4. Renaissance
« Le Bien ne peut survivre sans le Mal »
Cette phrase résonnait perpétuellement dans la tête d'Eva, que signifiait-
elle. Etait-ce pour cela que son père était mort en même temps que
Voldemort.
Eva était assise à l'une des tables de la grande salle en train de faire
tourner sa cuillère dans son bol vide.
- Ça va ?
- Oui. Mais je te retourne la question, tu as l'air exténué.
- Je dors très mal en ce moment, je fait des rêves bizarre. Des cauchemars
plutôt. Je vois un homme qui prononce des formules devant un chaudron,
ensuite il se coupe le bras, il continu de parler et après, un homme sort
du chaudron. Il est maigre, affreux. Il me dit qu'il est de retour et je me
réveille. Qu'est-ce que tu as ? dit-il précipitamment en voyant Eva.
Cette dernière était totalement tétanisée par ce qu'elle venait d'entendre.
Elle partit en courant jusqu'à un couloir qu'elle ne connaissait pas. Elle
entra dans une salle et tomba à genou.
- Non ce n'est pas possible.
Elle cria cela pendant une dizaine de minutes puis se calma peu à peu.
- C'est logique pourtant. Si papa à survécu, lui aussi. Le Bien ne peut
survivre sans le Mal. C'est ça que tu voulait que je découvre papa. Réponds-
moi ! criait-elle. Réponds-moi !
- Oui, je voulait que tu le découvre seule, mais je ne savait pas où il se
trouvait.
- Mais pourquoi lui ?
- Je ne sais pas.
Il marqua une pause dans son écriture.
- Ecoute ! Ca va être difficile mais tu doit le faire.
- Quoi ? Faire quoi ?
- Voldemort peut renaître à tout moment.
- Tu veut que je le tue ? Jamais ! Tu n'as qu'à le faire toi-même, c'est
toi le héros, pas moi. En plus c'est de ta faute s'il est toujours là. Tu
n'aurais pas du me permettre de vivre. C'était une erreur. JE SUIS UNE
ERREUR !
- NE PRONONCE PLUS JAMAIS CES MOTS ! C'est faux, si c'était à refaire, je
le referais sans hésiter. Ecoute, si je pouvait le faire moi-même, sois
certaine que je le ferais. Mais c'est impossible. Et si Voldemort reviens,
je ne serait pas là pour le combattre. J'utilise encore la Magie
Elémentaire, mais je n'ai plus les Bracelets, je n'ai plus le pouvoir
suprême.
- J'en serais incapable, papa. Peut être qu'en le disant au professeur...
- Sais-tu où nous sommes ?
- Non.
- C'est dans cette salle que j'ai appris à devenir Animagus. J'ai mis trois
jours.
- Seulement !
- Oui, je me change en Tigre du Bengale.
- Eva ! Je savais que je te trouverai ici. Viens avec moi.
Elle fit volte face. Le professeur Black se tenait sur le pas de la porte.
- Oui professeur.
Elle le suivit jusqu'à son bureau. Elle s'assit et attendit.
- Il s'est passé quelque chose. Romain a eu un malaise en sortant de la
grande salle, il est à l'infirmerie. Son coeur ne bat plus, mais il respire
encore. C'est insensé, je sais. Si tu veux allez le voir, je te ferais un
mot afin que Mrs Pomfresh te laisse entrer.
Des mots se formèrent sur le mur derrière le professeur.
- Ça commence. Bientôt personne ne pourra plus l'arrêter.
- Oui professeur, j'aimerai le voir.
Il griffonna une courte phrase sur un papier et le tendit à Eva. Cette
dernière courut dans les couloirs jusqu'à l'infirmerie. Elle entra. Il
était là, allongé sur un lit. Elle s'approcha.
- Que faites vous là Miss Potter ?
Elle tendit le papier d'un air distrait. Et s'assit, à côté de Romain.
- Vous avez cinq minutes.
- Je suis désolée, dit-elle lorsque Mrs Pomfresh eut fermée la porte de son
bureau. Je doit te... tuer avant que Voldemort ne s'empare de toi.
Elle sortit sa baguette et la pointa sur son ami. Il se réveilla
soudainement et tendit lui aussi sa baguette en direction de son amie.
- Tu tuerai ton meilleur ami ?
- Je suis obligé. Voldemort est en toi. Il a survécu.
- Je sais, j'ai fini par comprendre.
Romain sembla s'affaiblir une seconde mais repris immédiatement de
l'assurance. Voldemort s'apprêtait à prendre possession du corps de jeune
garçon. Harry en fit autant. S'en suivit une réaction en chaîne. Les yeux
de Romain et Eva devinrent respectivement noirs et verts et ils s'élevèrent
tous deux dans les airs.
- Je t'ai permis de survivre, annonça Harry, mais je vais y remédié tout de
suite.
- Que se passe-t-il ici ? demanda Mrs Pomfresh qui venait d'entrer dans la
pièce.
Voldemort la pointa de sa baguette :
- Avada Kedavra !
Mais le sort se heurta à un bouclier magique.
- Toujours aussi rapide. Mais toujours aussi idiot !
- Expéliarmus !
- Avada Kedavra !
Harry savait très bien dans quoi il se lançait. Mais il n'en connaissait
pas les conséquences. Le dôme d'or apparut. Harry le brisa immédiatement.
Il ne s'attendait pas à une telle réaction. Le dôme explosa littéralement,
réduisant en poussière l'infirmerie. Les deux enfants s'écroulèrent au sol
devant Mrs Pomfresh qui avait résisté grâce au bouclier.
- Eva ! Eva !
Elle ouvrit les yeux. C'était trouble. La netteté revint peu à peu. Sirius
était penchée au dessus d'elle.
- Que s'est il passé ?
- Je... Je... ne sais pas.
- Je vais te laisser dormir. Repose-toi.
Il sortit et elle s'endormit. Elle ne rêva pas cette nuit-là. Elle ne vit
pas son père.
Après une longue nuit, elle se réveilla dans une infirmerie improvisée.
Elle était entourée d'élèves, certains étaient brûlés, d'autres avaient
juste des os cassés. Cela était sûrement dût à l'explosion. Durant l'après-
midi, elle fut autoriser à sortir. Elle passa dans le couloir de l'ancienne
infirmerie. Il était ravagé, en ruines. Elle décida d'aller voir le
professeur Black. Elle le trouva dans sa salle de classe.
- Professeur, je peut vous parler ?
- Bien sûr, approche.
- Je... J'avais découvert que, comme mon père à travers moi, Voldemort
avait survécu en Romain. J'ai suivi les conseils de mon père et je suis
allez le voir pour le... le tuer.
- Le tuer !
- Oui, ainsi j'aurait éliminer Voldemort avant qu'il ne renaisse une
seconde fois. Mais il s'est réveillé, et Voldemort et mon père se sont
emparés de nos corps pour se battre. Après, je ne sais plus.
Sirius la remercia et elle se rendit en cours. Les élèves chuchotait sur
son passage. Elle se sentait rejetée, mise à l'écart. Harry connaissait
bien cette sensation, mais Eva n'y était pas préparée.
***
- Que s'est il passé ?
Il se trouvait dans une forêt.
- Bonjour Tom.
- Qui oses m'appeler ainsi, je suis Lord Voldemort !
- Je t'appelle comme il me plaît. Je suis là Tom.
Jedusor se retourna. Un très vieil homme se tenait debout devant lui.
- Vous allez connaître le courroux de Lord Voldemort.
Il voulut lever sa baguette, mais ne la trouva pas, Il voulut se
transformer, mais il n'y parvint pas.
- La magie n'existe pas ici, ne te fatigue pas.
- Qui êtes-vous ?
- Je t'ai créé, j'ai créé toute les formes de vie. J'ai aussi créé cet
endroit, où la magie n'est pas. Un lieu où tu n'est qu'un simple « moldu ».
- Et comment puis-je sortir d'ici.
- Par la porte de sortie.
Et il disparut.
- Et où est-elle cette fichue porte de sortie ? marmonna le Lord.
Il se mit à vagabonder de-ci, de-là.
***
- Où suis-je ?
- Dans un monde où la magie a été bannit.
- Qui êtes-vous ?
- Certain m'appelle Dieu mais je n'ai rien d'un dieu. Je suis le premier
sorcier que le monde ai connue.
- Qu'est ce que je fait ici ?
- Tu es là parce que je l'ai décidé. C'est ici que tu doit passer si tu
veux revivre sans le corps de ta fille. C'est une chance que je vous ai
donné.
- Vous ? Voldemort est ici aussi ?
- Dans un autre monde identique.
- Comment dois-je faire pour revivre ?
- Tu doit trouver la sortie.
Et il disparu encore une fois.
- Je doit me dépêché, si Voldemort sort d'ici avant moi, il recommencera à
tuer.
Il se mit à courir, il ne savait pas où il allais, mais il y allait.
***
Voldemort lui aussi courait, mais lui savait qu'il était sur la bonne voie.
Il avait remarquer des arbres pas comme les autres, avec une branche unique
tendue vers la droite, ou la gauche. Il arriva dans une clairière calme. Au
milieu dormait un... ours. Il n'avait de pouvoir dans ce monde, si l'ours
se réveillait, il devrait se battre à main nue. Il vit une chose qui le
rassura, une porte dans la pierre. L'ours était allongé devant. Il
s'agissait sûrement du gardien de la sortie. Il devrait finalement le tuer.
***
Harry de son côté ne trouvait rien, et il continuait à courir, changeant de
direction toute les demi-heures.
***
Ayant vécu avec un père moldu, Tom connaissait la chasse, très peu bien sur
car cela ne l'intéressait pas. Mais il avait retenu certaines choses qu'il
pensait utiles à savoir : fabriquer une arme par exemple. Ainsi après deux
heures de fabrication, il tenait dans ses mains un sabre en pierres
taillées. Il se dirigea lentement vers l'ours, évitant les brindilles et
toutes les choses susceptible de faire du bruit. Il allait se débarrasser
de l'animal lorsque se dernier se réveilla et l'envoya d'un coup de patte à
une dizaine de mètres. Il se releva rapidement et saisit le sabre, tandis
que l'ours lui fonçait dessus. Il abattit l'arme sur la tête de l'ours qui
s'écroula. ça avait été plus facile que prévu. Il se dirigea vers la porte,
mais l'ours réapparu couché à son endroit d'origine. Jedusor n'en revenait
pas.
- Pourquoi faites vous cela vieil homme ?
L'homme en question apparut devant la bête.
- Tu n'as pas le droit de tuer cet animal ! Tu doit passer sans l'attaquer.
Si tu as assez de ruse, tu sortira.
Il disparu sans laissé le temps à Tom de répondre.
***
- Romain, pourquoi as-tu voulu me tuer ?
- Et toi ?
- C'est Voldemort que je voulait tuer, pas toi.
- Même si pour ça tu devait me tuer aussi.
- Si Voldemort revient, personne ne pourra le vaincre, mon père n'est plus
là.
- Si Voldemort revient, je serais à ses côtés, dit-il en levant sa manche,
découvrant ainsi un tatouage gris foncé. Et je doit m'en allez, il va
bientôt m'appeler.
- Non ! Tu n'iras nulle parts.
- Que tu crois.
Il leva sa baguette et Eva se sentit totalement raide. Le maléfice du
saucisson. Romain sortit discrètement de la salle et partit par la grande
porte dans le parc. Là, il enfourcha son balai et partit à vive allure.
Lorsque Eva leur raconta se qui s'était passé, les professeurs furent pris
d'un léger courant de panique. Si Voldemort revenait et si Harry Potter
restait introuvable, la terreur régnerai de nouveau, et personne ne
pourrait l'arrêter.
***
Harry avait enfin remarquer les arbres qui montrait le chemin, mais il
avait pris du retard et la nuit allait tomber. Il ne pouvait continuer. Il
s'arrêta dans une petite clairière, récolta du bois, beaucoup de bois, et
le disposa en un cercle. Il parvint à trouver un silex qu'il cassa en deux
et alluma le cercle de feu, afin de dormir dedans.
***
Voldemort eut une idée il pris un bâton, un simple bâton, qu'il jeta à
l'opposer, par rapport à l'ours, de lui. L'ours se précipita sur le bout de
bois pendant que Lord Voldemort passait tranquillement la porte.
***
Romain faillit tomber de son balai lorsqu'il ressentit une douleur aiguë
dans son avant bras. Le tatouage était devenu noir. Il savait ce qu'il
devait faire.
***
Harry n'arrivait pas à dormir. Et si Voldemort était déjà sortit. Peut-être
était-il en train de tuer des gens.
- Cho ! Eva !
Il se mit a courir comme jamais. Il faisait nuit, mais il voyait comme si
le jour était levé. Il suivit les arbres. Il courut pendant une heure et se
retrouva finalement dans un clairière. Un ours dormait devant une porte. Il
se plaça devant un arbre et jeta une pierre à l'ours qui lui fonça dessus.
Au moment du choc, Harry sauta en l'air et retomba derrière la bête qui
embrassa l'arbre dans un choc assourdissant.
***
Pendant ce temps :
- Maître vous êtes de retour ?
- Pas tout à fait, je n'ai pas tous mes pouvoirs. Va chercher le chaudron.
Romain entra dans la maison et en sortit ledit chaudron. Il y mit de l'eau
et Voldemort entra dedans. Romain commença l'incantation :
- Que les os du père, donnés en toute ignorance, fassent revivre son fils.
Une poudre blanche sortit de la tombe et plongea dans le chaudron.
- Que la chaire du serviteur, donnée volontairement, fasse revivre son
maître.
Il se trancha le bras, laissant échapper un hurlement.
- Heureusement que Queudver avait gardé un peu du sang de Potter.
- Que le sang de l'ennemi, pris par la force, ressuscite celui qui le
combat.
Il vida le flacon dans le chaudron. Un jet de vapeur en sortit, suivit de
Voldemort.
- Me revoilà ! Hahahaha !
Ce rire glacial retentit dans la nuit noir.
- Je veux que tu me ramène quelqu'un Romain.
- Qui mon maître ?
- Je veux Eva Potter !
« Le Bien ne peut survivre sans le Mal »
Cette phrase résonnait perpétuellement dans la tête d'Eva, que signifiait-
elle. Etait-ce pour cela que son père était mort en même temps que
Voldemort.
Eva était assise à l'une des tables de la grande salle en train de faire
tourner sa cuillère dans son bol vide.
- Ça va ?
- Oui. Mais je te retourne la question, tu as l'air exténué.
- Je dors très mal en ce moment, je fait des rêves bizarre. Des cauchemars
plutôt. Je vois un homme qui prononce des formules devant un chaudron,
ensuite il se coupe le bras, il continu de parler et après, un homme sort
du chaudron. Il est maigre, affreux. Il me dit qu'il est de retour et je me
réveille. Qu'est-ce que tu as ? dit-il précipitamment en voyant Eva.
Cette dernière était totalement tétanisée par ce qu'elle venait d'entendre.
Elle partit en courant jusqu'à un couloir qu'elle ne connaissait pas. Elle
entra dans une salle et tomba à genou.
- Non ce n'est pas possible.
Elle cria cela pendant une dizaine de minutes puis se calma peu à peu.
- C'est logique pourtant. Si papa à survécu, lui aussi. Le Bien ne peut
survivre sans le Mal. C'est ça que tu voulait que je découvre papa. Réponds-
moi ! criait-elle. Réponds-moi !
- Oui, je voulait que tu le découvre seule, mais je ne savait pas où il se
trouvait.
- Mais pourquoi lui ?
- Je ne sais pas.
Il marqua une pause dans son écriture.
- Ecoute ! Ca va être difficile mais tu doit le faire.
- Quoi ? Faire quoi ?
- Voldemort peut renaître à tout moment.
- Tu veut que je le tue ? Jamais ! Tu n'as qu'à le faire toi-même, c'est
toi le héros, pas moi. En plus c'est de ta faute s'il est toujours là. Tu
n'aurais pas du me permettre de vivre. C'était une erreur. JE SUIS UNE
ERREUR !
- NE PRONONCE PLUS JAMAIS CES MOTS ! C'est faux, si c'était à refaire, je
le referais sans hésiter. Ecoute, si je pouvait le faire moi-même, sois
certaine que je le ferais. Mais c'est impossible. Et si Voldemort reviens,
je ne serait pas là pour le combattre. J'utilise encore la Magie
Elémentaire, mais je n'ai plus les Bracelets, je n'ai plus le pouvoir
suprême.
- J'en serais incapable, papa. Peut être qu'en le disant au professeur...
- Sais-tu où nous sommes ?
- Non.
- C'est dans cette salle que j'ai appris à devenir Animagus. J'ai mis trois
jours.
- Seulement !
- Oui, je me change en Tigre du Bengale.
- Eva ! Je savais que je te trouverai ici. Viens avec moi.
Elle fit volte face. Le professeur Black se tenait sur le pas de la porte.
- Oui professeur.
Elle le suivit jusqu'à son bureau. Elle s'assit et attendit.
- Il s'est passé quelque chose. Romain a eu un malaise en sortant de la
grande salle, il est à l'infirmerie. Son coeur ne bat plus, mais il respire
encore. C'est insensé, je sais. Si tu veux allez le voir, je te ferais un
mot afin que Mrs Pomfresh te laisse entrer.
Des mots se formèrent sur le mur derrière le professeur.
- Ça commence. Bientôt personne ne pourra plus l'arrêter.
- Oui professeur, j'aimerai le voir.
Il griffonna une courte phrase sur un papier et le tendit à Eva. Cette
dernière courut dans les couloirs jusqu'à l'infirmerie. Elle entra. Il
était là, allongé sur un lit. Elle s'approcha.
- Que faites vous là Miss Potter ?
Elle tendit le papier d'un air distrait. Et s'assit, à côté de Romain.
- Vous avez cinq minutes.
- Je suis désolée, dit-elle lorsque Mrs Pomfresh eut fermée la porte de son
bureau. Je doit te... tuer avant que Voldemort ne s'empare de toi.
Elle sortit sa baguette et la pointa sur son ami. Il se réveilla
soudainement et tendit lui aussi sa baguette en direction de son amie.
- Tu tuerai ton meilleur ami ?
- Je suis obligé. Voldemort est en toi. Il a survécu.
- Je sais, j'ai fini par comprendre.
Romain sembla s'affaiblir une seconde mais repris immédiatement de
l'assurance. Voldemort s'apprêtait à prendre possession du corps de jeune
garçon. Harry en fit autant. S'en suivit une réaction en chaîne. Les yeux
de Romain et Eva devinrent respectivement noirs et verts et ils s'élevèrent
tous deux dans les airs.
- Je t'ai permis de survivre, annonça Harry, mais je vais y remédié tout de
suite.
- Que se passe-t-il ici ? demanda Mrs Pomfresh qui venait d'entrer dans la
pièce.
Voldemort la pointa de sa baguette :
- Avada Kedavra !
Mais le sort se heurta à un bouclier magique.
- Toujours aussi rapide. Mais toujours aussi idiot !
- Expéliarmus !
- Avada Kedavra !
Harry savait très bien dans quoi il se lançait. Mais il n'en connaissait
pas les conséquences. Le dôme d'or apparut. Harry le brisa immédiatement.
Il ne s'attendait pas à une telle réaction. Le dôme explosa littéralement,
réduisant en poussière l'infirmerie. Les deux enfants s'écroulèrent au sol
devant Mrs Pomfresh qui avait résisté grâce au bouclier.
- Eva ! Eva !
Elle ouvrit les yeux. C'était trouble. La netteté revint peu à peu. Sirius
était penchée au dessus d'elle.
- Que s'est il passé ?
- Je... Je... ne sais pas.
- Je vais te laisser dormir. Repose-toi.
Il sortit et elle s'endormit. Elle ne rêva pas cette nuit-là. Elle ne vit
pas son père.
Après une longue nuit, elle se réveilla dans une infirmerie improvisée.
Elle était entourée d'élèves, certains étaient brûlés, d'autres avaient
juste des os cassés. Cela était sûrement dût à l'explosion. Durant l'après-
midi, elle fut autoriser à sortir. Elle passa dans le couloir de l'ancienne
infirmerie. Il était ravagé, en ruines. Elle décida d'aller voir le
professeur Black. Elle le trouva dans sa salle de classe.
- Professeur, je peut vous parler ?
- Bien sûr, approche.
- Je... J'avais découvert que, comme mon père à travers moi, Voldemort
avait survécu en Romain. J'ai suivi les conseils de mon père et je suis
allez le voir pour le... le tuer.
- Le tuer !
- Oui, ainsi j'aurait éliminer Voldemort avant qu'il ne renaisse une
seconde fois. Mais il s'est réveillé, et Voldemort et mon père se sont
emparés de nos corps pour se battre. Après, je ne sais plus.
Sirius la remercia et elle se rendit en cours. Les élèves chuchotait sur
son passage. Elle se sentait rejetée, mise à l'écart. Harry connaissait
bien cette sensation, mais Eva n'y était pas préparée.
***
- Que s'est il passé ?
Il se trouvait dans une forêt.
- Bonjour Tom.
- Qui oses m'appeler ainsi, je suis Lord Voldemort !
- Je t'appelle comme il me plaît. Je suis là Tom.
Jedusor se retourna. Un très vieil homme se tenait debout devant lui.
- Vous allez connaître le courroux de Lord Voldemort.
Il voulut lever sa baguette, mais ne la trouva pas, Il voulut se
transformer, mais il n'y parvint pas.
- La magie n'existe pas ici, ne te fatigue pas.
- Qui êtes-vous ?
- Je t'ai créé, j'ai créé toute les formes de vie. J'ai aussi créé cet
endroit, où la magie n'est pas. Un lieu où tu n'est qu'un simple « moldu ».
- Et comment puis-je sortir d'ici.
- Par la porte de sortie.
Et il disparut.
- Et où est-elle cette fichue porte de sortie ? marmonna le Lord.
Il se mit à vagabonder de-ci, de-là.
***
- Où suis-je ?
- Dans un monde où la magie a été bannit.
- Qui êtes-vous ?
- Certain m'appelle Dieu mais je n'ai rien d'un dieu. Je suis le premier
sorcier que le monde ai connue.
- Qu'est ce que je fait ici ?
- Tu es là parce que je l'ai décidé. C'est ici que tu doit passer si tu
veux revivre sans le corps de ta fille. C'est une chance que je vous ai
donné.
- Vous ? Voldemort est ici aussi ?
- Dans un autre monde identique.
- Comment dois-je faire pour revivre ?
- Tu doit trouver la sortie.
Et il disparu encore une fois.
- Je doit me dépêché, si Voldemort sort d'ici avant moi, il recommencera à
tuer.
Il se mit à courir, il ne savait pas où il allais, mais il y allait.
***
Voldemort lui aussi courait, mais lui savait qu'il était sur la bonne voie.
Il avait remarquer des arbres pas comme les autres, avec une branche unique
tendue vers la droite, ou la gauche. Il arriva dans une clairière calme. Au
milieu dormait un... ours. Il n'avait de pouvoir dans ce monde, si l'ours
se réveillait, il devrait se battre à main nue. Il vit une chose qui le
rassura, une porte dans la pierre. L'ours était allongé devant. Il
s'agissait sûrement du gardien de la sortie. Il devrait finalement le tuer.
***
Harry de son côté ne trouvait rien, et il continuait à courir, changeant de
direction toute les demi-heures.
***
Ayant vécu avec un père moldu, Tom connaissait la chasse, très peu bien sur
car cela ne l'intéressait pas. Mais il avait retenu certaines choses qu'il
pensait utiles à savoir : fabriquer une arme par exemple. Ainsi après deux
heures de fabrication, il tenait dans ses mains un sabre en pierres
taillées. Il se dirigea lentement vers l'ours, évitant les brindilles et
toutes les choses susceptible de faire du bruit. Il allait se débarrasser
de l'animal lorsque se dernier se réveilla et l'envoya d'un coup de patte à
une dizaine de mètres. Il se releva rapidement et saisit le sabre, tandis
que l'ours lui fonçait dessus. Il abattit l'arme sur la tête de l'ours qui
s'écroula. ça avait été plus facile que prévu. Il se dirigea vers la porte,
mais l'ours réapparu couché à son endroit d'origine. Jedusor n'en revenait
pas.
- Pourquoi faites vous cela vieil homme ?
L'homme en question apparut devant la bête.
- Tu n'as pas le droit de tuer cet animal ! Tu doit passer sans l'attaquer.
Si tu as assez de ruse, tu sortira.
Il disparu sans laissé le temps à Tom de répondre.
***
- Romain, pourquoi as-tu voulu me tuer ?
- Et toi ?
- C'est Voldemort que je voulait tuer, pas toi.
- Même si pour ça tu devait me tuer aussi.
- Si Voldemort revient, personne ne pourra le vaincre, mon père n'est plus
là.
- Si Voldemort revient, je serais à ses côtés, dit-il en levant sa manche,
découvrant ainsi un tatouage gris foncé. Et je doit m'en allez, il va
bientôt m'appeler.
- Non ! Tu n'iras nulle parts.
- Que tu crois.
Il leva sa baguette et Eva se sentit totalement raide. Le maléfice du
saucisson. Romain sortit discrètement de la salle et partit par la grande
porte dans le parc. Là, il enfourcha son balai et partit à vive allure.
Lorsque Eva leur raconta se qui s'était passé, les professeurs furent pris
d'un léger courant de panique. Si Voldemort revenait et si Harry Potter
restait introuvable, la terreur régnerai de nouveau, et personne ne
pourrait l'arrêter.
***
Harry avait enfin remarquer les arbres qui montrait le chemin, mais il
avait pris du retard et la nuit allait tomber. Il ne pouvait continuer. Il
s'arrêta dans une petite clairière, récolta du bois, beaucoup de bois, et
le disposa en un cercle. Il parvint à trouver un silex qu'il cassa en deux
et alluma le cercle de feu, afin de dormir dedans.
***
Voldemort eut une idée il pris un bâton, un simple bâton, qu'il jeta à
l'opposer, par rapport à l'ours, de lui. L'ours se précipita sur le bout de
bois pendant que Lord Voldemort passait tranquillement la porte.
***
Romain faillit tomber de son balai lorsqu'il ressentit une douleur aiguë
dans son avant bras. Le tatouage était devenu noir. Il savait ce qu'il
devait faire.
***
Harry n'arrivait pas à dormir. Et si Voldemort était déjà sortit. Peut-être
était-il en train de tuer des gens.
- Cho ! Eva !
Il se mit a courir comme jamais. Il faisait nuit, mais il voyait comme si
le jour était levé. Il suivit les arbres. Il courut pendant une heure et se
retrouva finalement dans un clairière. Un ours dormait devant une porte. Il
se plaça devant un arbre et jeta une pierre à l'ours qui lui fonça dessus.
Au moment du choc, Harry sauta en l'air et retomba derrière la bête qui
embrassa l'arbre dans un choc assourdissant.
***
Pendant ce temps :
- Maître vous êtes de retour ?
- Pas tout à fait, je n'ai pas tous mes pouvoirs. Va chercher le chaudron.
Romain entra dans la maison et en sortit ledit chaudron. Il y mit de l'eau
et Voldemort entra dedans. Romain commença l'incantation :
- Que les os du père, donnés en toute ignorance, fassent revivre son fils.
Une poudre blanche sortit de la tombe et plongea dans le chaudron.
- Que la chaire du serviteur, donnée volontairement, fasse revivre son
maître.
Il se trancha le bras, laissant échapper un hurlement.
- Heureusement que Queudver avait gardé un peu du sang de Potter.
- Que le sang de l'ennemi, pris par la force, ressuscite celui qui le
combat.
Il vida le flacon dans le chaudron. Un jet de vapeur en sortit, suivit de
Voldemort.
- Me revoilà ! Hahahaha !
Ce rire glacial retentit dans la nuit noir.
- Je veux que tu me ramène quelqu'un Romain.
- Qui mon maître ?
- Je veux Eva Potter !
