P'tites notes avant le début :
Alors, d'abord, je sais pas trop ce que ce chapitre va donner, parce que de mon point de vue, il est assez différent des autres. Si vous ne comprenez pas quelque chose, n'hésitez pas, reviewez, ou tant qu'à faire, vous pouvez m'envoyer vos questions par e-mail, à
Alors, réponse aux reviews :
Miya Black : La voilà, la suite. Merci pour les compliments.
Luna : Merci pour la review et les compliments, surtout celui sur JKR, c'est une auteur que j'adore (sinon je serais pas là à écrire des fics sur ses bouquins.). Ca m'a fait très plaisir. Alors sinon, pour tes questions, oui, on verra des persos HP (on voit déjà pas mal Dumbledore), oui, il y aura Harry Potter, et aussi Ron et Hermione, et enfin, oui, bien sûr, il y aura Sirius. Je crois qu'on peut dire que je n'échappe pas à la règle, et que comme tout le monde, je l'adore (Mais pas autant que Rémus !) Encore merci !
Et place au chapitre 5 !
Chapitre 5 : Balais, et découverte d'un très vieux parchemin.
L'après midi, j'hésitai entre me joindre à Éric et ses amis pour le cours de balai ou me rendre à la bibliothèque, pour me documenter sur Poudlard, et sur ce dont avait parlé Ollivander. Mais un événement me fit changer d'avis. Milie me regarda et lança :
-Eh ! Si tu nous parlais de Beauxbâtons ? Comment c'est là bas ?
Merde ! Comment c'était à Beauxbâtons ? Mais j'en savais rien, moi ! Comme quoi Dumbledore n'avait pas réponse à tout ! Une idée, vite ! Oui, je la tenais mon idée.
-Euh.écoute, Milie, euh. tu vois, on vient de partir, on avait nos amis, là- bas, ça nous manque. et si ça ne te gêne pas, on préfère ne pas trop en parler. Pour le moment.
JB me regarda, l'air soulagé. Et ça me fournissait en plus une bonne raison pour aller à la bibliothèque.
-Eh, JB, je vais à la bibliothèque, cet après midi, tu viens avec moi ?
-Oui, qu'est ce que tu veux regarder ?
-Oh, des trucs sur lesquels quelqu'un m'a dit quelque chose, répondis je en appuyant bien, de façon à se qu'il comprenne ce que je voulais dire.
-Oh ! Ce quelque chose que ce quelqu'un t'a dit ?
-Oui, voilà.
Après ce dialogue, comment s'étonner que tout le monde nous regarde d'un air ahuri. Mais personne ne posa de questions.
-Eh, Éric, à part tout à l'heure, c'est quand votre prochain cours de balai ?
-Oh, après demain. Tu viendras ?
-Oui, mais il faut que j'aille à la bibliothèque. JB, tu viens avec moi ?
-OK ! Par un très grand coup de chances, nous parvînmes à la bibliothèque sans trop nous perdre. Je poussai une lourde porte massive, le genre de porte dont on attendrait un grincement sinistre.
En réalité, elle ne fit aucun bruit. Je pénétrai dans la pièce, et le plus petit bruit, comme celui d'une respiration, ou celui des bruits de pas, semblait totalement déplacé dans cette atmosphère où le silence devait régner, et ne jamais être brisé.
Je me promenais entre les rayonnageS chargés de livres aux reliures anciennes. L'ambiance était lugubre, et vous prenait aux tripes. C'était très étrange, mais j'aimais bien, d'une certaine façon. Je parcourai du regard les livres, en faisant glisser mon doigt sur les vieilles couvertures de cuir. Soudain, je m'arrêtai, en proie à un sentiment insolite, qui disait que c'était ici et maintenant que je devais m'arrêter, que c'était ici et maintenant qu'il y aurait des réponses. Intriguée, j'écartai deux épais volumes, et j'attrapai un mince feuillet. Je ne parvins pas à décider si c'était du parchemin ou du papyrus ou bien simplement du papier. Elle était couverte de signes de symboles, certains m'étaient connus, d'autres non.
Le parchemin se mit soudain à léviter, doucement au-dessus de ma main, et je le regardai, totalement paralysée. JB déboucha dans l'allée où je me trouvais et ouvrit de grands yeux, et soudain, mu probablement par le même sentiment qui m'avait animée, avança le doigt, jusqu'à le faire entrer en contact avec le papier. Alors, le parchemin se mit à émettre une sorte de musique, un son diffus, aigu à casser un verre de cristal, et en même temps, sourd, profond, grave comme s'il venait du fond des temps. Très agréable, mais insoutenable en même temps. On aurait hurlé pour qu'il cesse, s'il n'y avait pas eu ce. ce côté agréable.
Comme s'il exprimait tous les rêves que l'humanité avait pu faire depuis le commencement.
Soudain, au même moment Léa et Caro surgirent à un bout de l'allée, et Roxanne à l'autre. En silence, elles s'approchèrent. Chacune tendit son doigt, et effleura le parchemin, l'une après l'autre.
Léa, d'abord, et le parchemin irradia une lueur, rouge, jaune, bleu, verte, toutes les couleurs et pour chacune toutes les nuances qui existaient, et plus encore, et pourtant, si on les distinguait parfaitement, il semblait ne pas y en avoir.
Caro, ensuite. Alors, se dégagea un parfum, d'une puanteur intolérable, et aux fragrances pourtant si exquise qu'on manquait défaillir.
Et enfin Roxanne. Le parchemin se mit à brûler, d'un feu glacial. On sentait la chaleur, et en même temps le froid mordant qui s'en échappait. On grelottait, et on transpirait. On croyait brûler à la surface du Soleil, et geler à une température inférieure au zéro absolu.
Soudain, le papyrus s'éleva encore plus haut, et se mit à tourner à une vitesse stupéfiante. Personne ne bougeait, personne ne respirait. Soudain, le charme tomba, et le monde redevenu normal autour de nous, me parut bien terne. Je clignai les yeux pour comprendre ce qui avait rompu l'harmonie qui flottait autour de nous, et dans laquelle, malgré une odeur infecte, un bruit strident, des températures insupportables et des couleurs qui menaçaient de brûler la rétine, nous nous sentions aussi bien qu'un f?tus peut se sentir dans du liquide amniotique.
C'était Dumbledore, à l'autre bout de la rangée d'étagères. Il nous considérait maintenant d'un air perplexe, se grattant la barbe.
Il fronçait les sourcils. Il nous fit signe de le suivre, ce que nous fîmes, sans un mot. Arrivés dans son bureau, il nous fit asseoir, et nous demanda, de but en blanc :
-Racontez moi ce qui s'est passé.
Nous nous regardâmes, en silence.
-Professeur, commença JB, le parchemin.
-Ce parchemin ?interrogea Dumbledore, en nous le tendant. Aucun d'entre nous n'avait remarqué qu'il l'avait pris.
-Oui. Le parchemin, il a réagi, quand on l'a touché.
-Pas moi, intervins-je, pas moi. Je ne le touchais pas, il flottait. Il s'était mis à flotter tout seul au-dessus de ma main.
-Bien. fit Dumbledore, il faut d'abord que vous sachiez que ce n'est pas un parchemin. Savez vous ce que c'est ?
-Du papyrus ?
-Non. C'est une matière chargée d'une puissance magique inégalable. Cela porte le nom de Réceptacle.
-Réceptacle ?
-Oui. Je suppose que vous avez déjà entendu parlé des prophéties ?
-Ce sont des textes qui parlent de l'avenir ?
-Pas exactement. L'avenir, le présent, le passé, le vide, le tout, le rien, le jour la nuit, la création. tout cela est composé de ce qu'on pourrait appeler une particule élémentaire. Bien que ce mot ne corresponde pas exactement. C'est une substance, le constituant de chaque chose. A l'origine, c'était le rien, et, selon les religions, une entité supérieure, a façonné ce rien, pour en faire un tout. Mais il n'y a pas que la matière, à être constituée de ce qu'on nomme parfois le Néant. Le temps, l'espace, l'esprit humain, l'essence même de la vie. Les Prophètes seraient donc des personnes qui selon la volonté de cette entité supérieure, quelle qu'elle soit, façonnerait du Néant pour créer l'avenir. Vous comprendrez que, par conséquent, les prophéties ne sont pas des textes, mais que les textes sont le moyen qu'ont trouvé les Prophètes pour s'exprimer. Donc, il est impossible de faire tenir ceci sur du papier, du parchemin, ou du papyrus. C'est pour ceci qu'on a du inventer une matière, constituée de magie pure, qui pouvait recueillir ce Néant. C'est ce qu'on appelle le Réceptacle.
Je mis un certain temps avant de comprendre ce qu'il voulait dire.
-Donc ce texte est une prophétie ?
-Exactement. Le Réceptacle a cependant un inconvénient. Les prophètes ont une fâcheuse tendance à écrire leurs textes dans au moins dix langues différentes. Et le Réceptacle, du fait de son état de magie pure, n'est affecté par aucun sortilège. Aussi, pour le traduire, il est impossible d'user d'un sort de traduction. La seule solution serait de déterminer le nombre de langues, et de s'arranger pour qu'il y ait autant de traducteurs que de langues différentes.
Vous suivez ?
Pour ma part, j'avais plus ou moins compris, et après un temps de réflexion, les autres hochèrent la tête, JB le premier, suivi par les autres.
- Si vous êtes d'accord, j'aimerais vous demander de vous charger vous- même de la traduction.
-Quoi ? Mais vous avez dit.
-Je sais très bien ce que j'ai dit, mais il me semble que cette prophétie ne concerne que vous, et que nous devrions être les seuls au courant.
Écrasée par le poids de ce que Dumbledore venait de dire, entre autre le fait que nous étions le sujet d'une prophétie, je sortis de son bureau, avec beaucoup plus d'informations, de soucis, et de migraine.
