CHAPITRE 8 :
Ma surprise n'eut d'égal que le grandiose de l'endroit que je venais de découvrir. Le mur de brique s'est ouvert devant moi pour découvrir une grande allée ou les bâtiments semblaient venir tout droit du seizième siècle. La rue grouillait de monde, tous vêtus de robes de sorciers et de chapeaux pointus de toutes les formes et couleurs. J'étais fascinée par la beauté des lieux, je me croyait perdue dans le temps.
Draco m'a fait avancer. Nous avons passé devant une librairie qui était remplie de parchemins et de livres à l'ancienne, reliés de cuir. Un peu plus loin se trouvait une boutique où des balais étaient mis en évidence dans la vitrine. J'ai lancé un regard interrogateur à mon ami.
« Eh oui! Les sorciers volent sur des balais. C'est même le sport officiel! Je te montrerai un jour. . . »
Plus loin se trouvait une animalerie, mais ce n'était pas des chiots et des hamsters que l'on voyait à l'intérieur. C'était plutôt des hiboux, des chauves-souries, des crapaud, des rats et des chats. Mon compagnon m'a expliqué que la majorité des sorciers avaient un animal de compagnie, magique lui aussi. Comme dans les contes où il y a des sorcières avec leurs chats ou encore le hiboux de Merlin.
Au bout de la rue, se trouvait un immense bâtiment, construit tout tordu et qui avait vraiment l'air de tenir debout grâce à la magie.
« Gringotts!, c'est la banque des sorciers, un des endroits les plus sûr au monde. Je dois m'y arrêter pour régler certaines choses. » Il m'a tendu des pièces de monnaie. « Tiens, en attendant va donc manger un petit quelque chose là-bas. » Et il me pointa une terrasse.
Draco m'a tendrement embrassé sur la joue et est entré dans la banque. Peu après, je prenais direction du glacier Florian Fortarôme, la crémerie du coins. Il m'a bien fallu dix minutes pour choisir une saveur de crème glacée, elles avaient toutes l'air très bonnes! J'ai optée pour une saveur de chocolat noir (évidemment!). J'ai aussi découvert, en parlant avec le propriétaire, Florian lui-même (qui m'a aussi aidé à payer car j'étais bien perdu avec la monnaie de sorciers! ) qu'il n'y avait pas du tout de différence entre la nourriture moldue et celles des sorciers. Quelques habitudes alimentaires étaient différentes mais la plus grande particularité de la nourriture des sorciers c'est qu'elle est cuisiné avec des moyens magiques et sans électricité (il ne savait pas d'ailleurs ce que c'était).
Je me suis assise sur le bord de la terrasse pour déguster ma crème glacée tout en observant les gens autour de moi. Je me sentais vraiment perdue dans un monde étranger. Au bout de quelques minutes, Draco est sorti de la banque et s'est dirigé vers moi, le sourire au lèvres. Il a prit appuis sur la barrière et m'a embrassé. Je lui ai offert de venir prendre place avec moi et au lieu de faire le tour et d'entrer par la porte, il a sauté par dessus la clôture et a pris place à côté de moi.
Quand nous sommes entrés, plus tôt, dans le Chemin de Traverse, j'avais senti Draco se tendre, comme s'il appréhendait quelque chose. Il avait le maintient droit et fier, comme pour lancer un défi à quiconque oserait lui parler. Mais quand il est sorti de Gringotts et qu'il m'a vu, j'ai senti qu'il se détendait. J'avais l'impression qu'il était plus calme maintenant qu'il savait que je pouvais me débrouiller dans son monde. Tout se passait mieux qu'il avait prévu je pense.
Il a saisit mon poignet et a mordu a belles dents dans ma boulle de crème glacée. Je l'ai laissé faire comme cela quelques coups mais après quatre fois qu'il croquait MA crème glacée au chocolat, j'ai poussé ma main vers lui et il n'a pu éviter la boule qui s'est frappé sur son menton. Nous avons ri tous les deux et j'ai essuyé la crème avec un baisé. Je n'allais quand même pas gaspillé ce met de saveur en l'essuyant avec une serviette!
Nous étions comme dans une bulle, il n'y avait plus personne autour de nous. C'était parfait!
« Holà Malfoy! Depuis quand oses-tu fréquenter des moldues? » dit quelqu'un derrière moi d'un ton des plus sarcastiques.
« Boucle là, Weasley! »
Derrière moi se trouvaient deux jeunes hommes, plutôt grand et très beaux. Vraiment, si toutes les connaissances de Draco étaient comme eux, je n'aurais pas de difficulté à m'adapter! Celui de droite avait les cheveux noir en broussaille et des lunettes rondes. Il y avait aussi une petite cicatrice en forme d'éclair sur son front. Celui de gauche, un peu plus grand, avait les cheveux d'un roux flamboyant et un large sourire qui voulait dire nous-t'avons-pris-la-main-dans-le-sac-Malfoy!
Draco s'est levé de sa chaise. J'ai fait comme lui car je ne savais plus trop ce qui se passait. Mon compagnon m'a un peu écarté de son bras et a fait face à nos interlocuteurs.
« On ne voulait pas te déranger, Dracounet, mais c'est que nous ne sommes pas habitués de te voir avec une. . . moldue. . . Qu'est-ce qui se passe avec toi? Les mangemorts n'ont pas voulu de toi alors tu te venges d'eux? » dit le rouquin.
S'en était trop, je sentais mon ami bouillir de colère.
« Tu ne fais pas les présentation, Malfoy? Je suis sûr que ta mère ne t'as pas élevé comme cela! » Lança celui au cheveux noir.
« Je suis Harry et voici mon ami Ron. Nous sommes enchantés de voir que Draco a enfin compris que les moldus ne sont pas des moins que rien qui ne valent pas la peine que l'on s'intéresse à eux. » a-t-il poursuivi en me tendant la main.
Je demeurais interdite. Je ne savais pas trop quoi faire. Je ne savais pas si je venais d'être insultée.
« Voici le fameux Harry Potter et son fidèle ami Ron Weasley. L'équipe nous- avons-sauvé-le-monde-de-l'enfer-qui-l'habitait. Tu comprends, c'est un choc pour eux de voir que je sais identifier les gens exceptionnels quand j'en vois, moldus ou pas. Mais Potter se souvient sûrement que je lui avait offert mon amitié à notre première journée d'école et qu'il l'a refusé. Je SAIS reconnaître les gens de marque, mais faut-il qu'il acceptent de partager leur précieuse petite popularité avec un Malfoy. Chose que Potter à bien entendu refusé, et j'aurais sans doute fait pareil, pour s'associer avec un Weasley qui n'avait rien de spécial et qui ne mettrais jamais d'ombre sur sa grande célébrité. » Draco avait prononcé ces mots avec beaucoup de sarcasme. On sentait dans sa voix une grande maîtrise de soi. Malgré tout, il continuait a profondément détesté Potter même s'il le respectait beaucoup.
J'ai fait un pas en avant, j'étais maintenant à la hauteur de Draco. J'ai tendue la main vers les deux jeunes gens.
« Je suis Lorélia Pearl. » Je me devais ici de garder la confiance de Draco, sinon tout était foutu. « Je suis peut-être une moldue, comme vous dites, mais j'en connais bien assez sur le monde des sorciers pour savoir à qui j'ai à faire. Détrompez-vous, le fait que Draco et moi soyons ensemble ne signifie pas qu'il soit devenu une chiffe molle, au contraire. Il est le vilain garçon de l'histoire et s'est évident que ça vous met en rogne. Pourquoi? Parce que vous savez bien qu'à la fin, c'est quand même lui qui va avoir la fille. Vous savez bien que le défenseur-de-la-veuve-et-de- l'orphelin est beaucoup trop ennuyeux pour une femme digne de ce nom. Alors, s'il vous plait, au lieu de perdre votre temps à essayer de ridiculiser mon ami, car, soyons réaliste, son panache étant ce qu'il est, vous n'y arriverai jamais. Allez donc plutôt briser quelques règles. . . et PAS pour la bonne cause. » J'ai fini ma phrase avec un petit sourire hautain et je me suis retourné pour me rasseoir sur ma chaise, le menton haut et les bras croisés sur la poitrine. J'était très satisfaite de ma réplique.
« Tu me le payeras, Weasley! » répliqua Draco entre les dents.
Le regard noir et ne sachant quoi répliquez, les deux garçons firent demi- tour. Draco s'est retourné vers moi et a pris place sur la chaise à côté de moi.
« Je m'excuse Draco, je ne voulais pas prendre ta défense comme ça et te privé du plaisir de les insulter. Mais je sentais que je devais me défendre moi-même. »
« T'es malade! Vraiment je ne m'attendais pas à ça de ta part! Tu as vraiment remis le fameux Potter à sa place sans l'aide de personne. Il a toujours l'appuis des moldus d'habitudes! Je suis très impressionné. » Et il a placé un léger baisé sur mon épaule.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ***** ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Un peu plus tard, nous sommes passé devant Olivander's, le marchand de baguettes magiques. Le propriétaire de la boutique était devant l'établissement et regardait les passants. Quand nous sommes arrivés à sa hauteur, Draco l'a salué avec chaleur.
« Je savais bien, M. Malfoy que vous changeriez d'idée au sujet des moldus en la rencontrant. Une si rafraîchissante personne ne nous fait penser que du bien de nos amis non dotés des mêmes pouvoirs que nous. Bonjour mademoiselle! Bienvenue dans notre monde! »
Je lui ai rendu son sourire. Quel étrange personnage. Une fois qu'il était hors de porté, j'ai demandé à Draco comment il savait que nous nous rencontrerions? Mon ami m'a ainsi affirmé que M. Olivander sait toujours beaucoup de choses et qu'il ne faut pas chercher à savoir pourquoi. Il sait simplement percer les secrets de l'être humain. Il avait, de cette manière, affirmé à Draco, quand il avait acheté sa première baguette, qu'il ne finirait pas comme son père. Et il avait eu raison, il ne finirait jamais comme son père!
Un peu plus loin, nous fûmes arrêté par une voix qui appelait Draco.
« Draaaco!. . . Eh! Malfoy! Arrête toi un peu! »
C'était une jeune fille de l'âge de Draco qui venait de l'appeler. Elle était vraiment belle et portait des robes rose pâle et pourpre. Elle était vraiment radieuse.
« Bonjour Pans! Je te présente Lorélia. » Il lui adressait un grand sourire. J'aurais pu être jalouse de cette magnifique personne mais quelque chose dans leur manière d'agir me disait qu'ils avaient une très grande amitié l'un pour l'autre, comme s'ils avaient grandi ensemble.
« Bonjour Lorélia! Moi c'est Pansy, je suis la meilleure amie de Draco. Alors bébé, c'est avec elle que tu passes tout ton temps à en oublier tes vieux amis? Heureusement que j'ai Zambini pour me faire passer le temps! » et elle lui fit un clin d'?il taquin.
« Blaise Zambini et Pansy étaient avec moi dans la maison des serpentards. Ils sont aussi amoureux, ce qui est bien ennuyant pour moi car je dois me taper tous leurs minouchages! » m'expliqua Draco. « Je lui ai tout raconté au sujet des serpentards et de Voldemort. » dit-il a l'adresse de Pansy.
« J'y compte bien parce que je l'aurais fait moi-même si tu n'avais pas eu ce courage! Ne t'inquiète pas Lo, les parents de Blaise et les miens sont égalements morts dans cette guerre et nous avons eu la chance de ne pas entrer dans le cercle affreux des mangemorts. Bon, pour moi c'était facile parce que je suis une fille et que Voldemort de voulait pas de filles, elles posent trop de questions! Et puis quoi encore!? Nous avons simplement plus de jugement et on aurait pu tous les manipuler pour devenir les maîtresses du monde, alors il a eu peur de nous. .. . hahaha!! »
J'aimais bien cette fille pleine d'enthousiasme et de joie de vivre. Elle parlait avec sarcasme, comme le faisait Draco, mais ses répliques étaient mieux placées et on voyait facilement qu'elle n'était pas sérieuse.
« Tu aurais dû la voir tout à l'heure, commença mon ami, elle a remis Potter à sa place en deux temps trois mouvements! C'était beau à voir. . . j'en suis encore ému. »
« Je savais que j'allais l'aimer cette fille! Alors, raconte moi comment t'as fait? Ça pourrait m'être utile de savoir ta technique, si jamais l'occasion se produisait et que je doive dire a ce morveux ce qu'il est vraiment! » et elle m'a pris par l'épaule et nous avons continuer à marcher pendant que je lui racontais mon aventure avec Potter. Elle n'a pas cessé de rire chaque fois que j'ajoutais un détail.
Quelques temps plus tard, Pansy dû nous quitter. Peu après, nous avons décider de faire la même chose et nous sommes rentré à mon appartement. Cette journée m'avait littéralement exténuée!
Ma surprise n'eut d'égal que le grandiose de l'endroit que je venais de découvrir. Le mur de brique s'est ouvert devant moi pour découvrir une grande allée ou les bâtiments semblaient venir tout droit du seizième siècle. La rue grouillait de monde, tous vêtus de robes de sorciers et de chapeaux pointus de toutes les formes et couleurs. J'étais fascinée par la beauté des lieux, je me croyait perdue dans le temps.
Draco m'a fait avancer. Nous avons passé devant une librairie qui était remplie de parchemins et de livres à l'ancienne, reliés de cuir. Un peu plus loin se trouvait une boutique où des balais étaient mis en évidence dans la vitrine. J'ai lancé un regard interrogateur à mon ami.
« Eh oui! Les sorciers volent sur des balais. C'est même le sport officiel! Je te montrerai un jour. . . »
Plus loin se trouvait une animalerie, mais ce n'était pas des chiots et des hamsters que l'on voyait à l'intérieur. C'était plutôt des hiboux, des chauves-souries, des crapaud, des rats et des chats. Mon compagnon m'a expliqué que la majorité des sorciers avaient un animal de compagnie, magique lui aussi. Comme dans les contes où il y a des sorcières avec leurs chats ou encore le hiboux de Merlin.
Au bout de la rue, se trouvait un immense bâtiment, construit tout tordu et qui avait vraiment l'air de tenir debout grâce à la magie.
« Gringotts!, c'est la banque des sorciers, un des endroits les plus sûr au monde. Je dois m'y arrêter pour régler certaines choses. » Il m'a tendu des pièces de monnaie. « Tiens, en attendant va donc manger un petit quelque chose là-bas. » Et il me pointa une terrasse.
Draco m'a tendrement embrassé sur la joue et est entré dans la banque. Peu après, je prenais direction du glacier Florian Fortarôme, la crémerie du coins. Il m'a bien fallu dix minutes pour choisir une saveur de crème glacée, elles avaient toutes l'air très bonnes! J'ai optée pour une saveur de chocolat noir (évidemment!). J'ai aussi découvert, en parlant avec le propriétaire, Florian lui-même (qui m'a aussi aidé à payer car j'étais bien perdu avec la monnaie de sorciers! ) qu'il n'y avait pas du tout de différence entre la nourriture moldue et celles des sorciers. Quelques habitudes alimentaires étaient différentes mais la plus grande particularité de la nourriture des sorciers c'est qu'elle est cuisiné avec des moyens magiques et sans électricité (il ne savait pas d'ailleurs ce que c'était).
Je me suis assise sur le bord de la terrasse pour déguster ma crème glacée tout en observant les gens autour de moi. Je me sentais vraiment perdue dans un monde étranger. Au bout de quelques minutes, Draco est sorti de la banque et s'est dirigé vers moi, le sourire au lèvres. Il a prit appuis sur la barrière et m'a embrassé. Je lui ai offert de venir prendre place avec moi et au lieu de faire le tour et d'entrer par la porte, il a sauté par dessus la clôture et a pris place à côté de moi.
Quand nous sommes entrés, plus tôt, dans le Chemin de Traverse, j'avais senti Draco se tendre, comme s'il appréhendait quelque chose. Il avait le maintient droit et fier, comme pour lancer un défi à quiconque oserait lui parler. Mais quand il est sorti de Gringotts et qu'il m'a vu, j'ai senti qu'il se détendait. J'avais l'impression qu'il était plus calme maintenant qu'il savait que je pouvais me débrouiller dans son monde. Tout se passait mieux qu'il avait prévu je pense.
Il a saisit mon poignet et a mordu a belles dents dans ma boulle de crème glacée. Je l'ai laissé faire comme cela quelques coups mais après quatre fois qu'il croquait MA crème glacée au chocolat, j'ai poussé ma main vers lui et il n'a pu éviter la boule qui s'est frappé sur son menton. Nous avons ri tous les deux et j'ai essuyé la crème avec un baisé. Je n'allais quand même pas gaspillé ce met de saveur en l'essuyant avec une serviette!
Nous étions comme dans une bulle, il n'y avait plus personne autour de nous. C'était parfait!
« Holà Malfoy! Depuis quand oses-tu fréquenter des moldues? » dit quelqu'un derrière moi d'un ton des plus sarcastiques.
« Boucle là, Weasley! »
Derrière moi se trouvaient deux jeunes hommes, plutôt grand et très beaux. Vraiment, si toutes les connaissances de Draco étaient comme eux, je n'aurais pas de difficulté à m'adapter! Celui de droite avait les cheveux noir en broussaille et des lunettes rondes. Il y avait aussi une petite cicatrice en forme d'éclair sur son front. Celui de gauche, un peu plus grand, avait les cheveux d'un roux flamboyant et un large sourire qui voulait dire nous-t'avons-pris-la-main-dans-le-sac-Malfoy!
Draco s'est levé de sa chaise. J'ai fait comme lui car je ne savais plus trop ce qui se passait. Mon compagnon m'a un peu écarté de son bras et a fait face à nos interlocuteurs.
« On ne voulait pas te déranger, Dracounet, mais c'est que nous ne sommes pas habitués de te voir avec une. . . moldue. . . Qu'est-ce qui se passe avec toi? Les mangemorts n'ont pas voulu de toi alors tu te venges d'eux? » dit le rouquin.
S'en était trop, je sentais mon ami bouillir de colère.
« Tu ne fais pas les présentation, Malfoy? Je suis sûr que ta mère ne t'as pas élevé comme cela! » Lança celui au cheveux noir.
« Je suis Harry et voici mon ami Ron. Nous sommes enchantés de voir que Draco a enfin compris que les moldus ne sont pas des moins que rien qui ne valent pas la peine que l'on s'intéresse à eux. » a-t-il poursuivi en me tendant la main.
Je demeurais interdite. Je ne savais pas trop quoi faire. Je ne savais pas si je venais d'être insultée.
« Voici le fameux Harry Potter et son fidèle ami Ron Weasley. L'équipe nous- avons-sauvé-le-monde-de-l'enfer-qui-l'habitait. Tu comprends, c'est un choc pour eux de voir que je sais identifier les gens exceptionnels quand j'en vois, moldus ou pas. Mais Potter se souvient sûrement que je lui avait offert mon amitié à notre première journée d'école et qu'il l'a refusé. Je SAIS reconnaître les gens de marque, mais faut-il qu'il acceptent de partager leur précieuse petite popularité avec un Malfoy. Chose que Potter à bien entendu refusé, et j'aurais sans doute fait pareil, pour s'associer avec un Weasley qui n'avait rien de spécial et qui ne mettrais jamais d'ombre sur sa grande célébrité. » Draco avait prononcé ces mots avec beaucoup de sarcasme. On sentait dans sa voix une grande maîtrise de soi. Malgré tout, il continuait a profondément détesté Potter même s'il le respectait beaucoup.
J'ai fait un pas en avant, j'étais maintenant à la hauteur de Draco. J'ai tendue la main vers les deux jeunes gens.
« Je suis Lorélia Pearl. » Je me devais ici de garder la confiance de Draco, sinon tout était foutu. « Je suis peut-être une moldue, comme vous dites, mais j'en connais bien assez sur le monde des sorciers pour savoir à qui j'ai à faire. Détrompez-vous, le fait que Draco et moi soyons ensemble ne signifie pas qu'il soit devenu une chiffe molle, au contraire. Il est le vilain garçon de l'histoire et s'est évident que ça vous met en rogne. Pourquoi? Parce que vous savez bien qu'à la fin, c'est quand même lui qui va avoir la fille. Vous savez bien que le défenseur-de-la-veuve-et-de- l'orphelin est beaucoup trop ennuyeux pour une femme digne de ce nom. Alors, s'il vous plait, au lieu de perdre votre temps à essayer de ridiculiser mon ami, car, soyons réaliste, son panache étant ce qu'il est, vous n'y arriverai jamais. Allez donc plutôt briser quelques règles. . . et PAS pour la bonne cause. » J'ai fini ma phrase avec un petit sourire hautain et je me suis retourné pour me rasseoir sur ma chaise, le menton haut et les bras croisés sur la poitrine. J'était très satisfaite de ma réplique.
« Tu me le payeras, Weasley! » répliqua Draco entre les dents.
Le regard noir et ne sachant quoi répliquez, les deux garçons firent demi- tour. Draco s'est retourné vers moi et a pris place sur la chaise à côté de moi.
« Je m'excuse Draco, je ne voulais pas prendre ta défense comme ça et te privé du plaisir de les insulter. Mais je sentais que je devais me défendre moi-même. »
« T'es malade! Vraiment je ne m'attendais pas à ça de ta part! Tu as vraiment remis le fameux Potter à sa place sans l'aide de personne. Il a toujours l'appuis des moldus d'habitudes! Je suis très impressionné. » Et il a placé un léger baisé sur mon épaule.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ***** ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Un peu plus tard, nous sommes passé devant Olivander's, le marchand de baguettes magiques. Le propriétaire de la boutique était devant l'établissement et regardait les passants. Quand nous sommes arrivés à sa hauteur, Draco l'a salué avec chaleur.
« Je savais bien, M. Malfoy que vous changeriez d'idée au sujet des moldus en la rencontrant. Une si rafraîchissante personne ne nous fait penser que du bien de nos amis non dotés des mêmes pouvoirs que nous. Bonjour mademoiselle! Bienvenue dans notre monde! »
Je lui ai rendu son sourire. Quel étrange personnage. Une fois qu'il était hors de porté, j'ai demandé à Draco comment il savait que nous nous rencontrerions? Mon ami m'a ainsi affirmé que M. Olivander sait toujours beaucoup de choses et qu'il ne faut pas chercher à savoir pourquoi. Il sait simplement percer les secrets de l'être humain. Il avait, de cette manière, affirmé à Draco, quand il avait acheté sa première baguette, qu'il ne finirait pas comme son père. Et il avait eu raison, il ne finirait jamais comme son père!
Un peu plus loin, nous fûmes arrêté par une voix qui appelait Draco.
« Draaaco!. . . Eh! Malfoy! Arrête toi un peu! »
C'était une jeune fille de l'âge de Draco qui venait de l'appeler. Elle était vraiment belle et portait des robes rose pâle et pourpre. Elle était vraiment radieuse.
« Bonjour Pans! Je te présente Lorélia. » Il lui adressait un grand sourire. J'aurais pu être jalouse de cette magnifique personne mais quelque chose dans leur manière d'agir me disait qu'ils avaient une très grande amitié l'un pour l'autre, comme s'ils avaient grandi ensemble.
« Bonjour Lorélia! Moi c'est Pansy, je suis la meilleure amie de Draco. Alors bébé, c'est avec elle que tu passes tout ton temps à en oublier tes vieux amis? Heureusement que j'ai Zambini pour me faire passer le temps! » et elle lui fit un clin d'?il taquin.
« Blaise Zambini et Pansy étaient avec moi dans la maison des serpentards. Ils sont aussi amoureux, ce qui est bien ennuyant pour moi car je dois me taper tous leurs minouchages! » m'expliqua Draco. « Je lui ai tout raconté au sujet des serpentards et de Voldemort. » dit-il a l'adresse de Pansy.
« J'y compte bien parce que je l'aurais fait moi-même si tu n'avais pas eu ce courage! Ne t'inquiète pas Lo, les parents de Blaise et les miens sont égalements morts dans cette guerre et nous avons eu la chance de ne pas entrer dans le cercle affreux des mangemorts. Bon, pour moi c'était facile parce que je suis une fille et que Voldemort de voulait pas de filles, elles posent trop de questions! Et puis quoi encore!? Nous avons simplement plus de jugement et on aurait pu tous les manipuler pour devenir les maîtresses du monde, alors il a eu peur de nous. .. . hahaha!! »
J'aimais bien cette fille pleine d'enthousiasme et de joie de vivre. Elle parlait avec sarcasme, comme le faisait Draco, mais ses répliques étaient mieux placées et on voyait facilement qu'elle n'était pas sérieuse.
« Tu aurais dû la voir tout à l'heure, commença mon ami, elle a remis Potter à sa place en deux temps trois mouvements! C'était beau à voir. . . j'en suis encore ému. »
« Je savais que j'allais l'aimer cette fille! Alors, raconte moi comment t'as fait? Ça pourrait m'être utile de savoir ta technique, si jamais l'occasion se produisait et que je doive dire a ce morveux ce qu'il est vraiment! » et elle m'a pris par l'épaule et nous avons continuer à marcher pendant que je lui racontais mon aventure avec Potter. Elle n'a pas cessé de rire chaque fois que j'ajoutais un détail.
Quelques temps plus tard, Pansy dû nous quitter. Peu après, nous avons décider de faire la même chose et nous sommes rentré à mon appartement. Cette journée m'avait littéralement exténuée!
