Voici le second chapitre des aventures de notre chaman parti en quête de la vérité sur le monde et ses rêves. Pour ceux qui m'ont fait remarqué que Matrix se passe 600 ans après la Seconde Renaissance, je leur dit « et alors ? ». Je vais à l'essentiel. Cette théorie ne m'intéresse pas, ce qu'à dit l'archi ne m'intéresse pas, car je ne le crois pas. De plus, rien ne dit que mon histoire est contemporaine de celle de Matrix, peut-être n'intervient-elle qu'au début de la matrice. Mais n'oubliez pas, mon histoire peut être valables pour la théorie Zion réelle et pour celle de Zion irréelle. Suffit d'être ouvert.

Comme précédemment, Matrix me m'appartient pas.

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Chapitre 2

Je n'ai pas donné mon nom, je pense que ce n'est pas si important. Je m'appelle Nutnavuk, si il est nécessaire de le savoir.

Après avoir eu la vision que j'attendais depuis si longtemps, je m'apprêtai à partir du village, mais j'avais un discours à faire. C'était important, pour que mon peuple ne se sente pas perdu.

« Une vision est venu à moi, qui  me pousse à vous quitter, je l'espère, provisoirement. Je dois aller à la recherche de réponses qui pourraient nous guider dans notre destin. »

Ils me regardaient tous, inquiets, mais silencieux. Ils savaient que ça devait se produire. Tous les chamans partent au moins une fois dans la nature, seuls, pour être reconnus des esprits. Mais moi, je devais aller beaucoup plus loin que mes prédécesseurs.

Je pris le départ peu après avoir passé quelques heures à dormir. Je vérifiais mon paquetage : couteaux utilitaires, couteaux de défense, herbes, vivres, eau, matériels pour allumer du feu, couverture… Il y en avait plus qu'assez. Mon eau se basait sur la glace que je fondait, puis à laquelle j'ajoutais des pierres qui diffusait leur éléments nutritifs. Un geste que l'on connaissait dès le jeune âge. Mes vivres consistaient en viandes de rennes séchée, car elle se conserve longtemps, et de quelques racines comestibles, mais qui aidaient à tenir la distance. Des vivres qui ne dureraient que quatre jours, car les chamans ne partaient jamais très longtemps.

Je dis au revoir à la T.U., donc. Nombreux pleuraient et s'inquiétaient. Je les regardais une fois de plus, puis je partais.

J'évoluais au hasard au sortir de la Forêt Morte, sachant que j'allais vers le Sud après avoir dépassé le Roc qui le montre. Hors de la forêt, c'était le désert. Une vaste plaine, blanche, cruelle. Je profitais des rares apparition du Soleil pour marcher le plus possible. Mais je ne courais pas, car c'était là le meilleur moyen de mourir vidé de ses forces.

Et je marchais.

Sans savoir où était l'objet de ma vision. Je marchais. Pendant trois jours, je ne voyais rien d'autre que la toundra blanche. J'ai quand même eu la surprise de rencontrer un lièvre. Je ne l'ai pas chassé, car il doit être bien seul. Puis, je vis enfin quelque chose d'étrange : une grande dépression, recouverte de neige, circulaire et … gigantesque. Autour d'elle, ce trouvait des choses que je n'expliquais pas, car je ne les avaient jamais vu. Des formes déchirées, des carapaces de bêtes inconnus, énormes. On dirait que c'était du fer. Je le savait, car nous en avions quelques échantillons.  Était-ce là des « voitures » ? Mon père avait entendu du sien que les Hommes Blancs sillonnaient leurs « villes » à bord de choses comme ça. Et que ce n'était pas des animaux, mais des machines, créer par l'Homme pour lui-même. Ces « voitures » devant moi étaient mortes.

Nous croyons, dans ma tribu, que tous a une âme, tous ! Même les objets. Les machines étaient de nombreuses sortes selon les récits de mon ancêtre. Il en vit qui marchaient, qui portaient des choses trop lourdes pour des hommes, d'autres qui parlaient, et d'autres enfin, qui ressemblaient à des hommes, mais en fer. Des machines. Des objets créer pour rendre service, mais que leurs créateurs ne remerciaient pas. En effet, mon grand père, lors d'un passage dans une « ville », n'y vit que mépris pour celles-ci. Il trouvait ça injuste.

Les carcasses étaient grosses, noirs, avec pour certaines de longues trompes rigides, partant de ce qui semblait être la tête, qui parfois était éventrée. Elles n'avaient pas de pattes, mais comme des grosses choses que l'ont nommait « roue », bien que celles-ci fussent en fer et complétées d'un bandeau de fer, qui avait l'air de devoir tourner pour tirer la créature.

Il y en avait des milliers. Je continuait à marcher. Je voyais de nombreux vêtements mais pas d'os. Les charognards devaient être passé par là. Puis, plus au centre de la dépression, il n'y eut plus rien d'autre que de la neige et je traversait.

Me rapprochant de l'autre côté de la dépression, il y eut de nouveaux des débris. Et ceux-là m'étonnèrent !! M'horrifièrent…

Des corps ! Des corps qui n'étaient pas ceux d'hommes. Des machines. Certaines avaient des formes d'hommes, mais en fer. Et ils n'avaient pas tous la même forme. Il y eu des combats ici, depuis longtemps oublié, et il semble que des hommes se furent battus contre les machines. Je ne comprenais pas alors ce qui était sous mes yeux, mais je sentais que ça a dû être tragique. Déjà, je commençais à avoir un soupçon sur ce dont mon peuple fût témoin à l'époque de mon grand-père et des étranges coups de tonnerres qui faisaient trembler le sol.

Au fur et à mesure que je progressais, la neige se faisait moins épaisse, ainsi que mes réserves. En faisant attention, je pouvais tenir sept jours. Le lendemain de ma découverte de ce champs de bataille, je trouvais ce que je pense être une ville, car les maisons y sont en pierre, mais il y en avait peu, et toutes étaient détruites comme par des coups de tonnerre monstrueux. Des murs entiers manquaient sur certaines. J'explorais les lieux.

Il n'y avait rien ici. Je cherchais des « conserves », de la nourriture des blancs que nous gardions en réserves depuis l'époque de mon ancêtre. Des mets étranges enfermés dans du fer, et qui ne pourrissaient pas si on les conservaient bien. Finalement j'en trouvais, dans une bâtisse énorme, avec un grand espace et des « meubles ». Les hommes blancs n'aimaient pas s'asseoir par terre, si j'en crois les histoires. Ce devait être un lieu où ils se réunissaient pour se nourrir car j'avais trouver beaucoup de ces boites de conserves.

C'était une nourriture infect, mais qui tenait le coups face au temps et qui peu à peu devenait agréable. J'en rassemblait une grande quantité, car mon voyage ne s'arrêterai que quand j'aurais trouvé ces « arbres » géants. C'était là que ce trouvait mes réponses je ne devais pas abandonner. Je reprenais la route, alourdis par mes nouvelles provisions. Ma route obliquait un peu, je le sentais, mais c'est mon intuition qui me guidait. D'abord vers le Sud, puis tourner vers l'Ouest. Les esprits avaient l'air de m'aider. J'en étais que plus reconnaissant envers eux.

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Z'avez aimé ? Pas aimé ? dite le ! donnez des suggestions, des idées, mais souvenez-vous, il y a des points sur lesquels j'ai les idées bien arrêté et vous comprendrai certaines choses dans la suite de cette nouvelle.