Pouh ! J'ai dcru que je n'allais jamais y arriver, mais c'est fait ! Voilà le chapitre 6 !

Réponse aux reviews :

Lexiann : Merci ! Merci ! Alors, pour les persos que tu demandes, eh bien, il y a des chances ! Pour ce qui est de Rémus, je crois que c'est déjà fait, et Patmol ne devrait pas tarder . Et les autres, on en a un petit aperçu dans ce chapitre. Les Gryffondor, n'auront pas un rôle important, mais ils y seront quand même. Encore merci, LMM.

Miya Black : Merci, la voilà, la suite !

Luna : Alors, dis toi que les prophètes étaient des gens vraiment tordus, et qu'ils n'avaient rien de mieux à faire que d'emmerder le monde en traduisant les parchemins en pleins de langues, et que comme le réceptacle est une substance purement magique, on ne peut pas traduire directement. J'espère que c'est ce que tu voulais savoir, encore merci d'avoir reviewé.

Chapitre 6 :

Allongée dans mon lit, je réfléchissais. Je me torturais l'esprit. Il y avait déjà dix jours que nous avions découvert le réceptacle. Et surtout, nous étions arrivés à Poudlard le 5 septembre, il y a douze jours. Nous étions le dix-sept septembre, et aujourd'hui était mon anniversaire. Je tournai la tête vers mon poignet, auquel j'arborai une montre magique qui m'indiquait huit heures du matin.

Il s'était passé pas mal de choses, pendant les deux semaines. D'abord, nous en étions à présent à traduire la prophétie. Elle était rédigée en anglais, en français ancien et moderne. En arabe, en hébreu, en grec, en caractères cunéiformes, en hiéroglyphes. Il y avait aussi des langues telles que l'italien, l'espagnol, le latin, même. Au moins une quinzaine de langues différentes. Puis après, on avait du les traduire. Pour ça, la technique était simple, nous nous occupions chacun d'une langue, nous l'identifiions, nous nous jetions un sort de traduction, à nous pas au Réceptacle, et nous traduisions la partie rédigée dans cette langue.

Simple, mais long. Puis, nous avions fait plus ample connaissance avec Éric et les autres. Léa et Caro se tenaient la plupart du temps avec Ginny Weasley, avec qui elles s'entendaient très bien. Roxanne, elle restait avec les Serpentard, entre autres avec Drago Malefoy. En effet, un soir dans la salle commune, elle nous en parlé comme d'un très beau mec. Pour ceux d'entre nous qui avions lu les livres, nous avions eu envie de la mettre en garde, de la prévenir que ce mec était un salaud, mais, d'un regard, nous avons décidé de ne rien lui dire, que peut-être les livres ne nous montrait que le très mauvais côté du personnage, et que Roxy devrait se faire son opinion toute seule. C'est fou le nombre de choses qu'on peut dire avec un regard.

Nous en étions à traduire donc la prophétie, et nous avions compris une histoire d'élus, de mondes de Pentacle, et de Néant. Selon Dumbledore, nous devrions en avoir terminé aujourd'hui. Comme tous les matins, j'avais un mal fou à me lever, mais aujourd'hui était quand même mon anniversaire. A cette pensée, je ressentis d'ailleurs une vague nostalgie à l'idée de mon monde. Aujourd'hui, si tout était resté normal, je me serai levée. Mes frères et mes parents m'auraient souhaité un joyeux anniversaire, j'aurai eu des cadeaux. Mais j'allais me lever, et si ça se trouve que personne ne me souhaiterait mon anniversaire. J'allai avoir quatorze ans, et je n'aurai pas ma famille pour fêter ça. Je chassai mes idées noires. Je me levai et m'habillai, puis je descendis.

J'arrivai dans la salle commune, et soudain, j'entendis plusieurs voix s'écrier en même temps :

-Joyeux anniversaire !

Avant que j'aie compris quoi que ce soit, je vis que dans la salle commune étaient rassemblées pas mal de personnes.

Il y avait bien sûr JB, Léa, Roxanne et Caroline, mais aussi Éric, Arthur, Joe, Lisbeth, Milie, les amis Gryffondor de Léa et Caro, Ginny Weasley et son frère Ron, Harry et Hermione, et même des Serpentard, dont Malefoy, Crabbe et Goyle. Je m'étonnais de voir autant de monde, surtout ce que je ne connaissais pas. Il m'expliquèrent que chacun avait amené ses amis. Et les amis de mes amis avaient même acheté des cadeaux ! C'était trop génial !

Chacun vint me tendre un paquet. Pour un anniversaire, c'était un sacré anniversaire. Même

Malefoy vint m'offrir quelque chose. Pas grand chose. Il me regarda de ses yeux bleu acier avec une expression de mépris contenu.

-Il me tendit la main pour que je la serre. J'hésitai un instant, mais me rappelant que je n'étais pas censé le connaître, je la lui serrai. Il eut une espèce de sourire carnassier, et avant de tourner les talons, il chuchota :

-Dommage, vraiment que tes amis soient amis avec Potter. Dommage.

Ca me fit froid dans le dos. Puis je me remis à rire avec les autres. J'avais reçu pas mal de cadeaux, entre autres un livre sur les 1001 façons de se coiffer avec la magie. Je n'étais pas vexée, j'avais conscience que ça ne leur ferait pas de mal, à mes cheveux, d'être un peu mieux coiffés. Des livres, beaucoup de livres. Et JB me tendit un paquet, en précisant que je ne devais pas l'ouvrir ici, et que c'était de la part de Dumbledore.

Je ne l'ouvris donc pas sur place, mais j'attendis d'être seule dans mon dortoir. Je déchirai le papier, et j'aperçu un livre. Un livre intitulé « Peu de sorciers ont pu devenir des Animagi. En serez vous capable ? » Je le regardai sans comprendre, avant de réaliser : Si c'était bien de la part de Dumbledore, alors cela signifiait qu'il voulait que nous en devenions. Trop cool !

Soudain, je me rendis compte qu'il était vachement tard. Donc, je regagnai la salle commune, afin d'achever la traduction. Mon seul regret, depuis que j'étais dans ce monde, c'était que je n'avais pas pu encore essayer le balai. Mais si on en avait réellement terminé avec la prophétie aujourd'hui, alors je me promettais d'essayer dès que possible, peu importe avec quelle classe. Nous passâmes la matinée sur ce foutu texte, et vers midi, nous eûmes enfin traduit le dernier mot. Je la pris et commençai à lire :

En gros, ça racontait l'histoire de cinq personne, qui auraient le pouvoir de maintenir l'équilibre entre des mondes. En fait, il y aurait plusieurs monde. Le texte les décrivait comme étroitement imbriqués les un dans les autres, reliés entre eux par le Néant. L'équilibre serait fragile, et les seuls ayant le pouvoir de conserver cet équilibre seraient les cinq, qu'on nommerait le Pentacle. Il y en aurait à chaque génération. Dès qu'un mourrait, un autre naîtrait de sorte qu'il y en ait toujours cinq. En temps normal, les cinq ne seraient pas dans le même monde Jusque là ça allait.

Ou ça se corsait, c'était quand ça parlait d'une génération d'élus, une génération spéciale. La première à naître dans le même monde. La première aussi à pouvoir passer d'un monde à l'autre. En gros, pour que ça marche, il faudrait que leurs pensées soient connectées sur le monde où elles iraient. Le problème, c'était que donc pour pouvoir aller dans un monde, iol faudrait qu'ils pensent. Il fallait donc nécessairement qu'ils le connaissent. C'était dans ce but qu'avait été créée une catégorie très spéciale de personnes. Ces personnes pourraient se connecter sur d'autres mondes, et même les modifier. Selon les mondes, elles les feraient connaître par différents moyens, le plus souvent par les livres. Et chaque membre du Pentacle devait avoir un destin exceptionnel dans son monde, ou même dans un autre.

D'après Dumbledore, tous les indices étaient réunis pour que la génération spéciale, ce soit nous. J'avais du mal à y croire. Un jour, j'était une simple collégienne, et un jour, je 'était retrouvée transportée dans un autre monde, et maintenant, me voilà l'objet d'une prophétie, censée empêcher les mondes de se détruire.

La vie aurait elle pu aller mieux ? Oui, mille fois oui !

Bon. Me calmer, et rejoindre Éric et les autres.

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-Eh! Éric !

Il sourit légèrement.

-Joyeux anniversaire !

-Tu me l'as déjà souhaité ce matin.

-Eh bien je te le re-souhaite.

-Dis, fit Milie, tu es au courant qu'ils font un bal pour Noël ?

-Non, je savais pas ! Et, il faut y aller en couples ?

-Ouais ! Mais on a encore plus de trois mois avant le Bal.

-Ah, donc on a pas encore à s'en soucier.

-Pas encore. Dites, demanda-t-elle aux garçons, on a quoi comme prochain cours ?*

-Balai. Eh -il s'adressait maintenant à moi-, tu viens, pour de vrai, cette fois ?

-Bien sûr !

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Quelle émotion, lorsque je tins enfin le balai entre mes mains ! Et quand je m'envolai ! Enfin, je volais ! Je flottais dans le airs, m'élevant de plus en plus haut. Peut-être même trop haut.

Trop, c'est sûr. A un moment, le manche bascula, me faisant tomber cul par- dessus tête. Je chutai, encore et toujours. Alors que je tombais de plusieurs mètres de haut, au risque de me rompre le cou, je me pris à imaginer un grand, un moelleux matelas pour amortir ma chute.

Ma rêverie était devenue si réelle, que je mis un certain temps à me rendre comptes que j'étais réellement dans un matelas.

Je me relevai, indemne, et souris :

-Merci à celui qui a fait apparaître ce matelas !

Éric était pas mal pâle, il avait du avoir assez peur. Du moins, je réalisai avec stupeur que je l'espérais. Il répondit :

-Personne ne l'a fait apparaître. Il est arrivé, comme s'il avait toujours été là.

Soudain, j'entendis la voix d'un professeur qui montait du château.

-Miss, montez immédiatement !

C'était le professeur Lupin. Je ne posais pas de question, et montai comme il me l'avait demandé.