pas. Il m'a soulevé et m'a assise sur le comptoir. Il a retiré ma culotte et j'ai entendu son short tomber sur le sol. Nous avons fait l'amour là, sur le comptoir de ma cuisine, et c'était aussi passionné que la première fois. Il avait l'air pressé de me posséder, d'être en moi. Quand tout fut fini, nous avons rit ensemble. On a rit de notre empressement, de la situation, de l'endroit choisi (qui était à quelques pas de mon lit d'ailleurs). Nous avons rit et s'était bon de rire avec lui.

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Et nous voilà en route pour je ne savais où! Draco restait mystérieux et muet sur l'endroit où il m'emmenait. La pluie du matin s'était arrêtée et les rues étaient encore détrempées. Il avait mis dans mon sac à dos ses robes de sorciers mais maintenant il était habillé tout à fait normalement. Nous étions dans une rue passante, non loin de l'endroit où nous nous sommes rencontrés. Soudain, il s'est arrêté et a ouvert une porte. Je suis resté là bouche bée, cette porte je ne l'avais pas vue. Il m'a fait un sourire réconfortant comme pour me montrer qu'il le savait et pour que je n'ailles pas peur. Mais je n'avais pas peur, j'étais avec Draco Malfoy, s'il était respecté comme il le disait, il n'y avait pas de quoi avoir peur. Il m'a fait entrer devant lui.

« Cet endroit se nomme le leaky caldron et c'est un pub vue et fréquenté seulement par les sorciers. »

À l'intérieur, tout avait l'air du pub irlandais des plus classiques, mais les clients de la place étaient tous habillés de robes de sorciers et avaient des chapeaux pointus. Il y avait là des gens de tous âges, mais surtout passé la cinquantaine.

« Draco, pourquoi m'as-tu amenée ici? » lui ai-je demandé.

« Tu vas voir. »

Aussitôt que nous avons mis les pieds dans le pub et sommes entrés plus loin, les conversations autour de nous se sont tus. J'ai sentis beaucoup de paires d'yeux se tourner vers nous et j'étais vraiment très inconfortable. Ces gens savaient que je ne devais pas être là et que je ne faisais pas partie de leur monde. Au moment où j'allais demander à Draco de quitter cet endroit, un homme, sûrement le responsable de la place, nous a offert un verre. Mon ami a gentiment décliné l'offre en disant que nous nous dirigions vers le « chemin de traverse » ou je ne sais trop où. Tant qu'à moi je le trouvais drôle de dire ça! Nous venions d'entrer dans un pub, il n'y avait pas de chemin dans un pub.

Draco m'a pris par la main, en la serrant juste assez fort pour me réconforter, et m'a amener vers l'arrière du pub. Il s'est arrêté vers les toilettes et m'a demandé de l'attendre. Il a pris mon sac et a disparu derrière la porte. Il est ressorti quelques minutes plus tard habillé comme les autres sorciers que j'ai vu plus tôt.En fait, non, il n'était pas habillé comme les autres sorciers. Vêtu entièrement de noir et de vert forêt, ses robes lui donnaient un air imposant. Il inspirait le respect. Son habillement le faisait paraître plus grand et plus carré qu'il ne l'était vraiment. La seule chose qui clochait était ses cheveux courts et blond qui lui donnait un air jeune et joyeux.

« Taaadaa!! » il est sorti en sautant.

J'étais sans mots devant ce changement soudain. C'était comme si le Draco que je connaissais n'était plus là, et que à la place il y avait ce jeune homme mystérieux et étrange que j'avais heurté dans la rue il y avait de cela presque deux semaines.

« Ne fait pas cette tête là! Il y a la même personne que tout à l'heure sous ses robes. même que je suis encore moins vêtu en dessous. » il m'a fait un clin d'?il espiègle et j'ai éclaté de rire! Mon Draco était bien sous ses robes de sorcier.

Il a entouré son bras autour de ma taille et a sorti sa baguette de sa poche de l'autre main. Il a ensuite frappé une pierre du mur devant moi de sa baguette et m'a attiré plus vers l'arrière.