Voilà, un nouveau chapitre de publié avec l'aval de mon correcteur, qui a droit à beau de remerciements, et une zolie, très zolie baguette magique.
Et je suis vachement contente de pouvoir faire une partie réponse aux reviews, ou plutôt, à la review, mais on va pas faire la difficile :
Luna : Merci, merci, merci, merci, merci. Tout d'abord, je te rassure sur ce point, il n'y aura pas de slash. C'est vrai que dans le groupe, on est une majorité de filles, mais tu me vois faire sortir deux de mes amies ensemble, ou sortir avec une de mes amies ? Et puis, moi non plus, je ne suis pas fan de ce genre de fics, je préfère celle qui cadre bien avec les bouquins de JKR. Pour le problème se mise en page, c'est vrai que j'ai trouvé le moyen d'arranger ça. Oh, et je n'ai pas non plus l'intention d'abandonner cette fic, même si je n'avais aucune review, parce que c'est vrai que je prends vraiment beaucoup de plaisir à l'écrire, et que j'ai déjà planifier pas mal de choses pour la suite, et que si je ne les couche pas sur le papier, ça va me trotter dans la tête sans relâches. Bon, encore merci, et j'espère que ce chapitre va te plaire. Il est un peu plus long, si je ne m'abuse.
Bon, ben maintenant, on fait les courses, on rencontre tout plein de persos de HP, et y se passe un truc zarbi avec Ollivander.
Chapitre 3
Le Chemin de Traverse était un endroit indescriptiblement génial. Le professeur Dumbledore nous y avait emmenés, et il nous y avait laissés, soi- disant pour régler des affaires urgentes. Mais moi, j'avais bien compris qu'il s'agissait d'une sorte de test. Voir comment on pourrait se débrouiller, lâchés tous seuls dans le monde sorcier. Le premier problème ne tarda pas à se poser : nous n'avions pas d'argent sorcier.
-Eh JB, comment on fait, maintenant ?
-On se débrouille, comme de grands sorciers que nous sommes. Il doit bien exister un permette de découvrir ce que quelqu'un a caché.
-Caché ? Je ne comprends pas.
-C'est pourtant simple. Croyez-moi, je m'y connais, et je peux vous affirmer que le professeur Dumbledore ne nous aurait jamais laissés tomber comme ça, sans argent. Selon mes déductions, l'argent est tout prêt de nous. Et là, on a plus qu'à le trouver. Voyons , tu te souviens de la formule, de Hermione dans le tome deux, quand elle essaye de faire apparaître quelques chose, sur le carnet de Jedusor ?
-être « appareccio ? » ?
-Oui, je crois que c'est ça. Appareccio ! Et au lieu de la grande bourse pleine d'or que je m'étais imaginée, je ne trouvai qu'une enveloppe. Je la pris, la décachetai.
Elle contenait un petit mot de Dumbledore, qui nous félicitait de l'avoir trouvé, et qui nous donnait la clef d'un compte à Gringotts. Notre compte. En effet, le Ministère venait de saisir ce coffre, qui avait été celui d'un Mangemort, qui avait malheureusement subi le baiser du Détraqueur.
Je du promettre à Léa de lui expliquer avant de continuer ma lecture.
Le Mangemort se retrouvant sans famille, l'argent se retrouvait au Ministère qui ne savait pas quoi en faire. Dumbledore termina en disant que, en plus les Mangemorts étaient plutôt riches.
Nous courûmes donc presque jusqu'à Gringotts, où un gobelin nous conduisit jusqu'à notre coffre. Je venais par la même occasion de réaliser deux de mes plus grands rêves : posséder une montagne d'argent, et emprunter les wagonnets infernaux de Gringotts.
Lorsque je ressortis, un tantinet décoiffée, nous avions chacun une bourse assez pleine. Les Mangemorts étaient vraiment riches.
C'est d'ailleurs à ce moment là que Léa recommença à me demander ce qu'étaient ces « Mangeurs de morts », et ces bisous du « détraqués. ». Je soupirai :
-Bien. Voldemort, tu situes ?
-Oui.
-Eh bien, les Mangemorts, c'est de mauvais sorciers qui sont ses partisans. Et les détraqueurs, eh bien ce sont d'horribles créatures.
-Gardiennes de la prison d'Azkaban, quand tu passes à coté d'elles, tu te rappelles tous tes pires souvenirs. Ils représentent la dépression. Caro m'avait interrompue, pour montrer qu'elles aussi avait lu le tome trois.
-D'accord, dit Léa, mais qu'est ce que cette prison de je-ne-sais-quoi ?
-C'est la prison des sorciers, c'est là qu'a été enfermé Sirius Black, le traître qui a livré les parents de Harry à Voldemort.
JB intervint, et la discussion prit des allures de débats. Au bout du compte, nous parvînmes à faire comprendre à Léa, Caro et Roxanne toute l'histoire, et je finis mon argumentation en disant :
-Et donc Sirius Black est complètement innocent, et Peter Pettigrow est un sale rat qui mérite à peine de vivre.
-Eh bien ! fit une voix masculine derrière moi, je vois que vous êtes plutôt bien renseignée, Mademoiselle. ?
Je me retournai, et vit un homme, la quarantaine, peut-être, avec de grands cernes sous les yeux.
-Professeur Lupin ? veux dire... .
Je crois que si je devais rester un certain temps dans ce monde, je devrai essayer de ne pas réagir comme ça à chaque fois que je rencontrerais un de mes persos préférés.
-Vous m'avez reconnu, je suis Rémus Lupin. Et vous, comment êtes-vous au courant. Pour Sirius et Peter, je veux dire ?
-Une longue histoire.
-J'ai du temps à perdre.
-Oui, répliquai-je avec une audace dont je ne me serai jamais cru capable, mais pas nous.
Nous avons des courses à faire. Mais si vous voulez, vous pouvez vous accompagner. Je vous raconterai.
Il me regarda, amusé, et sourit.
-C'est d'accord. Où voulez vous aller ?
JB savait bien qui était Rémus, lui, et Caroline, aussi. Mais Roxanne et Léa restait en arrière, et nous regardaient.
Je racontai tout à Rémus, et il me crut. Incroyable, n'est ce pas ? Il me crut ! J'étais si ravie, qu'un de mes persos préférés fasse attention à moi. Mais comment est ce qu'il faisait pour me croire ? Il était trop génial. Je crois que j'avais bien choisi mes personnages préférés. Je conclu en disant qu'il ne fallait le répéter à personne, car selon la version officielle de Dumbledore, nous serions des étudiants de Beauxbâtons. Pendant que je racontai tout à Rémus, nous avions fait des courses, ce qui aurait été impossible, si nous avions été seuls.
Soudain, je compris que Dumbledore avait tout magnifiquement orchestré. Il nous avait parlé de Détraqueurs et de Mangemorts, et tout s'était passé comme il le voulait. Je me demandai même s'il n'avait pas fait un peu pression sur l'esprit de Léa, pour qu'elle parle de Détraqueurs, et que nous lancions la discussion sur Sirius Black, et il s'était arrangé pour que Rémus nous entende, et qu'on fasse connaissance. Un plan complètement cinglé, il faut l'avouer. Mais je me rappelais une phrase de Percy Weasley, dans le tome 1 : « C'est génie ! Mais c'est vrai, il est un peu fou. ».
Nous avions fait des courses, certes mais pas toutes nos courses. Il nous restait une chose à acheter, et pas des moindres : la baguette magique.
Nous nous rendîmes donc chez Ollivander. Rémus partit, il avait un rendez- vous. Je poussais la porte, qui s'ouvrit en grinçant, et en déclenchant une petite sonnerie.
Le vieil homme aux yeux gris s'avança vers nous, et dit d'une voix lente, où perçait une infinie froideur qui se reflétait dans ses yeux :
-Ah.. Vous êtes là. le professeur Dumbledore m'a contacté à votre sujet. Il m'a dit de fouiller dans ma réserve pour trouver les baguettes. Alors. Vous, Mister, essayez celle ci. Il tendit à JB un fin morceau de bois.
-26.9 centimètres, bois de sapin. Plume de Phénix. Essayez. Comme par miracle, la baquette jeta une espèce de. comment décrire ça ? Une espèce de nuage de poussière de qu'on ait réduit un morceau de bronze en poudre, très fine, comme une poussière, et qu'on l'ait délicatement soufflée. Puis, comme les feus d'artifices, quand ils s'éteignent, le bronze s'effaçait, et chaque grain répandait une douce lumière bleutée.
Léa en essaya une, 30.4 centimètres, bois de chêne, et ventricules de c?ur de dragon. Lorsqu'elle l'agita, un orbe apparut. Rouge, il projetait une lumière dorée
Roxanne hérita de celle qui mesurait 23, 5 centimètres, bois de cyprès, et écaille de serpent.
Quand elle la remua, des filets de. oui, de la lumière, vert sombre torsadés d'argent, se répandirent dans la pièces.
Celle qui convint à Caro était longue de 28.3 centimètres, bois de chêne, elle aussi, mais avec une aile de fée. Elle libéra deux bulles, comme des bulles de savon, mais au lieu d'être transparentes, l'une était jaune, et l'autre noire.
Tous ces phénomènes étaient assez impressionnants, et je fis le lien avec les quatre maisons de Poudlard. Mais moi, je n'avais pas de baguette. Alors Ollivander sortit une boîte. En nacre, ou je ne sais quoi, mais très joli. Il l'ouvrit découvrant une magnifique baguette. Son aspect était lisse, sans aspérités, d'un très joli brun-rouge. Il la prit entre deux de ses longs doigts fins et blancs. A la façon dont il le fit, je compris que cette baguette avait une grande importance pour lui. Il me la tendis sans un mot. Je sentis une douce chaleur, en même temps qu'un grand froid m'envahir. Ne vous méprenez, ce froid était très agréable. Juste assez rafraîchissant, et vivifiant. Puis je sentis une brise sur mon visage, et mes cheveux volèrent en arrière. Alors, un rayon sortit du morceau de bois. De la lumière à l'état solide, du vent, tous les sentiments du monde, une quantité incroyable de choses distinctes émanait de ce rayon d'une délicate puissance.
Et tout de suite, je sus que cette baguette était la mienne.
Il la remit dans sa boîte, qu'il me tendit, avec un air de tristesse satisfaite. C'est à dire qu'il avait presque l'air de souffrir de devoir se séparer de cette baguette, mais en même temps très heureux qu'elle convienne à quelqu'un. Même s'il souriait, pendant qu'il encaissait l'argent, la lueur d'affliction dans son regard faillit me pousser à lui dire que s'il préférait garder cette baguette, il y en aurait sûrement une autre qui me conviendrait.
Mais une phrase que lui même avait prononcé me revint en mémoire : « c'est la baguette qui choisit son sorcier, pas l'inverse », alors, je m'abstint.
Je m'apprêtais à sortir, la main tendue pour pousser la porte, lorsque Ollivander nous retint : -Attendez ! J'ai pour habitude de toujours dire tout ce que je sais au sujet de mes baguettes. Je pense que cela peut apporter beaucoup au développement de la force magique d'un sorcier. Je vous ai dit, à vous quatre- il désigna les quatre autres que vos baguettes provenaient de ma réserve. En effet, lorsqu'un sorcier décède, à moins que la famille n'en fasse la demande, sa baguette retourne dans la réserve du fabricant. Et c'est ainsi que beaucoup des baguettes que je vends sont d'occasion, et ont à leurs actifs une histoire. Certaines, comme les votre, ont appartenus aux plus illustres votre. sont celles.
-Des quatre fondateurs, c'est cela ?
-Oui.
Il m'observa avec un regard inquisiteur. Comme. s'il voulait sonder mon âme. Le genre de regard qui met très mal à l'aise.
-Oui, en effet.
Il se dirigea vers son comptoir, ouvrit un tiroir, en sortit un gros grimoire poussiéreux. Il l'épousseta du dos de la main.
-Voyez-vous, la réaction de la baguette lorsqu'elle est confrontée dirons- nous à son maître, est une représentation de la force magique de celui-ci. Certaines réactions sont plus ou moins explicites sur la maison destinée à son possesseur, comme par exemple, si l'on projette des étincelles rouges et or, ce sera un Gryffondor, à priori. Vous, cependant, jamais des réactions n'avait été aussi claires. Et pour couronner le tout, dans ce livre sont observées et commentées la plupart des réactions de baguettes. Mais les votre sont pour ainsi dire des cas d'école. Ce n'est que théorique. Comprenez, aucune réaction n'est exactement la même. Or, vous avez produits exactement les mêmes réactions que Rowena Serdaigle -il dit ceci en s'adressant à JB-, Helga Pouffsouffle -Caro- , Salazar Serpentard -Roxy-, et Godric Gryffondor - Léa-. Je ne peux pas encore l'expliquer, mais sachez que ce n'est pas un hasard. Et la votre.
Il se tourna vers moi.
-La votre. son propriétaire était un très, très grand sorcier. Il vivait à la même époque que les fondateurs. Il a également participé à la fondation de Poudlard. Il avait même fondé une cinquième maison. Malheureusement, pour y entrer, cela nécessitait une qualité très rare à cette époque : L'imagination. Tellement rare que le nombre d'élève qui y entrèrent était si réduit que cette maison s'éteignit. Il s'est passé, si ma mémoire est bonne, quatorze ans sans que personne n'y soit envoyé. Alors on supprima sa maison. De nos jours, il y aurait peut-être plus de monde, mais c'est trop tard. Et de sorcier, il ne nous demeure que le blason, la légende, et la baguette. Même son nom n'a pas résisté aux siècles. Le temps a un pouvoir sur toute chose, et ce n'est pas un hasard si ces cinq baguettes vous conviennent. Croyez-moi, vous êtes tous les cinq liés à de grands bouleversements. Mais seul l'avenir nous dira quels ils sont. Au revoir.
Alors que je sortais derrière les autres, il me retint par la manche.
-Encore une chose ! Votre pouvoir est lié à une prophétie. Je me rappelle avoir lu quelque chose. Il y a un livre qui pourrait vous aider, dans la bibliothèque de Poudlard. Mais malheureusement, j'ai oublié le titre. Je vous fais confiance. Cherchez, et vous trouverez. Découvrez quelle est votre destinée, et vous rétablirez l'équilibre entre les mondes.
-Les mondes ?
-Je ne peux pas vous en dire plus ! Vous devrez découvrir par vous-mêmes ! Mais souvenez-vous de ceci ! L'équilibre est précaire, les mondes sont intimement liés, étroitement imbriqués les un dans les autres, et le Pentacle doit sauvegarder ce lien. Souvenez-vous en, et vous accomplirez votre destinée, celle de ce monde, celle du monde dont vous venez, celle de tous les mondes !
Je lui jetais un dernier regard, avant de partir, presque en courant.
