Mieux vaut tard que jamais, voilà le chapitre 4. Je trouve que j'ai mis du
temps, mais j'arrivais pas à trouver une bonne fin, et entre les
corrections, les corrections des corrections, les modifications, et les
modifications des modifications, et les problème d'ordi, et ben, il arrive
que maintenant, alors voilà.
Merci à :
Luna : Merci, les compliments me vont droit au c?ur. Oui, j'ai lu à la croisée des mondes, (et en passant, j'ai adoré), et si ça se trouve que l'idée des mondes me vient de là. Mais ce ne sera pas le même genre de monde. Enfin, un peu, mais pas trop. Pour la longueur des chapitres, j'essaye de m'améliorer, je trouve les miens trop courts. Merci beaucoup encore pour les compliments, je suis très touchée. J'espère que tu vas aimer ce chapitre. Perso, je le trouve moyen, mais bon.
Miya black : Merci pour la review. Je sais qu'il y a d'autres fics de ce genre sur le site, mais celle-ci vient d'un coup de tête, et j'ai pas pu résister ! Voilà la suite!
Chapitre 4 : Réflexions, et le mystère se dévoile.
« Découvrez quelle est votre destinée, et vous rétablirez l'équilibre entre les mondes.(. )
L'équilibre est précaire, les mondes sont intimement liés, étroitement imbriqués les un dans les autres, et le Pentacle doit sauvegarder ce lien. Souvenez-vous en, et vous accomplirez votre destinée, celle de ce monde, celle du monde dont vous venez, celle de tous les mondes ! »
Ces phrases me trottaient dans la tête depuis que je les avais entendus prononcer par le vendeur de baguettes.
Destinées. Mondes. Les mondes sont intimement liés. Toutes ces paroles avaient un sens, je le savais, je connaissais ce sens, au plus profond de moi-même, mais il était impossible à mon esprit de le saisir. Comme lorsqu'un enfant voit de la poussière qui voltige dans un rayon de lumière. Il sait qu'elle est là, il tend la main pour la saisir, mais sa main se referme sur du vide.
Et à force que mon esprit se referme sur le vide monumental qui servait de réponse à cette question insoluble, j'avais une sacré migraine.
-Eh oh ?
Caro passait sa main devant mes yeux.
-Tu es toujours avec nous ?
Je clignai des yeux pour reprendre pied dans la réalité. La réalité dans la quelle nous étions rentrés à Poudlard, et dans la quelle Dumbledore venait de nous attribuer une salle commune.
-Eh ! Tu te réveilles ?
-Hein ? Heu ? Quoi? Oui... Non...
-On veut juste te dire qu'on s'est rendu compte d'un truc. Je sais que c'est toi l'experte, mais il y a bien sept niveau de cours à Poudlard ? -Oui ?
- Et pour chaque niveau, il y un dortoir fille, et un dortoir garçon ?
-Oui ?
-Donc chaque salle commune à quatorze dortoirs ?
-Si je sais encore compter.
-Et à priori, toute salle qui comprendrait une grande salle avec une cheminée et quatorze dortoirs serait une vraie salle commune ? Et il n'y a que quatre vraies salles communes à Poudlard ?
-Oui.
-Dans ce cas comment sa fait-il que nous nous trouvions dans une vraie salle commune inoccupée ?
-Hein ? Je ne sais pas. Peut-être... la salle de ce cinquième fondateur. Je demanderai à Dumbledore. Mais ce n'est pas l'important. Il est tard, on a eu une journée chargée. Alors, je propose qu'on investisse chacun une chambre, et qu'on aille se coucher. Proposition aussitôt acceptée à l'unanimité.
Ma chambre se trouvait être au centre. Entre celle de Roxanne, et celle de JB. Je me demandai ce que je ferai le lendemain. Je prévoyais le matin d'aller en cours avec les Serdaigle de quatrième année, puisque les quatrième année correspondent à la classe de troisième, chez nous, humbles moldus français, et que, d'après moi, Serdaigle était la maison qui me conviendrait le mieux.
Je m'endormis donc pour la deuxième fois dans ce foutu monde, et cette fois ci, deux questions me taraudaient : qu'est ce que nous pouvions bien faire ici, et quelle était cette prophétie dont parlait Ollivander.
Il serait très exagéré de dire que je m'endormis aussitôt que ma tête toucha l'oreiller. En fait, ces énigmes me maintinrent éveillée une bonne partie de la nuit. Puis, lorsque j'arrivai à les chasser de mon esprit, je ressentis une angoisse un peu enfantine qui me serrait le ventre de me retrouver seule dans une pièce aussi immense, et que je ne connaissais pas. Impossible de trouver le sommeil. Alors, je me mis à refaire dans ma tête la décoration, rajoutant mes livres, colorant les murs, collant mes affiches. Cet exercice mental me fit enfin trouver le sommeil.
Le lendemain, je me réveillai, et jetai un regard machinal à la pile de livres de tout genre, qui allait des plus grands classiques littéraires jusqu'à la plus simple des littératures enfantines. Mes livres.
Attendez. Mes livres ? Mais. oh oh ! j'avais un drôle de pressentiment ! j'ouvris les yeux, et aperçut le papier peint bleu pastel qui ornait les murs de ma chambre. J'avais l'impression d'être revenue chez moi, dans ma petite chambre partagée avec mes frères. Cependant, pas le moindre doute, la pièce beaucoup plus spacieuse était bien celle dans laquelle je m'étais endormie. Mais alors. l'imagination ? Je n'avais pas eu à réfléchir pour parvenir à cette réflexion, qui s'était imposée d'elle-même. Ollivander avait bien dit que c'était une qualité très rare, et si j'avais la baguette de celui qui avait fondé une maison qui l'avait comme emblème, c'est que je l'avais cette qualité. Donc, c'était moi qui avais fait ça.
Wouh ! Si je pouvais faire apparaître des choses rien qu'en me concentrant, quel pouvoir !
Emballée par cette idée, je me lavai, et m'habillai. Puis je descendis prendre mon petit déjeuner. Le professeur Dumbledore nous avait dit que si nous le désirions, un elfe de maison serait à notre disposition, ou bien nous pourrions descendre à la grande Salle. Ce que je fis après avoir griffonné un mot à l'intention des autres qui n'étaient pas encore levés.
Puis je descendis, et c'est au beau milieu d'un corridor qui m'était totalement inconnu, que je me rendis compte que nulle part dans les livres il n'était mentionné comment on se rendait à la grande Salle. Ce qui faisait que bien évidemment, j'étais perdue. Deux options s'ouvraient à moi : Ou j'errais dans les couloirs, jusqu'à trouver un point de repère quelconque, ou j'attendais que quelqu'un vienne, et m'indique le chemin. Ce fut pour cette solution que j'optai. Je m'appuyai contre le mur en essayant de prendre l'air de quelqu'un qui sait très bien ou il est et pourquoi il y est, ce en quoi je ne réussi probablement pas puisqu'un garçon qui passait par là s'approcha de moi :
-Tu es perdue ?
-Ca se voit tant que ça ?
Il répondit à ma question par une autre :
-Tu es nouvelle ?
Je ris :
-Ca se voit tant que ça ?
Ca le fit sourire.
-Où tu voulais aller, miss ca-se-voit-tant-que-ça ?
-Hélène. Mon nom, c'est Hélène, Monsieur Je-réponds-à-une-question-par-une- autre.
-OK, un point partout. Moi, mon nom c'est Éric. Ou tu veux aller ?
-A la grande Salle. Tu es dans quelle classe ?
-Serdaigle, quatrième année. Tu sais que toute l'école parle de vous, toi et tes copains ?
-Ah oui ?
-Oui. C'est vrai que vous êtes français ? Et que vous ne serez pas obligés de suivre des cours ?
-Oui. Mais en parlant de ça, j'avais compté venir avec vous, les Serdaigle de quatrième année. Vous avez quoi comme cours ?
-Alors c'est vrai, vous pouvez aller suivre les cours que vous voulez ? Euh. métamorphose. Avec la prof la plus sévère de tout Poudlard. Tout en parlant, nous nous étions mis en route, et nous étions arrivés dans la grande salle. Éric se retourna vers moi, et me dit :
-Viens donc t'asseoir avec nous. Je te présenterai les autres.
-Ah.euh.d'accord.
-Cool! Viens!
Il me précéda jusqu'à la table des Serdaigle.
Il me tira galamment une chaise, et lui-même prit place à côté de moi.
-Eh ! Éric ! Tu nous présente pas ?
Celui qui venait de prononcer ses mots était un grand blond aux yeux bleus.
Éric soupira :
-Hélène, tu viens de faire la connaissance du roi des indiscrets. J'ai nommé Arthur Jones.
Il est encore plus commère qu'une fille.
-Eh !
La fille qui venait de pousser cette exclamation indignée était une blonde, pale, aux grands yeux noisette. Des boucles dorées tombaient sur son visage.
Éric soupira encore :
-Voici Elizabeth. C'est une féministe convaincue, et ce qu'il y a de bien, c'est que tu peux faire plein de surnom. Lisa, Lise, Lizzie, Elisa, Elise, Lizbeth, Beth, Betty, et si tu veux vraiment l'énerver, Béta.
-J'aime beaucoup ce prénom.
Élisabeth sourit.
-Moi aussi. C'est quoi, le tien ?
-Hélène. Euh. je suis la nouvelle.
-On s'en douterait ! lança une voix féminine, si on t'a jamais vue, c'est que tu es nouvelle !
Ce fut Elizabeth qui fit les présentations :
-Voici Émilie, Milie, Carlson. Grande spécialiste du je-m'y-prend-à-la- dernière-minute-pour-faire-mes-devoirs
En effet, la dénommée Émilie, malgré le fait qu'il soit huit heures du matin, avait un livre sortit, qu'elle avait appuyé contre la carafe de jus d'orange, et elle prenait des notes à toute vitesse.
-Heureusement que Milie est probablement dotée du plus gros cerveau sur terre.
-Et le dernier, mais pas le moindre, poursuivit Éric, tu as maintenant l'insigne honneur de rencontrer Joseph Weber, dit Joe-je-perds-mes- affaires-sans-arrêt. Comme son nom l'indique !
-Eh, intervient Arthur, maintenant, on doit te parler de Ricci-chéri. C'est en quelque sorte le cerveau de la bande. Avec sa modestie, il ne se passe pas une journée sans qu'il nous fasse part de sa stupéfaction rapport au fait qu'il ne soit pas le tombeur de ces dames. Je pris une minute pour regarder Éric. C'est vrai que le garçon était plutôt mignon. Pas beau, mignon. Je veux dire que son visage était assez agréable à regarder, sans qu'il ait quelque chose de remarquable. Cheveux noirs, yeux noirs, teint légèrement rosé au niveau des joues
-Mais sinon, il ne se débrouille pas mal en cours, si ce n'est qu'il ne fout strictement rien.
-Mais pourquoi je ferais quelque chose, vu que j'ai des bonnes notes sans faire d'efforts ?
-C'est aussi ma technique, approuvai-je.
-Ca c'est bien vrai !
Je sursautai.
-Oh ! JB ! Salut ! Eh bien. euh. je vous présente JB. C'est un nouveau aussi. JB, voici Éric, Arthur, Elizabeth, Émilie et Joseph.
-Mais tu peux dire Ricci, Tuthur, Milie, et Joe. Pour Elizabeth, comme tu peux faire au bas mot une bonne dizaine de surnoms, alors choisis.
-Hum. pour moi, ce sera. Isa. Lisa, mais sans L.
-Et moi, continuai-je, je dirais. Lizbeth.
Elle sourit :
-C'est un de mes préférés. Maintenant, JB, je veux que tu me présente Hélène, et
Hélène, tu présente JB.
JB me regarda, l'air amusé. Comme tout le monde d'ailleurs.
-C'est pas sa faute, expliqua Ricci, il faut toujours qu'elle organise tout. C'est une vraie maniaque.
JB me présenta comme une fille, « intelligente, mais vachement désordonnée, bosseuse, pas courageuse, sauf quand il le faut, et très brouillonne. »
Je lui retournai le compliment, en le disant « très susceptible, surtout au sujet de ses notes, mais bon élève, et assez sympa en somme »
Après cette présentation vachement sympa des deux côtés, on fut pour ainsi dire intégré au groupe. Léa et Caroline s'étaient fait escorter par un groupe de Gryffondor, dont Ginny Weasley, si je pouvais me fier aux cheveux. Et, à ma plus grande horreur, Roxy était avec une Serpentard que, grâce à la tête de Bulldog, j'identifiai comme Pansy Parkinson. Heureusement qu'elle n'avait pas l'air d'apprécier sa compagnie.
Puis, le petit déjeuner prit fin dans une ambiance de camaraderie.
Et nous rejoignîmes le tout premier cours, métamorphose. Le professeur McGonagall se révéla aussi sévère que dans les livres, mais lorsqu'en nous concentrant, JB et moi, nous parvînmes à transformer un chou en coussin, elle nous accorda un sourire. En Enchantement nous essayâmes le sort d'Accio, qu'à mon grand étonnement, je réussis passablement bien.
Puis, la cloche sonna, et ce fut l'heure d'aller déjeuner. Mon premier déjeuner à Poudlard. Et puis soudain, une pensée me traversa l'esprit. Chez moi. Dans le monde d'où je venais. Qu'est ce qui se passait, là bas ? Est- ce qu'on s'était rendu compte de notre départ, ou est ce que comme dans les livres, le temps s'était arrêté ?
Je chassai cette pensée de mon esprit, et me reportai sur mon repas, et la discussion où Éric parlait du cours de balai qui devait avoir lieu l'après midi.
Merci à :
Luna : Merci, les compliments me vont droit au c?ur. Oui, j'ai lu à la croisée des mondes, (et en passant, j'ai adoré), et si ça se trouve que l'idée des mondes me vient de là. Mais ce ne sera pas le même genre de monde. Enfin, un peu, mais pas trop. Pour la longueur des chapitres, j'essaye de m'améliorer, je trouve les miens trop courts. Merci beaucoup encore pour les compliments, je suis très touchée. J'espère que tu vas aimer ce chapitre. Perso, je le trouve moyen, mais bon.
Miya black : Merci pour la review. Je sais qu'il y a d'autres fics de ce genre sur le site, mais celle-ci vient d'un coup de tête, et j'ai pas pu résister ! Voilà la suite!
Chapitre 4 : Réflexions, et le mystère se dévoile.
« Découvrez quelle est votre destinée, et vous rétablirez l'équilibre entre les mondes.(. )
L'équilibre est précaire, les mondes sont intimement liés, étroitement imbriqués les un dans les autres, et le Pentacle doit sauvegarder ce lien. Souvenez-vous en, et vous accomplirez votre destinée, celle de ce monde, celle du monde dont vous venez, celle de tous les mondes ! »
Ces phrases me trottaient dans la tête depuis que je les avais entendus prononcer par le vendeur de baguettes.
Destinées. Mondes. Les mondes sont intimement liés. Toutes ces paroles avaient un sens, je le savais, je connaissais ce sens, au plus profond de moi-même, mais il était impossible à mon esprit de le saisir. Comme lorsqu'un enfant voit de la poussière qui voltige dans un rayon de lumière. Il sait qu'elle est là, il tend la main pour la saisir, mais sa main se referme sur du vide.
Et à force que mon esprit se referme sur le vide monumental qui servait de réponse à cette question insoluble, j'avais une sacré migraine.
-Eh oh ?
Caro passait sa main devant mes yeux.
-Tu es toujours avec nous ?
Je clignai des yeux pour reprendre pied dans la réalité. La réalité dans la quelle nous étions rentrés à Poudlard, et dans la quelle Dumbledore venait de nous attribuer une salle commune.
-Eh ! Tu te réveilles ?
-Hein ? Heu ? Quoi? Oui... Non...
-On veut juste te dire qu'on s'est rendu compte d'un truc. Je sais que c'est toi l'experte, mais il y a bien sept niveau de cours à Poudlard ? -Oui ?
- Et pour chaque niveau, il y un dortoir fille, et un dortoir garçon ?
-Oui ?
-Donc chaque salle commune à quatorze dortoirs ?
-Si je sais encore compter.
-Et à priori, toute salle qui comprendrait une grande salle avec une cheminée et quatorze dortoirs serait une vraie salle commune ? Et il n'y a que quatre vraies salles communes à Poudlard ?
-Oui.
-Dans ce cas comment sa fait-il que nous nous trouvions dans une vraie salle commune inoccupée ?
-Hein ? Je ne sais pas. Peut-être... la salle de ce cinquième fondateur. Je demanderai à Dumbledore. Mais ce n'est pas l'important. Il est tard, on a eu une journée chargée. Alors, je propose qu'on investisse chacun une chambre, et qu'on aille se coucher. Proposition aussitôt acceptée à l'unanimité.
Ma chambre se trouvait être au centre. Entre celle de Roxanne, et celle de JB. Je me demandai ce que je ferai le lendemain. Je prévoyais le matin d'aller en cours avec les Serdaigle de quatrième année, puisque les quatrième année correspondent à la classe de troisième, chez nous, humbles moldus français, et que, d'après moi, Serdaigle était la maison qui me conviendrait le mieux.
Je m'endormis donc pour la deuxième fois dans ce foutu monde, et cette fois ci, deux questions me taraudaient : qu'est ce que nous pouvions bien faire ici, et quelle était cette prophétie dont parlait Ollivander.
Il serait très exagéré de dire que je m'endormis aussitôt que ma tête toucha l'oreiller. En fait, ces énigmes me maintinrent éveillée une bonne partie de la nuit. Puis, lorsque j'arrivai à les chasser de mon esprit, je ressentis une angoisse un peu enfantine qui me serrait le ventre de me retrouver seule dans une pièce aussi immense, et que je ne connaissais pas. Impossible de trouver le sommeil. Alors, je me mis à refaire dans ma tête la décoration, rajoutant mes livres, colorant les murs, collant mes affiches. Cet exercice mental me fit enfin trouver le sommeil.
Le lendemain, je me réveillai, et jetai un regard machinal à la pile de livres de tout genre, qui allait des plus grands classiques littéraires jusqu'à la plus simple des littératures enfantines. Mes livres.
Attendez. Mes livres ? Mais. oh oh ! j'avais un drôle de pressentiment ! j'ouvris les yeux, et aperçut le papier peint bleu pastel qui ornait les murs de ma chambre. J'avais l'impression d'être revenue chez moi, dans ma petite chambre partagée avec mes frères. Cependant, pas le moindre doute, la pièce beaucoup plus spacieuse était bien celle dans laquelle je m'étais endormie. Mais alors. l'imagination ? Je n'avais pas eu à réfléchir pour parvenir à cette réflexion, qui s'était imposée d'elle-même. Ollivander avait bien dit que c'était une qualité très rare, et si j'avais la baguette de celui qui avait fondé une maison qui l'avait comme emblème, c'est que je l'avais cette qualité. Donc, c'était moi qui avais fait ça.
Wouh ! Si je pouvais faire apparaître des choses rien qu'en me concentrant, quel pouvoir !
Emballée par cette idée, je me lavai, et m'habillai. Puis je descendis prendre mon petit déjeuner. Le professeur Dumbledore nous avait dit que si nous le désirions, un elfe de maison serait à notre disposition, ou bien nous pourrions descendre à la grande Salle. Ce que je fis après avoir griffonné un mot à l'intention des autres qui n'étaient pas encore levés.
Puis je descendis, et c'est au beau milieu d'un corridor qui m'était totalement inconnu, que je me rendis compte que nulle part dans les livres il n'était mentionné comment on se rendait à la grande Salle. Ce qui faisait que bien évidemment, j'étais perdue. Deux options s'ouvraient à moi : Ou j'errais dans les couloirs, jusqu'à trouver un point de repère quelconque, ou j'attendais que quelqu'un vienne, et m'indique le chemin. Ce fut pour cette solution que j'optai. Je m'appuyai contre le mur en essayant de prendre l'air de quelqu'un qui sait très bien ou il est et pourquoi il y est, ce en quoi je ne réussi probablement pas puisqu'un garçon qui passait par là s'approcha de moi :
-Tu es perdue ?
-Ca se voit tant que ça ?
Il répondit à ma question par une autre :
-Tu es nouvelle ?
Je ris :
-Ca se voit tant que ça ?
Ca le fit sourire.
-Où tu voulais aller, miss ca-se-voit-tant-que-ça ?
-Hélène. Mon nom, c'est Hélène, Monsieur Je-réponds-à-une-question-par-une- autre.
-OK, un point partout. Moi, mon nom c'est Éric. Ou tu veux aller ?
-A la grande Salle. Tu es dans quelle classe ?
-Serdaigle, quatrième année. Tu sais que toute l'école parle de vous, toi et tes copains ?
-Ah oui ?
-Oui. C'est vrai que vous êtes français ? Et que vous ne serez pas obligés de suivre des cours ?
-Oui. Mais en parlant de ça, j'avais compté venir avec vous, les Serdaigle de quatrième année. Vous avez quoi comme cours ?
-Alors c'est vrai, vous pouvez aller suivre les cours que vous voulez ? Euh. métamorphose. Avec la prof la plus sévère de tout Poudlard. Tout en parlant, nous nous étions mis en route, et nous étions arrivés dans la grande salle. Éric se retourna vers moi, et me dit :
-Viens donc t'asseoir avec nous. Je te présenterai les autres.
-Ah.euh.d'accord.
-Cool! Viens!
Il me précéda jusqu'à la table des Serdaigle.
Il me tira galamment une chaise, et lui-même prit place à côté de moi.
-Eh ! Éric ! Tu nous présente pas ?
Celui qui venait de prononcer ses mots était un grand blond aux yeux bleus.
Éric soupira :
-Hélène, tu viens de faire la connaissance du roi des indiscrets. J'ai nommé Arthur Jones.
Il est encore plus commère qu'une fille.
-Eh !
La fille qui venait de pousser cette exclamation indignée était une blonde, pale, aux grands yeux noisette. Des boucles dorées tombaient sur son visage.
Éric soupira encore :
-Voici Elizabeth. C'est une féministe convaincue, et ce qu'il y a de bien, c'est que tu peux faire plein de surnom. Lisa, Lise, Lizzie, Elisa, Elise, Lizbeth, Beth, Betty, et si tu veux vraiment l'énerver, Béta.
-J'aime beaucoup ce prénom.
Élisabeth sourit.
-Moi aussi. C'est quoi, le tien ?
-Hélène. Euh. je suis la nouvelle.
-On s'en douterait ! lança une voix féminine, si on t'a jamais vue, c'est que tu es nouvelle !
Ce fut Elizabeth qui fit les présentations :
-Voici Émilie, Milie, Carlson. Grande spécialiste du je-m'y-prend-à-la- dernière-minute-pour-faire-mes-devoirs
En effet, la dénommée Émilie, malgré le fait qu'il soit huit heures du matin, avait un livre sortit, qu'elle avait appuyé contre la carafe de jus d'orange, et elle prenait des notes à toute vitesse.
-Heureusement que Milie est probablement dotée du plus gros cerveau sur terre.
-Et le dernier, mais pas le moindre, poursuivit Éric, tu as maintenant l'insigne honneur de rencontrer Joseph Weber, dit Joe-je-perds-mes- affaires-sans-arrêt. Comme son nom l'indique !
-Eh, intervient Arthur, maintenant, on doit te parler de Ricci-chéri. C'est en quelque sorte le cerveau de la bande. Avec sa modestie, il ne se passe pas une journée sans qu'il nous fasse part de sa stupéfaction rapport au fait qu'il ne soit pas le tombeur de ces dames. Je pris une minute pour regarder Éric. C'est vrai que le garçon était plutôt mignon. Pas beau, mignon. Je veux dire que son visage était assez agréable à regarder, sans qu'il ait quelque chose de remarquable. Cheveux noirs, yeux noirs, teint légèrement rosé au niveau des joues
-Mais sinon, il ne se débrouille pas mal en cours, si ce n'est qu'il ne fout strictement rien.
-Mais pourquoi je ferais quelque chose, vu que j'ai des bonnes notes sans faire d'efforts ?
-C'est aussi ma technique, approuvai-je.
-Ca c'est bien vrai !
Je sursautai.
-Oh ! JB ! Salut ! Eh bien. euh. je vous présente JB. C'est un nouveau aussi. JB, voici Éric, Arthur, Elizabeth, Émilie et Joseph.
-Mais tu peux dire Ricci, Tuthur, Milie, et Joe. Pour Elizabeth, comme tu peux faire au bas mot une bonne dizaine de surnoms, alors choisis.
-Hum. pour moi, ce sera. Isa. Lisa, mais sans L.
-Et moi, continuai-je, je dirais. Lizbeth.
Elle sourit :
-C'est un de mes préférés. Maintenant, JB, je veux que tu me présente Hélène, et
Hélène, tu présente JB.
JB me regarda, l'air amusé. Comme tout le monde d'ailleurs.
-C'est pas sa faute, expliqua Ricci, il faut toujours qu'elle organise tout. C'est une vraie maniaque.
JB me présenta comme une fille, « intelligente, mais vachement désordonnée, bosseuse, pas courageuse, sauf quand il le faut, et très brouillonne. »
Je lui retournai le compliment, en le disant « très susceptible, surtout au sujet de ses notes, mais bon élève, et assez sympa en somme »
Après cette présentation vachement sympa des deux côtés, on fut pour ainsi dire intégré au groupe. Léa et Caroline s'étaient fait escorter par un groupe de Gryffondor, dont Ginny Weasley, si je pouvais me fier aux cheveux. Et, à ma plus grande horreur, Roxy était avec une Serpentard que, grâce à la tête de Bulldog, j'identifiai comme Pansy Parkinson. Heureusement qu'elle n'avait pas l'air d'apprécier sa compagnie.
Puis, le petit déjeuner prit fin dans une ambiance de camaraderie.
Et nous rejoignîmes le tout premier cours, métamorphose. Le professeur McGonagall se révéla aussi sévère que dans les livres, mais lorsqu'en nous concentrant, JB et moi, nous parvînmes à transformer un chou en coussin, elle nous accorda un sourire. En Enchantement nous essayâmes le sort d'Accio, qu'à mon grand étonnement, je réussis passablement bien.
Puis, la cloche sonna, et ce fut l'heure d'aller déjeuner. Mon premier déjeuner à Poudlard. Et puis soudain, une pensée me traversa l'esprit. Chez moi. Dans le monde d'où je venais. Qu'est ce qui se passait, là bas ? Est- ce qu'on s'était rendu compte de notre départ, ou est ce que comme dans les livres, le temps s'était arrêté ?
Je chassai cette pensée de mon esprit, et me reportai sur mon repas, et la discussion où Éric parlait du cours de balai qui devait avoir lieu l'après midi.
